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 about you now (mar 25.08 23h51 seattle)


i'm from season one, b*tch
Taj
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Taj



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about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Lun 27 Juil - 16:46



@apollon


cher popol,

au moment où je t'écris cette lettre, je suis même pas sûr de savoir quand est-ce que tu la liras, ni même si tu la liras un jour.

je pense que c'est toujours plus facile d'écrire que de devoir dire les choses à haute voix, parce que bien que j'en aie pas l'air bah je suis assez réservé comme mec. mais surtout, j'ai beaucoup réfléchi et je pense pas que je serais en état de te parler après la finale, pas après avoir mis un terme à peu importe le nom de ce qu'il y a entre vicente et moi.

ouais, c'est le moment où tu tombes des nues.

j'ai pu le voir lui, me voir moi et notre relation sous un tout nouveau jour grâce aux épisodes de l'émission. je me retrouve à la veille de la finale et le téléspectateur que je suis n'a jamais vu les choses aussi clairement qu'en l'instant présent.

j'ai pu te redécouvrir aussi.

pas de grosse surprise quand j'y pense, t'es toujours le même de l'intérieur comme depuis mon écran. je crois que je suis un peu devenu un de tes fans donc t'es pas à l'abri que je commence un fan account sur instagram avec toutes tes photos !

ça m'a fait un pincement au cœur de revoir toutes nos interactions à travers les épisodes de l'émission. t'as vraiment été quelqu'un de spécial pour moi dans cette aventure. je te parle même pas de ta petite dédicace sur ta page. au final j'ai eu des hauts et des bas avec pas mal de monde, surtout avec vicente, mais jamais avec toi.

t'as été ma seule constante, la petite étoile que j'utilisais comme repère.
plus le temps passe plus je réalise que ma boussole pointe toujours vers toi.

c'est le moment où tu tombes encore des nues.

il m'a fallu beaucoup de temps pour le réaliser, parce que vous étiez deux dans mon cœur, d'ailleurs vous êtes toujours deux. mais ça a jamais été pareil avec toi, il y a toujours eu ce lien, ce magnétisme inexplicable et maintenant il y a ce manque.

j'ai eu beau essayer, me battre de toute mes forces pour faire fonctionner ce début de relation prometteur avec le sportif. puis il y a eu milo et j'ai réalisé qu'au final j'étais soulagé.

mon chat est mort, tu sais. je change soudainement de sujet, mais ouais, c'est arrivé la veille de mon départ de l'émission. c'était plus qu'une question de temps vu l'âge du machin. mon père m'a dit que ce jour là il s'était aventuré hors du jardin et qu'il était jamais revenu. j'ai chialé comme un gosse quand j'ai su et j'ai pensé à toi. t'es le seul qui sait l'importance qu'il avait pour moi, t'es le seul auquel je me suis réellement livré.

ouais il m'a fallu beaucoup de temps pour le réaliser, mais je suis amoureux de toi.
parce que ma boussole pointe toujours vers toi.

j'ai vécu de loin tous tes déboires, j'ai vu ton cœur se briser plusieurs fois. je t'ai vu toujours être le second choix. j'ai été consterné, j'ai prié pour quelqu'un te traite enfin comme tu le mérites.

aujourd'hui je réalise que je suis quelqu'un et que je veux être le tien.

il y a ce vieux ciné dans mon quartier, cinemagix, le gérant peine un peu à faire business face aux grosses chaines, mais c'est toujours l'endroit dans lequel je préfère aller. peut-être parce qu'il est si vide.
il essaye d'offrir des séances jusqu'à tard pour maximiser les profits.

apollon je veux te laisser le temps d'y réfléchir et aussi me laisser le temps de guérir.
mais je t'attendrais un mois après le prime pour la séance de minuit.
tu peux me rejoindre et je te quitterai plus jamais.
ou alors on peut se retrouver comme de simples amis.

mais je veux être la fin heureuse de ton histoire.
si tu me laisses l'être.

