ft @Raffaele

Malgré que cela fasse plusieurs jours que l'aventure a commencé, Kendall se surprenait encore à se tromper en ouvrant des portes ou même à découvrir des nouveaux lieux inédits. Faut dire que le lieu était immense et plein de surprises. Cette fois, c'est la chambre bleue qu'elle découvre avec en son sein l'un de ses colocataires. Une belle brune aux yeux perçants. Une très très jolie fille même, Kendall devait le reconnaitre. « Oh bonjour » qu'elle fait l'air faussement gênée de s'être trompée de porte. « Je me suis trompée, désolé » qu'elle enchaine, non sans au passage faire un état des lieux et grimacer légèrement. Disons que cette chambre qui elle l'imagine au vu de la couleur prédominante devait appartenir au bleus était loin d'être à son gout, bien trop basique. « Jolie, hm... chambre... » qu'elle lâche finalement toujours à l'encadrement de la porte, avec un sourire compatissant. Mais après tout, peut-être qu'elle s'y plait dans cette chambre hein qui au fond n'est pas si terrible.   « Comment ça se passe la cohabitation avec ton équipe ? Raffaele c'est ça ? »

Après avoir passé l'après-midi au soleil, comme la veille, Raffaele s'octroie un moment à elle dans la salle de bain. Plongée dans l'eau chaude depuis de longues minutes, elle ré-apprend à apprécier les moments de bien-être, auxquels elle n'avait plus goûté depuis des années. Plutôt de nature solitaire, la brune n'a pas mis beaucoup de temps avant de percevoir cette aventure comme une probable thérapie avec elle-même. Depuis son arrivée, sa curiosité l'a bien sûr poussée à s'aventurer dans toutes les pièces de l'immeuble, mais la plupart de celles dans lesquelles elle s'est vraiment attardée, ce sont les belles luxueuses, qui permettent avant tout la relaxation. Un choix égoïste, puisqu'elle incite encore moins les autres à venir à elle - déjà que d'ordinaire, il lui semble tous les faire fuir avec ses airs de garce. Mais un choix mérité, quand on sait qu'elle ne vit plus pour elle depuis de trop longues années. A sa sortie du bain, la brune enroule une serviette autour de son buste, une autre dans ses cheveux, puis elle file jusqu'à la chambre bleue. Le temps pour elle de poser ses vêtements propres sur le lit qu'une voix timide lui dérobe l'attention. « Salut. » répond-t-elle à kendall, s'excusant de s'être trompée de porte. « Ah, t'arrives au bon moment. J'allais m'habiller. » elle rétorque, toujours sur ce même ton impassible. A ne jamais savoir si c'est de l'ironie, de la nonchalance, de l'indifférence ou de la taquinerie. Néanmoins, elle sous-entend l'invitation, alors qu'elle enfile des sous-vêtements sous sa serviette. La voix féminine s'élève toujours dans son dos, complimentant la chambre. Elle ne le voit pas, mais Raf porte un faible sourire amusé. A l'entendre, on dirait elle, la première fois qu'elle est rentrée dans la pièce. « Faut pas se fier aux apparences. On y dort bien mieux qu'ailleurs. » lâche-t-elle avant de dérouler sa serviette au corps pour la poser sur le lit du temps qu'elle ne se change, se biaisant pour refaire face à la candidate. « Huiles essentielles. Rideaux aux lits. » énumère-t-elle tout en passant son jean slim. « Il me manque plus qu'à aller voler quelques déco ailleurs, et ce sera parfait. » Et. Non. Elle ne blague pas, elle se projette réellement entrain de barouder dans l'immeuble pour trouver des objets qui rendraient un peu de modernité à la pièce. Bien que son esthétique des plus authentiques tend à lui faire croire qu'elle se réveille chaque matin dans le château de versailles. « C'est ça. » elle acquiesce d'un hochement de tête lorsque la demoiselle se préoccupe de son prénom. Raf se souvient bien du sien, comme beaucoup d'autres. Il faut dire qu'elle a bonne mémoire, et qu'en plus de ça, les réseaux sont là pour lui encrer l'identité de chacun dans le crâne. « Et bien. Ça se passe. J'ai une bonne équipe, je le sens bien. » confie-t-elle quand elle lui demande comment la cohabitation se passe avec ses partenaires de jeu. Plutôt confiante à ce sujet. Tant au niveau de personnalités que de stratégies, ils ont du potentiel ensemble, tous les quatre. « Et toi ? » elle finit par demander, histoire de creuser la discussion avec elle avant de décider de si elle peut vraiment lui accorder du temps ou non.

