Pourquoi la piscine ? Pourquoi en plein milieu de la nuit ? Pourquoi autant de mystère sur la raison de sa présence ici, au danseur ? Parce qu’il méritait d’être honoré de la même manière qu’il s’est battu pour moi ces dernières semaines. J’ai pris soin de profiter de l’heure avancée de la nuit pour préparer les lieux. Je me suis amusé à recouvrir le sol d’une quantité astronomique de bougies électriques afin d’éviter de provoquer un incendie aussi près de la fin de saison. Elles forment une route très largement encadrée de la porte d’entrée au toit jusqu’aux marches menant à la piscine au centre de laquelle je me trouve, vêtu d’un petit short rose, une gourmette entre les doigts et ce grand sourire qui s’étire lorsqu’enfin je le vois approcher. J’ai le cœur qui bat formidablement vite dans ma poitrine, des émotions qui me submergent à quelques secondes de m’ouvrir un peu plus intensément à lui. Cette aventure en aura été une jusqu’au bout, et pas uniquement du point de vue du jeu. Il s’est passé tellement de choses entre Milo et moi, des hauts à en faire pâlir de jalousie n’importe qui et des bas incroyablement douloureux. Ce soir, nous sommes sur le point de franchir un cap et je n’ai pas attendu la dernière nuit pour rien. Je ne voulais pas m’engager sur un coup de tête en fin de prime samedi dernier, pris par l’euphorie du moment, bercé par une adrénaline qui, une fois redescendue, aurait pu me faire regretter mes actions. « Je suis content que tu sois venu. Je sais qu’il est tard mais je voulais qu’on partage cette dernière nuit rien que tous les deux, dans une sorte de cocon… » Parce qu’au-delà de la piscine, c’est un matelas deux places que j’ai pris soin de dérober dans une chambre pour venir l’installer sur la terrasse à quelques mètres à peine de la piscine. Des bougies entourent ce lit improvisé qui nous permettra de nous adonner à une activité étouffée dans l’œuf par les conditions météorologiques catastrophiques de la semaine du camping sauvage… Nous devions nous réconcilier autour d’une nuit à la belle étoile, ce n’est jamais arrivé mais je n’ai pas oublié pour autant… Cette fois, la boucle est bouclée. « Tu viens ? » Je l’invite à me rejoindre de ma voix suave, douce et posée. Je n’ai plus peur, je ne ressens plus la moindre once d’appréhension à présent. Je veux juste le retrouver, l’enlacer, lui offrir cette gourmette qui m’appartient et porte mon nom, offrir à mes lèvres le luxe exclusif de ne faire plus qu’une avec les siennes.

Messieurs dames à la maison, j'espère que vous noyez encore vos larmes d'avoir vu mon joli minois se voir retirer la chance de gagner cette aventure. Toutefois, lorsqu'on réalise tout le soutien que le public nous accorde, c'est directement un baume sur le cœur. Spécialement avec la découverte de mon secret, de recevoir cette vague d'amour pour me propulser jusqu'à la 7e place, c'est phénoménal. Lors de notre conversation initiale sous la douche, @apollon m'avait bien mentionné l'idée d'une soirée samedi, pour remettre le tout en perspective et vérifier notre orientation sur notre relation. Pouvait-il déjà savoir que je lui portais des sentiments si forts et vrais que je pouvais lui répondre sur le coup? Probablement, mais contrairement à moi, le brun est un peu plus réfléchi et nous a proposé une semaine carte blanche pour prendre un certain recul et avoir cette certitude inébranlable que le bon choix est fait. Je ne mentirai pas, je me suis permis des écarts de conduite durant ce voyage aux Bahamas. L'athlète m'a fait passé une nuit endiablée de sa domination et l'anaconda de Dylan aurait peut-être ou peut-être pas flirter avec mon dos durant un massage. Bref, je ne me suis pas fait prier pour le rejoindre sur le toit, endroit de prédilection à mon égard pour un moment unique. Je grimpe jusqu'au toit, armé de seulement mon maillot de bain, que je ferai disparaître à la moindre occasion. Bien que je connaisse les termes de son invitation, je n'emmagasine aucune nervosité, pour moi, c'est plutôt retrouver celui qui est responsable de chacune de mes systoles. Mes yeux deviennent si grands à la vue de ce qu'il a orchestré, des tonnes d'étincelles lumineuses, ce fameux lit sous la couverture étoilée, mais surtout son corps si hypnotisant qui m'attends là. Le sourire naissant, les prunelles lumineuses, Je n'aurais jamais manqué, j'veux passé cette nuit avec toi aussi. Je ne le quitte pas du regard, ne ratant pas son invitation, je me déplace jusqu'aux premières marches de la piscine. Je me fais désirer, par une démarche lente, même si mon corps tout entier me crie d'aller lui sauter dans les bras, à ce parfait finaliste. Je m'approche, remarquant ce que je ne peux identifier dans sa main, je souris, me demandant ce que ça peut bien être, là sans bouger dans sa main. Qu'est-ce que c'est? Les opales curieuses, je change de cible pour simplement le saluer d'un baiser bref mais doux. Mon nez se frotte au sien pendant que je ferme les yeux, ne faisant qu'apprécier sa présence, ce moment. J'suis vraiment content que tu te sois rendu jusque là, tu le mérites vraiment. Mais j'suis encore plus heureux d'avoir pu rester dans le block avec toi malgré tout. Mes paupières s'ouvrent sur lui, pendant que je me glisse mes bras autour de ses hanches, En tant que mon amoureux?

