Évidemment. Leur équipe commençant à trouver un équilibre dans sa dynamique, l’efficacité de leur nouvelle communion balançant avec leur pauvre récolte en points, les verts avaient été soumis à trop de switchs. Selon Olivia ils n’étaient pas pour le meilleur. Perdre un Clay, par exemple, ça l’avait fait chier. Récupérer la cheffe des rouges aussi ça l’emmerdait. Les calculs étaient mauvais. Elle avait observé ses ex-verts déserter la chambre pour laisser place aux deux newbies, déjà épuisée de devoir tout repenser. La petite sauterie after-prime prenant fin, elle s’était rapidement éclipsée pour retrouver son confort et son sommeil, prête à se lover dans les bras de Morphée. Jumpant dans son lit, se glissant sous les draps, elle relève le nez pour constater que @Jules a décidé de faire de même, oklm, dans son propre lit. Olive elle avait imposé son règne depuis le premier soir, imposant son monopole afin de ne pas s’affairer d’une autre présence que la sienne. Elle dort mal avec les inconnus. Personne n’avait rien dit à l’époque, un dictat incontesté qui semble prendre fin avec l’arrivée de Jules. Il n’a pas compris que son rôle était d’être docile, fine. « Tu fais quoi là ? » elle assène de son air mal-aimable af, inflexible, les billes braquées sur lui tandis qu’il prend tranquillement ses aises. « Je t’explique ton lit est là-bas. » elle désigne du menton pour lui montrer que sa place est avec les poules. Le mec il n’allait certainement pas débarquer et ruiner sa princess routine. « Qui plus est tu vas m’attirer des ennuis, ton fan-club c’est aussi mes copines. Out. » elle conclut fermement dans un hochement de tête, blasée par la tentative et prenant place tranquillement, absolument persuadée que le mec va lui obéir comme son nouveau minion d'adoption.

Jules voit Noor partir en mode furie suite à une remarque d'Addison, y a Riley qui câble pour sa nouvelle condition de femme sauvage, tout part en vrille. Le frenchy décide simplement de commencer en douceur le déménagement avec Rumer qui l'aide. Il s'installe près d'un lit un peu au random avant de capter qu'il s'agissait de celle d'Olivia qui s'insurge. Le prime semble lui avoir cramé tous ses neurones à cette chère Olive. Il lui coule un regard nonchalant de celui qui squattera quand même au regard de l'heure avancée et de sa flemme chronique. « Je me prépare à dormir, Sherlock » il répond sur le ton de l'évidence en s'installant tranquillement pendant qu'Olivia fait sa petite crisette qui ne l'atteint pas. Il la regarde façon grand frère qui attend que sa soeur finisse de chialer pour sa peluche égarée, l'air vaguement blasé. Si la vendeuse de fripes de NYC semblait en impressionner quelques uns ici, suffisamment pour en faire leur gourou, ce n'était absolument pas son cas. « Je t'explique, tu m'as fait venir dans ton équipe, assume, je dors ici, avec toi » il se marre parce qu'elle a l'audace de le penser docile surtout quand elle fait la queen comme ce soir. Y a pas écrit son prénom sur le lit, c'est bon qu'elle se calme sinon ses veines sur le front vont exploser. Il n'en revient pas d'avoir dû troquer Rumer pour Olivia, c'était un mood complètement différent et moins gérable sur le long terme.« Je dors toujours avec mes cheftaines, dis toi que c'est juste l'attrait pour le pouvoir que je n'ai pas à l'extérieur, une connerie comme ça, ce qui t'arrangera » il lui balance avec flegme parce que ça colle parfaitement avec l'image du type paumé dans sa banlieue sans ambition qu'elle aime bien véhiculer auprès de tout le monde. Il écoute la suite, sourcils froncés, un peu saoulé. « Déjà je pense que si tu arrêtais de résumer tes potes à mon fan club, ça irait mieux pour tout le monde » parce que ça le gavait qu'elle ne cesse d'amener ce genre de bails sur le tapis, il savait très bien qu'elle s'en nourrissait, de ce genre de non-histoire, qu'elle devait même pas mal exploiter. « T'as peur qu'elles te squattent ? » il questionne parce que cette hypothèse lui semble bien improbable à son sens.