@kendall

Kendall n'arrive pas forcément au bon moment puisque @Raffaele allait s'habiller. Cinq secondes plus tard elle l'aurait surement surprise à poil mais hé, ça aurait très bien pu être un de ses camarades de chambré de toute façon. D'ailleurs en parlant de chambre, Kendall ne cache pas son ironie dans sa phrase visant à complimenter la pièce. Apparemment, on y dort bien cependant. Bien mieux qu'ailleurs même selon les dires de la demoiselle. « Parce que t'as déjà eu l'occasion de tester les autres lits ? T'es une rapide. » qu'elle lâche de sa voix douce et chaude, teintée d'une malice qu'on ne saurait dire malveillante ou bienveillante. En vérité, Kendall c'est pas le genre à juger... pour ce cas là, niveau coucherie j'entends. Pour le reste c'est une autre histoire. Elle lui parle des différents atouts de sa chambre mais la rousse n'est pas si convaincue. Pour elle, l'esthétique compte plus que le côté pratique. Ah, son oreille se tend mieux quand elle aborde le sujet, lui indiquant qu'il lui manque juste de voler quelques décos à gauche à droite. « Je te conseille d'aller chez les Rouges et chez les Roses. Leur chambre sont à tomber esthétiquement. » Et forcément ce serait plutôt là bas qu'il faudrait piocher des pièces à reporter ici pour améliorer la chambre. Si elle est tout à fait sincère dans ses propos, pensant réellement que ses deux chambres sont les plus belles, elle omet bien la sienne et vicieusement, fait en sorte que l'attention de la brune soit focus sur ses deux chambres uniquement. Raffaele dit qu'elle s'entend bien avec son équipe qui elle s'en souvient, est composée de deux autres filles et de Darcy. « Vraiment ? » qu'elle demande non sans cacher sa surprise. Pas qu'elle pensait quelque chose de précis de Raffaele ou des autres de son équipe hein mais.. « T'es une jolie fille et les jolies filles, ça attire la jalousie des autres filles » qu'elle fait pour s'expliquer sur sa réaction, se décidant à entrer dans la chambre et fermer la porte derrière elle. Elle se pose devant le grand miroir, s'admirant dedans quelques secondes. « On est quand même les deux plus belles de la maison » qu'elle fait avec un sourire mesquin, un peu peste. Y a des filles mignonnes dans cette maison, même beaucoup mais Raffaele et elle, c'est un autre niveau selon elle. Et Mara aussi. Le physique ne fait pas tout évidemment et Kendall ne s'est jamais reposée uniquement sur son physique. Elle concède volontiers à dire que les autres filles ont surement plus de qualité de coeur qu'elle d'ailleurs. Mais là, elle trouve que les deux candidates présentes dans cette pièce sont les deux plus belles, rien de mal à le dire. C'est en quelque sorte pour lui faire un compliment. « Je suis qu'avec des garçons mais c'est pas pour autant que je suis appréciée » qu'elle lâche avec un rire franc. Elle est mal tombée mais les choses ne sont pas gravées dans le marbre et elle n'a pas dit son dernier mot pour charmer les membres de son équipe.