J’ignorais tout de ce que j’allais concrètement faire jusqu’à atterrir près de la piscine pour anticiper sur l’organisation de ce rendez-vous. J’ai conscience de la patience dont Milo a su faire preuve depuis qu’il m’a plus ou moins déclaré sa flamme en ces lieux. Je n’étais tout simplement pas prêt, l’esprit bien trop bouleversé par mes sentiments étouffants à l’égard de @Goliath. Il serait hypocrite de prétendre ne plus les ressentir aujourd’hui, je me suis toujours montré très transparent à ce sujet vis-à-vis de Milo. Le bel asiatique m’a marqué à sa manière, bien plus intensément car notre histoire n’a pas démarré autour d’une tension sexuelle comme ce fut le cas avec le danseur. Les choses se sont développées très naturellement autour de délires en commun, d’une culture geek résolument partagée qui nous a mené à conceptualiser nos retrouvailles autour de ce petit mot date qui a semé la zizanie dans l’esprit d’un @Goliath qui m’a embrassé sans avoir la moindre idée du bouleversement qu’il allait initier sur mon petit monde déjà bien instable. Je n’ai pas honte de reconnaitre l’amour que je lui porte, il le sait puisque j’ai formulé ces trois petits mots, je t’aime, ce terme sans équivoque que j’ai rarement adressé à quiconque autrement que pour marquer mon appréciation amicale. Il me faudra du temps pour l’oublier, pour que les sentiments se muent en une forme d’amitié sans ambigüité mais je m’en crois capable, c’est là-dessus que je me dois de travailler pour lui faire honneur et ne pas avoir à rester trop longtemps éloigné de lui. Le garçon a mis un point d’honneur à nous repousser @Gemma et moi, à se choisir lui – à juste titre – plutôt que de faire un choix impossible et je me dois de respecter tout cela. Mes sentiments à l’égard de Milo sont différents, ils grandissent chaque jour un peu plus et j’apprécie justement de le découvrir, d’apprendre à sombrer pour ses beaux yeux, à lui vouer une dépendance grandissante, à chercher à tout prix le contact de ses lèvres, de sa peau que j’adore caresser. Je pourrais tomber amoureux de lui sur le long terme. Ce n’est peut-être pas le cas actuellement mais je tiens tellement fort à lui que cet avenir que je vois se dessiner, je me surprends à l’envisager à ses côtés. Je me dois d’essayer, d’explorer cette possibilité comme il se doit. Il parvient finalement à moi, le regard attiré par ce que je détiens entre mes mains. « Je me suis dit qu’il était temps de faire les choses correctement, de trouver un moyen personnel de te montrer que tu comptes pour moi. » Je lui attrape le poignet et l’entoure de ma gourmette que j’accroche tendrement autour de lui. « Tu m’as dit vouloir être à mes côtés, dans mes pensées à chaque instant et… Considère ceci comme ma manière de te retourner cette volonté ! » Je me mordille la lèvre, timide face à l’expression de sentiments que j’ai tendance à garder précieusement pour moi. Il m’embrasse trop brièvement à mon goût et me fait grommeler, déjà en manque. « J’aurais aimé qu’on soit tous les deux finalistes. Tu le méritais autant, si ce n’est plus encore, que moi ! Je suis heureux que tu sois resté… Je sais que tu n’es pas resté uniquement pour moi, mais ça compte beaucoup que tu sois présent à mes côtés… Sans toi ça n’aurait pas été pareil ! » J’aurais très mal vécu son absence. Sans lui, c’est la plupart de mes repères que j’aurais perdu après le départ d’un @Goliath que je cherche partout malgré moi. Ses bras se perdent contre mes hanches et font s’étirer mes lippes jusqu’à mes oreilles lorsqu’il se désigne comme mon amoureux. « Avant de prendre une telle décision, j’aimerais qu’on discute un peu de comment tu envisages l’extérieur ! »

L'aventure en soit est une boîte sans fin de souvenirs, mais j'avoue que de revenir sur le toit, ça me fait chaud au coeur, comme s'il y avait un cycle à boucler. Milo, celui qui dort toujours, mais aussi celui qui passe la majorité de son temps sur le toit. Ce soir n'y fait pas exception, le ciel étoilé, le sentiment de liberté, l'air plus frais, tout me ramène à cet endroit. Plus particulièrement en cette dernière nuit dans le block, ce n'est plus pour les yeux des étoiles que je me hisse ici, mais pour retrouver celui qui détient la clef de mon myocarde depuis un nombre de jours imprécis. Il m'invoque à la piscine, sous entendant qu'il est temps de déterminer si à la suite de cette finale, nous immortaliserons ce Apomilo. Honnêtement, nous avons vécu notre