golden hour w/zach (jeudi 20h)

All that I know
Is you caught me at the right time
Keep me in your glow
'Cause I'm having such a good time
With you/@zach
Leur relation s’était calmée, et lorsqu’elle avait l’occasion de passer du temps avec lui elle le faisait. Peut importe si leur dernière conversation avait laissé un petit goût amer à Frida. Parce qu’il parle d’elle comme une bonne amie, parce qu’il lui demande des précisions sur ce petit bisou. Elle avait été presque gêné de lui avoué que ce n’était pas « que pour rire ». Mais elle oubliait un peu tout ça, dans le but de passer une bonne semaine de vacances à Nassau. Alors ils se sont embarqués dans une fin d’aprem à la plage, quelques bières, beaucoup de rires et finalement ils sont toujours là, le cul visé sur leurs serviettes alors que le soleil commence tout juste à disparaitre. Un petit couché de soleil, les cuisses pleines de sables et les cheveux qui collent dans le dos. Ce serait presque romantique, si la romance s’immisçait dans leur relation. La gamine, elle a une main sous son menton et elle observe rêveuse la surface de l’eau qui devient de plus en plus orangée. Depuis quelques minutes le silence c’est installé entre les deux, pendant qu’elle observe ce petit spectacle elle peine à ne pas quitter son sourire. « T’es interdit de séjour à Cuba ? » Elle finit par demander, cassant le silence ambiant et quittant des yeux la ligne d’horizon pour le regarder l’air taquin. Non parce que quinze pays c’est beaucoup et si jamais elle se décide à inviter certains anciens de OMB, autant savoir s’il pourra être de la partie ou bien s’il a conduit sous stupéfiant dans les rues de La Havane.

Le soir. Moi et @Frida on a passé une petite fin d'après-midi ensemble, à parler de tout et de rien, en rigolant et en faisant une petite rétrospection de nos aventures. C'était un moment sympa, qui fini par premier rayons signifiant le coucher de soleil. Je profite alors le spectacle, en silence, un petit sourire qui vient s'étirer sur mes lèvres. Je sais que je joue à un jeu dangereux en traînant souvent avec Frida, mais je m'en moque un peu. Je l'apprécie, alors je traîne avec elle. On admire la vue en silence, mains en arrières posés sur le sable chaud de la plage qui refroidit peu à peu avec le soleil qui quitte l'horizon. Le blanc est fini par être cassé par la cubaine, qui me demande si je suis interdit de séjour à Cuba. Sans pour autant la regarder, je me redresse légèrement pour mettre mes mains devant mes yeux, et commencer à compter. " Chine... Royaume-Uni, Australie, Libye, Iran, Monaco, Russie. Argentine, Nouvelle-Zélande... Cambodge, Taïwan, Emirats Arabes Unis, Roumanie et... Suède. Voilà tu as la liste des pays que je visiterais plus jamais. " Enfin, jamais, c'est temporaire pour certains. Parfois je regrette d'avoir fait ce genre de conneries. Vous imaginez, si un jour je rencontrais quelqu'un de cool, et qu'il est impossible pour moi de la revoir car elle habite dans l'un de ces pays ? Et finalement, je tourne le regard vers elle. " C'est cool, Cuba ? " Si c'est la cas, alors j'avoue que ça me tenterait bien d'y aller, surtout que maintenant j'ai une bonne raison d'aller faire un tour là-bas. Soudainement, je me rappelle d'une chose, en la regardant. Une chose pour elle. " Je sais pas si ça te feras plaisir, mais je t'ai acheté un petit truc ! " Que je lui lâche, avec un grand sourire. Je sors alors de ma poche une petite boîte, avec à l'intérieur un bijou. Non, ce n'est pas une bague de mariage, mais ça se rapproche. Des boucles d'oreilles fait de saphir blanc. J'ai lâché un quart de mon budget dans ce petit cadeau pour deux paires, Maylis ne se plaindra pas, car les trois autres quarts sont pour elle. " Tiens. Je me suis dis que vu que toi et moi on a pas l'occasion de porter souvent du luxe, ça serait symbolique. " On est un peu pareil. Moi, je piquais et achetais des trucs à droite à gauche, m'habiller n'importe comment pour faire semblant d'avoir du luxe sur moi, et elle volait directement des vêtements de luxe. On est pas si différents, au final, elle et moi. En tout cas, je pense être le plus apte à comprendre son envie de quitter la misère. Et je pense, de loin. " Je me suis acheté les mêmes, du coup. " Je lui montre alors mes boucles d'oreilles, que je porte déjà.

