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 close your eyes, you can see me by the way that i feel - 1 mois et demi plus tard


i'm from season one, b*tch
Milo
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Milo



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Emploi : danseur

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close your eyes, you can see me by the way that i feel - 1 mois et demi plus tard
Mar 28 Juil - 5:29




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Je remémore encore les textos de @gemma, qui insistent que tout ça c'est une mauvaise idée. Par contre, les mauvaises idées, c'est clairement de mon ressort et je semble les enfiler alors, autant en exécuter une de plus. J'avais vu passer le #gemmilo sur les réseaux sociaux depuis ma sortie et mes lèvres s'étirent à chaque fois. La brune, je la vois plutôt comme une amie si précieuse que je n'oserais jamais modifier ce lien qui nous unit pour rien au monde. On se rappelle tous que j'ai voulu la sortir de l'aventure à un certain point, pour qu'ensuite elle devienne une alliée de taille. Je me suis même offert un petit détour jusqu'en Floride passer quelques jours avec elle, continuer un peu ce nuage post-OBM, nous construisant un bouclier commun contre tout le tourbillon que les internautes semblaient prendre plaisir à alimenter. Encore là, l'avocate m'avait plutôt conseiller de me protéger, que mon palpitant ne méritait pas d'être piétiner à nouveau. Ce serait de la folie que de me jeter à nouveau dans la gueule du loup. Pourtant, ces sages paroles n'ont pas fait le poids, j'ai accepté de donner des master class dans des studios de danse de New-York, tout en me louant un petit appartement pour la semaine.  @apollon n'a pas quitté mes pensées depuis notre départ du block, pas une seule seconde. Et vous savez ce qui me fait le plus mal, c'est que nous nous étions offert notre parole. Nous nous étions promis de ne pas nous laisser, seuls. Cette promesse, elle résonne jusque dans mes pas me menant au salon de coiffure du brun. Tout me ramène toujours à lui, c'est magnétique, c'est quelque chose de si puissant... C'est de l'amour. Il y a maintenant si longtemps, trop longtemps que ma peau n'a pas frissonnée au contact de la sienne, que mes lèvres se sont électrisées sur les siennes. Elle est où cette promesse de ne pas s'enfuir. Je n'ose plus regarder les potins le concernant, chacune de ses rumeurs me cisaille le coeur à chaque fois. Des #Goliapo ou des #Tajollon, il y en à la tonne. Mais mes opales brillent à l'idée de réanimer la braise du #Apomilo, qui n'a jamais cessé de brûlé en moi en fait. Quand j'ai appelé au salon, d'abord il y a eu Sheryl qui m'a simplement raccroché la ligne au nez. Clay, quant à lui, a fini par m'avouer qu'Apollon travaillait bien ce soir et qu'il était en fait le dernier coiffeur, qu'il s'occuperait de la fermeture. C'est pourquoi j'ai attendu 21h, un parapluie à la main, patientant à la sortie. J'entends chacune de mes systoles frapper dans ma poitrine, m'imaginant le pire. L'imaginer me revirer du dos de la main ou l'entendre simplement m'avouer que son coeur est maintenant pris, me briserait sous tous les angles. J'observe les dernières lumières s'éteindre, la pluie s'abattre sur mon parapluie, pour finalement retrouver son visage, là, droit devant. Apollon.... Ce simple prénom, me fait déjà grimper les larmes aux yeux. C'est ridicule. Je ne les laisserai pas s'échapper immédiatement, désirant au moins enfiler une phrase complète. J'ai voulu t'avertir désolé, mais je ne savais pas trop comment m'y prendre. Que je réussis à enchaîner, avalant le surplus d'émotions. Sans me rapprocher, je tends mon bras à une distance médiane, nous protégeant tous les deux de la température. J'avais...... Je retiens mes larmes, ardemment, n'en laissant qu'une s'échappé furtivement, pour l'essuyer aussitôt. Il m'a tellement manqué. Une fois dans ses iris, je me rappelle d'un coup toutes ces nuits à ces côtés. J'avais besoin de te revoir. C'est égoïste désolé, mais j'en avais besoin. Pourquoi égoïste, parce que je me suis enfuis comme j'avais promis de ne pas le faire. Je me suis permis de revenir ici, sans prévenir, pour combler ma peine à moi. Pour m'acquitter de ce serrement qui ne me lâche pas depuis des semaines. Je n'ai pas échappé à la tentation de visionner la saison, de revoir notre histoire, à quel point nous ne faisions que se fuir pour se retrouver. Deux âmes destinées l'une pour l'autre, mais qui n'ont pu se retrouver dans tout ce brouillard. Pourtant, elles se cherchaient, à bras ouverts, à crier le nom de l'autre pour trouver repères, en vain. Ce soir, je veux retrouver mon Apollon. Je veux lui avouer qu'il est vital pour moi. Acceptes-tu de te balader un peu avec moi? Tout en reprennent le contrôle de ma respiration, je pourrais au moins l'accompagner jusqu'à chez lui. J'ai visionné l'émission et tu sais, tout est sorti à l'envers dans ce que j'ai pu te dire ce soir-là, sur le toit. Parce qu'au fond, ce sont plutôt moi que mes amis ont eu envie d'éclater contre le mur, à repousser l'homme qui me rendait fou de lui, devant leurs yeux. Je n'ai pas été épargné, j'ai reçu mes quatre vérités sur mon comportement avec le coiffeur. Même s'ils ont bien voulu me consoler avec His loss, c'était plutôt raté comme réconfort. Je ne peux pas effacer ce que j'ai dit, mais le message qui a été diffusé durant la finale, c'est ce que je ressens Apollon. Je veux te présenter à mes amis, j'veux qu'on réalise tout ce qu'on s'est dit ce matin là sur le balcon du block. Mon corps en entier te réclame, je me suis terriblement ennuyé. Je ralentis la cadence de nos pas, pour finalement m'arrêter, cherchant ses opales pour y plonger les miennes. La gourmette encore autour de mon poignet, elle scintille sous les reflets des lampadaires, Je t'ai gardé près de moi Apollon, sans arrêt. Ça ne peut pas être la fin, je continue de croire qu'on est fait l'un pour l'autre, toute cette aventure, c'est la preuve qu'on peut survivre à n'importe quoi.
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Re: close your eyes, you can see me by the way that i feel - 1 mois et demi plus tard
Mer 29 Juil - 23:37





