harleys in hawaii (21/09, 13h00)

@violette

Gabriele n'avait pas l'habitude de faire la lessive. C'était sa femme qui s'en occupait, comme tout ce qui était ménage et cuisine. Lui, il s'occupait du jardin, du bricolage et dès qu'il y avait un problème de plomberie ou autre. Chacun son rôle. Peut-être archaïque pour certains, eux y trouvaient chacun leur compte avec ce fonctionnement là. Mais il avait appris quand même à utiliser la machine d'ici vu qu'elle n'était pas là. C'était pas non plus compliqué, suffisait d'appuyer sur le bon bouton. Il décide d'attendre les cinq minutes restantes plutôt que de revenir plus tard et surement oublier, s'asseyant sur le plan de travail. @Violette passe à la porte à ce moment-là. « Bonjour » Naturellement il lui adresse un sourire. Le premier de la journée. Pas le dernier. « Bien dormi ? » il lui demande, banalement, parce qu'il est du genre à échanger Gabriele. Il avait cette idée peut-être un peu folle, voir précipité mais c'était le premier nom qui lui était venu dans la tête lorsqu'il s'était posé la question : qui pourrait m'accueillir dans son lit cette semaine. « Tu dors avec quelqu'un toi ? » il demande dans un premier temps. « Parce qu'il y a un monsieur ici présent qui est sans lit fixe pour la semaine » il fait, avec ce sourire un peu con, en se pointant plusieurs fois avec ses deux mains au dessus de la tête.

Je ne suis pas feignante, je suis tête en l’air. Et pas tellement organisée, alors il n’est pas étonnant de retrouver bon nombre de mes vêtements au pied de notre lit, dans la salle de bain ou encore débordant de ma partie dressing. Je décide de me forcer, à me concentrer là dessus pour être débarrassé pour le reste de la journée. Je n’aime pas les corvées, elles donnent un rythme, des habitudes et ça me plait pas. A moins de m’inventer des histoires sur quelque chose de magique, un tee-shirt à retrouver. Là, je ne suis pas forcément d’humeur je veux juste me débarrasser de tout ça. Alors je met tout un peu au hasard dans un panier, sous-vêtements, tee-shirt, robes … Mon regard il est lassé de tout ça et je hâte le pas vers la buanderie du rez-de-chaussée. Mon regard tombe sur @Gabriele et je m’adoucis immédiatement, légèrement perturbée par le souvenir d’un baiser suspendu dans les arbres. « Bonjour. » Je répète, de nouveau la tête dans les étoiles. J’en oublie ma lessive que je dépose par terre, mon attention est entièrement sur lui. « Hm hm, ça va. Comme un bébé. » Un sommeil plein de jolis rêves. « Et toi ? Tu as rêvé ? » J’aime beaucoup parler des rêves, au delà de chercher leurs significations. Ce que j’aime c’est les entendre raconter de la bouche du principal intéressé. Je vois qu’il a une question dans la tête, alors je le laisse faire. M’installant à coté de lui sur le plan de travail. Ma lessive, elle existe vraiment plus à mes yeux. Je vais peut-être mettre deux, trois jours à m’en souvenir de ce linge qui attend d’être lavé. « Avec @Addison oui. » Je formule, alors qu’il me confie son statut d’homme sans lit. Un sourire se dépose sur mes lèvres. « Tu ne dors plus avec Adrien ? » Je demande curieuse. « On ne dormirait pas si on partageait le même lit, le canapé du salon c’est peut-être mieux. » Je place là, le regard fixé sur le mur en face de moi, une pointe de malice sur le bord des lèvres.