histoire de A à Z sous les regards critiques de nos camarades, mais des téléspectateurs également. D'être coupé de nos proches pour des conseils ou même de l'opinion des ceux qui nous observent à la maison, c'est aussi s'abandonner à nos seules décisions, se laisser porter seulement par nos propres sentiments, à leur forme la plus crue. Bien que je sois souvent à côté de la plaque ou le dernier averti d'un bouleversement dans le block, je sais bien que récemment le coeur d@apollon doit être en miettes suite au tsunami Gemma-Goliath. Mon brun, je l'accompagne du mieux que je peux, je le prends des bras aussi souvent que l'occasion se présente, je tente d'occuper ses pensées avec mes fesses ou des blagues sorties de nulle part. Je ne suis toutefois pas sans égratignures de cette situation, de savoir qu'il se sent si dévasté de cette pseudo rupture, je n'aurai jamais le coeur entièrement remis de ce tourment, me plaçant comme une option à choisir, presque dans un schéma gagnant-perdant. N'aurait-ce pas été beaucoup plus simple que de le croiser dans un bar New-Yorkais où j'aurais passé la soirée à l'embrasser pour qu'ensuite nous entretenions des dates un à la suite de l'autre, de façon plus logique et simple. Toutefois, maintenant rien ne peut se comparer à notre histoire et ce qui la rendra d'autant plus solide. Je me glisse sous l'eau, le retrouvant lentement, les iris brillants à sa vue. Il semble tenir quelque chose entre ses doigts, ma curiosité aussitôt attirée. Le coiffeur dévoile une gourmette, déjà mon palpitant échappe un battement. Il me prend le poignet pour la greffer à moi, mes lèvres s'étirant en un grand sourire. Je n'ai jamais douté du côté romantique d'Apollon, mais cette attention me touche particulièrement. T'es conscient que là, tu ne me quittes plus, dans tous les sens du terme? Je l'observe, détaille chaque lettre de prénom, comme si il était enfin à sa place, autour de moi. J'aurais apprécié aussi, je l'avoue. Mais c'est un jeu de popularité, je m'y suis fait. Après tout, je ne ressors pas les mains mains vides non plus. Même si mes pensées sont hantées à l'idée que plus aucun chorégraphe ne m'offre de contrat à la sortie de cette aventure, ce sont mes mains qui s'enlacent autour de ses hanches, me rappelant que j'ai ce qu'il y a eu de plus précieux entre mes bras. Et ouais aussi j'suis resté pour le temps d'écran, chaque seconde compte. J'échappe un rire sincère, il est mignon le brun devant moi, toujours aussi vulnérable, même s'il sait très bien qu'il est la raison pour laquelle je suis resté cette semaine. Je pourrais me faire tatouer son prénom directement sur le coeur qu'il se demanderait encore si je pense à la poudre d'escampette. J'ose l'artillerie lourde, le terme amoureux, pendant que ce son lui fait apparaître un immense sourire. Il me tient en haleine, me questionnant sur notre sortie de l'aventure, Tout ce qui me retiens à Chicago, c'est le studio de danse pour lequel j'enseigne. Je pourrais prendre encore une saison de pause ou sinon n'y retourner que le week-end. J'avais envie de rester avec toi à New-York pour un moment à notre sortie, si ça tient encore comme offre. Nous sommes déjà bien près l'un de l'autre et je maintiens cette proximité, pouvant presque lui chuchoter pour lui parler maintenant. Et c'est interdit de dormir sur le canapé, très très interdit. Je me remémore notre conversation à ce sujet, alors que le finaliste faisait sa sainte ni-touche, m'offrant son lit pour dormir dans le salon. Il a plutôt dans l'obligation maintenant de s'occuper de mon fessier plusieurs fois par semaine et me serrer dans ses bras chaque matin. Je me permets de détendre à nouveau l'atmosphère, ne voulant plus qu'une seule tension ne traverse son corps, ici et maintenant c'est moi et lui, Je pense que t'auras besoin d'une journée de congé supplémentaire par semaine, j'ai l'impression que tu vas être épuisé, t'as quand même encore près de 350 cadeaux à gérer