Le moment était trop cool en vrai et Frida elle voulait pas leur porter malheur en lui disant qu’elle avait passé une fin d’aprem en or. Alors elle disait rien, elle profitait simplement du couché de soleil, avant de brisé le silence avec une question qui avait son lot de sous-entendu. C’est pas anodin si elle lui demande si Cuba fait parti de la liste des pays où il a pas le droit d’aller. Avec cette fin d’aventure, elle commence à se dire qu’il y a certaines tête qu’elle aimerait bine revoir et clairement Zach il en fait parti, même si ça n’avait pas commencé super bien entre eux. Aujourd’hui elle peut dire sans honte, qui’l fait parti de ses personnes préférées du block. Elle aurait beaucoup plus honte d’avouer qu’elle crush un peu sur lui, par contre. Il lui fait toute la liste et même si elle savait qu’il y avait 15 pays en tout, ça n’en est pas moins impressionnant. « Mais qu’est-ce que t’as foutu ? » Elle a eut un petit aperçu lors de sa révélation, mais quand même c’est un ouf. « C’est super cool, mais je vais peut-être pas t’inviter à venir me voir si c’est pour foutre le bordel chez moi hein. » Elle blague un petit sourire complice en coin. Non mais, il va pas venir avec ses gros sabots et rameuté toute la police cubaine sur ses fesses. « N’importe quoi. » Elle lance l’air incrédule quand il lui dit qu’il lui a acheté un petit truc. Il lui fait une blague, forcément. Mais quand il sort de sa poche une petite boite, qui ne peut que contenir un bijoux dans sa tête de fausse princesse. « Pff, je parie que t’as mis un coquillage dedans. » Elle y croit pas à son cadeau là, même s’il parle d’un truc symbolique parce qu’ils connaissent pas le luxe tous les deux. Elle prend la petite boite, déjà ému en faite. Parce qu’elle s’y attendait pas une seule seconde et qu’il aurait pas du dépenser du fric pour elle. Frida, elle a quasi rien dépensé parce qu’elle a jamais eut autant d’argent d’un coup sur elle, enfin de manière légale. Elle ose pas ouvrir la boite et s’il n’avait pas ce regard instant elle aurait certainement gardé pour plus tard. Elle finit donc par ouvrir, pour poser son regard sur des puces d’oreilles en pierre précieuse il lui semble. « Mais t’es malade. Va les rendre. » C’est trop d’argent. Et quand il lui montre qu’il s’est acheté les même ça lui serre son petit coeur. Et elle trouve plus rien à dire en faite. On lui avait jamais rien offert d’aussi précieux. Elle retient ses larmes comme une grande et fonce dans ses bras pour lui faire un câlin qu’elle prolonge un peu trop. Elle est trop contente en vrai. « Je les adore, merci. » Elle murmure alors, encore plus touché par l’idée qu’ils porteront les même. Elle va être fière Frida. Avant de quitter ses bras, elle dépose un petit bisou sur sa joue. Puis s’affaire déjà pour retirer les boucles de la petite boite pour les mettre à ses oreilles. « J’ai rien pour toi moi. » Elle constate en terminant de les attacher à ses oreilles.