« Bien mais peu. J’ai tenu compagnie à Riley cette nuit, on a dormi sur la terrasse » Et ils s’étaient couchés tard pour se faire réveiller très tôt par le soleil. Ça a été un réveil plutôt dur, il ne va pas le cacher. Ses yeux cernés sont là pour en témoigner. Est-ce qu’il avait rêvé cependant ? « Ouais j’ai rêvé de toi » il lui répond avant qu’un sourire en coin vienne trahir son visage si sérieux et que son rire mi-beauf mi-charmant (oui c’est possible) vienne accentuer sa drague à deux balles. « Non je sais pas, je me souviens pas cette nuit. Et toi ? » Il avait rêvé Gabriele c’est certain. Et souvent il s’en souvient quand il se réveille, les cinq premières minutes, bien distinctement avant que tout devienne flou. Il ne sait pas comment font les gens qui racontent leur rêve en détail, comment ils font pour s’en rappeler. Ca a toujours été un mystère pour lui. Peut-être que certaines mémoires marchent différemment et il ne doute pas que celui de @Violette en fait partie. Il apprend qu’elle passe ses nuits avec @Addison, ça semble cohérent et naturel puisqu’ils se connaissaient déjà avant l’aventure. « Je dois éviter les verts toute la semaine » D’où le sans lit fixe. Il y avait tellement d’informations lors du prime, il comprend que la majorité des candidats ne savent toujours pas qu’il est exclus des verts pour la semaine. Il aura tenté quand même avec @Violette, parce que forcément, c’est la première à qui il a pensé en tant que substitue, celle avec qui les nuits auraient été le plus agréables c’est certain. Mais sa remarque le fait sourire. « Je vois pas de quoi tu parles » il siffle, le ton faussement innocent qui le trahit complètement alors qu’il tourne sa tête un peu sur le côté pour l’observer. Ok, c’est vrai qu’il avait pensé à cette éventualité et même si ses intentions sont nobles de base, qu’il pourrait se contenter de dormir et seulement dormir à ses côtés (si je vous jure), il ne peut pas dire qu’elle a tort. Rien qu’un baiser lui fait rapidement monter la température alors il n’imagine pas s’il l’avait dans ses bras toute une nuit. Ouais, ne vaut mieux pas imaginer en fait. Sa machine finit par s’arrêter et il se relève d’un bond, venant sortir le linge sec pour commencer à le plier juste à côté de @Violette. « Ton linge Violette » il lui fait la remarque, avec ce petit sourire face à son côté tête en l’air.

« Riley ? » Et mes pupilles s’illuminent. Ah oui elle est privé d'intérieur. « Elle ne faisait pas trop la tête ? » Bien que ça la rende jolie ses petits sourcils froncés. Ça ne m’aurait pas dérangé, qu’elle fasse la tête. Je l’aurais embrassé et elle aurait tout oublié. J’expulse un léger rire quand il me dit qu’il a rêvé de moi, partagé entre l’idée qu’il soit sincère et celle qu’il plaisante. Son sourire finit par me décide sur la seconde proposition. « Moi j’ai déjà rêvé une fois de toi, souviens toi. » L’histoire de l’ours qui me dévorait. « Cette nuit j’ai rêvé que j’étais sous l’eau, je vivais littéralement sous l’eau. Sauf qu’à un moment donné j’ai arrêté de savoir respirer sous l’eau alors je nage pour rejoindre la surface, mais impossible de sortir la tête de l’eau, comme si la surface des vagues était gelée. » Et puis je me suis réveillée. Je ne sais pas ce que ça dit de moi. Peut-être qu’il aura une théorie. Il me demande avec qui je dors, ou plutôt si je dors avec quelqu’un. Et l’évidence d’Addison qui éclot sur mes lèvres ne masque pas l’interrogation que j’ai à propos du fait qu’il n’ait pas de lit cette semaine. « Ah oui. » Je n’avais pas écouté tout le prime, ma tête avait rapidement eut son cotât d’information non magiques atteinte. « Heureusement que je ne suis pas verte. » Je pense à voix haute, ce serait triste de devoir l’éviter. « Et si je porte une robe verte ça compte ? » Je demande, voulant savoir dans quelles conditions je devrait l’éviter. Mais bon ce qui importe en réalité c’est que si on dormait ensemble, il ne dormira pas vraiment et moi non plus. Son baiser j’y pense encore et songe réellement à réitérer l’expérience. Ce n’est pas en partageant le même lit que je saurais résister à cette idée. En réalité je ne voudrais pas résister, c’est simplement son statut d’homme marié qui me trotte dans la tête. Pas que ça me dérange, c’est elle que ça doit déranger. « Vraiment ? » Je taquine à mon tour, me rapprochant un peu plus de son corps. Moment qu’il choisit pour récupérer son linge et un soupir meurt sur mes lèvres. Il plie et j’observe. Ce serait beau de mélanger mes mains aux siennes en l’aidant non ? « Quoi ? » Ma lessive elle a quoi ? « Ah oui. » J’avais oublié. A la base c’était le but de ma venue ici, forcément. Je quitte ma place assise pour récupérer mon panier et fourrer l’intégralité de ma lessive dans la machine à laver. Je ne sépare pas le blanc des couleurs, je ne met pas d’assouplissant ou je ne sais quoi. Je me contente de marteler les boutons au hasard jusqu’à ce que la machine grogne et montre qu’elle fonctionne. Voilà qui est fait. Je me redresse, définitivement pas fan de ce genre de corvées. Mais inspirée par l’idée de prolonger ce moment avec @Gabriele. « Je peux t’aider ? Et Il faut que tu me parles un peu de toi aussi, je demande pas assez ce genre de choses. » Je questionne pas les gens sur leur vécu habituellement, je laisse les choses venir naturellement. Mais ici il faut. Qu’il se raconte, pendant que je trouve le moyen de se faire rencontrer nos mains alors que je me saisis d’un caleçon. « C’est quoi ça ? » Je demande taquine. « Tes fils on le même ? » C’est qu’avec le s de superman et tout, c’est le genre de choses qui plait aux enfants non ?

