C’était mardi, c’était donc à l’équipe verte de s’occuper des écuries aujourd’hui. Ca ne le dérange pas outre mesure Gabriele bien au contraire. Il aime bien être occupé. Dans le block il était bien trop paisible et ça le perturbait presque ! Il n’a pas l’habitude de se laisser aller, prendre des vacances alors cette semaine, il allait très bien la vivre. Il troque ses chaussures pour des bottes et c’est partit. Il y avait cinq chevaux donc cinq stalles à nettoyer. Ils étaient cinq dans l’équipe verte, c’était donc parfait. Chacun le sien. « Bonjour ! » il fait avec son sourire habituel lorsqu’il capte le regarde de @Violette et ce ton si chaleureux. Il marche sur des œufs Gabriele désormais avec @Violette. Il est moins spontané par rapport aux premiers jours, réfléchit à ce qu’il dit avant de parler alors que ce n’est clairement pas son habitude. Il tente de faire les choses du mieux qu’il peut au vu de la situation. Pourtant il ne semble pas avoir cette gêne qui l’habite, comme si tout était normal. C’est un peu ce dont il essaye de se convaincre. Il a pas vraiment envie d’en parler tout de suite, il n’a pas envie de se prendre la tête. Alors il fait semblant. Sa gorge qui se noue et se sourire qui se perd quand il lui fait dos pour ouvrir la stalle de son cheval et le faire passer dans un inhabité le temps de nettoyer le box, non sans avoir donné quelques caresses en guise de bonjour. Faut être poli, même avec eux après tout. « Hop-là, je te laisse là le temps de nettoyer ok ? » Il parle au cheval oui. Il est bavard Gabriele, peut même parler tout seul de temps en temps et maintenant, vous savez également qu’il parle aux animaux. Son regard revient sur @Violette quand elle s’adresse à lui, le sourire qui revient également. « Deux ou trois fois ouais ! J’ai beaucoup apprécié les quelques fois en tout cas, après on va les balader ? » Il n’avait pas oublié après tout la proposition qu’elle avait accepté lors du prime, entre deux larmes qui avaient coulé et son corps qui retrouvait le sien. Ça lui avait fait du bien de la blottir contre lui, même s’il n’avait pas trouvé les bons mots pour la consoler. « Je l’appelle comment le mien ? » Il demande en commençant à fourcher la paille pour la mettre dans la brouette, après avoir enfilé des gants. Il est rapide Gabriele, ses gros bras aidant. « J’aurais kiffé être fermier j’crois ! » il lâche simplement, avec son sourire un peu idiot même quand il est censé faire une tâche ingrate.

Il fait mine de rien Gabriele, garde son sourire de façade face à une @Violette qu’il ne reconnait pas au premier abord. Une @Violette plus froide, moins engagée émotionnellement. Ouais il peut le ressentir, c’est facile. Elle n’aurait jamais répond ce comme tu veux en temps normal. Il peut pas la blâmer pour ça, il sait qu’elle est dans une situation un peu compliquée et qu’il faut qu’ils trouvent comment prendre leur marque, s’ajuster pour ne faire de mal à personne. Parce qu’il compte là-dessus Gabriele. Il n’a jamais été question d’arrêter de lui parler dans sa tête. Alors il lui laisse le temps qu’il faudra. Puis elle n’est pas la seule, lui aussi a besoin de temps pour s’ajuster. Ses yeux se relèvent finalement vers elle quand elle reprend la parole, l’air penaud avant qu’il sourit de nouveau. « Abricot dans ce cas ! » il s’exclame en regardant le cheval, tentant un accent français approximatif alors qu’il dit le nom. Ils commencent tous les deux à nettoyer les stalles, une tâche un peu ingrate mais qui ne gêne pas outre mesure l’italien. Il aurait pu être fermier comme il l’indique à @Violette. Il l’écoute raconter son histoire, le sourire aux lèvres qui se fait plus fort à la fin tout en fourchant le foin sans relâche. « C’était en France aussi ? » il demande comme ça. Evidemment, il termine le nettoyage avant elle. Alors il n’hésite pas vraiment, venant se placer avec sa fourche à ses côtés pour l’aider. Et avant qu’elle n’essaye de l’en dissuader, il lui sort un prétexte. « J’ai trop envie de faire du cheval ! Plus vite on nettoiera, plus vite on pourra y aller ! » il sort, comme un enfant trop surexcité. Elle ne voudrait pas le faire attendre ? Il essuie quelques gouttes sur son front avec le revers de son bras, continuant le nettoyage. Son bras en vient à frôler plusieurs fois le sien. Il en vient même à se demander si inconsciemment, il ne le fait pas exprès ? De se rapprocher d’elle ? De tenter un contact physique ? Après une bonne dizaine de minutes, ils terminent et toujours proche, sa tête se tourne vers elle pour lâcher un « Good job ! » Et ses yeux retrouvent ceux qui le font facilement craquer. Et comme d’habitude, y a encore le ralenti qui se fait dans sa tête, de ses yeux de biche qui papillonnent à ses longues boucles qui ondulent. Pourtant y a rien de glamour dans la situation mais c’est plus fort que lui. Même là, elle lui plait. Et il en vient même à avoir ce sourire idiot sur le visage avant de se réveiller et de tourner la tête. « Je vais juste décharger tout ça, tu peux t’occuper d’équiper les chevaux ? » Parce que lui il sait pas trop faire en réalité.