Elle n'aime pas vraiment cette semaine, le camp de vacances qui devient corvée, les tâches à accomplir à telle heure, pendant tant de temps, l'école omniprésente dans ses pensées. Alors elle suit, elle va là où on lui dit, utile qu'à moitié, son cœur qui l'emporte souvent ailleurs. Elle entre avec
@Walter dans les écuries, l'odeur des équidés qui pique le nez, le sourire plus facile au milieu des animaux. Elle s'approche d'un box, une pomme à la main, offrande pour un cheval qui s'empresse de la manger, chatouillant au passage sa paume, un rire s'échappant de ses lèvres. Elle avait oublié Walter mais se retourne lorsqu'il lui parle, confuse par la déclaration.
« Je l'ai vu à la télé qu'il fallait faire comme ça. Avec la main bien plate. Tu veux essayer? » Sa phrase qui se termine en un rire alors que le cheval approche sa tête de la sienne et souffle dans son cou. Elle se retourne pour se concentrer sur lui, caressant sa crinière doucement, les mots qui glissent de ses lèvres.
« Oui, tu es beau. Magnifique même. Mais ça chatouille. Walter va-t-en donner une autre parce que tu es trop mignon. » Elle hume doucement et continue de le caresser, les mots de Walter en arrière plan, sa découverte du cheval plus importante.
« Je veux pas être maléfique. Je crois pas que les cornes ça m'irait bien. » Et elle ne voulait pas penser à son statut de chef, elle ne comprenait pas pourquoi c'était elle, pourquoi on l'avait puni comme ça.
« Tu peux être maléfique pour nous, pas vrai? » Parce que Loen et Violette et elle, ils n'étaient pas fait pour la compétition, pour les stratégies et les combats de coq. Ils étaient fait d'amour, de douceur et de passion.
« Toi et Gabriele. Vous pouvez être les parents. Vous êtes pas obligé de vous embrasser. Ça peut être platonique juste. » Et elle serait ravie d'être juste l'enfant, et non le chef.
« Je n'aime pas vraiment manger. » Elle hausse les épaules, ça lui donne pas vraiment envie de le rejoindre dans son groupe. Surtout s'il est fermé. -
« Pourquoi il est fermé ton groupe? C'est mieux d'être ouvert, non? » Le cheval secoue la tête, la faisant reculer doucement contre Walter.
« Je crois qu'il veut une autre pomme. » Elle se love contre son corps, au brun parce qu'il est ferme et fort que papa deux lui manque un peu.
« Tu voulais être de quelle couleur? » Parce qu'elle sait qu'il voulait pas être avec elle Walter, elle lui allait pas.