Est-ce que @Riley faisait la tête ? C’était assez difficile de le savoir dans la mesure où sa tête contrariée est exactement la même que sa tête heureuse, ou même triste il imagine. On m’appelle d’ailleurs pour dire que Kristen Stewart est en sueur. « Elle semblait pas super heureuse de passer la soirée et la semaine dehors » Il lui répond avec un sourire en coin, ne pensant pas prendre trop de risque en s’avançant là-dessus. Mais elle survivra la petite. Ils commencent à parler de leur rêve, voir absence de rêve dans le cas de Gabriele. « Oui je me souviens, l’ours qui te mange » Il lui jette un petit regard en coin, un peu malicieux, graveleux même, avec ce petit sourire également qui trahit ses arrière-pensées avant qu’elle ne lui parle de son rêve de cette nuit. « Si tu portes une robe verte, je serais dans l’obligation de te l’enlever » Il lui répond, l’air sérieux, en fixant son linge qui tourne encore avant qu’un nouveau sourire se dessine. Ce serait plus une excuse qu’autre chose. Il aurait voulu dormir d’ailleurs avec @Violette cette semaine, l’excuse de ne pas pouvoir dormir dans sa chambre étant toute trouvée mais elle le rappelle à la réalité en disant qu’elle dort déjà avec @Addison et qu’en plus de ça, ils risqueraient de ne pas dormir. Il voit très bien le sous-entendu, joue les innocents. Lorsqu’elle se rapproche, son corps fait de même, comme aimanté, sans qu’il ne s’en rende compte. « Vraiment » il enchérit dans un souffle, tout près d’elle, toujours plus près avant que la machine bip, signant son arrêt, comme un retour à la réalité. Il bondit alors pour s’éloigner, retrouver son linge sec mais pour revenir naturellement auprès d’elle, moins proche qu’avant néanmoins. Un petit silence s’installe mais pas gênant. Elle le regarde faire et lui, ça le fait rire parce qu’elle en a oublié la raison de sa venue. Il la rappelle à l’ordre avec ce linge qu’elle a laissé trainé, avec ce ton attendri par son côté étourdi. Il se tourne brièvement en l’entendant appuyer sur tous les boutons. Bon, il comprend très vite que @Violette, elle a de nombreuses qualités mais ce n’est pas une fée du logis. Elle propose quand même son aide pour le pliage et ce n’est pas de refus. « Avec plaisir » Elle se saisit d’un caleçon, surement le moins sexy qu’elle aurait pu trouver et il en vient à faire raisonner son rire. « Oh… Ouais t’as deviné » il lui répond, faussement gêné. La vérité c’est qu’il est rare pour l’italien d’avoir honte. Si jamais c’est le cas, ça part au bout de deux secondes. « Hé, on se moque pas ! Pour la peine… » Il vient se positionner derrière elle, contre elle sans l’étouffer, humer un instant son cou avant de mouler ses bras contre les siens, ses mains qui viennent rencontrer les siennes. « C’est moi qui choisit ce que tu peux plier… comme ce tee-shirt. » il rétorque avec un sourire en se saisissant d’un tee-shirt blanc basique. Bien sûr que c’était qu’une excuse pour se retrouver contre elle, pour saisir ses mains, sentir son parfum et caresser sa peau. D’ailleurs il en vient à oublier de plier le linge au bout de quelques secondes, ses mains s’amusant à faire des zigzags sur ses bras, remontant et descendant continuellement. C’est désormais plus fort que lui, y a cette tension entre eux qui s’intensifie de jour en jour et qu’il a bien du mal à contrôler. Il finit par soupirer, grogner entre ses dents tant il se sent vriller et s’écarter. Il a cette conscience, cette petite voix qui dit qu’il n’a pas été assez clair avec @Violette concernant sa situation d’homme marié et qu’il serait bon de tout clarifier avant de continuer ce rapprochement. « Comme tu le sais, je suis marié. Si je porte pas mon alliance c’est qu’on est séparé avec ma femme… Mais c’est assez récent même si ça va pas depuis très longtemps. C’est tellement récent qu’on a même pas encore entamé le processus de divorce » Parce qu’il a une partie de lui qui voudrait que ça s’arrange forcément, celle qui pense qu’ils ont pas tout essayé pour réparer leur couple. « Est-ce que.. euh, t’a parlé de notre baiser à quelqu’un ? » Il est embêté pour le coup de lui demander ça mais s’il veut vraiment faire les choses dans le bon ordre, faut qu’il s’assure d’un truc.

