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 saude (mer, 3h)


i'm from season two, b*tch
Mael
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Mael



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saude (mer, 3h)
Dim 20 Sep - 16:40



Une dernière caïpi ? Son regard s'était posé sur @Olivia tandis que le dernier survivant de la soirée - Clay - venait d'abdiquer pour aller pioncer. Ils étaient déjà suffisamment imbibés (pas de quoi taper un blackout à la Riley) pour avoir laissé les heures filer en ce début d'automne. Ca avait commencé sur la plage, pour tenir compagnie à la rouge, avant que les groupes ne se séparent en deux. Là, sur le balcon, ils avaient sorti les enceintes pour faire monter un peu de son. Ce genre de soirées c'était ce qu'il préférait, Mael. Pas de bordel créé par la prod, des discussions pépouze et surtout zéro putain de déguisement. A moindre mesure ça lui rappelait les petites heures au fond du bar parental, ou à taper des cocktails dans le quartier de Vila Madalena à SP. Il avait pas franchement attendu la réponse d'Oli' pour se mettre à couper une dernière tournée de citrons verts. J'me suis refait mentalement toute l'histoire brésilienne d'après guerre. Il lâchait rien, depuis qu'elle lui avait soufflé ces quelques infos. C'était côté paternel ou maternel ? Ces ancêtres liés au pays couleur terre rouge. Il avait relevé son visage pour capter son regard avant d'estimer d'un coup d'oeil si elle voulait plutôt une bonne dose (pouce levé) ou moyen (main à plat) de cachaça. Toi, c'était quoi qui te plaisait le plus quand t'y allais ? Au Suriname ou ailleurs, s'entendait. Il voulait un peu de sa poésie à elle. Mael à cette heure-ci il était encore tout à fait apte à tenir une conversation, mais pas sûr qu'Oli' ait envie de s'emmerder avec sa passion exacerbée pour l'Amérique du Sud. Au fond y'avait un peu de frustration qui le saisissait. Depuis son retour il s'était pas mal restreint dans les déplacements, histoire de pas être trop loin du domicile familial s'il se passait un truc. Et maintenant qu'il était loin, de l'autre côté de l'Océan, il commençait à ressentir à nouveau l'envie d'y foutre les pieds. Dommage que le pays soit gouverné par un trou du cul. Saùde. Il lui avait glissé son verre avant de lever le sien en écho. Tu comptes me remercier pour l'immunité ? En vrai, le choix avait été vite établi. Il avait répondu d'instinct avec ce qui lui semblait le plus juste à ce moment là. Mais c'était gratuit, histoire de rétablir une discussion plus random.
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Re: saude (mer, 3h)
Dim 20 Sep - 23:14



Clay les quitte, les érigeant en dernier survivants de leur soirée improvisée. Ses prunelles venaient de croiser celles de @Mael proposant un last round qui n’avait pas attendu sa réponse pour se mettre en action, ses neurones ralentis sous l’effet de la cachaça mettant un temps à sous-peser la question. « Une dernière caïpi. » elle répète tout de même, l’observant gérer les dosages. Il l’amuse, Mael, à se buter soudainement sur les origines dont elle avait levé le voile du mystère la semaine passée. Elle l’imagine complètement le lien entre Brésil et le Suriname pour tenter de mettre le doigt sur quelque chose. Ses pulpeuses s’étirant en un sourire, amusée de sa curiosité, elle se contente d’une réponse dénuée de détails. Comme d’habitude. « Paternel. » Évidemment. Elle lui avait déjà dit que sa mère était française et par la connexion des choses et des éléments donnés ça lui avait semblé évident. « Qu’est-ce que ça change ? » elle demande parce que peut-être que c’est important dans son raisonnement à lui. A sa demande silencieuse elle avait mimé un écart minime d’environs deux centimètres entre ses doigts pour préconiser une faible dose, risquant d’être éclatée avec un verre trop chargé. Ne tenant que très peu l’alcool, elle faisait attention Olive et si elle semblait réussir à tenir le rythme, son secret était dans les faibles dosages et la lenteur de sa descente. Elle s’était laissé glisser un peu contre le dossier du canapé lorsqu’il lui avait demandé de faire appel à ses souvenirs à elle, un mince sourire d’éthanol posé sur les lèvres à retrouver ces images d’enfance. « Retrouver ma famille et une simplicité qui n’était pas la mienne.» elle lâche, concise. Inutile de mentionner que c’était encore une idée de dad pour ne pas élever une gosse complètement déconnectée de la réalité. « Je devais mettre la main à la pâte pour aider parce que c’était nécessaire. C’était pas grand-chose mais du coup mon temps libre était comme une récompense, c’était quelque chose d’attendu et avec mes cousins on trépignait du moment où on pourrait aller jouer au ballon, se baigner, bref des choses plus "simples" que ce dans quoi je grandissais à Paris. » Le divertissement c'était l'amusement véritable, pas les cours de piano, ni les cours de danse où on attendait toujours d'elle du résultat. Elle se fait bavarde Oli, contre toute attente. C’était peut-être le plan du dernier verre, qui sait. « Proost. » verre levé, elle goûte le mélange du bout des lèvres, toujours méfiante sur tout, avant d’approuver d’un hochement de tête et d’un OK formé par la connexion de son pouce et son index. « Merci. » elle formule sans grand entrain plus pour se foutre de sa gueule qu’autre chose. « Je pense que cette semaine était safe anyway, mais c’est l’intention qui compte je suis touchée. » elle sur-joue en portant une main sur son palpitant. « T’attends quelque chose en échange ou c’était totalement gratuit parce que t’as une réputation de mec sympa à entretenir ? » elle demande en réduisant ses paupières à deux fentes le scrutant dans une crédibilité éraflée par le chill de la soirée et les caïpis précédentes. Tout se monnaie ici mais qui sait peut-être que le capital sympathie de Mael a pris le dessus sur cette décision.
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Re: saude (mer, 3h)
Lun 21 Sep - 23:52