Je ne me suis pas toujours montré à la hauteur des sentiments de Milo, de ses jolies attentions à mon égard et de sa gentillesse mais en avoir conscience me permet d’avancer avec une certaine forme d’efficacité qui aide à gravir les échelons plus vite que toute cette aventure réunie ou presque. Lui et moi, c’était très facile au début. Un flirt comme un autre, une tension sexuelle étouffante qui aurait pu aisément ne rester qu’à cela, une baise exécutée dans les règles de l’art, reproduite à l’excès chaque semaine jusqu’à ce que son élimination et la fin du jeu marque la fin de notre petit bout de chemin en commun. C’était peut-être même ce à quoi nous nous attendions tous les deux lorsque nos regards se sont croisés pour la première fois et pourtant tout a très rapidement changé. Pour le meilleur ? Pour le pire ? Chacun est libre de son interprétation des événements qui se sont succédés à un rythme parfois tellement éreintant que ni lui ni moi n’étions en capacité de trouver des réponses qui, pourtant, m’apparaissent évidentes aujourd’hui. Il n’était pas prêt lorsque je l’étais, puis je me suis détourné pour ne pas prendre le risque de m’attacher à un garçon qui n’était pas parti pour m’accorder son attention tout entière, son exclusivité. Un premier acte manqué auquel s’est additionné deux semaines plus tard une deuxième salve en la matière, ponctuée par la mise en couple officieuse de Taj et Vicente et la réapparition d’un Milo délaissé par son bel espagnol. Une confiance effritée et des désirs à nouveau complètement opposés en plus de rôles inversés. Puis une lente reconstruction jusqu’à ce moment précis, cette nuit qui pourrait tout changer. J’ai peur, vous ne pouvez pas savoir à quel point je tremble à l’idée qu’il ne soit pas au rendez-vous, qu’il se refuse à devenir mon petit-ami alors que j’ai opté pour une synthèse délicate et plus ou moins implicite de tous ces éléments qui nous ont fait émerger depuis ce premier échange dans les coulisses. Il aurait toutes les raisons de me délaisser, de choisir son indépendance plutôt que la construction incertaine d’une relation au sein de laquelle je me sens de plus en plus à même de lui apporter ce dont il rêve. Je l’ai déçu en couchant avec Dylan quelques jours plus tôt et mon honnêteté n’y changera rien. Le fait d’être immédiatement parti le voir après coup pour tout lui avouer ne jouera pas spécialement en ma faveur et je le comprends tout à fait. Nous ne sommes peut-être pas officiellement en couple, mais je sais qu’il espérait davantage de moi. Tu n’es jamais à la hauteur, Apollon. Tu paniques dès que les projecteurs se braquent sur ta vie sentimentale et que tu dois agir en écoutant à la fois ton cœur et ta raison… Cette dernière qui se braque et te supplie de ne pas te mettre en danger après l’épisode @Goliath… Après de nombreuses déceptions de ce genre à l’extérieur de ces murs. « Je te remercie d’être venu. Je n’étais pas certain que tu le ferais après ce que je t’ai avoué l’autre jour ! » Je lui ai laissé un peu d’espace pour réfléchir, j’estimais qu’il pouvait potentiellement en avoir besoin sans oser me l’imposer de lui-même. Je me suis retrouvé à dormir avec Eli dans l’ancienne chambre des verts mais tout ceci a trop duré. Mon cœur ne supporte plus l’absence de Milo, de sa peau, de ses délicieuses lippes présentes au moment de m’endormir mais également au réveil. Ce n’est même pas le sexe qui m’apparait en premier – et pourtant Dieu sait ô combien j’aime me dénuder pour lui faire l’amour et vice versa maintenant qu’il a pu goûter à mes délices, lui aussi. – mais cette tendresse, cette douceur qui l’anime lorsque ses prunelles quittent la pénombre d’un sommeil profond et se posent sur moi… Lorsqu’elles s’illuminent à mon contact et me donnent l’impression d’être le soleil de sa vie. Je ne veux pas perdre cela, je suis prêt à tout pour obtenir son pardon même si le travail à accomplir se doit d’être lent, je n’ai pas peur de l’effort. « Je n’ai aucune excuse. Je suis coupable sur toute la ligne et ce que je vais dire n’a aucunement pour objectif de me justifier ou de me chercher des excuses parce qu’il n’y a rien qui puisse parvenir à un tel résultat ! Je veux juste que tu saches, et c’est même à regret parce que j’aurais aimé réaliser ceci différemment, bien avant cela… » Je me perds, j’ai conscience de ne pas faire preuve d’une cohérence totale mais les pensées fusent dans mon esprit et ne m’aident pas à garder le cap. Je joue avec des flammes qui, déjà, commencent à me brûler. « Je me suis rendu compte après avoir couché avec Dylan que je ne voulais plus être cet homme, que j’éprouvais des remords non pas parce que lui et moi nous avions sombré le temps d’un échange purement physique mais parce que t’étais là, partout dans mon esprit, à faire se serrer mon cœur sans même être au courant… C’est comme si j’avais eu besoin de fauter pour réaliser la place que tu occupes dans mon cœur. Celle