« Tu sais que tu me fascines, Violette » que je lâche comme ça dès lors que je suis assez près d'elle pour qu'elle puisse m'entendre. Mon regard suit @Violette depuis quelques minutes déjà. A vrai dire, depuis que la jolie brune était entrée dans mon champs de vision. J'observais surtout la légèreté avec laquelle elle faisait chacune de ses actions. Mais je me dois d'être tout à fait honnête, j'avais eu du mal à lui adresser la parole. Tout simplement parce qu'elle est tout ce que je ne suis pas ; à l'aise, avec les gens, les mecs, surtout, avec son corps, aussi. Et puis, niveau sociabilité, y a pas à dire, elle est au top. Quand je vois ce genre de filles, ça me déprime un peu. Oh, elle n'y est pour rien, hein. D'ailleurs, personne n'y ait pour quoi que ce soit. « Je crois que j'aimerais être un peu plus comme toi. » Je lâche ça, sans préavis. Je ne sais pas si j'ai envie d'être rassurée, je ne sais pas si j'ai envie qu'elle me dise qu'elle est en effet géniale, ou alors qu'elle me dise de rester moi-même. Je crois que je suis d'humeur un peu déprimée ce soir, et manque de bol pour elle, il fallait qu'elle soit là à ce moment là. Je crois que l'extérieur me manque, suffisamment pour que je commence à y penser de plus en plus. Je n'ai aucunement l'envie d'abandonner, car quand je me lance dans quelque chose, je m'y mets à fond. Et surtout, pour mon égo – parce que oui, j'en ai un, quand même – je veux aller le plus loin possible. Jusqu'à ce qu'on ne veuille plus de moi, en fait. Je pense également que j'ai emmagasiné plein de stress, cette semaine, entre le changement d'équipe qui m'a un peu chamboulée, mais également les nominations, où clairement les rouges avaient pris cher en terme de cibles. Et les jaunes aussi. Et ça, ça me déprime vachement, je dois le dire. Alors moi, quand je déprime, je suis gentille, et je dis ce que je pense positivement des gens. « Tout a l'air tellement facile pour toi » que je dis, le cœur serré.

Une mèche de mes cheveux vient se retrouver entre les doigts agiles de @Violette, et là où d'habitude j'ai du mal avec ce genre de contact, j'apprécie totalement sa façon de faire. Tout n'est que calme, volupté, et attention chez cette fille. Elle me met à l'aise, mais pas assez pour que je lui fasse la conversation. C'est vrai, parfois, je n'ai pas l'impression d'être assez intéressante pour pouvoir l'aborder. « Tu es gentille. » que je lui glisse. Je n'ai pas la prétention d'affirmer que mes cheveux sont fascinants, mais si c'est elle qui le dit alors j'apprécie. Ce que je dis ensuite peut me faire paraître pour la fille qui se dénigre, d'ailleurs c'est ce que la demoiselle comprend. « Oh, je n'ai jamais dit que c'était pas bien d'être moi... » je souris lorsqu'elle me parle de ma douceur. Ca, je ne peux pas le nier. Je l'ai entendu un tas de fois aussi. « Mais simplement que tu as l'air tellement à l'aise dans tout ce que tu fais. Comme si les caméras ne te gênaient pas... elles te gênent ? » je ne suis pas dans sa tête, et je ne connais pas son ressenti sur les choses. Mais c'est en tout cas l'impression qu'elle donne. Sa main sur mon visage me rassure, et c'est ce genre de petites attention que j'apprécie chez elle. « Et puis, tu as l'air très populaire, mais sans faire de vagues, ou être désagréable. T'as tout pour toi » je souris. Qu'elle ne voit pas ça comme de la jalousie... enfin, même si ça l'est. Mais pas une jalousie maladive, ou négative. Je déteste quand les filles se jalousent au point de se détester. Violette, c'est plutôt un modèle, pour moi.. même si je sais qu'on a pas du tout les mêmes vies, et que par conséquent on ne peut pas agir de la même façon dans toutes les situations. « Tu n'as rien d'une folle. Tu es différente des autres, je viens attraper l'une des ses mains avec les miennes, et c'est la plus belle chose du monde. » J'ai l'âme mélancolique ce soir mais la proposition de Violette me détend un peu et m'intéresse. « Si tu m'invites ! » je ris. Entre @Maggie qui parle aux arbres et Violette qui danse pour eux, je remarque que les filles sont très natures ici, ça me calme vachement. Je viens attraper ses mains avec les miennes et attends qu'elle mène la danse.