Duh. Le gueux se prépare à dormir. Elle roule des billes, continuant son numéro de kwine ayant pour ambition de sauver sa qualité de sommeil. Elle reste calme face au contrôle olympien d'un @Jules hermétique, Oli' elle se contente d'exposer sèchement les règles de La Dictature de la chambre verte. D'ailleurs si on lui demandait son avis elle répondrait qu'il ne s'agit pas d'une dictature mais simplement d'une tolérance commune. Elle les supporte, ils font des concessions. « Tu devrais déjà être honoré que je t'ai choisi toi. J'aurais pu te mettre chez les rouges. » Selon elle la pire équipe du game actuel c'était les stray fire ; feu éteint. « Je croyais que t'étais le independant type. » Elle cale dans un jugement face à l'insistance de Jules pour dormir avec elle comme si elle devait le prendre en garderie après l'avoir ramené dans ses terres. Le mec semble la confondre avec Rumer, well, il se trompe bien évidemment puisqu'en plus d'avoir moins d'affection à donner que la belle rousse, elle n'a pas envie de lui servir de substitut. Il va falloir qu'il s'habitue au nouveau système. Point. « Non je vais simplement partir du principe que tu n'as pas été sevré. » N'importe quoi sa tentative d'anticipation. Elle ne réagit même pas car trop peu concernée par le sujet. « Tu dors encore avec ta mère ? » Simple question posée comme si elle n'attendait qu'une confirmation de sa part. Jules lui balance un squd de l'espace sur sa redondance à évoquer son fanclub qui, toujours selon Oli', est une appellation complètement justifiée et même très réaliste de la situation. Il s'agace le banlieusard, toujours aussi calme mais sharp dans ses mots. « Tu souffres ? » elle demande pas du tout atteinte par la réflexion. « C'est à dire ? Qu'elles débarquent dans le lit ? » elle demande en se calant sur deux oreillers empilés. « Well c'était un pari que Noor devait relever donc oui je m'inquiète. » en toute honnêteté. Ça la tracassait que l'infraction de Jules débouche sur un mouvement collectif. « D'ailleurs. Rien à voir. Tu comptes t'y prendre comment pour prouver ta bonne foi ? Il va falloir que tu prouves ton team spirit, pièce rapportée. » Elle n'est pas réellement sérieuse Olivia, c'est plus pour le plaisir de jouer la dure mais ça c'était quelque chose qui commençait à être connu. Elle fait remonter les draps sur elle jusqu'au-dessous de sa poitrine, croisant ses mains sur son ventre, prunelles vrillées sur Jules telle Madame de Trémaine calée entre ses coussins.

Dans tous les cas le hasard avait condamné a changé Jules de team. « Y a Riley chez les rouges, ça va et puis ils ont toujours plus de points que les verts » il glisse quand elle souhaite de la gratitude pour lui avoir soit disant épargné ce sort. Il est plus que ravi d'avoir intégré la dernière team du classement, effectivement. Bref. Il ne comprend pas qu'elle crise autant pour un simple lit, forcément son absence de rationalité le pousse tout naturellement à camper sur ses positions. histoire de lui annoncer que son règne sur des sujets dociles risque de toucher à sa fin. Olive se lance dans de la psychologie de bas étage, il la regarde amusé, elle n'a qu'une moitié de cerveau irriguée parfois. « Et toi, tu survis sans ton dad ? Parce que la seule qui nous saoule ici avec ses darons, c'est toi » il lui rappelle simplement. Il lui coule un simple regard de biais quand NYC annonce que Noor devait se glisser dans son lit pour une histoire de pari. Il a l'impression de se croire au lycée sérieusement, elles ne se tirent pas vers le haut toutes à trop trainer ensemble, c'est ce qu'il se dit sur l'instant. « Super matures les meufs » il ne peut pas s'empêcher de commenter, affligé par la découverte. Elles devaient réellement s'ennuyer. « Mais ne t'inquiète pas, elle ne nous séparera pas, je lui en parle demain » il lui assure parce qu'il a bien compris que c'est ce qui la préoccupait vraiment. Que Noor se glisse entre eux deux. Il termine son installation, l'écoutant d'une oreille plus que distraite, sans se laisser impacter par son bullshit trop constant. « C'est pas à toi de faire mon intégration au sein de ta team pour commencer ? » il fait mine de questionner parce qu'il lui manque quelques skills à Olivia pour être une bonne leadeuse : l'intelligence sociale pour commencer mais on lui pardonne. « T'as viré Clay parce que y avait trop de tensions sexuelles entre lui et toi non ? » il lui demande, sorti de nulle part mais c'est Jules va pas l'épargner maintenant. Olivia n'avait pas d'autres choix, mais c'est un simple détail. « J'ai cru déceler un truc entre vous deux » il fait genre pour l'irriter, apparemment ça permet de mieux dormir.

