smother me w/vicente (vendredi vers 16h45)

No shield
To stop from what you're doing to me babe
Nothing even matters if I got you with me babe/@vicente
C’est qu’elle commence à s’emmerder là. Finalement les délires avec Dylan c’était compliquée, mais au moins elle s’emmerdait pas. Elle a hâte de se retrouver en vacances là, comme l’a promis le Georges, ça leur changera un peu de décors. Enfin si son équipe survit aux prochaines nominations ou au délire de l’équipe qui la moins de point. Elle rêverait de se dorer la pilule sur une plage d’une île paradisiaque. Tremper ses pieds dans une eau claire et s’amuser à faire des châteaux de sable aussi clinquant que la villa de papa à Cuba. Ce changerait du transat qu’elle a déplacé jusqu’à la terrasse, d’elle allongé les yeux fermé, un tube de crème solaire indice 50 presque terminé échoué sur le sol. Ses lunettes de travers, elle est en ce moment même entrain de roupiller comme un papy après son journal du midi, le ventre plein de la blanquette de mamie. Sauf qu’elle c’est l’ennuie plus le soleil qui l’a fait somnoler une bonne partie de l’après midi, jusqu’au moment où elle a tout simplement décidé d’abandonner le combat. Elle ne ronfle pas, elle respire fort, voilà toute la différence. Et non ce n’est pas de la bave qu’il y a au coin de sa bouche. Non non. Elle roupille tranquille, sans se douter qu’un @Vicente approche dans l’ombre.

J'avais conscience que la semaine de @Frida avait été compliquée. Elle s'était éprise d'un mec qui n'avait d'yeux que pour une autre, et qui s'était plus ou moins servi d'elle pour arriver à ses fins. Ou plutôt pour se cacher de ses propres sentiments. J'avais pas forcément compris comment il avait raisonné, mais j'allais pas le juger sur ce coup ci, préférant m'occuper de ma pote plutôt que de me prendre la tête. On était en fin d'aventure, et mon but principal cette semaine, c'était que tous mes proches passent une probable dernière semaine, aussi bonne que possible. J'avais donc préparé un petit quatre heures pour Frida. Pas mal de fruits coupés en morceaux, un smoothie également. Je me disais qu'elle allait pas forcément avoir envie d'un gros truc à cette heure ci... J'avais même préparé un petit cocktail pour nous deux. J'arrivais sur le toit, et la découvrais bavant presque sur sa chaise longue. Franchement j'avais grave envie de rire. « Ahem. » je me grattais la gorge histoire de la réveille convenablement. « Je t'ai préparé un petit quelque chose. » au moins là, j'étais attentif. Elle m'avait expliqué que personne d'autre que Dylan n'avait été là, la semaine où elle n'était pas bien. Aujourd'hui, c'était différent. « Est-ce que madame serait intéressée par un quatre heures fruité, ainsi qu'un petit cocktail ? » j'étais pas le plus sympa, franchement ?

Son aventure n’avait pas finit d’être mouvementée. Et malgré tout elle trouvait des moments d’ennuis terrible, à lui laisser une trace de bave sur la joue. Elle sursaute quand elle entend un raclement de gorge et se réveille instantanément. Sa vision encore floue fait la mise au point sur un @Vicente les bras chargés de bonnes choses. Elle se redresse, essuie d’un revers de la main son reste de bave pas du tout glamour et reporte son attention sur l’espagnol. « Je dormais pas, je bronzais. » Mais bien sûr Frida. « Ah oui ? C’est pour moi ? » Elle demande, les yeux ronds en observant ce qu’il a ramené pour elle. Des fruits, un cocktail… franchement c’était super sympa. Elle gardait tout de même un petit regard suspicieux, parce que peut-être qu’il veut l’empoisonné après qu’elle ait révélé le truc sur son RS ? « T’es gentil, merci. » Un évidente sincère qu’elle soupire à peine. « T’as mis quoi dans le cocktail ? » Elle demande, en se frottant machinalement les yeux. Heureusement qu’elle a laissé tombé le maquillage la semaine dernière, se contentant d’en mettre qu’en cas de prime ou de soirée. Parce qu’après la bave, c’était la trace d’eye-liner qu’elle aurait eut. Et clairement elle aurait pas assumé devant Vicente. « Dis moi, tu vas me unfollow toi aussi ? » Elle dit de manière assez distraite en prenant le verre de cocktail. Sa manière à elle de savoir s’il avait un peu de colère contre elle ou autre chose ? De la déception ? Elle tâte le terrain. Au moins cette histoire c’est un bon entrainement pour le jour où son secret sera révélé.