Le moment que je passe avec @Frida en ce moment est sûrement le meilleur que j'ai passé avec elle depuis le début du jeu. Il faut dire que j'ai tout fait pour lui changer les idées durant cette fin d'après-midi, elle qui passait pas vraiment ses meilleurs moments dans la maison. Et maintenant qu'on a laissé derrière toutes ces histoires de couple en carton, tout va mieux. Même si le fait qu'elle m'est dit que son bisou n'était pas que pour rire me taraude l'esprit depuis un bout de temps déjà. Mais là, j'y pense pas, profitant totalement de ce moment, et du coucher de soleil face à nous. On fini alors par parler d'une possible venue de ma part chez elle, à Cuba. " Conduite en d'état d’ébriété, attrapé avec de la came sur moi, bagarre, conflits... Bref, des trucs de débiles mentales. " Je suis pas fier de moi, mais tu deviens ce que tu fréquentes. Mes potes j'ai beau les aimer de tout mon cœur, ce sont pas des exemples. Après je rejette pas toute la faute sur eux, moi aussi je suis un délinquant au final. Bien sûr je la rassure sur le fait que je ne suis pas interdit de séjour là-bas. Mais elle me et en garde : J'ai pas intérêt à faire de connerie là-bas. J'ai décidé de changer depuis un bout de temps, alors elle sera pas déçu sur ce coup. Mais je décide quand même de plaisanter un peu. " Pour toi, je vais faire un effort, alors. Mais je te promets rien... " Bien sûr que oui si un jour je devais venir chez elle je me tiendrais à carreau. J'ai pas envie de la décevoir sur ce coup. D'ailleurs, je lui sors le petit cadeau que j'avais prévu de lui finir depuis quelques heures. Elle y croit pas vraiment au début, pensant encore que c'est l'une de mes énièmes blagues. Mais que je lui donne la bague et qu'elle ouvre la boîte, je vois dans son regard toute l'émotion la submerger à ce moment. Elle n'y croit toujours pas, et me demande de les rendre, ce que m'arrache sur le moment un franc rire, avant de vite reprendre mon sérieux. " Non mais qu'est-ce que je m'en fous, c'est l'argent de Georges. " C'est pas comme s'il allait nous laisser les 2000 en rentrant. Je peux donc gaspiller mon argent comme bon nous semble. Gaspiller, c'est le mauvais mot employé. Car ce que j'offre à Frida est plus que symbolique, nos premiers bijoux. Après qu'elle ai pu admirer le cadeau, elle vient alors s'accrocher à moi pour un tendre câlin, qui dur un peu moment, avant qu'elle m'embrasse sur la joue et me remercie en s'empressant d'enfiler son cadeau. " Je suis passé devant une boutique à bijoux, j'ai directement pensé à toi. Puis je t'ai pas acheté du verre, hein, c'est du saphir blanc ! Je connaissais même pas. " Le vendeuse m'a bien aidé sur ce coup. Sinon, j'aurais acheté du toc, idiot que je suis. " T'inquiète, vraiment. T'es pas censé m'offrir quelque chose en retour. " C'est un cadeau, j'attends rien en retour bien évidemment. Son cadeau à elle, c'est de m'avoir offert un magnifique sourire et d'avoir porter les boucles immédiatement. Je reprends, après ce petit moment mignon, ma position initiale, admirant toujours l'eau qui devient de plus en plus orangée. " Tu sais, quand t'es arrivé dans le jeu, je me suis dis "Hey, mais c'est qui cette fille toute mignonne avec son petit accent ? C'est sûr qu'on peut devenir proche elle et moi !" puis tu m'as insulté de clodo et je t'ai détesté. Mais j'ai jamais abandonné, et je me suis toujours dis que t'étais une gentille fille tout de même ! " Au final j'ai eu raison, car c'est ma plus belle découverte de fin d'aventure. Elle a fait une ascension fulgurante parmi les gens que j'apprécie le plus ici. " Dis-moi, où tu as appris à faire du piano et de la danse ? " Que je lui demande alors, histoire de penser positif un peu plus avec elle. Mais surtout car ça me surprend vraiment