Elle lâche un « pff », roule des billes pour ne même pas argumenter sur le débat du manque de points des verts au classement général. Franchement ça la saoulait mais à ce stade elle s'en foutait, tout ce qui l'importait elle c'était de jouer le jeu des nominations correctement. « On verra si t'arrives à faire remonter la pente ou si t'étais juste un planqué. » Parce qu'il l'ouvre beaucoup Jules pour un mec qui ne brille pas pour son score de points personnel. Le français s'attaque gratuitement à son père, sujet visiblement perçu comme talon d'Achille chez elle. Ils l'épuisent, sérieusement, à croire que chaque semaine ils se concertent tous pour savoir sous quel angle attaquer ce sujet. Sa suffisance exacerbée par la pique, elle le regarde pleine de dédain sans masquer sa pointe d'agacement. « Je ne crois pas en avoir parlé de mon plein gré. » Elle n'avait jamais vanté ses parents, à vrai dire elle les racontait seulement lorsqu'on lui posait des questions à ce sujet. Pour le reste elle restait plutôt silencieuse sur sa vie, Olive. « Encore moins avec toi d'ailleurs. » Il ne méritait pas une telle discussion, Julio Delavega. « Change de prisme. » elle finit par conclure parce qu'il va falloir trouver mieux que ça. Il y va de son petit commentaire sur le niveau intellectuel du défi lancé à Noor. Elle s'en souvient bien de l'objectif de base qui était de se délecter du compte rendu de la rose, ricanant comme un petit diablotin opérant dans l'ombre. Au final elle se retrouve dans la position de l'arroseur arrosé, Oli'. « Super mature de squatter mon lit pour m'emmerder. » elle lui fait constater, au cas-où il aurait quelques difficultés à se remettre en cause. Il a de la chance qu'elle ne fasse pas partie de la team des chasseuses de chair fraîche. « Merci. » Un sourire forcé histoire de dire merci Jules le monde ne saurait pas quoi faire sans toi. Il souligne un point tout à fait juste, pointant de sa responsabilité de cheffe à intégrer les petits nouveaux. Oups, flemme ? « Mh. Non je ne crois pas. » Sérieuse, pas concernée par le projet, l'idée est de toute façon vite avortée avec les conneries de Jules qui oublie d'intégrer la logique à ses punchlines. Du coup ça ne marche pas, cqfd. « J'ai viré Clay parce que c'était le principe du dilemme dumbass. » Super le nouvel allié complètement à côté de ses pompes. Il insiste en plus avec son histoire de tension. Soit. « Well si tu veux tout savoir on a ken dans ce même lit j'espère que ça ne te dégoûte pas trop. » La vérité c'est qu'elle a la patience qui s'épuise, proche du niveau zéro. Dans cinq minutes elle coupe toute communication avec ce mec qu'elle est à deux doigts de classer dans sa blacklist. « Sérieusement j'ai pas envie de dormir avec toi. Tu me saoules. » elle lui explique le plus simplement du monde. Si encore il était de bonne compagnie well elle aurait pu envisager de le laisser squatter pour quelques discussions sur l'oreiller avant de dormir. Mais même pas.