que je semblais incapable de reconnaitre jusqu’à maintenant à cause de ces nombreuses incertitudes, de toutes les peurs qui m’étouffent et m’empêchent de sauter ce pas alors que j’en crève d’envie depuis un très long moment sans oser me l’avouer… Je me suis détesté ces derniers jours sans pour autant parvenir à regretter ce que j’ai fait parce qu’aussi dégueulasse puisse cela être… Je commence à me dire que j’avais peut-être besoin d’un coup de jus pour ouvrir les yeux sur ce que je ressens pour toi… Sur ce que je veux… Ce que je veux réellement… Je suis prêt… Si tu me laisse cette chance j’aimerais que toi et moi on commence officiellement à sortir ensemble. J’aimerais être le petit-ami que tu auras la fierté d’escorter à ton bras jusqu’au plateau de la finale demain soir… J’aimerais que tu sois l’homme que je présenterais à mes collègues de travail dès dimanche, en sortant d’ici… Celui que j’introduirais pour la première fois à mes parents si les choses continuent d’évoluer dans ce sens… Si toi et moi on se rend compte qu’on était tout simplement faits l’un pour l’autre et que l’émission n’a rien à voir avec cette alchimie et ces sentiments qui nous assaillent… Je veux pouvoir te dire que je t’aime et en penser chaque mot, oublier tous ceux qui m’ont marqué pour le meilleur et pour le pire au profit de toi et toi seul ! » Je lui tends cette gourmette qu’il accepte de me laisser accrocher à son poignet, signe de ma fidélité et de ce que j’espère avoir la chance de construire à ses côtés dès aujourd’hui. « Veux-tu être mon petit-ami, Milo ? » J’ai besoin de l’entendre me le dire. Je ne veux plus jamais douter. La légèreté est au rendez-vous au détour de quelques remarques qui parviennent à soulager mon cœur qui se desserre et s’autorise enfin à accueillir des battements à l’image de ce que je ressens pour lui. Mes yeux brillent pour lui à l’image de cet amour qui ne cesse de grandir et pourrait bientôt me rendre complètement accro à lui. « J’aimerais beaucoup cela ! On pourrait même essayer de te trouver un studio de danse pour donner tes cours à New-York si tu en as envie ? Un transfert est envisageable depuis Chicago ? Je ne veux pas t’obliger à emménager tout de suite à la maison si tu n’en as pas envie mais je sais que toi et moi on fonctionne déjà très bien confinés l’un avec l’autre et… Et j’me dis qu’on pourrait se lancer à la recherche d’un nouvel appartement pour tous les deux… Pour démarrer un nouveau chapitre d’un bout à l’autre… Qu’en dis-tu ? » Je frissonne rien que d’accueillir des espèces de flashs de ce que pourrait être notre vie si notre couple parvient à survivre à toutes les épreuves, si l’amour se montre véritablement plus fort que tout.

Il n'a jamais été question de manquer ce rendez-vous ce soir. Il n'a jamais été question de remettre en doute tout notre cheminement. Ma présence dans cette piscine, les sentiments trop puissants à mon goût que je le lui porte, le futur que je suis capable d'envisager avec lui, tout ça c'est vrai, il traverse chacune de mes pensées cette semaine. Pourtant, je me croyais inébranlable. Je me croyais au dessus du drama des dernières semaines. La production m'avait épargné, je me suis sorti des situations délicates dans lesquelles j'étais, je vivais le reste de mon aventure l'esprit léger et calme. @apollon m'avait bien surpris avec cette l'histoire de carte blanche la semaine dernière, mais j'en comprenais les termes et les prémisses. J'ai accepté pour qu'il puisse complètement tourné la page avec Goliath, pour qu'il puisse s'adonner à quelques plaisirs interdits avant que nous ayons une conversation sérieuse sur l'avenir de notre relation. Je trouvais son concept légitime, spécialement dans le contexte de cette fin d'aventure, de vivre à 100% les expériences des Bahamas et de se retrouver enfin par la suite, lui et moi, l'un pour l'autre. C'est plutôt comme ça que je l'imaginais en fait. Je ne l'ai pas questionné plus qu'il faut sur ces folies de la semaine passée, tout comme il n'a pas été si curieux avec les miennes. Je n'ai surpris personne par contre, je me suis amusé avec Vicente, c'était un peu l'évidence de la saison. J'ai résisté à Dylan, bien qu'une partie de moi avait envie, je me suis contenté d'un massage, avec son érection en prime. Toutefois, ce bout de l'histoire m'appartient, ce que j'ai fait ou je n'ai pas fait durant cette semaine, il en est de ma responsabilité. Ce que le brun a fait durant cette même