Hier soir, la réaction de Frida quand j'ai essayé de la consoler pour sa 6ème m'avait profondément touchée et surpris. Elle a tellement mal prit qu'elle m'a rendu les boucles d'oreilles que je lui avais offert. Je pensais pas qu'une tape à l'épaule pouvait autant la vexer, mais que vouliez-vous que je fasse ? Que je sois proche d'elle sous les yeux de. Je pouvais pas agir autrement. Mais je sais que j'ai agis comme un con avec elle. Alors pour me faire pardonner, j'ai utilisé une vieille technique de @Apollon, c'est-à-dire foutre un papier sur l'oreiller de la personne pour lui donner rendez-vous. Comme un geôlier, je suis perché sur la plateforme. Et mon sourire s'élargit, quand je la vois approcher. Je descend illico de la plateforme, pour la rejoindre en vitesse, sourire crispé sur mon visage. " Je me suis dis qu'ici, c'était un lieu parfait pour un rendez-vous entre nous. C'était soit ça, soit le coin musique. " Mais je pense qu'elle est assez souvent au coin musique alors j'ai opté pour ce coin là. Je me gratte le cou, maintenant je sais que tout le monde sait ce que ça veut dire. " Je voulais te dire désolé te d'avoir blesser, encore une fois. J'ai l'impression de te faire plus de mal que de bien, ici, alors je fais mieux de barrer, ahah. " J'essaye de faire dans l'humour, mais c'est pourtant vrai, ce que je raconte. Je lui sors, de ma poche, les bijoux que je lui ai offert sur la plage des Bahamas, pour lui redonner. " Je sais pas si tu souhaites encore me parler, mais je voulais te rendre mon cadeau. Si tu les vends, tu pourras toucher un petit peu d'argent. " Je veux pas les reprendre, c'était un cadeau pour elle, c'est à elle. Elle peut en faire ce qu'elle veut avec, mais j'insiste vraiment pour qu'elle les prenne. Moi j'ai toujours les miennes aux oreilles. " V-voilà... Merci d'avoir été présente dans mon aventure... " Je suis franchement pas à l'aise, je la connais Frida, elle peut vite s'énerver, donc je compte clairement pas m'éterniser ici.

Je redoutais cette discussion avec @Frida. Car je sais que ça sera notre dernière ici. On fermera donc un chapitre ici. Oui, seulement un chapitre car pour moi ce n'est pas la fin du livre. On se verra dehors, ça, c'est sûr que j'irais la voir à Cuba. Plein d'issues possible pour nous. Ça peut être beau. Mais pour cela, tout dépendra de l'issue de la discussion.  Alors je suis content lorsqu'elle se présente, car je vais enfin pouvoir mettre un mot sur notre relation à nous deux, et lui dire mes aurevoirs aussi. " T'aurais préféré les toilettes ? On aurait été serrés. " Que je sors en rigolant légèrement. On détend l'atmosphère, je la connais bien Frida donc si je peux faire baisser la tension... Je lui rends les boucles d'oreilles, elle les refuse pas, heureusement. En revanche, elle commence à se préoccuper de mon départ. Ça me fend littéralement le coeur en deux, je ravale alors difficilement ma salive. " Non, désolé je peux pas. " Que je lui sors, simplement. Je l'accueille alors dans mes bras, la serrant un peu trop fort. Mes bras autour de sa taille, je pose alors mon menton sur son épaule. " Mes proches et ma famillle me manque trop, à part toi, @Apollon et les autres il n'y a plus rien qui me retient ici. J'ai beaucoup de choses à vivre dehors désormais, plus qu'ici. " J'ai envie de vivre ma vie à fond, j'ai pas envie de perdre mon temps, j'ai envie de vivre mon couple à l'extérieur, j'ai envie de vister NY... Je tiens à elle, mais malheureusement c'est pas assez pour me retenir ici. C'est triste à dire, mais je préfère être dehors avec Maylis qu'être ici avec elle. Mais c'est pas pour autant que je ressens rien, à ce moment. Je la force à capter mon regard, prenant son visage entre mes mains. " Tu vas vraiment me manquer, crois-moi... " Je l'embrasse alors sur le front, posant mon regard désolé sur elle. " ... Alors ne m'en veux pas, s'il te plaît. " Si je devais partir, et qu'elle ressent toujours de la rancoeur envers moi ça risque de me briser le coeur en milles. Je fini par dévier mon regard, quittant ses bras pour prendre ses mains dans les miennes. " J'aimerais... J'aimerais... " Je me pince les lèvres, hésitant vraiment à lui sortir tout ce que j'ai sur le coeur. Je sais que ça peut compliquer les choses pour moi, ou pour elle, ou pour Maylis.