Je viens tout juste de terminer de mettre à jour l’agenda pour les trois semaines à venir, merci à vous tous pour les heures que vous acceptez de faire. Les mojitos sont pour moi samedi soir après le boulot, at my place. Sheryl, je compte sur toi pour la menthe et le citron vert maison ! Je quitte le salon, à demain. Mes doigts vont et viennent le long de mon écran tactile avec légèreté. Je laisse retomber mon téléphone contre le fameux agenda sur lequel j’ai retravaillé pour pouvoir optimiser au maximum notre espace, nos créneaux et accueillir le maximum de clients sans pour autant faire grimper l’attente et amoindrir la qualité de nos services. Les yeux rivés sur l’agenda électronique présent sur l’écran de l’ordinateur principal, j’en profite pour transférer le fichier sur le drive du salon auquel toute l’équipe a accès. Rien de plus facile pour poser les vacances, faire le décompte des heures en temps réel, avoir accès à ses rendez-vous… Tout ce qui nous permet de travailler sereinement sans aucune mauvaise surprise. La famille, comme j’aime appeler mon équipe, s’est agrandie depuis mon retour et accueille deux nouvelles coiffeuses talentueuses et caractérielles, comme chacun d’entre nous. De quoi nous permettre de répondre plus intensément à une demande qui explose. Six semaines complètement bookées, une attente pour un rendez-vous plus longue synonyme de précipitation dans l’ouverture d’une deuxième enseigne – recrutement à la clé – le chiffre a été multiplié par cinq depuis le début de ma participation à on my block et je ne vais clairement pas m’en plaindre, bien au contraire. J’apprécie ce retour à la vie réelle, en profite avec beaucoup moins d’inquiétude que ce que j’imaginais au moment de quitter le block quelques semaines en arrière. Je me suis adonné au jeu des interviews les premiers jours, délivrant mes impressions au compte-goutte à des journalistes de confiance plutôt qu’à des individus en quête de potins à déformer pour coller à l’image sulfureuse de la presse people. J’ai également pu négocier un partenariat avec la marque de produits de coiffure que j’utilise au salon, c’est grâce à ce contrat que les fonds nécessaires sont dès à présent réunis pour l’achat de ce second endroit. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes professionnellement. La reprise, cette semaine, a été plus compliquée après une semaine passée à Washington pour retrouver @Goliath, puis @Taj. @Frida, @Eli et @Raffaele ont été réunis à l’appartement dès mon retour pour un bilan détaillé de mes nouvelles aventures. J’ai encore du mal à réaliser à quel point nous sommes parvenus à rester proches. Ne manquerait plus que @Zach, bien trop loin pour se mêler à notre scoobygang en présentiel. WhatsApp nous sauve la vie et nous permet d’abreuver l’autre d’un nombre impressionnant de vieilles chansons kitch et de memes en tout genre. La pluie s’abat sur New-York depuis plusieurs dizaines de minutes sans interruption et je n’ai naïvement pas pensé à m’équiper au cas où lorsque je me suis levé ce matin. La faute à un soleil de plomb qui n’était pas censé disparaitre de la sorte. Les clés entre les mains, mon t-shirt comme simple rempart à la météo catastrophique, je quitte le salon de dos, les yeux rivés sur la serrure lorsqu’une voix s’élève et me glace littéralement le sang. Les frissons me parcourent l’échine