Jouer au volley-ball lui rappelle les journées à la plage avec ses potes et ça lui manque assez, à Freya, mais heureusement pour elle @Mael est le candidat parfait pour s'amuser comme ça, un peu de sport, beaucoup de rigolade. Bref, c'est une après-midi assez parfaite, ça ne fait aucun doute, et ils se retrouvent tous les deux installés à l'ombre, en nage, mais Freya a emmené sa bouteille d'eau glacée pour en prendre une longue gorgée avant d'en tendre une seconde à son camarade, avec un petit sourire en coin. "Oh, bonne question..." Elle réfléchit un peu, essaye de réunir ses souvenirs d'enfance pour en trouver surtout les plus jolis, qui sonnent le plus californiens. "C'est assez sympa, j'ai beaucoup grandi dehors, l'air de rien, à la mer, à faire du roller ou du skate, les genoux toujours égratignés, je montais aux arbres aussi. Je suis la seule fille de la maison, du coup je suis clairement une fille à papa, il m'emmenait beaucoup avec lui au golf aussi... si tu veux qu'on fasse une partie un de ces quatre aussi." rajoute-t-elle dans un sourire vers le Jaune, petit clin d'oeil pour accompagner le tout, l'air de le défier presque, elle est sûre de gagner pour le coup, pas comme ce match qu'elle vient de perdre. "Beaucoup de soleil aussi, mais la mer surtout, j'aime la mer. Et toi ? Pourquoi autant de mouvements dans le sud ?"

"Deux, plus âgés en plus, donc clairement, j'étais la petite chouchoute." Freya avoue dans un sourire, elle aime parler de sa famille, elle aime se rappeler ces bons moments et elle se dit que, clairement, tout lui manque à ce stade. C'est pour ça qu'elle secoue un peu la tête et vient planter son regard dans celui de @Mael pour l'observer un peu et sourire de plus belle face à cette histoire de golf. "Chez nous aussi, enfin peut-être bien moins que pour vous, c'est quand même plus commun, mais ça reste très... sport qu'on pratique dans les clubs. On n'est pas riche, mon père est médecin, on n'est pas pauvres non plus, on vit bien mais pas au point de fréquenter ce genre de clubs. Ce sont des amis de mon père, des patients, qui l'invitent." La blonde rajoute avec une petite moue, pour expliquer, et c'est pour ça qu'elle peut se vanter de savoir bien jouer au golf. Quant à la question sur sa fille, Freya se met à rire un peu en secouant sa tête. "Grav'? Possible, elle adorerait ça, mais je ne suis pas sûre que ça soit pour tout de suite, elle préfère rouler dans sa mini jeep là, et se dégommer les genoux au passage." La californienne reprend dans un petit rire en imaginant la petite faire ça, elle visualise même pas très bien. Et son regard revient vers la mer un instant, elle retient un soupir, et écoute ensuite Mael parler de son parcours aussi, de ce que la vie à fait de lui. Elle en perd pas une miette, Freya, et son regard revient vers lui pour lui sourire doucement. "Je suis désolée pour ta mère," commence-t-elle en venant passer sa main sur le bras de Mael un instant avant de sourire. "Ca doit être quand même grave cool le Brésil, et du coup t'es pas d'une ville précise du sud si je comprends bien? T'es un peu nomade?" Elle l'imagine bien comme ça, avec son vélo, à faire le tour des villes. Elle l'aime bien Mael, elle lui trouve un côté chill qui lui donne envie de passer tous ses apéros avec lui, à parler de tout et de rien, elle l'aime bien mais elle n'irait pas s'inscrire à la liste de son fanclub qui semble avoir pris une place importante au sein de l'émission. "Ca fait quoi d'être la coqueluche du Block?" Elle demande quand même, avec un petit sourire moqueur au coin des lèvres, elle a l'impression qu'elle a le droit de l'embêter sur ça, il aime pas trop que ça soit étalé partout, surtout au bout d'une semaine de jeu, certainement, mais Freya est plus là pour en rire que pour vraiment jouer à la fouine.