Ils parlaient du secret de Zach et ça avait le don de l’impressionner tout ça. Elle trouve ça tellement fou de se retrouver interdit de séjour dans 15 pays. Heureusement Cuba n’est pas sur la liste. Enfin si jamais il aurait un jour l’envie de la rejoindre dans les rues de La Havane. Elle demande plus de détails sur ce qu'il a pu bien faire pour s’attirer les foudres de toutes les polices du monde. Elle rigola légèrement. Il est fou, ou bien était fou ? Il semble plus sage aujourd’hui. « Une tête brûlé. » Elle commente doucement, avant de lui dire qu’il devra se tenir à carreau s’il vient à Cuba. Il promet de faire un effort. Pour elle. Quand il lui parle elle pourrait presque croire qu’il pense à elle autrement qu’à une amie, qu’elle lui plait toujours. Mais elle n’est pas dupe, c’est juste des mots. Il est avec Maylis aujourd’hui et c’est tant mieux pour eux. Même si Frida mentirait si elle ne trouvait pas ça assez frustrant de les voir ensemble. Il la surprend en lui offrant un cadeau. Elle le croit pas, elle pense que c’est une blague, parce qu’elle voit pas pourquoi il lui ferait un cadeau en faite. Et quand elle s’aperçoit de ce que c’est, elle est gênée forcément. Elle lui demande de le rendre, de retrouver à la boutique pour se faire rembourser. C’est la chose la plus intelligente à faire. Mais le gars il lui montre qu’il s’est acheté les même et ça la désarme un peu. Avant de finir par la convaincre de les garder, parce qu’elle kiffe l’idée qu’ils portent les même bijoux tous les deux. Elle lui fait un petit câlin tendre, avant de se hâter pour les mettre à ses oreilles. Il lui explique alors qu’en passant devant une bijouterie il a pensé à elle. « Du saphir blanc. Mais t’es fouuuu. » Elle lui dit, le regard alarmé par la dépense qu’il vient de faire pour elle. Mais surtout elle reste bloquée sur l’idée qu’il pense à elle devant une bijouterie. « C’est un bon dupe du diamant. » Elle explique, parce qu’elle connait elle Frida, forcément. Elle s’est renseigné sur les trucs de riches. Elle, elle n’a rien à lui offrir en retour. Il n’attend rien de sa part, mais elle commence déjà à gamberger pour lui rendre l’appareil. Sauf que c’est pas innée pour elle, Frida c’est la meuf égoïste de base qui s’occupe de son confort et fait des caprices à la chaine. Alors elle sait pas offrir des cadeaux. C’est pour ça d’ailleurs qu’elle est arrivé les mains vide à la soirée d’Apollon. « Je trouverais bien quelque chose. » Elle pense à voix haute, elle ne le laissera pas la faire changer d’avis. « Alors elles me vont comment ? » Elle demande, une fois ses oreilles parées. Il parle de quand elle est arrivée dans le block. Elle réprime un rire quand il dit qu’elle l’a insulté de clodo, la main droite sur sa bouche. Mais elle peut pas rester sérieuse en faite, parce qu’elle trouve ça trop drôle. « Je suis pas une gentille fille. » Elle proteste, parce que c’est vrai. Elle pourrait l’être si elle n’était pas aussi cabossée Frida. « Tu me kiffais bien en faite. » Elle le taquine en repensant à « la fille toute mignonne avec son petit accent ». Genre il avait un gros kiffe ? Et puis elle l’a insulté de clodo. « Je suis contente que t’ai pas abandonné. » Parce que sans ça peut-être qu’ils en seraient toujours à se détester. « Le piano, je squattais celui de l’église du quartier. » Elle commence, en caressant sa médaille de la vierge. « Ma mère elle était très impliqué dans la communauté et je passais beaucoup de temps avec elle pendant les réunions, un jour on m’a mise devant le piano et puis je l’ai plus quitté. » Avant d’aller à l’école elle venait à l'église, après l’école elle y était encore, les week-end si on la cherchait on ne pouvait que la trouver là. Quand sa mère est morte elle a du y aller moins souvent, prenant un peu le rôle de la mère pour ses trois soeurs, elle avait moins de temps pour jouer. « La danse c’est ma mère. » Elle ajoute simplement, sans trop rentrer dans les détails. Tout son coté artistique lui vient de sa mère en faite, même l’histoire du piano c’est sous l’impulsion de Marisol. « Alors t’es super in love de Maylis ? » Elle demande alors, pas du tout subtile.