semaine, c'est aussi de son ressort. Ça faisait partie des termes de notre entente. Et dieu soit loué, je n'avais retenu aucune jalousie, aucun regret, aucune arrière pensée qui pourrait me ronger comme auparavant. Ce serait mon pire cauchemars, je l'avoue, de retomber dans un tourment de doute et de fuite. Et cela, Apollon le sait. Cet épisode à la semaine de camping, ni lui ni moi ne voulons repasser par ces étapes, nous étions brisés, cherchant la moindre parcelle de confiance, qui ne faisait que s'évaporer. Malgré tout, malgré cette dernière ligne droite, malgré l'expression de mon affection quotidienne, témoignant de mes espoirs les plus sincères, le coiffeur a succombé au fruit défendu. Il me l'avait avoué, certes. Mais le fameux pourquoi reste imprégné dans mon esprit. Mais oui, nous n'étions pas officiellement en couple, mais oui nous n'avions pas reparlé de ce qui se passerait durant cette semaine de la finale, mais oui qu'il n'a pas de compte à me rendre dans cette aventure aux milles surprises, mais pourquoi. Je combats ce poison depuis qu'il m'en a parlé. Est-ce que cela valait vraiment la peine? Est-ce que ces 9 semaines de flirt, de pleurs, de retrouvailles, de montagne russe, n'étaient-elles pas suffisantes pour s'en tenir à nous deux malgré ce micro climat encore non défini? Bref, me voilà dans la piscine, tout près de cet individu qui a égaré subitement la clef de mon palpitant. Ça va. J'y pense encore, mais je voudrais pas tout ruiner, juste pour ça. Je déteste utiliser ces termes, juste pour ça, ma peine et ma déception ne devrait pas être réduit à juste pour ça, mais j'ose espérer que toute notre aventure ne mérite simplement pas d'être détruire par nul autre que le fuck boy de la saison. J'imagine que simplement de savoir que ça c'est produit avec le blond, ça me déçoit encore plus. J'accorde aucune importance à ce que les autres peuvent bien penser de notre relation, mais OMB m'a rendu un brin vulnérable, je me sens à la merci de l'opinion des gens maintenant, que penseront-ils du danseur qui a eu tout cru dans le bec et qui a u petit-ami qui s'est tapé le fuck boy à deux reprises à la fin de l'aventure? J'ai la mine basse, j'écoute  sa version des faits, sachant pourtant déjà l'issue de mes pensées. Ces mots me touchent, ils trouvent directement le chemin de mon myocarde, mais à mes yeux, ceci est trop facile. Je ne douterai jamais de sa sincérité, il a trouvé les mots justes, mais cette confiance qu'il a maintenant en sa décision, en notre avenir, ne justifie pas les actions posés pour s'y rendre. Apollon, tes excuses me touchent, j'vois bien à quel point ça ne semblait pas être dans tes intentions de me blesser, mais je ne comprendrai jamais ce qui t'as traversé l'esprit à ce moment-là. Ne suis-je pas assez? Ne jouons pas sur les ambiguïtés de cette semaine, si je traversais tes pensées comme tu le sous-entends, c'est vers moi que tu aurais du venir combler ce petit besoin charnel. Moi aussi j'aimerais bien te présenter à mes amis, mais maintenant ils auront en tête ces images de vous, trois jours avant la finale. Je tiens trop à nous pour que ça se termine ainsi, on vaut plus que ça. Mais clairement, cette aventure nous nuit pour le moment, alors que je nous croyais sur un nuage, tout peut changer si vite. Il sait que je ne peux pas lui résister, que ce sera toujours vers lui que je retournerai, mais cette fin d'aventure aura pris une trajectoire moins victorieuse que prévue. Comme nous avons l'habitude de faire, nous traverserons ce nuage gris, alors que nos opales se croisent, je sais déjà que le ciel bleu reviendra. Ce n'est plus le bon moment pour parler de ça, je suis désolé. Mes fibres cardiaques musculaires se contractent, totalement en désaccord avec mes paroles, mais il n'y a pas d'autres d'options. Je ne peux accepter cette offre quand à moins de 48h de ce moment, ses lèvres s'unissaient à d'autres que les miennes. Ce n'est qu'une question de temps, ressource abondante que nous aurons à notre sortie de l'aventure. Pour le moment, je préfèrerais m'installer chez toi, te regarder dans tes petits habitudes, me fondre dans ta routine. Moi je suis tombé amoureux d'un Apollon qui a des qualités tout comme ses défauts, nous n'avons pas besoin de faire table rase, nous allons passer au travers de tout ça. On est ApoMilo après tout, non?  La gourmette autour de mon poignet, il n'y a plus concret que ça maintenant. Tu m'embrasses maintenant?