love,

taj

tu te rappelles encore le moment où t'as astucieusement glissé la lettre dans la poche de sa veste, profitant du câlin que tu lui as offert alors que tu le retrouvais sur le plateau de l'émission.
ce soir tu te retrouves assis bien confortablement dans l'unique salle de projection du cinéma de quartier, les publicités défilent en même temps que les souvenirs. t'oses pas jeter un œil à ta montre, tu sais que le film est sur le point de commencer. t'es pas sûr qu'il viendra, t'es encore moins sûr de savoir la direction que votre relation prendra.
mais toi t'es bien là et tu lui offres l'opportunité d'être celui qui fait le choix.
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Apollon
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Re: about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Lun 27 Juil - 22:38




« Si tu savais @Eli, si tu savais… » Mon meilleur pote s’élance dans un discours qui me fait à la fois rire et paniquer. Il était nécessaire que j’apporte une conclusion à certaines histoires inachevées à Walla Walla avant de pouvoir considérer me rendre ici, à Seattle, pour un rendez-vous fixé officieusement un mois en arrière, au détour d’une lettre trouvée dans ma poche à la fin d’un prime riche en émotions. Je ne m’attendais pas à cela, comment aurais-je pu anticiper quelque chose de tel, alors qu’il n’a jamais rien laissé paraitre tout au long de notre aventure ? Entre mes doigts, alors que le silence s’installe dans la voiture qui me conduit de l’aéroport jusqu’au cinemagix, cette lettre que je prends le temps de relire sans pour autant quitter mes airpods depuis lesquels @Eli me raconte sa journée malgré le peu d’attention que je lui accorde, l’esprit occupé, les pensées ailleurs. Mes yeux se perdent le long des mots dessinés à la main par un blondinet qui fait bondir mon cœur comme à la première lecture. J’ai pour habitude de toujours conserver les lettres, les cartes, les mots, les dessins qui me sont adressés. Appelez-cela comme vous le voulez, un excès de sentimentalisme, une forme de nostalgie ou que sais-je, mais c’est ce qui forge les souvenirs et une certaine forme de continuité. Un rapide coup d’œil à ma montre, minuit trois. « Je n’ai même pas regardé le film qui est projeté cette nuit ! » Nous arrivons devant l’enseigne et je bondis hors de la voiture à la hâte pour ne pas provoquer un torrent de coups de klaxons en réponse à cet arrêt en double fil. Je tends un généreux billet au conducteur de cet Uber et l’invite à garder la monnaie en un geste de la tête. « Je te laisse, je suis déjà en retard. Oui, promis, je t’enverrais un SMS avant de me coucher… Je n’ai même pas booké une chambre d’hôtel, j’espère qu’il acceptera de me céder son canapé ! » Un rire étouffé et je m’élance au pas de course en direction du guichet de cinéma. L’homme semble surpris de me voir débarquer, s’il savait. Je lui commande un petit cornet de popcorn, plus pour le principe qu’autre chose, une bouteille d’eau et pénètre la salle unique de cette petite enseigne qui, de l’extérieur, ne paie pas de mine mais a un cadre plutôt sympathique et chaleureux. Je glisse la tête entre les deux portes discrètement pour jauger les rangées de sièges désertés du regard. Il n’y a que lui, lui qui fait s’évaporer mes craintes et la pression au profit d’un très large sourire qu’il est impossible de chasser de mes lèvres. Lui, qui pourrait me permettre d’avancer dans la bonne direction et de prendre les bonnes décisions. Je m’aventure discrètement sans faire attention au film qui a déjà démarré. Il a cette petite moue teintée de tristesse sur le visage, du genre à me briser le cœur parce qu’il doit imaginer que je lui ai posé un lapin, que je ne serais pas au rendez-vous-même si ma réponse n’est pas celle qu’il attend. S’il savait… Il me connait trop bien pour savoir que je ne suis pas cet individu, que je ne me soustrais jamais lorsque l’affection entre en ligne de mire. J’attends le dernier moment pour m’installer à côté de lui, entrainer le siège rabattable dans ma chute et laisser mes yeux, occupés à pétiller à son contact, se révéler à lui. « Vous attendez quelqu’un, mon cher monsieur ? »
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Re: about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Mar 4 Aoû - 7:37