"Oui et ils me manquent tous, ça ne fait pas longtemps qu'on ne s'est pas vu pourtant mais voilà." C'est une conclusion comme une autre et Freya sourit un peu avant de sentir ce même sourire s'agrandir bien plus à la mention de sa fille. "Gravity me manque tous les jours, oui, ça fait bizarre d'être loin d'elle mais après... Je sais qu'elle doit s'éclater là où elle est." Et puis, elle a sa photo, qu'elle a mis près de son lit pour la regarder chaque soir avant de s'endormir et chaque matin avant de se réveiller. La californienne se tourne vers @Mael ensuite en le voyant couché comme une espèce de patate sur le sable, sa tête sur son t-shirt, et vient se coucher à ses côtés, pousse un peu sa tête avec la sienne pour grappiller un peu de place sur son t-shirt aussi. "Elle est restée en Californie, parce que... les gens qui y naissent on du mal à l'abandonner, et après ça elle a fait des études." Petit sourire alors qu'elle observe le ciel, une main sur son front pour se cacher un peu des reflets du soleil. "Je savais ce que je voulais faire, depuis toute petite j'avais un amour pour les jeux vidéos, alors je me suis renseignée et je suis restée fixe sur mon idée. Et puis j'ai eu Gravity, il y a trois ans, et je vais sonner comme tous les autres parents gagas mais c'est la plus belle chose qui me soit arrivée." Clairement, oui, elle ne regrette pas une seconde. Et puis elle écoute Mael, sa vie n'a rien de dingue, c'est ce qu'elle lui a déjà dit la première fois qu'ils se sont parlés, et elle a l'impression de décevoir un peu quand on s'attend à un truc dingue, comme certains ici doivent avoir vécu, ou même une tonne de voyages. Non, Freya est une enfant de la Californie et elle le restera, ça ne fait aucun doute. "Je ne connais pas, mais j'espère qu'après l'émission tu me feras visiter." Parce qu'elle n'est pas contre des vacances, par contre, surtout si c'est en France, ça ne fait aucun doute. Et puis elle l'écoute lui parler de ses différents mouvements dans le sud, jusqu'à finir par cette histoire de Paris. "Je vois, tu ne te poses pas vraiment, et tu comptes faire le triathlon ? C'est sympa." souffle finalement la blonde en réfléchissant un petit peu. "Oui, c'est vrai que c'est un peu compliqué." Elle continue en se mettant à rire doucement, elle veut bien lui accorder ça, clairement. Et puis Freya ne peut s'empêcher de se moquer doucement de Mael, de ses histoires de coeur au passage, et elle hoche de la tête quand il parle de quelque chose de très télévisuel, parce qu'elle est entièrement d'accord, c'est un peu l'effet qu'elle a aussi. Freya pouffe doucement quand il lui dit que bientôt ça sera son tour, parce que c'est vrai que le temps passe rapidement dans ce genre d'endroit, du moins les tendances, le temps lui parfois semble un peu long. Surtout avec l'air terrifiant qu'il se traîne Mael, elle lui répond en tirant la langue. "Peut-être bien." Ils finiront dans un triangle chelou avec Bloom, peut-être. Freya éclate de rire finalement en venant attraper le doigt menaçant de Mael entre ses doigts à elle et elle réfléchit un peu à la question, il a donc un crush ? Elle a remarqué quelques messages déjà et elle l'impression qu'entre Bloom et Noor, son coeur ne balance pas vraiment au français. "Moi je dirais que ton crush c'est Riley." Avant de tourner son visage vers le sien et le regarder avec un air plein de fausse surprise. "Sauf si ton crush c'est moi ??? Oh, wow." souffle-t-elle avant de rire et relâche finalement la main de Mael avec douceur mais garde quand même son regard fixé sur lui. Elle l'aime bien Mael, mais elle est pas sûre qu'il trouve cette histoire de crush, surtout pour elle, c'est trop tôt. "A ton tour." Quand même, il peut essayer de deviner.

"Gravity ? Chez mes parents, elle doit être chouchouté comme jamais, ma mère l'aime tellement." Presque plus que ses propres enfants, c'est sans doute pour ça qu'elle était plus que heureuse de s'occuper de la petite tête blonde lorsque Freya a annoncé participer à l'émission. Et elle place un peu mieux sa tête, la laisse reposer contre celle de @Mael en s'imaginant Grav en train de courir partout et demander à aller à la ferme. Et puis ils continuent de parler, d'échanger sur leurs vies. Elle observe le ciel, Freya, perdue dans la contemplation d'un ciel bleu qui lui fait un peu mal aux yeux, et elle laisse la question un peu en suspens sur le père. Comment elle l'a connue ? C'est un peu stupide, elle aurait dû savoir tout de suite que cette histoire n'allait pas être la plus merveilleuse du monde. "A la fête foraine, sur les pontons. C'était une soirée où on avait tous bu, des amis en communs nous ont présentés, on a fait cinq fois le train fantôme et à chaque fois c'était lui qui criait le plus." Effectivement, il paraît que c'était parce qu'elle était habituée aux films d'horreurs qu'elle était moins froussarde. Il n'y a jamais eu le grand frisson avec lui. "Cool, je suis jamais allée en France." Elle s'imagine le pays avec une certaine romance, peut-être de tous les clichés américains, elle s'ancre au moins dans celui-ci. "C'est bon, les croissants français?" Question peut-être surprenante mais elle rêve d'en connaître le vrai goût, elle a l'impression que ce qu'on leur donne ici n'a rien à voir avec ce qu'on peut trouver en France. Elle l'écoute ensuite résumée sa situation et c'est vrai que ça fait plus sens comme ça, en réalité. Ils ressemblent à deux enfants, Mael et Freya, ils se partagent des secrets au creux de l'oreille, et leurs yeux brillent de malice. Lorsqu'il dévoile le nom de son crush, la blonde le regarde s'éloigner avec un doux sourire aux lèvres. "Bien." C'était dans sa liste, elle peut check tranquillement, et ça lui fait plaisir, elle sait qu'elle gardera le secret, plus que tout. Et voilà le français qui essaye de deviner son crush à elle maintenant, c'est que ça l'intéresse de savoir ce qu'il pense, elle hausse un sourcil pour le regarder et attend le verdict avant de se mordre la lèvre sous la réponse. "Quoi-" Elle balbutie une seconde, l'idée lui semble ridicule. "C'est certainement l'une des plus belles ici, @Olivia, ça ne fait aucun doute, mais..." Elle laisse un petit sourire sur ses lèvres, c'est bizarre aussi de voir qu'il n'a pas donné un autre nom, l'un de ses compatriotes bleus par exemple, avec qui on lui prête déjà pas mal de belles histoires. "Elle me fait peur." confie finalement la blonde avant de rouler des yeux face à sa stupidité et elle regarde le ciel bleu, retient un soupir au bout de ses lèvres. "Elle me met dans tous mes états, je sais même pas comment c'est possible." Mais ce n'est pas un crush, non.