Cet aurevoir avec @Frida sonne comme un déchirement pour nous deux. On commençait à devenir vraiment vraiment proche, elle est devenue l'une des personnes que j'aime le plus ici. Au même stade que les genmaichas, Dylan, Goliath ou Maylis. J'essaye de lui faire comprendre que j'ai énormément de choses à vivre dehors, mais bien sûr, elle ne veut pas comprendre. Elle veut me garder auprès d'elle, ce que je comprends parfaitement. Mon regard se noircit immédiatement, quand elle me demande si je lui suffis pas. " Ne dis pas ça. " Même s'il est vrai que sa présence n'est pas suffisante pour me retenir ici, ça me fait plus chier d'entendre ça qu'autre chose. Car elle dit ça comme si elle comptait pas à mes yeux, alors que si. D'ailleurs, quand je lui tiens les mains et que je la vois au bord des larmes, ça me brise le coeur et me donnerait presque envie de rester encore un peu pour elle. Mais il faut que je reste fort, et elle aussi. " Tu vas vraiment me manquer aussi, vraiment beaucoup. " Je suis sincère, et ça me fait un peu mal quand elle me dit que je vais l'oublier. Mais je souris, pour lui montrer qu'au contraire, elle va au-delà de l'émission, notre relation. " Je vais venir te voir à Cuba, t'inquiète, puis je vais te ramener définitivement aux States ! " Ça va me soûler de me déplacer en Suisse, en Italie, à Walla Walla, à Cuba... Pourquoi tout le monde peut pas être comme @Kendall ou @Dylan, et habiter dans le coin ? Je ne peux pas lui demander ça, à mon grand regret. En parlant de regret, je veux lâcher tout ce que j'ai sur le coeur, mais je n'y arrive pas, ici, avec cette impression qu'une nouvelle fois quelque chose cassera notre moment, comme Dylan l'autre fois. Alors, la cubaine me force à monter et à nous cacher dans la structure, à l'abri de tous regards indiscrets. Je pose mes fesses au sol, à côtés des siennes. Je prends le temps qu'il faut, pour me préparer à lâcher tout ce que j'ai sur le coeur, tout ce que je ressens pour elle. Déterminé, je me tourne vers elle. " J'aimerais te dire que tu me plais toujours autant, ton sourire craquant, ta façon d'être avec moi, ta personnalité, ton histoire... Beaucoup, même trop de choses me plaisent chez toi. Quand je te croise dans le block, j'ai le sourire aux lèvres, quand tu viens t'adresser à moi avec tes petits airs de princesse ça m'arrache toujours un rire... " Elle est super bonne aussi, je la mate toujours en discrétion, genre elle a de belles formes... Ce qui fait réveiller la bête qui est en moi par moment. Mais je vais éviter de lui dire ça, quand même. " Mais... " Aïe, le fameux "mais". " ... Mais je peux pas t'offrir tout ce que tu mérites de ma part, tout simplement parce que Maylis le mérite autant. On est bien, ensemble, j'ai pas envie de casser le peu de temps qu'il nous reste en couple. " Je peux et ne veux tout simplement pas. Je vis une belle chose en ce moment, je ne pense pas être assez courageux pour ton gâcher et tenter une relation qui sera autant difficile que celle que j'ai actuellement. Car Frida, elle habite à Cuba, moi à L.A. " Steu' plaît, ne crois pas que tu es le second choix. " Elle pourrait croire que oui, mais pas du tout. Elle a développé des sentiments au mauvais moment, et moi de même. C'est bête, mais c'est ça. Finalement, je lui prends la main, la serrant assez fort. " En tout cas, tu peux m'en vouloir, me détester maintenant, ne plus vouloir entendre parler de moi. Mais... Dehors, sache que je t'attendrais. Laisse le temps au temps, et crois-moi, un jour, je pourrais t'offrir ce que tu voudras. Et je te parle pas de simples boucles d'oreilles. " Je la regard longuement, me pinçant les lèvres. Je ne peux pas la laisser comme ça, sur un goût amer. " J'ai d'ailleurs un dernier cadeau à t'offrir... " J'approche doucement mon visage du sien, vraiment doucement, avant de coller délicatement mes lèvres aux siennes. Comme pour lui rendre le baiser qu'elle m'avait offert ici il y a quelques semaines de cela. A la différence que celui-ci à l'air de durer une éternité. Un instant, où il n'y a qu'elle qui compte. Elle et moi. Je souris, mais ne veut toujours pas retirer mes lèvres des siennes, mais finalement je me décide de retirer mes lèvres... Pour revenir à l'attaque une deuxième fois, pour le plaisir cette fois-ci, avant définitivement me décoller de son visage. Au final, c'est pas vraiment un cadeau, mais plus une compensation pour tout le mal que je lui ai fait et que je continue à lui faire aujourd'hui malgré moi. Je la regarde longuement, avant d'afficher un grand sourire moqueur. " T'enflammes pas, hein. " Que je lui sors, seulement pour faire référence à notre premier baiser. Et très vite, je me lève en vitesse vers le mur d'escalade. Mais avant, je lui offre un ultime regard, un échange qui suffit simplement à faire comprendre que je pars avec le sourire car je sais que c'est pas fini elle et moi. " Je t'attendrais, Fridouille ! " Et je saute tel un super-héro depuis le petit mur d'escalade. Je pars, sans me retourner, car je sais que si je me retourne, alors je ressentirais des regrets. Et je veux partir sans regrets. Puis ça m'a filé le barreau cette histoire, faut pas aller trop loin non plus. A bientôt, Frida, ce n'est qu'un aurevoir.