Raffaele accueille la candidate dans un état d'esprit plutôt aérien. Elle vient de passer un bon moment, et est à présent revitalisée pour attaquer sa soirée. La préparation se fera donc visiblement aux côtés de Kendall, qui, dans ses premières mimiques à peine, laisse penser à l'italienne qu'elles ont de certains points communs. Les mots joueurs, les allures classes, les airs mystérieux ; une attitude de garce. Reste maintenant à déceler s'il s'agit d'une véritable, ou non. La conversation qu'elles initient lui permettra déjà d'en savoir d'avantage. « Ah, non, je n'ai dormi qu'ici pour l'instant. » reprend-t-elle pour éviter un quelconque malentendu tout en laissant sous-entendre qu'elle assume l'idée de pouvoir découcher plus tard. « C'est juste que je suis persuadée que ma chambre est la plus confortable. » elle explique donc. Tout comme elle est persuadée d'avoir la meilleure équipe. Elle n'a pas besoin de se soucier de la concurrence, Raf, parce qu'elle a cette tendance à valoriser tout ce qui lui appartient, avec une confiance assez déconcertante pour les autres, mais exaltante pour ceux qu'elle défend. Cependant, elle veut bien reconnaître qu'il manque quelques décorations, ce à quoi la rouquine lui conseille la beauté des chambres rouges et roses. « Ah non, notre chambre n'a rien à envier à celle des rouges. » Puisque leurs pièces s'avoisinent, elle a déjà pu y jeter un œil. Et elle préfère encore l'authentique sévère de la sienne que le minimalisme aux couleurs criardes de la leur. « Mais j'irai faire un tour chez les roses. » En espérant qu'il y ait quelque chose d'un peu mieux à en tirer. Et d'ailleurs, elle s'aventurerait aussi dans la verte. Et ce serait à son tour de juger la chambre de Kendall. S'habillant sous le regard de sa colocataire, cette-dernière se préoccupe de leur cohabitation en équipe. Raf lui assure qu'elle le sent bien, pour ne pas trop en dire non plus. Mais bien-sûr, que son équipe efface les autres, elle n'en doute pas une seconde. Surtout en vue des personnalités qui la composent. Et ça, même les jolies lèvres et le venin sucré de Kendall ne peuvent pas lui en faire douter. Raffaele passe son chemisier, l'écoutant silencieusement, un sourire lui creusant à peine le coin des lippes. « Alors, merci pour le compliment. Mais je pense que mon équipe est plus mature que ça. » Et quand bien même elle ne le serait pas, elle n'attendrait pas une seconde avant de remettre les pendules à l'heure et de poser les bases. Elle retire alors la serviette qui tenait encore sa crinière, avant de prendre place devant le miroir aux côtés de sa jolie colocataire, le temps de boutonner son chemisier. « Mais.. si tu te bases sur cette théorie.. j'suis ravie de ne pas t'avoir dans mon équipe, bellezza. » reprend-t-elle, ses yeux posés sur son reflet à travers la glace, avec cette même moue malicieuse au visage. Maintenant, Raf est presque sûre qu'il s'agit d'une véritable garce. Il ne lui manque presque rien pour la percer à jour. Mais, elle n'est pas pressée, puisque son interlocutrice se montre finalement assez intrigante et animée pour susciter son intérêt. Elle se confie en avouant qu'elle ne semble pas appréciée au sein de son équipe, et ce, malgré la seule présence féminine qu'elle leur impose. « Tous les mêmes. Les mecs s'effraient vite quand ils voient des femmes leur tenir tête. » répond l'italienne, tout en passant les main dans ses cheveux humides, les secouant à gauche, à droite, leur donnant une forme avant qu'ils ne se mettent à sécher n'importe comment. « Tu comptes adopter quelle stratégie pour changer la donne ? » Elle a bien compris qu'elle n'a pas à faire à une imbécile, et la deuxième plus belle de la maison promet d'être presque aussi joueuse qu'elle.