Il s'était lancé dans la prépa un peu par automatisme. 4 citrons, pour plus de jus. Couper à moitié, puis chaque moitié en deux, avant de dessiner des tronçons dans chaque quartier. Il en avait préparées des dizaines et des dizaines de celles-ci, à n'importe quelle heure de la journée, ou de la nuit. Ca avait commencé à tabasser tôt, avec sa mère qui sortait la cachaça du pays pour les quelques bons potes privilégiés qui défiaient les petites heures. Mael il avait appris à faire ça avant d'apprendre à servir une bière pression sans trop de mousse. Et c'était dire. Son escapade brésilienne forcément n'avait rien arrangé. Là-bas, au-delà du kif puriste, l'amour il était à la création de nouvelles saveurs au travers de fruits méconnus. Un peu de caju, d'acerola et tout le bordel sorti tout droit d'Amazonie. Délirant. Là, il s'appliquait au classicisme contrôlé. L'efficacité qui lui permettait d'exécuter facilement, jaugeant la quantité d'alcool imposée par Olive. Ca change rien, mais ça aurait pu me surprendre. Une histoire liée ça n'impliquait pas forcément des origines. Sa France maternelle pouvait tout avoir à faire avec son pays d'utopie. C'était un sale coup, pour lui, d'avoir rencontré quelqu'un avec un semblant de références à partager. Dernièrement il était vachement dans le déni du pays, le français. Pour plein de raisons évidentes. La douleur du décès maternel qui était inévitablement ravivée à chaque fois qu'il repensait à ses racines. La politique d'un fou à lier sans morale. La débilité généralisée dans certaines sphères de la société. Et l'aliénation des gens lambda, qui se faisaient bouffer par les fake news. Il avait le seum contre le Brésil, Mael. Et la haine contre une société toute entière qui laissait d'aussi beaux pays se faire détruire par la fascination américaine. Cette position de haineux lui allait bien. Ca lui avait permis de reconstruire son petit monde français et de se créer une routine plus équilibrée qu'au cours des quatre dernières années. Là, il se sentait à nouveau épris par la nostalgie. Cette saudade, elle-même, qui puait l'amour. L'écouter, cette fois, c'était aussi se replonger dans un parallèle déroutant. Pas la même réalité. Ils avaient vécu les choses de façon inversée, Oli' et lui. Mais n'empêche qu'il se retrouvait dans la douceur de ses mots. Est-ce que toi aussi l'idée même des 11h de voyage te rendait euphorique ? Pour Mael ça commençait par ça : l'avion. Il n'avait jamais voyagé en business, mais il se rappelait la sensation électrifiante de foutre les pieds à l'aéroport et savoir qu'il ne ressortirait d'un building qu'une fois l'Océan traversé. Et du coup ça te foutait pas les boules, de rentrer ? Il avait lâché toute recherche là, il s'accrochait juste à son histoire. C'était ça qui lui plaisait, plus que d'isoler les inconnues pour résoudre l'équation. Mael il s'en branlait pas mal des secrets. Olive elle le touchait parce qu'elle avait tapé dans une sphère de l'ultra privé, de l'ultra émotionnel. T'arrivais facilement à te refoutre dans tes pompes d'Olive à qui tout est donné ? Il la voyait bien, la môme sortie d'avion et grimpée dans une grosse berline noire direction Paris XVI. Ses lèvres s'étaient finalement mouillées dans le verre et il avait savouré une petite gorgée avant de rebondir plus bêtement sur le dernier prime. Tu penses vraiment que je joue au mec sympa ? Il s'était pas privé de chercher à capter son regard. Il voulait y lire une réponses, un truc aussi honnête que le reste. J'attends rien, j'ai vu ton nom, ça a évoqué notre dernière discussion et ça m'a fait plaiz. Basta. Il voulait pas réfléchir 3h, Mael. Le prime durait suffisamment longtemps. Aucun calcul. Et il avait balayé ses yeux suspicieux d'un battement de bras dans le vide.
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Re: saude (mer, 3h)
Mer 23 Sep - 1:03