Riley elle manquait à mon éco-système. Je passais déjà beaucoup de temps dehors, mais là je crois que mes déplacements étaient toujours régulés de manière à apercevoir sa tête blonde. Elle n’était pas super heureuse pour sa semaine d’exile. C’est normal. Et j’hoche la tête à la positive, alors qu’on parle de nos rêves. Lui n’a pas tellement rêvé de moi. Mais ce n’est pas grave, j’ai assez de rêves pour deux. Et j’affiche un petit sourire à l’évocation de l’ours qui essayait de me dévorer. Et son regard ne trompe pas quant à l’interprétation de ce rêve-ci. En attendant les questions passent dans ma tête et effleurent le bout de mes lèvres. Est-ce la couleur verte qui est proscrite de sa vie ? Et si je portais une robe verte alors ? Il serait obligé de me l’enlever. Son sérieux ne quitte pas l’expression de son visage. Alors que l’idée effleure mon esprit, passant en revue toutes les robes apportées. « Je ne sais pas si j’ai une robe verte, mais j’ai un maillot de bain vert, ça compte ? » Parce que l’idée est séduisante, qu’il tire sur la ficelle de mon bikini. Et j’avais raison, on ne dormirait pas tous les deux. Non, on serait trop occupé. Depuis ce baiser, l’attirance est encore plus électrique. Et nos corps s’aimante dans un « vraiment » de concert. Moment qui se termine que trop tôt sur la complainte da la machine à laver. Le soupire qui meurt sur mes lèvres installe un silence. Des silences qui racontent quelque chose. Moi, qui ne le quitte plus des yeux, lui qui me parle de mon linge. Et comme la pro que je ne suis pas j’enclenche la machine, pas certaine du résultat. Ce n’est pas la tâche ménagère que je préfère, si j’en aime une en particulier je ne saurais même pas le dire. Mais mes mains viennent déjà se mêler à ses vêtements pour lui proposer de l’aide. Plier je sais faire, avec plus au moins de bonne volonté. Ici, alors que mon regard tombe sur ce caleçon enfantin j’ai pas mal de volonté pour le charrier et découvrir d’autres trésors. Le même que ses fils. Et mon sourire s’agrandit. Les représailles ne tardent pas et je m’agite alors qu’il vient m’entourer de ses bras. Son corps collé au mien, ses bras entourant les miens. « D’accord. » Je me laisse faire, enivrer par sa présence, le dru de sa barbe contre ma joue, ses mains qui se mêlent aux miennes. Son souffle qui meurt sur ma nuque, je n’ai qu’à fermer les yeux pour imaginer la suite logique et mes lèvres se pincent. Ses mains qui remontent sur mes bras hérissent mes poils. Et je suis tentée de simplement pivoter ma tête, l’enrouler de mes bras et engouffrer mon visage dans sa nuque, butiner son cou, ses joues et ses lèvres. Je le fais dans mon esprit, les pupilles closent qui s’ouvrent seulement lorsqu’il brise note proximité. C’est comme faire tomber un château de carte, briser le silence d’un coup, ou un verre qui s’éclate. Et moi je ne dis rien, pliant le tee-shirt en question. Il me parle de son mariage. Je ne le questionnerais pas sur sa femme. Je me contente d’acquiescer tout en continuant de plier. Moi je pense encore à ses bras autour des miens, sa tête calée contre la mienne, son souffle dans ma nuque. Et ça se brise encore quand il parle de notre baiser. Est-ce un secret ? Est-ce qu’il veut faire de moi son secret ? « Non mais, j’ai dis à Addi que tu me plaisais. » C’est tout. Rien de plus. Mais j’aurais pu, parce que l’histoire est douce à mes oreilles. Le souvenir de notre proximité récente, conjuguée à ce qu’il me raconte ça me donne envie de m’éloigner un peu. Alors je bouge à l’opposé de la pièce, ajoutant une distance exagérée entre nos deux coeur aimantés. « Ça aurait été grave si j’en avais parlé ? » Je demande, les bras croisé et le regard ailleurs. Le regard niché quelque part entre ce baiser et ses bras autour de moi.