Je lui parle de mon passif et de mon secret comme si de rien n'était, limite si je m'en vante pas un petit peu pour l'impressionner. C'est mal, car vraiment, je pense que ce sont les pires choses que j'ai réalisé dans ma vie. Il n'y a vraiment pas de quoi être fier, être viré de quinze territoires différents, c'est quand même honteux et ça frôle la criminalité. Mais elle, ça n'a pas trop l'air de la dégoûter. Je suis qu'une simple tête brûlée selon elle, ce qui a le don de me faire sourire. " Quoi ? Tu l'es pas un petit peu aussi ? Tu fais plein de bêtises aussi, je parie. " Bien sûr que oui, elle fait des conneries. Si elle a été prête à mener une double vie, j'imagine pas ce qu'elle a été prête à faire d'autre. Puis faut pas oublier le nombre impressionnant de choses qu'elle a volé. En tout cas, je lui offre un cadeau, qu'elle a l'air e vraiment apprécié, à mon plus grand bonheur. J'avais oubli" que j'avais affaire avec l'experte du luxe, elle désigne le saphir blanc comme un substitue du diamant. Je fronce alors mes sourcils vers elle. " Eh oh, dis pas ça, les saphir blancs c'est super cools. " Alors qu'il y a même pas trois heures je savais même pas ce que c'était, la blague. Je touche alors mon bijou sur mon oreille droite, souriant. " C'est nos diamants, à nous, les pauvres. " On a pas assez d'argent pour du vrai diamant, on se prend du faux qui vaut cher. Elle se veut être redevable, mais moi, je veux pas, même si ça me touche. " T'es vraiment pas obligée ! Comme moi, je me suis pas forcé à te faire un cadeau. " Je veux pas qu'elle use de son énergie, ou alors son argent parce qu'elle se sent redevable. " Je te trouve plus éclatante que jamais ! " Je l'ai déjà dis, mais pas beaucoup de filles brillent plus qu'elle dans le block, alors si en plus on lui rajoute des boucles d'oreilles en saphir, elle a plus du tout de concurrence, là. Je lui explique, après ça, que j'ai toujours eu un œil sur elle, au fond. Enfin, sauf quand elle m'insultait gratuitement. Je lui dit qu'elle est gentille, mais elle me rétorque qu'elle ne l'est pas. Je hoche positivement la tête. Je suis pas d'accord avec elle, mais vous connaissez Frida, il faut allez dans son sens et faire genre qu'elle est pas super craquante et attachante, car sinon elle ne se sent plus crédible. " Eh oh, je suis pas ton fan, hein. " Je suis l'un de ses fervents supporters, mais pas son fan. " On va dire que j'ai bien aimé ton entrée dans la maison. " Je ne l'aimais pas spécialement, mais j'ai beaucoup aimé la façon dont elle s'est fait remarqué, genre je l'ai trouvé drôle, un peu. Je la kiffe vraiment que depuis peu. Principalement car elle m'a touché par sa musique. Et justement, je veux en savoir plus, comment elle a appris à faire du piano et de la danse. Elle m'explique alors, et j'avoue être capté par son récit, car il ressemble beaucoup au mien. " Oh, toi aussi tes premiers pas dans la musique c'était à l'église ? " La musique, la religion... On a franchement énormément de points communs. C'est assez troublant, à vrai dire, je pensais pas qu'elle serait autant comme moi. Je regarde face à moi, petit sourire en coin. " Mes premières notes, c'était à l'église aussi avec mon oncle. Puis en parallèle, j'ai commencé à fréquenté la chorale de mon collège. Puis je chantait à la messe aussi. " Donc maintenant elle doit comprendre d'où vient mon talent dans les chants religieux. Je la regard alors, mettant un doigt devant ma bouche, faisant signe de garder silence. " Mais tu gardes ça pour nous, j'ai pas envie qu'on me taille sur ce dossier. " J'ai une image de racaille de rue et macho à tenir. J'aurais l'air de quoi, si on révélait que j'ai une petite voix fragile et que je suis doué au piano ? Bref, je tourne mon regard vers elle encore une fois, souriant. " Ta mère, elle sait danser et faire du piano aussi bien que toi, du coup ? " La voir se confier sur sa mère, j'ai trouvé ça mignon. Donc je veux logiquement en savoir plus, par rapport à leur relation. Alors d'un coup, elle me pose une question sortie de nulle part, qui m’aurait bien arraché un rire si ça concernait pas Maylis. Mais ça me gêne plus qu'autre chose, car je me doute qu'elle ressent plus de l'amitié envers moi, et que moi aussi il y avait encore une semaine. " Inlove... T'abuses sur les mots, un peu. " Que je sors, alors, un