Ses opales trainent sur une queen susceptible, il a un discret rictus parce que c'est trop facile de titiller son ego. « Je m'adapte à mon interlocuteur » il se contente de répondre en haussant les épaules. L'Olive se vexe dès qu'on parle de son dad, lui, il en a mais rien à foutre que la princesse se froisse quand il adopte une attitude similaire à la sienne. Jules, il lui lâche rien à Olivia parce que ça fait trois semaines qu'elle loupe rien de son côté en mode snippeuse détestable; elle lui parle de son absence d'utilité avec son métier minable, il lui rappelle qu'elle vend des fripes, elle évoque sa daronne, il lui répond qu'elle est entièrement subventionnée par son dad à vingt quatre ans. Ici, ils ne se rendent pas compte, mais ils accentuent son coté monstrueusement égoïste en lui passant tous ses caprices. « Je ne comprends pas pourquoi tu es de mauvaise humeur comme ça, move on, comme tu dirais » il glisse hyper sincère pour le coup. Olivia, elle bloquait sur des trucs parfois minimes pour justifier le fait qu'elle soit en mode peste vénère alors que c'est juste sa personnalité de relou. Jules avait l'impression qu'elle voulait se créer un peu d'intensité là où il n'y en avait pas besoin. Le parisien sent bizarrement que le sujet Clay est aussi touchy. Elle a perdu son Mr Vorace comme elle l'appelle. Il ne réagit par à sa provocation des draps, crédibilité zéro. Olivia réitère son envie de dormir en solo. Il roule des billes, agacé par son disque rayé, c'est usant. « Bah écoute va squatter le lit de quelqu'un d'autre Oli au lieu de te plaindre, j'te retiens pas » il siffle façon recadrage de la capricieuse en haussant les épaules. Lui ne bougera pas, mais elle peut le faire de son côté. Jules trouve des solutions simples comme jamais. « Je suis sûr que Riley sera contente d'avoir de la compagnie» il glisse en tapant au random dans la liste de ses copines. « Ou sinon y a ton keum dans celui de Rumer, une pierre deux coups» l'informe le français. « Ce lit doit rester good vibes » il ajoute même histoire de la saouler jusqu'au bout. Donc Oli, out. Il s'installe déjà de son côté pour ne pas avoir la râleuse dans son champ de vision. « Je te réveille à quelle heure ? Six ? On va se faire un petit jogging team building tout ça ? Un esprit sain dans un corps sain » il lance.

Jules ne comprend pas sa mauvaise humeur ? Well, a problématique simple réponse simple. « Parce que j’en ai envie. » qu’elle répond la gamine, le français ayant déclenché son envie irrépressible d’être détestable envers le monde entier sans raison apparente. Il l’a mise de mauvaise humeur pour toute la semaine, c’est comme ça, parce que quand elle est dans un mauvais mood y en a pour plusieurs jours. Le mec lui propose d’aller voir ailleurs si elle y est, histoire de trouver solution à son problème. Elle lui balancerait bien sa lampe de chevet dans la tête au beau Jules histoire de le calmer sec, Olive elle est soumise à ce genre de pulsion qui pourrait rendre la chose tout à fait possible en fait, comme à titre d’exemple cette grande claque donnée à Adrien. Elle pause un instant son regard sur lui, interdite car consternée par ce shlagoss aux pieds sales. « T’as pas compris j’ai déjà ma propriété, là où tu zones. » Si, si il a bien compris et elle en a bien conscience. Elle fait claquer sa langue entre ses dents, agacée par ce petit combat futile touchant à sa fin pour lequel elle vient de perdre inutilement le peu d’énergie qu’il lui restait. Si encore ça s’arrêtait là, elle bouillonne tant il l’indigne avec sa remarque à la con là. « Tu veux dire ma meuf se fait squatter par un mec. » elle balance ça comme ça, désabusée par l’ensemble de cette situation. A choisir elle est plus team Rumer que team Clay, no doubt, sa chouchoute elle l’a choisie depuis le début. « Parce que t’es good vibes toi peut-être ? » impassible, elle le toise un instant comme s'il n'était qu'un minimoys, haussant les sourcils en guise de conclusion.« Pourquoi tu fermes pas ta gueule ? » elle demande très sérieusement en éteignatn sa lape de chevet, n’ayant plus envie de dealer avec lui pour ce soir. D’ici cinq minute elle ne lui adresse plus la parole jusqu’à après-demain. « Apprend à t’arrêter. » qu’elle siffle en lui tournant le dos pour s’installer véritablement cette fois-ci. L’hôpital qui se fou de la charité, comme d’hab. « Et c’est huit heures réveil tous les matins puis séance de yoga. Heureusement que t’as kiffé la dernière fois. » elle minaude en calant bien sa tête sur les oreillers. Jules il n'aura d'autre choix de se réveiller, c'est assez simple elle va s'en assurer. « Tu bouges ? » Elle demande en dernier recours d'un air menaçant, poussant un doigt jusqu'à lui pour mesurer son emplacement exact dans le lit. « Je m'autorise à te mettre des giffles si tu me déranges trop. » elle y trouve son compte finalement dans cette histoire.