à une vitesse folle. C’est tout juste si j’ose me retourner pour pouvoir lui faire face et me conforter dans l’idée qu’il s’agit bien d’un certain danseur dont je n’ai pas eu la moindre nouvelle pendant plus d’un mois. « Milo… Quelle… Surprise ! » C’est le moins qu’on puisse dire, un euphémisme qui n’empêche pas mon cœur de se serrer dans ma poitrine. J’ai détesté la manière dont les choses se sont terminées entre nous. J’aurais aimé être capable de faire mieux, de lui faire honneur différemment mais c’était tout bonnement impossible dans cette configuration. J’ai préféré me montrer égoïste et ne penser à personne d’autre que moi, pour une fois. Son parapluie m’est d’un secours inestimable, j’approche prudemment de quelques pas pour complètement me couvrir sans pour autant me mettre en danger en me retrouvant trop près de lui. Nous savons tous les deux la rapidité avec laquelle nos corps, aimantés l’un à l’autre, ont tendance à se coller. « Il pleut des cordes ! Laisse-moi t’offrir une boisson chaude à l’appartement, tu as l’air frigorifié ! » Je n’habite pas très loin d’ici, à une dizaine de mètres à peine. Idéal pour ne jamais dépenser un centime dans les transports en venant au boulot à pied. Il mentionne cette fameuse nuit du vendredi au samedi qui a bouleversé une donne qui paraissait pourtant acquise. Nous étions censés rentrer ensemble à New-York, le cœur bercé par une ivresse amoureuse digne de ce nom, des projets plein la tête et pourtant… Il a revisionné les images et pris conscience de l’injustice des mots qu’il a prononcés, de ce qu’il a sous-entendu. Tant mieux, je ne passerais peut-être plus pour le dernier des enfoirés à ses yeux. Je n’ose pas répondre, je ne sais pas quoi lui dire, je n’arrive même plus à me concentrer. Il s’arrête, réduit la vitesse de ses pas alors que nous sommes arrivés devant la porte de mon immeuble et ses mots me brisent le cœur. Je déteste cela, me sentir ainsi. « Milo… » Je souffle en douceur, complètement désemparé. « Allons-nous mettre à l’abri ! » Je tapote le clavier pour entrer un code qui déverrouille la porte centrale et nous permet de grimper les trois étages qui nous séparent de l’appartement 486. « Après-toi. » Je l’invite, en un sourire timide. Il pénètre cet endroit qui devait devenir le nôtre après le jeu et me laisse en un mouvement discret reprendre mon souffle avant de lui emboiter le pas et de refermer la porte derrière moi. « Je suis touché, vraiment… Je ne pensais pas que tu avais gardé la gourmette… Je ne pensais même pas que tu avais encore envie d’avoir affaire à moi ! » Il n’est pas venu me parler après le prime, il a juste… Disparu après avoir serré Vicente dans ses bras. Des images suffisantes au même titre que son prime passé à ses côtés jusqu’à ce que Taj se déplace pour que je ne sois pas tenté de lui courir après ou de chercher à savoir si ses mots prononcés en discours préenregistré étaient toujours les siens ou non. Ainsi, lorsqu’il les invoque, je ne parviens tout simplement pas à me laisser atteindre, pas complètement. « Milo… Cinq semaines… Cinq semaines se sont écoulées… Ne crois-tu pas qu’il est un peu tard pour me dire tout cela ? » Aucune forme de sévérité dans la voix mais une interrogation sincère. « Je peux t’offrir quelque chose à boire ? Tu as mangé déjà ? »  
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