peu gêné avec mon habituel toc de me gratter le cou lors de ces moments. Je m'allonge alors sur le dos, soupirant. " Je l'adore. C'est une fille superbe, elle est cool, belle, rayonnante... C'est mon pilier ici. " Je souris spontanément, en parlant ainsi d'elle. Mais mon sourire s'efface, très vite, pour ne laisser apparaître une moue fermée. " Mais bon, on s'est engagé dans une relation assez risquée, puisque d'un commun accord on va se séparer à la fin du jeu. Elle habite en Suisse, moi dans les bas-fonds de L.A... Elle a une vie active, moi... Je suis sûrement au chômage à l'heure qu'il est. Nos vies ont l'air vraiment incompatibles. " Même si ça fait mal, il faut être honnête : Il y a peu de chances que ça marche entre nous. Donc je m'empêche de trop m'attacher, car sinon je vais finir par avoir mal. Je soupire alors. " C'est comme ça. "

Elle faire des bêtises ? Non jamais. Ils sont assez semblable tous les deux, c’est pour qu’elle le juge pas. Parce qu’elle aurait pu facilement avoir ce genre de destin. A faire des conneries dans tous les pays qui l’accueil. « A part voler les riches, moi je suis une fille sage. » Elle ironise. Parce qu’elle avait rien d’un Robin des Bois des temps moderne. Elle volait pour elle. Et les conneries elle les a enchainées en effet. Surtout à partir du moment où elle a perdu sa mère. « Je suis surtout une bagarreuse en faite. » Elle lui avoue. Le jour où on lui a foutu des gants de boxe dans les mains, n’avait pas été l’idée du siècle. Même si ça l’avait canalisé, elle avait aussi trouvé une bonne excuse pour bien casser la gueule des nanas qui l’emmerdaient. Elle qui semble si fragile, si docile et naïve. C’est pour ça que ça marche pas avec @paola. Parce qu’elle voit bien quel genre de personne elle est. « Mais oui c’est super cool, c’est mieux que les diamants. » Elle ajoute pour pas qu’il pense qu’elle est ingrate parce que c’est « juste un dupe des diamants ». Elle est beaucoup trop attachée à ce cadeau. Et même si c’était juste du verre comme il disait, elle les auraient aimées comme si c’était du diamant. Leur diamant du pauvre. Elle approuve d’un hochement de tête. « Non mais je vais pas me forcer, j’ai envie de te faire un cadeau alors arrête de protester. » Elle l’engueulerait presque Frida. C’est vrai que ça part du faite qu’il vient de lui offrir un cadeau, mais ça n’amoindrit pas le faite qu’elle veut vraiment lui faire plaisir. Avec son coeur. Maintenant il faut savoir si ça lui va bien ses nouvelles boucles. Elle ricane, parce qu’il la trouve plus éclatante que jamais. « Trop bien. » Elle est contente la gamine, de briller. Et elle va les porter tout le temps en faite. Il lui raconte alors ce qu’il pensait d’elle au départ. En parlant d’elle comme une nana trop mignonne, alors elle le taquine en lui disant qu’il était clairement en kiffe sur elle. Il proteste et elle le trouve trop mignon. « Ouais, tu me kiffais quoi. C’est pareil. » Elle lui donne un petit coup de coude pour le taquiner encore plus. « Vas-y fais moi des compliments, c’est quoi que t’as le plus aimé ? Quand j’ai pleuré ? » Elle continue sur sa lancée. Il l’interroge alors sur sa musique et comment elle a apprit tout ça. Il y a quelques semaines elle aurait certainement dit qu’elle avait fait le conservatoire ou avait un prof particulier de renom. Mais en réalité elle s’est contenté de squatter le piano de l’église. Et elle a du mal à croire qu’il a la même expérience qu’elle de la musique. « Ah ouais ? » Elle savait pas qu’ils avaient ça en commun. Bien qu’elle l’imaginait bien assez proche de la religion lui aussi, vu qu’il aime le gospel. Elle est presque émue de se rendre compte qu’ils sont si pareil tous les deux et en même temps frustré, parce que ça se trouve qu’il se pavanerait pas avec Maylis si elle avait pas perdu son temps avec des faux trucs. « Je dirais rien, si tu dis rien. » Elle zip ses lèvres d’un mouvement du pouce et de l’index. Elle dira rien bien sûr. C’est une discussion qui ne les regarde qu’eux. Il la questionne sur sa mère et un voile triste passe sur ses prunelles sombres. « La danse oui et le chant aussi. » Mais pas le piano. Ça s’était le truc de Frida. L’unique de la famille depuis des générations à avoir réussit à apprendre quelque chose qui leur semble aussi inaccessible habituellement. Elle