@apollon
les lumières de la salle s'éteignent et avec elles tes dernières lueurs d'espoir. tu souffles un grand coup puis t'essayes de l'accuser aussi, le coup. t'essayes de faire taire les millions de voix aux tons emplis de reproches dans ta tête puis alors même que la scène d'ouverture offre à nouveau un minimum d'éclairage au vide de la salle de cinéma, tu le vois. il est là, à côté de toi, t'entends sa voix. tu restes un peu la bouche entre-ouverte pendant quelques secondes avant de tirer un énorme sourire. putain ! t'as envie de te jeter dans ses bras, mais tu mets une légère retenue dans l'étreinte car tu te rappelles que tu connais pas encore la raison sa présence au rendez-vous. mais putain que t'es content qu'il soit là. t'es venu. tu murmures presque comme si t'étais l'abri de te recevoir du popcorn d'un spectateur gêné par votre conversation. t'es vraiment venu. tu lâches presque avec émotion, essayant de calmer le tambour dans ta poitrine du mieux que tu peux. j'espère que t'es prêt à voir un film d'horreur. ça lui rappellera sans doute des souvenirs. toi ils t'ont jamais quitté ces moments.
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Re: about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Mer 5 Aoû - 18:23




Je n’ai jamais hésité. À aucun moment je n’ai eu besoin de peser le pour et le contre ou de réfléchir à me présenter ici ce soir ou non. L’évidence était présente depuis le tout début, depuis les premiers instants, depuis la lecture des mots que Taj a su coucher sur papier avec une sincérité aussi touchante que désarmante. Je n’attendais pas cela de lui, pas parce que je le croyais incapable d’une telle chose, plutôt parce que j’étais persuadé de la solidité aveugle de ses sentiments à l’égard de @Vicente. Ils semblaient partager un amour tellement solide que rien ne pouvait l’empêcher de croitre et pourtant… Rien n’arrive par hasard et peut-être que si l’espagnol n’avait pas couché avec @Milo tout aurait été différent. Mon petit blondinet ne serait surement pas là, à attendre une réponse de ma part. Il vivrait le grand amour de son côté sans avoir à se questionner sur ce que j’ai pu ressentir à son égard. N’était-il pas une sorte d’évidence fut un temps ? N’était-il pas le mec qui me faisait le plus vibrer, celui avec qui je me sentais suffisamment confiant pour aborder les fêlures de mon enfance ? Notre attirance s’est muée en une forme d’amitié sincère, l’alchimie étouffée par respect pour leur histoire naissante. Tout est différent maintenant, j’ai mis du temps à trouver comment y voir plus clair, à laisser mon cœur me guider tout en offrant une voix digne de ce nom à mon esprit. L’alliance était nécessaire pour ne plus commettre d’erreurs. Je n’avance pas dans le regret, je tire des leçons de mes erreurs sans jamais me retourner pour m’interroger sur les scénarios alternatifs qui auraient pu se produire. À quoi bon, la réalité est unique, elle ne se bouleverse pas comme par magie. Son sourire fait galoper mon cœur dans ma poitrine et il est suffisant pour très largement faire s’étirer mes lèvres. Je suis tellement heureux de le retrouver que je pourrais fondre dans ses bras d’une seconde à l’autre. « Pour rien au monde je n’aurais manqué ce rendez-vous ! » Je le rassure en lui ouvrant grand les bras pour qu’il puisse m’enlacer. Sa peau, son odeur, la douceur de ses traits, sa voix… Tout m’a cruellement manqué chez lui, il n’a pas idée. Son absence est pesante au quotidien. J’aurais aimé le contacter pendant ces quatre semaines mais nos retrouvailles devaient être préservées pour cette nuit. C’était tout bonnement nécessaire. « Un film d’horreur ? Lequel ? Pas un truc avec trop de jumpscares j’espère… J’suis un babtou fragile et je vais crier comme une petite fille en te bondissant dans les bras ! » J’adore les films d’épouvante pour cette même raison, parce qu’ils me font ressentir des émotions vives, même si ce n’est que le temps d’un rebond. « Tu veux du popcorn, blondinet ? »
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Re: about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Ven 14 Aoû - 20:03