Les prémices de cette histoire pourraient être le point de départ d’un bestseller digne de ce nom que cette première saison d’on my block fournirait de plusieurs chapitres et d’une centaine de pages au minimum pour illustrer les nombreuses tribulations que nous avons eu à endurer pour en arriver à ce point très précis, à cette piscine en plein milieu de la nuit à quelques heures à peine d’un prime extrêmement décisif pour la suite. La victoire n’est pas une question de vie ou de mort, bien au contraire, je perçois plutôt une première place comme la récompense ultime, une cerise sur le gâteau et un coup de pouce formidable pour me permettre d’arriver à un objectif en quelques minutes à peine plutôt qu’en de nombreuses années. Combien de temps me faudrait-il pour espérer mettre cent mille dollars de côté ? Pour pouvoir les injecter de la manière dont j’ai prévu de le faire afin de gâter mes proches et avancer au mieux professionnellement ? Cinq, six, peut-être même dix années quand un simple pourcentage peut te permettre de tout avoir instantanément. Je ne veux pas espérer trop fort au risque de commencer à réellement croire en mes chances. S’estimer vaincu c’est s’assurer de ne pas éprouver la moindre once de déception au moment où @Safia, @Kendall, @Vicente ou @Dylan obtiendra le titre tant convoité à ma place. J’aurais la base de ma cagnotte pour me permettre d’effectuer un petit bout de chemin, un maigre lot de consolation mais une belle récompense pour les efforts fournis tout au long du jeu malgré tout. Ne jamais cracher dans la soupe, comme dirait ma mère. J’ai le cœur nettement moins léger qu’en début de semaine maintenant que Milo a une décision plus importante à prendre. Ce qui semblait totalement acquis ne l’est plus tellement et je ne sais pas vraiment comment réagir à cela. Est-ce véritablement un coup de canif que j’ai mis dans le contrat en couchant avec @Dylan ? La réalité des faits voudrait que non, puisque nous ne sommes pas ensemble et que rien ne m’empêchait d’aller voir ailleurs si je le désirais comme j’en avais l’autorisation jusqu’à maintenant, avant même cette histoire de carte blanche du moment qu’il restait ma priorité comme il le disait si bien. J’ai malgré tout conscience de l’avoir blessé et d’avoir commis une erreur de jugement émotionnellement. Parce qu’il espérait mieux de moi. Cette simple idée fait se resserrer mon cœur dans ma poitrine, je déteste me sentir ainsi, étouffé par une culpabilité avec laquelle je ne sais pas du tout composer correctement. J’aurais même tendance à commettre des erreurs en nombre par instinct de préservation, pour tenter de garder la tête hors de l’eau quitte à effectuer quelques sacrifices dans la foulée. La seule chose que je retiens, à cet instant, c’est qu’il a accepté de faire le déplacement, de me rejoindre et d’orner son poignet de cette gourmette qui porte mon nom et est un premier pas en avant vers ce couple que j’ai très envie de former. Ce serait mentir que de ne pas reconnaitre cette histoire avec @Dylan, que de l’éluder sous-prétexte qu’il faut se concentrer sur tout le reste. J’ai toujours été honnête avec Milo, un livre ouvert au point où la cruauté a parfois été la plus vilaine des alliées de ma franchise. Je ne lui ai jamais caché les sentiments qui me dévorent à l’égard d’un @Goliath qu’il est difficile d’oublier, je n’ai pas menti une seule seconde en lui avouant ne pas lui vouer ce même ressenti, pas de cette intensité-là sans jamais non plus l’empêcher de réaliser qu’il se dessine un rôle de plus en plus important dans mes pensées, dans cet avenir que je me sens prêt à essayer de construire à deux. C’est en forgeant que l’on devient forgeron et je ne pourrais jamais savoir si ce potentiel nous ouvre des portes ou non sans essayer. Ma seule certitude, c’est qu’il parvient à me rendre heureux et que la culpabilité n'est pas un trait que beaucoup de monde m’inspire lorsque je fais le con. « Juste pour ça… » Je répète, en total désaccord avec les mots qu’il vient d’utiliser. Ses sentiments m’importent, je refuse qu’il puisse imaginer le contraire ou qu’il soit tenté de se mettre en retrait sous prétexte qu’il a cette chance de m’avoir à ses côtés. Je ne suis pas une chance, pas aussi exceptionnel qu’il le croyait jusqu’à maintenant. Viendrait-il de le réaliser ? Cette magie entre nous peut-elle être abreuvée malgré tout ? Ne pas se ternir jusqu’à complètement disparaitre s’il n’entretien plus cette passion dévorante à mon égard ? N’est-ce pas ce qui nous a permis de tenir jusque là ? De progresser en douceur sans pour autant qu’il se lasse. Je n’y avais jamais