Starflower has the weight of the world
Starflower sings just like the bluest bird/@eli
Elle pianote depuis quelques heures maintenant, se laissant bercé par le son de l’instrument. Elle s’isole Frida, se contente de passer du temps avec les gens qui l’apprécient sans conditions. Plutôt que d’aller tâter la température de l’eau chez d’autres. Elle évite des Kendall ou Paola et monopolise le piano depuis quelques heures, annotant ici et là sur son carnet des changements de variations, de note, de mélodie. Ou parfois des mots, pour les paroles qu’elle griffonne d’une écriture mal assurée. Elle reprend la chanson qu’elle avait chanté à Eli, avec pudeur. Bien qu’elle n’a plus tellement à se méfier des caméras ou même des possibles candidats qui pourrait être attiré dans le coin musique, alors qu’elle ferme les yeux et se laisse guider par les touches familières, sans avoir à regarder ses doigts. Elle pianote, sentant une présence s’installer à sa droite. Ce n’est que lorsqu’elle a terminé, qu’elle ouvre ses yeux, prête à déguerpir si on le lui demande. Mais c’est face à Eli qu’elle se retrouve, un petit sourire épouse ses lèvres, avant de réaliser qu’ils ne se sont pas tellement parlé depuis la révélation de son secret. Il avait fait preuve d’une compréhension sans faille, la prenant dans ses bras au moment où elle en avait besoin, mais elle n’avait pas été prête à recevoir autant de bienveillance de sa part. Si bien qu’elle n’a pas les mots pour lui parler. Alors elle reprend la musique, la vraie Frida s’exprimant beaucoup mieux de cette façon. Mais c’est surtout qu’elle n’a plus tellement l’habitude d’être tout le temps la vraie Frida, elle est rouillée.

c'est les notes qui l'ont attiré. non, pour être honnête, il est là souvent, eli. souvent seul, souvent dans sa tête. et maintenant que son secret à sauté, il n'est pas étonné d'y retrouver @frida, toute aussi dans ses pensées. dans ses notes, et cette chanson qu'il ne reconnait que trop bien maintenant. et il faut bien admettre que ça rend encore mieux sur le steinway qu'au clavier électronique. il sait qu'elle s'est cachée, s'est un peu refermée, depuis cette révélation, a eu peur de certaines réactions, déjà amorcées. et il lui a laissé de l'espace, au moins un temps. mais il faut bien lui signifier qu'elle n'est pas seule. alors il se pose plutôt tout près d'elle sur la banquette, et la laisse terminer. elle ira loin, avec tout ça, il en est persuadé. et il attend la dernière note de la dernière mesure pour enrouler un bras autour de sa taille, et l'attirer tout près. sa coquille s'est envolée, il n'en reste que des morceaux. maintenant, elle peut éclore, simplement. elle-même, et pas une caricature ridicule. et il n'est pas certain d'avoir les mots idéaux, mais il faut bien tenter. « tu sais, cette frida-là... » celle de la loveroom, celle de la révélation, celle de maintenant. celle qu'il ne compte pas lâcher, une fois dehors. « elle ira très loin. plus loin que toutes les conneries que t'as jamais pu écrire sur les réseaux. et elle aura besoin de l'argent de personne pour toucher les étoiles. » plus de daddy's girl qui tienne. elle est indépendante, et ce qu'elle veut, il est persuadé qu'elle l'aura, d'autant plus en s'assumant qu'en vivant une double vie bien étrange.