« Je ne peux pas jouer l'effet de surprise à chaque fois. » elle avoue dans un léger haussement d'épaules, ses prunelles rivées sur l'expertise de Mael avant de glisser jusqu'à ses traits de mec dans la totale maîtrise de ce qu'il est en train d'accomplir. Olive elle avait déjà fait son petit effet avec son annonce tout en contrôle, même elle reconnaissait qu'elle ne pouvait pas réitérer l'exploit à chaque fois. Sa trame semblait dorénavant assez claire pour ne plus trop se cacher du moins avec Mael. Cette connexion aux origines et ce parallèle inattendu c'était beaucoup de détails qu'elle n'avait pas réellement envie de confier pour l'instant mais qui s'opérait avec lui comme le juste échange du donnant/donnant. Elle ne pouvait pas s'enfermer constamment dans la non-communication, Oli, fatiguée d'entretenir ces conversations de surface qu'elle-même initiait et entretenues par un désintérêt réel. L'euphorie du voyage ça l'anime rien que d'y penser, hissant ses lippes en un sourire brouillon. « J'avais surtout toujours la hâte de les retrouver, de savoir comment ils ont évolué, de renouer après un an de séparation. » L'impatience du départ et le rejet du retour, un classique. « Il y avait le chagrin des au revoir et de se savoir à distance pour l'année à venir mais honnêtement ça dépendait des fois. » Parce que l'ado qu'elle avait été avait parfois moins géré le clivage que la gamine beaucoup moins pervertie. « Les premières fois c'était troublant de revenir dans un système complètement différent. Quand t'es môme tu te demandes pourquoi les injustices, pourquoi ces clivages, mais ma vie à moi elle était à Paris. Je rebasculais vite dans mon schéma. » Ça l'avait percutée différemment au fil des âges, Oli. Parfois elle revenait avec soulagement, d'autres fois avec le cœur lourd, mais toujours des souvenirs plein la tête. La petite fille qu'elle avait été avait vécu beaucoup de choses avec incompréhension, animée par la naïveté de l'enfance et la simplicité d'une vie qui soufflait comme une relâche de son quotidien démesuré. Elle avait malgré tout rapidement connecté les choses et rapproché les histoires, daddy l'y avait bien aidée. Tout move de sa part n'étant pas innocent à son égard et à sa naïveté s'évaporant, sa responsabilité grandissante. « Ca m'imposait un recul sur une situation trop confortable, j'ai appris à balancer les choses. » Ce qui n'était pas  plus mal. Quand on grandit dans une situation où tout est dû, il n'y a aucun intérêt, et aucune envie d'ailleurs, de prendre du recul et d'y réfléchir à deux fois. Oli' elle avait vu beaucoup de ses potes/connaissances devenir des clichés de jeunesse dorée ou, au contraire, des gosses complètement fucked up par une situation au sein de laquelle ils cherchaient leur équilibre en vain. L'acidité de la caïpi presse ses molaires, plissant un peu des yeux par réflexe et jaugeant l'intérieur du verre comme pour voir si rien de louche n'y flotte. La question franche et directe de Mael capte de nouveau son attention, lui arrachant une esquisse d'amusement à peine perceptible. «Oui. » elle assène les billes plantées dans les siennes, sa dureté habituelle ébranlée par l'étincelle pétillante de cachaça au fond de ses pupilles. A vrai dire, non. Le français elle le range dans la catégorie des personnes les plus intègres du block. Il s'explique sur sa décision d'immunité et ça lui arrache cette fois-ci un sourire franc. « Well ravie de t'avoir fait plaisir. » elle cille avec son air de meuf qui survole la foule avant de rouler des billes pour clôturer son petit numéro de queen qui s'offre un break pour la soirée. « C'est bon j'y crois à ton intégrité. Merci. » elle porte la main à son cœur style I mean it. « Ça te perturbe qu'on puisse penser que t'es pas sincère ? Je suis sûre que t'as pas l'habitude. » Elle le défie un petit peu de son regard qui cherche à le bousculer gentiment. « Oh my god. » elle s'électrise soudainement dans un pic d'énergie allant se saisir de l'enceinte pour monter le son. « Tu danses la samba ? » Random. Elle a genre vraiment envie de voir Mael aligner des petits pas like right now. « Obligé tu as appris les bases. T'es le genre à prendre n'importe quel défi. » Pour sûr il avait déjà improvisé quelques leçons au détour d'une pagode pour impressionner une fille ou corriger son déhanché de petit français. Se laissant tomber sur le canapé, l'enceinte en otage dans une main, elle pose son regard dans le sien avec intraitabilité. « Ok. Si tu me prouves ce que tu vaux je m'engage à ne plus jamais émettre aucun doute sur l'authenticité de ton capital sympathie. Il faut minimum un 7/10 pour passer. » Deal. Et elle note carrément en bonne dictatrice qu'elle est.
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Re: saude (mer, 3h)
Ven 25 Sep - 10:39