pensé jusqu’à maintenant et cette pensée fait s’immiscer un doute qui m’arrache au romantisme de cette mise en scène, à la sincérité de mon approche. Et s’il se lassait de toi à la sortie, lorsque des mecs par centaines se bousculeront au portillon pour tenter de s’accaparer son cœur, son corps et son être tout entier ? Il ne bénéficiait pas d’un large panel d’options ici, à New-York – ou Chicago – tout sera bien différent. Et s’il regrettait son engagement une fois dehors ? Je n’ai jamais pensé à tout cela parce qu’il semblait sûr de lui mais ce n’est plus forcément ce que je parviens à lire dans ses yeux… Il y a comme un léger vide entre nous, un fossé qu’il est difficile de combler en si peu de temps et qui me fait paniquer. Je ne veux rien précipiter pour le plaisir de boucler une boucle qui peut être étendue au-delà du jeu. Il s’exprime à son tour et ses mots me heurtent. Ne suis-je pas assez, bien-sûr qu’il l’est. « Ça n’a rien à voir avec cela… Ce n’était pas une aventure justifiée par le manque ou le besoin sexuel… Mais plutôt le résultat maladroit d’une guerre d’égos que rien d’autre ne semblait pouvoir conclure aussi efficacement. » @Dylan et moi avons souvent été mis plus ou moins directement en concurrence depuis le début du jeu. Je ne pensais pas qu’une mauvaise baise la semaine dernière raviverait un tel brasier qui s’est terminé avec un coït qui, cette fois, nous aura semble-t-il permis de reconnaitre les qualités sexuelles indéniables de l’autre. Nous avions un besoin stupide de prouver à l’autre qu’il s’était trompé sur toute la ligne et c’est chose faite, je crois. Dans tous les cas, tout ceci est terminé. Je ne coucherais plus jamais avec le bodybuildeur de Malibu et c’est une chose que je peux affirmer avec une certitude béton. Ce qui me blesse le plus, finalement, c’est qu’il puisse avoir honte de moi comme il semble maladroitement le sous-entendre en envisageant ce que penseraient ses amis. Je pensais pourtant qu’il se fichait du regard des autres, c’est ainsi qu’il s’est toujours décrit et j’ai du mal à gérer cette nouvelle. Je grimace, coupable de me sentir déçu à mon tour alors que je suis celui qui est censé être en tort dans cette histoire. « Je vois… J’ignorais que tu pouvais avoir honte de ce que tu véhicules en étant avec moi. » Je m’accroche à un projet plus excessif, d’un extrémisme inhabituel parce qu’il semble être le seul maillon auquel je peux me raccrocher pour qu’il comprenne que je tiens à lui suffisamment pour envisager de le découvrir en bouleversant le cadre dans lequel j’évolue, en emménageant avec lui dans notre propre appartement, un endroit neutre où chacun se sentirait chez lui plutôt qu’invité par l’autre mais il refuse mon offre sans que je sois totalement surpris par cela. Comment pourrait-il songer sérieusement à emménager avec moi alors qu’il refuse de me présenter à ses amis par peur du regard qu’ils porteront sur nous, sur moi ou sur lui. J’acquiesce en un hochement de tête. « Tu n’as pas à t’excuser, je comprends. » Est-ce le cas ? Ses intentions sont louables, à vouloir me découvrir dans mon climat naturel mais j’ai bien trop l’impression qu’il compte me tester avant de prendre une décision à ce sujet. Il n’a pas accepté mon offre, il ne veut pas être mon petit-ami pour le moment et je ne suis pas sûr de pouvoir aller plus loin sans cela, sans cette garantie qu’il est prêt à faire ce même effort que moi. Était-ce une erreur d’y croire ? Est-ce quelque chose que j’ai imaginé possible en réaction désespérée au départ d’un @Goliath qui continue de me hanter et continuera surement à le faire pendant un temps… Je ne sais soudainement plus à quel saint me vouer. « Non, Milo. » Je ne l’embrasserais pas après tout cela… À quoi cela rimerait-t-il ? « Je… » Je ne sais même plus quoi dire à ce sujet. « Je vais te laisser. Je suis fatigué. » Je recule et active le mouvement contre les marches de ce bassin que j’abandonne pour récupérer une serviette et lui adresser un énième regard. « Bonne nuit, Milo. » Que pourrais-je faire d’autre sans prendre le risque d’être impulsif ? Partir me semble être la meilleure solution. J’ai besoin de trouver @Eli mais mes pas me mènent finalement à la chambre rose au sein de laquelle j’ai la garantie de pouvoir être seul. En parler à @Eli est la solution naturelle, mais pas lorsque @Dylan est le centre de ce problème. Je préfère me laisser tomber sur le lit et apprécier cette solitude nécessaire qui m’aidera à démêler ce qui doit l’être cette nuit. Je ne devrais pas être inquiet pour l’avenir, pas à quelques heures de ce dernier prime de la saison. Et pourtant...