@kendall

@Raffaele la rectifie très vite, précisant qu'elle n'a dormi que dans sa chambre, pour l'instant. Ce pour l'instant qui laisse présager donc de possible prochaines nuits hors de son camp et qui lui donne matière à commencer à dessiner un portrait imaginaire de la jeune femme. Et si Kendall lui conseille la chambre rouge et rose, elle arrive déjà à se trouver un différent de gout, puisque la brunette est catégorique sur la chambre rouge qui ne trouve pas bonne grâce à ses yeux. Alors qu'elle se met plus à l'aise, s'invitant d'elle-même dans cette chambre bleue encore inconnue et refermant la porte derrière elle, Kendall se regarde dans le miroir et en profite pour glisser un compliment à la brune (non sans se jeter des fleurs au passage également). Bien sur qu'elle continue de tester l'italienne, à chercher à continuer le dessin qu'elle crée dans son imaginaire depuis que ses yeux glacés se sont posés sur sa silhouette élancée. Est-elle confiante ? Langue de vipère ? Va t-elle montrer les failles de son équipe ? Kendall s'amuse à lancer des perches, prises ou pas, juste pour apprécier comment la brune réagit. Pour le moment elle apprécie son caractère oui, lui rappelant un peu le sien sur certains points. Nul doute que les deux jeunes femmes ont du vice en elle, et même le tournevis et la caisse à outils. A son tour, elle la complimente non sans lâcher un mot italien qu'elle reconnait. « Italienne donc ? » qu'elle pose, presque en l'affirmant finalement. De quoi rajouter encore un plus à son charme, la concurrence sera rude. Si Raffaele semble affirmer que tout est beau dans son équipe pour l'instant, Kendall quant à elle n'hésite pas à dire le contraire. Tous les mêmes. Les mecs s'effraient vite quand ils voient des femmes leur tenir tête. Sa petite remarque sur les hommes a le mérite de lui arracher un rire, bien d'accord avec elle pour le coup. Elle sait pas si c'est vraiment le cas dans son cas précis mais elle ira pas la contredire. Quelle stratégie compte t-elle adopter pour changer la donne, qu'elle lui demande. « La question c'est plutôt, est-ce que j'ai vraiment envie de changer la donne ? » qu'elle lâche en faisant mine de réfléchir, petite moue adorable sur le visage. Après tout, ce ne sont pas les verts qui la nominent chaque semaine. A t-elle vraiment besoin de rentrer dans les bonnes grâces de son équipe ? A t-elle l'envie ? Rien n'est moins sure. « Oups, c'est mon côté individualiste qui ressort » qu'elle se reprend, faussement maladroite. Il est vrai que dans la vie de tous les jours, Kendall a l'habitude de se débrouiller par soi-même et devoir s’accommoder d'une équipe est un vrai challenge pour elle. « Et toi, mettant de côté ton équipe, aucun homme que tu n'as effrayé pour l'instant ? » qu'elle demande, avide de petits potins qu'elle pourrait balancer.

