I don't wanna be too much (11/07, 14h25)

@Frida

« Hey » Son ton est plus doux qu'il ne le devrait, au vu des récents événements qui se sont déroulés entre les deux candidates. Kendall avait pu prendre plus de recul concernant Frida, avec désormais tous les éléments qui viennent en jeu comme son secret. « Je voulais te dire que j'étais pas aussi énervée que je l'ai prétendu » elle confesse finalement. Encore une fois, Kendall avait porté un masque, une nouvelle tentative de manipulation de sa part pour desceller le vrai du faux. « J'étais sur ton secret et je m'étais dis qu'en te reprochant ce truc avec @Dylan, je pouvais te faire culpabiliser pour savoir si ton secret était encore pire » elle avoue, sans une once de remord. Kendall c'était le genre à utiliser tous les moyens, à jouer avec l'esprit et le coeur des autres sans ménagement pour arriver à ses fins. Et ça avait complètement marché puisqu'elle avait pu lire la culpabilité entre les lignes chez la jeune femme. Dans ce jeu de dupe, personne ne pouvait battre la rouquine. Alors non, elle n'était pas si énervée. Elle n'y avait jamais cru à cette histoire Dylan/Frida et elle avait exprès de ne pas s'impliquer pour éviter justement ce genre de quiproquo. « J'suppose que je dois dire, enchantée Frida du coup ? C'est bien ton prénom ? » elle esquisse un petit sourire, ne sachant pas vraiment comment elle va le prendre. Kendall non plus ne sait pas comment se placer dans cette histoire. Si Frida c'était pas une petite fille pourrie gâtée, est-ce qu'elle appréciait vraiment le caractère de la rousse ? « Est-ce que tu m'apprécie du coup ? Est-ce que tout ton caractère a été modifié ? Je sais pas vraiment où me placer » elle lui adresse, avec ses airs indifférents.

Une petite chanson sur le bout des lèvres, la cubaine commence à faire ses valises. Dans l’éventualité d’un départ Samedi. Parce qu’elle n’est peut-être pas nominé cette semaine, mais cette histoire d’équipe qui a moins de point, pourrait la faire sortir au même titre que tout le monde. Alors elle plie, elle range, elle trie. Elle relève la tête, un voile de panique passe dans son regard quand @Kendall l’interpelle sur un ton doux. Elle redresse la tête et laisse tomber un pull dans sa nouvelle valise, fraichement apportée par la production pour changer celle que Vicente avait cassé quand elle est arrivée. « Salut? » Elle formule à l’interrogative, pas certaine de savoir à quoi s’attendre tout de suite. Ce qu’elle lui confie elle ne s’y attendait pas. Elle trouve rien à lui répondre. Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? Qu’elle ne la déteste pas ? Oh, c’était donc de la manipulation pour voir comment elle réagirait par rapport à sa piste de secret ? C’était bien joué. Et elle imagine qu’elle lui avait certainement donné de quoi se mettre sous la dent. Frida soupire, parce qu’elle avait vraiment souffert de cette engueulade. Mais après tout ce n’était qu’un juste retour des choses non ? Comment pourrait-elle lui en vouloir ? Elle a joué le jeu du block. « Bien joué » Elle expulse, le regard distant. Elle ne va peut-être pas lui en vouloir, mais il est certains qu’elles doivent de protéger des jeux de l’une et de l’autre. Plus encore Frida aujourd’hui. « Oui, c’est mon prénom. » Elle lui répond simplement, sachant très bien que si elle avait changé pour elle ne sait quel prénom elle aurait pas répondu une fois sur deux quand on l’appelle. « Je t’apprécie vraiment. » Elle comprend parfaitement pourquoi elle se pose la question. « Je suis sensiblement la même, moins assistée, plus sanguine, peut-être moins superficielle, plus simple ou plus compliquée je sais pas. Ah et j’ai pas de chien aussi. » Certainement plus compliquée. Mais la question c’est plutôt si Kendall se sent capable de l’apprécier en sachant qu’elle n’a pas réellement une garde robe de luxe, qu’elle ne vie pas dans un loft à Brooklyn et qu’en plus de ça elle est femme de ménage ? Enfin était. « Et je pensais pas ce que j’ai dis l’autre fois. » Elle l’avait repoussé de manière assez violente, en pensant que c’était la meilleure solution. Alors qu’en réalité Kendall lui tendait un piège, elle l’avait quand même amer celle-là. Mais c’était le jeu et elle était prête à l’accepter. « K. ça veut dire qu’on peut être vraiment amies ? » Elle demande alors, espérant ne pas se tromper sur la réponse à venir.

Elle semble pas lui en tenir rigueur @Frida, d'avoir tenter de jouer avec elle. Faut dire qu'il y en avait pas une pour rattraper l'autre finalement. Mais maintenant que leur deux secrets étaient découverts, qu'il n'y avait plus aucune nomination à venir, plus de stratégie... Pouvaient-elles repartir sur des bases plus saines ? Lavées de tout faux semblants ? C'est ce qu'elle semble vouloir Frida, à lui confirmer qu'elle l'apprécie vraiment. Est-ce qu'elles peuvent être vraiment amies ? La question fatidique qu'elle laisse en suspend et comme d'habitude, y a rien sur son visage qui peut la rassurer, pas de sourire, pas d'expression douce. « Frida... » elle commence, notant au passage qu'elle ne dit pas F mais l'appelle par son prénom complet. Mauvais signe vous avez dit ? « J'aimais bien critiquer les autres avec toi... » faut le reconnaître, leur duo avait été iconique en parti pour cet aspect mais y avait pas que ça et même si aujourd'hui elle apprenait que Frida ne risquait surement pas de critiquer les habits des autres parce qu'ils ne sont pas de luxe, ça empêche pas qu'il y a bien autre chose qui l'attirait chez elle. « Mais ce que j'apprécie le plus chez toi c'est ta sensibilité » elle avoue avec flegme, la voix limpide qui reconnait chacun des mots qu'elle prononce. C'est peut-être ça qui l'attirait vraiment, trouver l'opposé chez les autres, ce cœur et ses sentiments qu'elle n'arrive pas à éprouver vraiment comme si ça pouvait lui permettre d'être complète. Parce qu'au fond, elle se sent vide Kendall ou du moins, elle sent qu'il lui manque un truc. Et oui, malgré ce rôle qu'elle jouait, Frida avait su faire parler sa sensibilité et elle n'avait surement pas été la seule à l'avoir ressenti d'ailleurs. Y a finalement ce sourire qui prend place sur ses lèvres et ses lèvres qui viennent se déposer sur son front alors que ses bras viennent l'envelopper. Un geste tendre qu'elle rompt après quelques secondes. « Tu sais, j'ai plein d'amies qui seraient intéressées pour racheter tes habits... si jamais t'as plus besoin de ses vieilleries » Elle lance juste comme ça, la fausse indifférence bien présente. Si Frida a besoin d'argent, alors la rouquine avait la solution pour elle. Peut-être pas une solution définitive mais au vu des pièces qu'elle avait amassé, elle pouvait se faire un bon paquet d'argent.

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