Le secret de @Frida avait été révélé, et avec lui, une partie de la vie de la brune s'était envolée. Du moins, de la vie qu'elle s'était construite. Car ouais, on la connaissait pour être la fille à papa qui dépensait sans compter, alors qu'en réalité, il n'en était rien. Au final, elle se rapprochait un peu plus de mes valeurs à moi, du milieu dans lequel j'avais pu grandir. Je ne savais pas trop pourquoi elle avait eu ce besoin urgent de justifier sa personne par un personnage qu'elle n'était pas, mais je me disais qu'elle avait ses raisons, et que peut-être, ça lui avait apporté de nouvelles choses. Ses paroles m'amusaient alors que je déposais le plateau à côté d'elle. « Pour toi... et pour moi un peu aussi, parce que tu me connais, je mange pour cinq. » et que m'interdire de repas c'était un peu comme me condamner. « Attends, tu t'attends à ce que je dévoile tous mes secrets de chef ? » c'est quoi ça ? Mon cocktail, c'était un truc super secret, un peu ancestral même. En vérité, pas du tout, c'était un truc que j'avais appris sur Google, mais c'était tellement bon que je me disais que je pouvais bien m'en attribuer les mérites « C'est à la fraise, c'est tout ce que tu dois savoir. » liqueur de fraise même. Enfin, elle le découvrirait vite. La brune me demandait si j'allais l'unfollow et un sourire amusé s'esquissait sur mes lèvres. Parce qu'à mes yeux, ça avait tellement peu de sens ce genre de truc. Que j'ai deux cent ou cinq mille followers, ça allait pas changer ma vie... même si pour le coup, avec mon passé dans le Real, j'en avais quand même un beau paquet. « Ouais, si tu me sors pas ton plus beau sourire là tout de suite, y'a des chances. » je la menaçais presque, oui oui. « Je peux te demander juste... pourquoi ? T'en es arrivé à te créer ce personnage, je veux dire. » parce que moi, ça changeait pas grand chose à mes yeux qu'elle soit riche ou pauvre, qu'elle soit une fille à papa ou pas. C'était la même personne.

Il avait été l’éternel pilier de son aventure. Certainement le premier à l’avoir accepté telle qu’elle se présentait à eux. Fantasque, dramaqueen, insupportable, fausse. Il n’avait pas émit de jugement et l’avait toujours soutenu. C’est peut-être pour ça qu’à un moment elle avait eut un petit creuse pour lui, qui s’était vite barré pour laissé place à quelque chose de plus précieux à ses yeux. Une amitié fraternelle, qu’elle avait envie de chérir et qu’aujourd’hui encore elle avait peur de perdre à cause de ses conneries. « Je vais t’en laisser un petit peu alors. » Elle le taquine, parce qu’elle serait clairement pas capable de tout finir toute seule Frida, même avec de la bonne volonté. Elle est curieuse par contre, elle aimerait bien savoir ce qu’il a mit dans son cocktail là. C’est un secret. « Genre c’est une recette de famille ? » Elle demande suspicieuse, ne l’imaginant pas du tout garder les vieilles recettes de sa grand-mère dans un tiroir de sa cuisine. « Ok, j’adore la fraise. » Oui forcément, elle adore les fruits Frida. C’est une meuf simple, sucrée. Avant de gouter elle voulait quand même éclaircir un point, savoir où ils en sont. Est-ce qu’il va suivre certains et la unfollow sans hésitation ? C’était pas vraiment le principe du unfollow qui l’inquiétait, mais plus l’idée qu’il décide que finalement il avait perdu son temps avec cette fille, qui n’avait été sincère que partiellement. Elle laisse un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, parce que ce qu’il dit l’amuse. Il a toujours eut le don de la faire sourire, rire, depuis le début. « Ok. » Elle lui montre toute ses dents dans un sourire exagéré qui se transforme bien vite en rire. Elle porte la paille à ses lèvres pour goûter enfin cette fameuse boisson, quand il lui pose une question somme toute légitime. Elle fini sa gorgée et hésite à se lancer dans l’introspection personnelle qui va faire émerger la réponse la plus sincère possible. « Parce que je suis invisible sinon. » C’était ça en faite. On la regarde pas, on l’oublie facilement, à moins qu’elle en fasse des caisses, qu’elle joue un rôle. « Que j’en avais marre de rêver tout éveillé, tout en ayant à porté de main de quoi les réaliser mes rêves. » Y avait aussi de ça. Ouais finalement ça prouve surtout qu’elle a de sérieux problèmes affectifs la Frida et d’estime de soi. « Trop bon ton truc. » Elle dévie un peu le sujet, piochant dans un fruit.

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