A peine rencontrée, que Kendall semble déjà être de celles reptiliennes. Les belles écailles sur l'épiderme endurci, le venin acerbe ou sucré, la morsure probable et spontanée. Du genre à se démarquer des autres sauvages du vivarium. Ça l'intrigue, Raf. Mais elle l'observe seulement de derrière la vitre, qu'elle n'ouvrira pas avant d'être certaine que la fourbe ne lui croquera pas le bras. C'est donc une conversation intelligente et agile qui naît entre les deux plus belles de la maison, comme le pense la dulcinée de Georges. Elle lui renvoie naturellement le compliment, et son usage de l'italien interpelle l'invitée de la chambre bleue. « A moitié seulement. » elle répond, d'abord concise avant de raviser la quantité de ses confessions. « Ma mère est italienne - mais à part la langue, les compétences culinaires, et le prénom pour l'exotisme, elle ne m'a rien laissé d'autre. » Elle se considère presque entièrement américaine, Raffaele. Et là encore, n'est pas franchement conquise. Après cet aveu court mais équivoque, et tout en s'accessoirisant d'un collier en argent, elle lui retourne donc la question. « Et toi ? Des origines ; des parents ? » demande-t-elle, les deux mains dans sa nuque pour attacher son bijoux. Chose faite, le fil conducteur retrouve vite source vers l'aventure, particulièrement les équipes, et l'estime peu élevée que Kendall a laissé dans la sienne. Naturellement, la brune lui demande comment elle compte changer la donne. Mais là-dessus, et de la même façon que pour leur avis sur la chambre rouge, elles divergent. Tandis que Raf est du genre à solidariser son équipe pour en faire un repère solide afin d'aller le plus loin possible, l'autre joueuse semble ne pas être dérangée par le fait de ne pas se soucier et s'allier en profondeur avec sa team. Ce à quoi elle grimace légèrement. Elle tente de se défendre en accusant son côté individualiste. Raf secoue délicatement la tête, tout en coiffant ses cheveux aux mouvements de ses mains. « J'pensais que t'étais plus stratégique que ça. » elle lâche, à demi comme un constat, à demi comme de la provocation. Les deux à la fois, toujours sans une quelconque expression à laquelle se raccrocher pour décrypter la véritable intention de ses propos. « Mais ça m'va. » elle rajoute dans la foulée, plantant ses dents dans ses lèvres tout en haussant les épaules. Que croit-elle ? Que Raf est l'incarnation de la sociabilisation-même ? Sociable et solidaire ? Non, elle est sûrement même l'une des plus solitaires et indépendantes du block. Et pourtant, elle a bien compris qu'elle avait intégré une compétition qui l'obligeait à jouer en équipe. Mais bon, elle n'est pas là pour conseiller la demoiselle, une bêtise de faîte de la part d'un autre est un pas de plus vers la victoire pour elle. Elle souffle néanmoins un rire très court à la nouvelle question qu'elle reçoit. « La question c'est plutôt, quels hommes je n'ai pas effrayé pour l'instant ? » elle répond, un sourire amusé s'évanouissant sur ses lippes. « J'ai l'impression que Dylan me fuit depuis que j'ai reçu ses nudes en guise de cadeau de bienvenue, pourtant je l'imaginais pas du genre à avoir honte. Et Ottavio me regarde toujours de biais depuis que j'ai pris sa place sur l'îlot qui nous était assigné en coulisses.. son acting lui sied parfaitement. » elle lève les yeux au ciel, faussement exaspérée. Mais la vérité, c'est qu'elle s'en moque, Raf, de l'impression qu'elle laisse aux autres après son passage, ce qu'elle manque pas de confesser à sa colocataire. « Heureusement qu'j'en ai rien à foutre, du coup. » fait-elle, pour le coup avec une telle indifférence qu'il est difficile de pouvoir lui déceler une quelconque sensibilité. En même temps, on rencontre rarement le cœur de l'italienne lors des premiers échanges.

@kendall

Un demi charme italien alors pour la brune, qui doit largement suffire pour enchanter quiconque qui s'approche de la candidate. Langue, cuisine et prénom qu'elle dit avoir seulement en héritage. « C'est un bon début » De quoi substanter le personnage suffisamment. Naturellement elle lui retourne la question.   « Mes parents sont morts quand j'étais petite à vrai dire » qu'elle lâche comme si de rien n'était, l'air neutre et impassible sur le reflet du miroir comme si elle venait de dire qu'elle venait de manger une salade césar au déjeuner. Après quelques secondes de blanc, un sourire s'étire sur ses lèvres pourpres. Venait-elle vraiment de plaisanter sur la mort de ses parents ? Complètement. Non ils sont toujours vivants ses cons. « Non je plaisante. Papa, maman, je vous embrasse... » qu'elle fait à la caméra dans un instant d'aparté en envoyant un bisou. Kendall c'est pas seulement un humour piquant, c'est aussi un humour noir. C'est qu'elle a plusieurs cordes à son arc la belle rousse. « J'ai toujours vécu aux States mais j'ai des origines Russes et Françaises » qu'elle lâche à @Raffaele. Peut-être un peu étonnant en la voyant, avec sa chevelure de feu qu'on pourrait plutôt venir des Anglais. Peut-être si ça se trouve... Elle n'est jamais allée cherché plus loin. « Mais aucun héritage pour moi » Ses parents aussi sont de vrais américains et si y a bien quelques mots français qu'elle connait comme tout le monde, comme "bonjour", "je t'aime" et "voulez-vous coucher avec moi", elle ne parle pas régulièrement. Pareil pour le russe. De son regard froid elle observe la brune se préparer, ce regard sondeur qui descend sur les différents bijoux qui sont posés sous ses yeux qu'elle se permet même de prendre en main pour mieux observer un à son gout avant de le reposer en silence à sa place. J'pensais que t'étais plus stratégique que ça. qu'elle lui lance alors qu'elle évoque le fait de ne pas spécialement ressentir le besoin de se faire aimer par son équipe. A son tour elle hausse innocemment les épaules, absolument pas offensée et même assez détachée. « Il faut croire que non... » laisse t-elle en suspend, le tout teinté d'ironie. Ça l'arrange bien mieux d'ailleurs qu'elle l'imagine moins stratège que le contraire. La discussion dérive sur les hommes de l'aventure et leur capacité à avoir peur des femmes qui leur tiennent tête. La réponse de sa camarade l'équipe bleue lui décroche un rire complice. Elle ne doute pas qu'elle a effrayé plus d'un effectivement. @Dylan et @Octave en tête de liste. Elle ne pourrait pas parler pour Octave qu'elle ne connait pas mais concernant l'autre nom évoqué... « Ça ne m'étonne pas venant de Dylan. Le garçon est un peu... fade ? » qu'elle lâche, faussement désolée pour le garçon qui doit avoir les oreilles qui sifflent. Elle aurait pu dire qu'il était gentil aussi... Mais ça aurait moins amusant. Après rien enlève à sa plastique et elle en croquerait bien un bout si le moment se présentait, elle reconnait au moins ça.

