C'est cette fichue boucle d'oreille que Bianca avait perdue hier et qu'elle ne retrouvait pas. Alors quand elle entre dans le dressing et que @Rumer lui demande si c'est son collier, elle vacille. Mais c'est quoi ça ? Qui est-ce qui s'amuse à disséminer toutes mes affaires partout dans le block ? qu'elle demande, exaspérée et lâchant un soupire profond et plein d'incompréhension. Merci ! Infiniment ! Bianca, elle tenait beaucoup à ses affaires. Car même si elle avait l'argent nécessaire pour renouveler sa garde robe hors de prix, tous ces vêtements ou accessoires avaient une histoire. Ouais c'est pas trop cohérent la petite bourgeoise qui s'inquiète pour ses affaires. Mais j'suis une grande sentimentale au fond. Bon je t'avoue il faut chercher assez loin ahaha. Elle riait, seule façon de se détendre avant de partir chasser celui ou celle qui s'amusait à cacher ses bijoux partout dans le block. Par la même occasion tu n'aurais pas trouver une boucle d'oreille similaire à celle-ci ? qu'elle demande à tout hasard à la brune en lui montrant le bijoux qu'elle portait à l'oreille gauche. Oh, ce collier... il en avait une sacrément grande d'histoire. C'est le père de mon fils qui me l'avait offert. Quand on était encore ensemble. Pas que je sois nostalgique de cette époque mais, je le portais le jour où j'ai accouché. Et en plus de ça c'est une pièce limitée ! pas question de le perdre. Et toi alors ? Belle penderie aussi. Tu as du goût. Venant de Bianca c'était un énorme compliment et @Rumer devrait être contente.

T'es un amour ! S'il y avait bien une chose que Bianca ne supportait pas, c'est qu'on ne prenne pas soin de ses affaires et pire, qu'on y mette le bazar. Du goût ? La blonde regarde la brune un instant avant de comprendre qu'elle faisait allusion au collier. Ah je te rassure je l'ai un peu aiguillé dans son choix, mais effectivement c'était un mec qui avait une certaine classe. Loin d'un Adrien, d'un Jules ou d'un Lachlan. Garçon ! Il s'appelle Carl, il a cinq ans. Le sourire de Bianca ne trompait pas, elle était folle de ce petit ange et le fait d'en être séparée était plus compliqué à vivre de jours en jours. Mais si je ne me trompe pas, on est plusieurs à être parents cette saison. Entre ça, les californiens et les français, il faut croire que les critères de sélection étaient plus précis pour cette saison. Elle souriait. Tu viens d'où toi ? L'asiatique du block a, selon Bianca, du soucis à se faire, il n'y avait qu'à voir les premiers départs : que des candidats de couleur. Elle ne donnait pas chère de sa peau à la petite Rumer. Mooh merci ! "toujours élégante quoi que tu portes", c'est qu'elle avait du goût la brune ! De quoi faire s'adoucir Bianca qui, au contact de compliments de ce genre, ne peut que baisser les armes. Une pièce fétiche ? Bien sûr ! Regarde moi ce petit ensemble. En plus ça ne se démode pas et ça va avec tout. Pour les détails faut pas trop compter sur le gars qui écrit et qui joue une meuf à la Gabrielle Solis parce qu’il est pas super calé en mode, désolé. Tu travailles dans quoi ?

Ça papote de bijoux, s'attardant sur la valeur sentimentale du collier de l'américain. Offert par son ex, un ex pourvu d'une certaine, selon ses dires, contrastant sans doute avec certains spécimens dans le block. Rumer note qu'elle a un petit garçon, prénommé Carl. Elle rejoignant alors les rangs des parents. Elle parle alors de critères de sélection qui seraient plus précis, cette année. Elle arque un sourcil interrogateur. — Tu veux dire qu'il y a des quotas. C'est ce qu'elle sous-entend, Rumer n'en serait pas surprise. Après tout, elle est à la télévision américaine. En Angleterre, la question ne se pose pas. Ils essaient d'inclure de la diversité là ils peuvent. @Bianca ne tarde pas à la questionner sur son pays d'origine. — Je suis anglaise, d'origines japonaises. Elle fait résonner son accent exprès, étant fière d'être anglaise. Côme et elle sont les deux seuls représentants de la grande île. Après les bijoux, la conversation débouche naturellement sur les vêtements. Elle lui montre sa pièce fétiche comme d'habitude. — Ouuuh, fancy., s'exclame-t-elle en venant toucher la matière de la pièce. Il y a pas à dire, c'est de la qualité, à la hauteur du standing de la blonde. — Je travaille pour le cinéma en tant que maquilleuse, dans le département fx. Rumer a cru comprendre qu'elle était actrice donc elles évoluent dans le même métier. Alors que Rumer est sur le point de reprendre la parole, elle voit la silhouette d'un rat s'insinuer dans la garde robe de Bianca. — Meeerde. Les billes grandes ouvertes, elle se précipite sur le rat pour tenter de le rattraper. — Vite, ta robe. Elle la lui tend pour qu'elle soit mise de côté, en sécurité au cas où elles auraient affaire à une véritable invasion. Elle essaie alors d'amadouer le petit rongeur. — Salut toi, petite chose. Viens avec moi. Elle parvient à l'attraper et le redirige prestement vers la sortie. Elle revient alors vers sa camarade et la regarde d'un air inquiet. — Tes autres fringues n'ont rien ? Le drame est imminent ... 3, 2, 1 ...