Est-ce qu’un maillot de bain vert ça compte ? L’image se dessine très rapidement dans sa tête. Ah ça, quand il s’agit d’imaginer une fille en petite tenue, son imagination elle marche bien à l’italien. Elle marche d’ailleurs un peu trop bien, s’imaginant déjà devoir lui arracher et il grogne un peu entre ses dents pour revenir à la réalité, ses doigts qui se resserrent en poings, sa respiration qui se fait brusque. Il ne sait pas vraiment si @Violette le rend fou de façon consciente ou inconsciente, peut-être les deux. « Tout compte » il répond avec un sourire avant que les distances soient prises au profit du linge. Lorsqu’il commence à plier, elle l’aide également et ça finit par déraper. Comme une fatalité, le linge est laissé en second plan, ils se retrouvent corps contre corps, la sensation de l’avoir dans ses bras étant beaucoup trop séduisante pour qu’il ne craque pas. Mais elle veut qu’il lui parle de sa vie et il aurait bien eu du mal à lui parler en l’ayant si près de lui. Surtout en parlant de sa femme, ça aurait été si bizarre. Et il a l’impression d’enchainer les maladresses l’italien avec sa dernière question. Elle s’est confiée à @Addison sans lui parler du baiser. Est-ce que ça aurait été grave si elle l’avait fait ? Elle s’éloigne carrément à l’opposé de la pièce mais il ne la retient pas. Il a peur d’être brute Gabriele, de pas utiliser les bons mots, d’être maladroit une nouvelle fois alors il cherche un peu ses mots. « Tu peux en parler à qui tu veux Violette d’accord ? » Il commence en tentant un sourire, le ton qui s’essaye à être doux. C’est le comble ça, qu’il donne l’impression de honte alors que s’il y a bien une chose qu’il n’est pas Gabriele, c’est honteux. « C’est juste que j’aimerai que ma femme l’apprenne de moi, et pas de quelqu’un d’autre. Je l’aurais déjà fait si j’avais pas interdiction de lui parler cette semaine » Il souffle, le regard un peu embêté par cette situation qui est compliquée alors que tout devrait être simple. Il se rapproche de la brune, vient faire glisser ses mains sur ses bras jusqu’à ses mains pour les prendre. « Oublie ce que je viens de te dire, sois toi-même, laisse-toi vivre comme t’as l’habitude de faire. Pardon. » il vient déposer un baiser sur son front, les yeux qui se closent pour mieux profiter de son odeur avant de lui lâcher les mains et lui tourner le dos pour reprendre le pliage de son linge. « Sinon je crois que tu m’as jamais dit dans quoi tu bossais »