Il comprenait bien, l'attente des retrouvailles. Le besoin viscéral de rattraper les histoires perdues, de se confronter à eux, leurs habitudes, leurs quotidiens. C'était un tout. Il adorait aller faire les courses, par exemple, s'emballait pour la moindre chose qu'il ne retrouvait pas en France. On le prenait pour un abruti, à vouloir à tout prix remplir le caddie de conneries qu'il finirait par ne pas manger (trop sucré) sous prétexte que ça éveillait ses émotions. Mael il se souvenait surtout des soirées entières passées à jouer aux cartes en dégommant des bières ou des caïpi, parce que c'était les vacances, parce qu'ils s'attendaient pour ce genre de tournois, parce que l'honneur des équipes était en jeu. Les jeunes contre les vieux. Les premiers toujours accusés de tricherie, les seconds de rabats-joie. Quand il y allait en juillet ça leur arrivait même d'allumer un feu de cheminée dans la grande baraque perdue dans la Mata Atlantica de son oncle. Frustrant pour un gars qui voulait s'enivrer d'une chaleur omniprésente, mais terriblement dépaysant. Des petites choses, des choses simples, la vie quoi. T'y allais tous les ans ? Il l'enviait presque, sur ce point là, sa tête se balançant malgré tout de haut en bas pour approuver ses mots. Tu continues d'y aller ? Il n'avait pas pu s'empêcher de ressentir le spectre des émotions du passé, dans son histoire. Certes, ils dépeignaient majoritairement leur enfance, mais elle comme lui savaient à quel point ça pouvait devenir difficile, ce genre de voyages, une fois qu'on grandissait. Les vacances avec les potes devenaient vite prioritaires. On a de la chance d'avoir vécu ça. Y'avait qu'à sentir l'amour avec lequel ils en parlaient. Il en était conscient, l'aventure de sa mère avait finalement permis de créer un truc unique en lui. Le Brésil, c'était l'autre bout du monde. Rien à voir avec un mix franco-européen. Revendiquer ces origines là c'était revendiquer une culture radicalement différente. Il faisait tourner les glaçons dans sa caïpi, se forçant à n'en boire que des petites gorgées, pour faire durer l'instant. Sa réponse lui avait arraché un haussement d'épaules. Il savait qu'elle provoquait, Oli', mais ça le soulait forcément. Il avait l'impression de suffisamment raconter sa vie et faire part de sa vision des choses pour ne pas se faire catégoriser comme un vieux baratineur. Même si c'était uniquement dit pour l'emmerder. Il s'était contenté de joindre ses mains l'une contre l'autre et de pencher légèrement sa tête, quand elle avait fini par abdiquer. Ouais, j'aime pas. Il avait du mal à se détacher des trucs, Mael. Il n'avait rien du blasé. C'était un éternel insatisfait, et dans cette insatisfaction il emportait également toutes ses remises en question. Je vois pas l'intérêt de se cacher. Jouer, se protéger, les classiques, du vu et revu. Lui il s'était systématiquement séparé de tous les environnements fake dans lesquels il avait pu évoluer. Quand ça se passait mal dans un taf, il se barrait. Facile. Il avait haussé un sourcil à la voir s'enjailler pour un rythme de samba. Forcément ça le faisait sourire, l'effet des multiples caïpi aidant. C'est une mission ? Elle passait un peu du tout au rien. Mais en même temps, il avait capté qu'il pouvait être surpris, par Olive. Encore trop de trucs à voir, à comprendre, au travers de sa carapace. Tu vas vraiment me regarder aligner 10 misérables pas sans bouger tes fesses du canap ? Il n'était pas franchement difficile à convaincre anyway. Verre posé, il avait lâché ses havaianas pour se retrouver pieds nus, regard braqué sur son visage en attente. Il était enivré, Mael, trop disposé à laisser parler la cachaça et sa fierté brésilienne. Pas un grand danseur de samba, mais il avait appris les bases pour pas passer pour un con au Carnaval, comme beaucoup. Dans sa tête les um dois três s'alignaient, plus ou moins vite et plus ou moins fort, au rythme de ses mouvements. Viens. Il s'était stoppé pour s'éviter un show à rallonge. Mais face aux deux minutes de chanson qu'il restait elle pouvait bien lui montrer ses propres skills.
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Re: saude (mer, 3h)
Sam 26 Sep - 14:02