Est-ce que Bianca sous-entend qu'il y a des quotas au sein du block et que certains ont été choisi pour plaire au plus grand monde et amener le plus de téléspectateurs ? Sûrement ! Je ne veux pas m'avancer sans preuve mais avoue que c'est quand même étrange non ? Ou pure coïncidence ? Tout dépend de toi, est-ce que tu crois aux coïncidences ? Bianca non, pas dans ce contexte particulier de jeu, pas dans ce contexte où derrière tout ça il y avait non seulement une production mais aussi une chaîne qui gérait ce petit ensemble comme s'il s'agissait d'une maison de poupées. @Rumer apprenait à la blonde qu'elle était anglaise avec des origines japonaises. Quel beau mélange, j'adore. Elle avait toujours beaucoup aimé l'Angleterre et avait un faible pour la culture orientale. Elles copinent toutes les deux en parlant vêtements et bijoux et la réaction de l'asiat' à la vue du petit ensemble désigné par Bianca comme sa pièce fétiche ne fait plus aucun doute : elles étaient faites pour se rencontrer. Tu rigoles ? la blonde manque de s'étouffer en apprenant de la bouche de sa nouvelle copine qu'elle était maquilleuse pour le cinéma. Darling c'est un signe du destin, on devait se rencontrer ! Là non plus pas de coïncidence, c'était écrit. Si un jour je passe par l'Angleterre je passerai te faire un petit coucou. Qui sait, peut-être dans un futur proche l'une sera amenée à maquiller la seconde. Alors qu'elle tourne machinalement la tête vers sa gauche après avoir entendu un bruit étrange, sa mine se décompose la seconde qui suit à la vue d'un rat qui était en train de rogner dans l'une de ses robes à motifs signée Clare Waight Keller. Elle n'a pas le temps de faire quoi que ce soit que Rumer se précipite sur la robe et la lui lancer, se ruant sur le rat pour l'empêcher de commettre plus de dégâts. Bianca reste plantée là, sa robe  grignotée inconsciente dans ses bras. Tes autres fringues n'ont rien ? Bianca sent la colère bouillonner en elle et... MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ? MA ROBE ! MA BELLE ROBE !! GEORGES ?! CLAIIIIRE ? J'EXIGE UN REMBOURSEMENT !! VOUS M’ENTENDEZ ? Les larmes commençaient à lui monter, alors elle se tournait désemparée vers Rumer qu’elle prenait dans ses bras d’un geste vigoureux et reconnaissant : Oh merci merci… tu n’as pas hésité une seule seconde à te jeter dans la gueule du loup pour essayer de sauver ma robe. Je te dois une fière chandelle. Bianca maintenait l'étreinte durant une dizaine de secondes avant de se reculer, prenant quelques secondes pour se remettre les idées en place, inspirant et expirant profondément à plusieurs reprises. Excuse-moi, c’était une réaction quelque peu disproportionnée je suppose. Si ça pouvait rester entre nous je t’en serais d’autant plus reconnaissante. Elle souriait, gênée, et offrant un dernier regard à cette belle robe qu'elle devait se résoudre à quitter. Elle lui manquerait profondément.

Elle passe par là, casual, c’est l’heure de switcher son petit short de sport contre une tenue plus appropriée à la journée qui l’attend. Quoi que de baskets c’est pratique, pour botter des culs. Elle n’a même pas encore franchit la porte du dressing qu’elle peut savoir qui s’y trouve, une voix féminine reconnaissable poussant des cris tellement drama overloaded qu’ils ont dû raisonner dans tout le Block. « Oh my god @Bianca c’est toi qui hurles comme un cochon qu’on égorge ? » elle demande en débarquant, constatant la présence de @Rumer. « Damn. » elle constate à son égard, parce que Rumy chou elle a su géreer la situation, évidemment. « Du coup ça ne restera pas entre vous. » elle étire un sourire pour narguer la blonde, appuyant le coup d’un « Sorry ? » demandé de son air de peste satisfaite, prenant ses affaires avant de partir en lâchant un « De toute façon c'était ce qu'elle méritait, cette robe. » sans se retourner, s'éclipsant aussi rapidement qu'elle était apparue.