oublie le sujet sur sa mère pour parler plutôt de Maylis. Bien sûr elle n’est pas du tout subtile, il doit savoir qu’elle craque un peu sur lui. Ça se voit un peu comme le nez au milieu de la figure. Elle est pas discrète Frida. Il est gêné qu’elle aborde le sujet en faite. Elle le voit bien et ça l’amuse un peu. Par contre tout le laïus sur les qualités de la blonde, ça la gonfle. Elle lève les yeux au ciel. « Ouais, elle est si parfaite. » Elle ironise, ce n’est pas nouveau qu’elles ne sont pas vraiment en bon terme même si depuis quelques temps elles ne se prennent plus la tête. L’entente est cordiale, rien de plus. La suite l’interpelle. Parce qu’elle comprend pas pourquoi ils sont ensemble si c’est pour juste deux semaines. Elle voit bien que ça le mine vraiment toute cette histoire et elle est pas douée pour remonter le moral des gens, mais elle va essayer de faire un effort. « Si elle tient vraiment à toi elle trouvera le moyen de continuer votre histoire. » Et vice versa. Pas sûr que ce soit l’oreille compatissante qu’il voulait entendre. Elle s’allonge à son tour, lui prenant avec tendresse la main. « Moi aussi je suis au chômage, c’est pas bien grave. Tu trouveras un autre boulot. » C’est un gars plein de ressources. « Et puis y a de forte chance qu’on te contacte pour faire des trucs, je sais pas genre des pubs pour une compagnie aérienne ? » Elle blague, tournant la tête vers lui un petit sourire tendre sur le visage. « Tu connais « La Hija de Juan Simon » ? » Elle entame, se souvenant de ses jours où elle ne se sentait pas bien et que sa mère venait lui susurrer les paroles de cette musique. « Ça parle de chagrin, de décès, mais ma mère me la chantait toujours pour réconforter alors moi ça me réconforte. Tu veux que je te la chante ? » A vrai dire elle n’attend pas tellement qu’il lui donne son avis. Elle serre un peu plus sa main dans la sienne, alors que l’horizon se pare des dernières couleurs oranges. Elle entame acapella sa chanson favorite, celle qui berce son coeur de petite fille.

HS : Court rep mais j'étais obligé de rep à ce rp

@Frida fait des conneries aussi, je le sais. Mais bagarreuse ? Tiens, ça me surprend. " Oh, une bagarreuse, j'ai bien fait de pas trop t'énerver. " Bon après ça reste une fille donc hop petite pichenette et ça pleure. Demandez à Paola qui m'a frappé en retour, j'ai mis un peu trop de puissance pour qu'elle finisse par le prendre mal. Elle aime les saphirs, et veut me faire un cadeau quoiqu'il arrive. Je n'ajoute rien, car je lui ferais pas changer d'avis. Elle aime bien que je la complimente, c'est normal c'est Frida, et ça m'arrache d'ailleurs un franc rire quand elle me demande ce qui m'a plus chez elle de base. " J'avoue que tes disputes avec Dylan ça me faisait assez rire. " Dès le premier soir, réussir à se faire remarquer, c'est bien joué. Bon, moi aussi je me suis fait remarquer, mais parce que j'ai foutu CDI dans ma fiche de casting comme un débile. On parle de musique, de chant, des sujets qui nous tiennent franchement à coeur. Je lui demande de garder ça pour elle, le fait que j'ai fait parti d'une chorale, et elle me fait signe qu'elle tiendra secret. " Alors ça sera notre petit secret. " Ouais, pas besoin que toute la maison soit au courant de tout se raconte là maintenant. Puis ça concerne personne d'autre que nous. Comme le fait que sa mère sache danser et chanter aussi. Je me confie aussi sur mon couple avec Maylis, et étrangement elle me donne son avis sur mon couple. " Ouais, on verra bien. L'avenir nous le dira. " Je veux pas trop approfondir sur ça, je suis pas à l'aise de parler de ça devant elle. Puis j'ai pas envie de parler de Maylis devant elle, aussi. Et elle change vite de sujet, me proposant de l'écouter chanter. La hija de Juan Simon. " Avec plaisir. " Je la regarde alors chanter une chanson espagnol, qui lui tient à coeur selon elle. J'entremêle alors mes doigts aux siens, fermant peu à peu mes yeux afin de profiter de sa douce voix qui m'apaise de plus en plus. Je souris spontanément pendant qu'elle chante. " C'est magnifique. " Je fini par poser ma tête sur son épaule comme pour m'endormir peu à peu bercé par les douces cordes vocales de la cubaine. Il m'en fallait pas plus, à vrai dire. Joli cadeau de sa part.

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