You don't know what you talk about
It's all lies that come out your mouth
Cause I wake up
This is my body, this is my war
We can't wait 'till you come around/@mara
Non vous ne rêver pas, Frida est bien entrain de foutre ses mains dans la fontaine pour voler une montagne de pièce. Pas dans le but de les foutre dans ses poches et aller s’acheter une glace comme certains gamins pourraient le faire. Non l’idée, c’est de se servir de ces pièces pour faire des voeux justement. Elle se demande un quart de seconde si le faite de piquer les pièces, fera que les voeux des autres ne vont pas se réaliser ? Mais elle n’est pas assez altruiste pour s’y attacher vraiment longtemps. Alors l’idée passe très vite dans sa tête, pour laisser place à une liste de voeux qu’elle pourrait faire. Sa petite collection de pièce dans les mains, elle s’éloigne un peu de la fontaine, pour faire des jolis lancés. Il lui faut fermer les yeux, se concentrer, pour faire venir du plus profond de son coeur un voeux qu’elle aimerait voir se réaliser. Revoir son père, les filles, les amis. Oublier ses conneries, se racheter ? Peut-être un peu. Un nouveau sac à main ? Certainement. Elle remarque alors la présence de @Mara qui s’impose à elle, alors que qu’elle réouvre délicatement les yeux sans trop avoir déterminé le voeux en question. « Tu crois que si je lance toutes les pièces en même temps mon voeux aura plus de chance de se réaliser ? »  Elle lui demande alors la bouche en coeur. « Ou bien je devrais faire le plus de voeux possible ? »  Tel est la question. Maximisé les chance qu’un seul voeu soit réaliser ? Ou bien les multiplier pour avoir plus de chance qu’au moins un voeu se réalise ?

Se baladant aux abords de la fontaine, parcourant les divers sentiers que leur offrait le jardin, Mara ne manque pas de remarquer @Frida quand cette dernière se met à roder dans le secteur. De loin, elle peut même observer le manège de la cubaine, alors qu’elle plonge les mains dans l’eau du bassin afin de récupérer une multitude de pièces se trouvant en son fond. C’est suffisant pour l’intriguer, et l’amener à rejoindre à son tour l’imposante structure qui git au milieu des arbres et des fleurs.  Sa camarde se tient désormais à bonne distance de la source d’eau, les yeux clos et le front plissé, visiblement plongée dans ses pensées, au point de ne remarquer son approche qu’au tout dernier moment. Sa question porte à réflexion, malgré la candeur du sujet en question. Mara, y voit une image plus large, plus réfléchi. Plus songé. – Si j’étais toi, je me contenterai d’un seul vœu, question de mettre toutes les chances de mon côté pour qu’il se réalise… Mais ce n’est ce que moi, j’en pense. À trop vouloir, on finit par tout perdre, bien souvent.