Elle est avare en anecdotes, Olive, fermée et précautionneuse comme si elle détenait les vieux secrets de ce monde. Mael il en sait déjà beaucoup plus que les autres. Sa simple allusion au Brésil, à leur voisinage, avait suffi à la faire changer de prisme à son égard. Le sudiste avait le profil type du mec facile à vivre, laxiste, facile à rentrer dedans pour le plaisir du divertissement à l’instar d’un Jules ou d’un Gabriele. Elle s’était prise à son propre jeu, s’identifiant à ses anecdotes dans le grossier parallèle de leurs enfances. Il y avait néanmoins une limite très claire à ce phénomène hasardeux, pour elle leur parallélisme s’arrêtait à l’innocence de leur enfance. « Enfant oui, daddy y mettait un point d’honneur. Puis au fur et à mesure un peu moins. Life. » elle hausse les épaules parce qu’il doit comprendre de quoi il s’agit ici et qu’elle n’a pas l’habitude d’extrapoler si on ne lui sort pas les vers du nez. La fréquence de ses venues s’étaient décousues mais elle n’avait pas déserté, loin de là. « Ponctuellement, oui. » elle répond calmement aux questions de Mael comme si, de toute façon, il connaissait déjà la réponse. « Ça me demande beaucoup d’énergie et c’est différent maintenant, je les aide de là où je suis et je fais des aller-retours quand j’en ai besoin. » Elle n’était plus une gamine qui avait besoin de pop-up un été pour entretenir la connexion. Son appartenance à son milieu, son éducation, tout lui permettait de continuer ses bonnes actions à distance mais elle avait aussi sa vie à elle ; à des années lumières de la leur. Elle acquiesce, dodelinant de la tête à ses propos d’enfants chanceux, portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres. Mael il est facile à toucher avec cette histoire d’authenticité, elle perce dans sa sensibilité et ça l’intéresse d’aller creuser par-là. La balance avec sa coolitude permanente lui donne quelque chose d’attachant, au cycliste. « Ok je note. » elle articule lentement, élargissant un sourire rieur et enfantin. « T’es intéressant, Mael. » elle lâche sans qu’il n’y ait plus derrière avant de bondir du tout au tout sur l’enceinte. Pour Oli’ qui range tout le monde dans la case des débiles depuis son arrivée, ce genre d’info c’est de l’inédit. Elle roule des billes, c’est déjà la deuxième fois en trois jours qu’on l’accuse d’une mission. « Ca rend tout le monde parano ces missions. » il faut dire qu’ils s’en donnaient à cœur joie. Il n’y avait qu’à constater son faible nombre de points récoltés pour comprendre qu’elle ne se faisait pas bitch de la prod à ce niveau-là. Elle glousse, retombée dans le canapé pour observer son danseur d’un soir de ses billes rieuses. « Oui. » C’est du tout Oli’ de regarder les autres se donner pour elle sans fournir le moindre effort. « Sur un air de samba… O grande Mael » articulant une imitation triomphale de la célèbre réplique dans son français natal, elle fixe son sujet qui dégage ses tongs et s’exécute. Elle a un sourire sur les lèvres et le rire qui s’échappe, Olive, ivre. « T’es studieux. » elle constate en repliant ses jambes sur le canapé, il est super concentré le français. Il s’interrompt et elle ne se fait pas prier deux fois, bondissant sur ses deux pieds pour le rejoindre, claquant son verre sur la table basse. Elle n’a jamais appris à danser la samba à proprement parler, ne sachant danser que par phénomène d’imitation mais elle s’anime, leur fin de soirée transportée dans l'éternel pays d'avenir.



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