@apollon
tu te sens un peu stupide sur le moment quand il souligne que jamais il aurait pu ignorer l'invitation. tu te sens même carrément con d'avoir pu penser un seul instant qu'apollon pourrait se comporter comme qui que ce soit d'autre qu'apollon. comme si le stress et l'incertitude étaient suffisamment puissant pour te faire oublier les raisons même qui font de lui celui qui fait battre ton cœur continuellement. alors tu te contentes de sourire et hocher la tête, tu le regardes comme si le spectacle captivant se trouvait à tes côtés plutôt dans les images projetées. c'est fou de ressentir à nouveau tout l'effet qu'il te fait, rien qu'à être là tout près de toi. euh c'est scream, ça va encore c'est plutôt léger si on oublie les meurtres un peu gores ! évidemment que t'as hâte de le voir sursauter comme une fillette, c'est même 80% de l'intérêt du film ce soir. tu pioches volontiers dans son popcorn alors qu'il semble prêt à prêter attention au film et t'en fais de même, luttant contre toi-même pour ne pas précipiter les choses. tu ignores pour l'instant la réponse à la question qui ne cesse de brûler tes lèvres.
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Re: about you now (mar 25.08 23h51 seattle)
Ven 23 Oct - 17:37




Je suis peut-être un peu en retard, mais je suis présent malgré les centaines de kilomètres qui, quelques heures en arrière, continuaient à me séparer de lui. Je n’aurais pas pu m’abstenir de répondre à cette invitation, c’était tout bonnement impossible parce qu’il mérite le monde et plus encore, @Taj. Je suis installé sur ce siège à côté de lui, le cœur qui tambourine et l’appréhension. Je ne sais pas vraiment ce que je suis venu chercher ici, j’ignore comment il réagira lorsque viendra le moment d’ouvrir la bouche pour trancher. Chaque seconde glanée est une seconde nécessaire à une ultime introspection à la recherche d’une réponse qu’il me sera impossible de regretter. Je repense à mon aventure, bien-sûr, à tout ce que nous avons partagé également. À sa relation avec @Vicente, au nombre incalculable de péripéties par lesquelles je suis passé tout au long de l’aventure entre @Milo, @Goliath, @Taj, @Hayden et même @Dylan sur un coup de tête, par pur égo. Ma plus grosse erreur de parcours, c’est certain, mais j’assume de ne pas être infaillible, de n’être qu’un homme parmi tant d’autres, capable du meilleur comme du pire parfois. Quelqu’un qui apprend de ses fautes et rectifie le tir en le conjuguant au futur. Je suis attentif aux autres, conscient qu’un petit rien anodin peut être une bombe pour d’autres. Près du blondinet, comme j’ai toujours pris plaisir à le surnommer, plus rien ne semble avoir d’importance si ce n’est le fait d’être là tous les deux, réunis après une longue période sans aucun contact. « Scream parce que tu as prévu de m’appeler en anonyme à la fin de la soirée et de m’étriper comme la pauvre Drew Barrymore dans quelques minutes ? Je suis plutôt calé sur mes classiques, tu risques d’avoir du mal à me piéger sur une question ! » L’humour taquin reprend le dessus, comme toujours. J’ai l’œil qui pétille en le regardant, les souvenirs qui affluent et me perturbent. Le film démarre et ma concentration est constamment partagée entre l’écran d’un côté, et lui de l’autre. Ma main se dérobe de mon pot de popcorn pour aller chercher la sienne. De la tendresse, quoiqu’il puisse arriver. Beaucoup de tendresse.



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