C’est que je sentirais presque le maillot glisser sur mes jambes ou tomber dans mon dos. Je réponds à son sourire, alors que la proximité d’installe entre nous. Comme une évidence, un jeu. Je n’avais pas vraiment initié les choses, comme toujours. J’étais un peu spectatrice, un peu ailleurs, dans un rêve qui essayait de se concrétiser devant mes yeux. Mais lui comprenait, que je voulait le toucher, l’effleurer depuis ce premier baiser. Et puis le contact ce brise avec son histoire de femme, de mariage compliqué. Je ne demande rien et encore moins d’explication, j’avais juste envie de répondre à la tentation que son regard pouvait provoquer chez moi. Comme embraser en quelques secondes. Mais le moment est passé, comme une bourrasque soudaine qu’on cherche du regard pour être sûre qu’elle a eut lieu. Et cette question qui vient me bousculer m’interroger sur ce qu’avait put être notre baiser pour lui. A qui j’en avait parlé ? Est-ce que ça devait rester secret ? Je me ferme, sans vacarme. M’éloigne géographiquement, mais aussi dans ma tête, je m’échappe. Je lui échappe en réalité, c’est surtout ça. Je raconte que j’ai parler de mon attirance pour lui dans le creux de l’oreille de mon ex. Mais rien de plus. Un sourire de sa part, il essaye de rassurer. Mais je lui échappe déjà. « J’ai écris un poème dessus. » Je raconte, il m’avait donné l’inspiration comme par magie. Les mots s’étaient imposés à mon esprit, alors que mes lèvres épousaient les siennes et que ses mains maintenaient mes hanches. Et il continu sur sa femme, mon regard s’interroge. Elle l’a certainement vu ce baiser, du coin de son canapé. Interdiction de lui parler cette semaine ? « Comment ça ? » Il est resté en contact avec elle même depuis ici ? « C’est qui ta femme ? Elle est ici ? » C’est ce que je comprend finalement et ça me fait un peu peur cette révélation, je suis mal à l’aise. Je m’inquiète et ça se voit dans mon regard. Je veux pas de représailles, d’embrouilles, je suis pas la fille au milieu de ce genre d’histoire moi. Je suis déjà loin en général, mais là je peux pas m’échapper, m’envoler. Je suis absente lorsqu’il glisse ses mains sur mes bras pour venir attraper les miennes. Des mots, un baiser sur mon front. Dans quoi je bosse ? « Les fleurs. » Mais c’est pas le moment, je m’accroche à son regard. « Je te reconnais plus @Gabriele. » Il s’est passé quelque chose, je ne sais pas encore quoi. Je le reconnais plus c’est tout.

Elle avait écrit un poème sur leur baiser ? Ça lui arrache un sourire un peu idiot. Elle a le don pour provoquer ça chez lui @Violette, sans que ce soit volontaire de sa part. Le faire sourire, le rendre niais. Lui par contre, il a plutôt le don de tout gâcher. Il a fait les choses à l’envers, il aurait dû parler de sa situation compliquée avec sa femme avant et pas après leur baiser échangé. C’est vraiment un idiot et il s’en rend de plus en plus compte, comme elle s’éloigne de plus en plus. Et plus il essaye d’arranger les choses, plus il se montre maladroit. Il souffle un bon coup après qu’elle pose la question fatidique, qui est sa femme ? Est-ce qu’elle est ici ? « Elle est ici oui, dans l’aventure » Il pourrait dire son prénom là tout de suite mais il voudrait tellement en parler à la principale concernée d’abord. Parce qu’ils s’étaient engagés dans quelque chose ensemble, dans une tentative de réconciliation, une tentative de se séduire à nouveau comme au premier jour. Dire son prénom, c’est comme s’il renonçait à tout ça l’italien, la positionnant clairement en ex-femme noir sur blanc. Est-ce qu’il était vraiment prêt à ça ? Y a son regard qui se perd dans celui de @Violette et il ne trouve pas ce qu’il a l’habitude de voir. L’insouciance a laissé place à des inquiétudes, les étoiles se sont transformées en nuage noir et il s’en veut terriblement de lui avoir volé ça, même si c’est peut-être l’espace d’un instant. Il ne peut juste pas la laisser comme ça, sans réponse. Alors oui, il a hésité mais ses hésitations se sont envolées quand il l’a regardé. « C’est Chiara » il avoue en se pinçant la lèvre. Et c’est pour ça que c’est aussi compliqué cette semaine. Cette interdiction de ne pas lui parler, c’est un véritable enfer. « Je lui parlerai, t’auras aucun soucis d’accord ? T’as rien fait de mal toi » Si @Chiara doit s’en prendre à quelqu’un, c’est bien à lui et pas à elle. Il ose plus s’approcher, plus la toucher après ce qu’elle vient de dire. Il se déteste l’avoir mis dans cette situation, elle ne mérite pas ça la petite. « Pardon » il s’excuse une nouvelle fois avant de partir avec son linge.

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