Pendant une demi-seconde Raffaele a pensé pouvoir partager un nouveau point commun avec la rouquine, au moment où elle a mentionné le décès de ses parents. Le ton employé était parfait, l'expression pas trop poussée, mais il faut croire que la candidate est elle aussi une amourachée du costume de l'indifférence ; et de l'humour - à sa façon. Alors, instinctivement, c'est un petit sourire qui casse la cambrure des lèvres de l'italienne. De ce qu'elle en perçoit pour le moment, Kendall se présente comme quelqu'un avec qui elle pourrait peut-être bien s'entendre. « Ils te regardent à la télé ? » elle questionne alors, lorsque sa colocataire envoie un baiser à la caméra, alors qu'elle, a enfin fini de jouer avec le fermoir de son bijoux, à présent disposé sur le décolleté que lui offre son chemisier. Elle se demande si la candidate est soutenue par sa famille à l'extérieur, essaie de jauger où elle peut la positionner. Fille à papa, indépendante ? Elle est alors informée de ses origines franco-russes, ajoutant à ça qu'elle n'a toujours vécu qu'aux états-unis. « Je suis à New-York depuis toujours aussi. » renseigne la brune, sur un ton placide, alors qu'elle arque un sourcil à la nouvelle information qui lui est reçue. « Même pas l'amour pour les croissants ? Ou le vin rouge ? » elle rétorque spontanément, ses yeux s'étant posés sur le visage de poupée de la demoiselle. Une poupée qui semble quand-même cruellement savoir mieux jouer que celui qui l'achètera. Elle n'est pas difficile à cerner comme quelqu'un d'habile et d'intelligent, et ce n'est pas les prochains mots qu'elles prononcent qui lui feront douter du contraire. Il faut croire que non, dit-elle quand Raffaele s'étonne de son manque de stratégie après lui avoir fait part qu'elle ne comptait pas forcément se faire apprécier au sein de son équipe. Un candidat vraiment moins malin aurait sûrement essayé de défendre sa cause. Pas Kendall. La brune ne relève pas, même si elle pense déjà à vouloir la compter parmi ses alliés plutôt que ses adversaires. Non pas qu'elle en ait peur, mais plus qu'elle est réfléchie, et qu'encore une fois, elle a bien compris qu'il s'agissait d'un jeu collectif, et qu'il allait falloir s'entourer d'autres joueurs, que ça lui plaise ou non. Alors autant choisir ceux qui ont réussi à piquer son intérêt. Au moment où elles en arrivent à parler de garçons qu'il semble qu'elle ait effrayé, Raf s'est assise sur son lit, en tailleur, un miroir petit format entre ses jambes, et ses trousses de maquillage sur le côté. Premier make-up de la journée, c'est le teint dont elle s'occupe en premier. « Pourquoi fade ? » s'interroge-t-elle alors. Toute information sur ses colocataires est bonne à prendre, et c'est aussi là l'occasion de tester la sincérité de la jolie rousse. Pour sa part, elle n'a pas encore passé de moment privilégié avec le concerné, c'est pourquoi elle n'émet aucun jugement sur lui pour le moment. Elle ne s'arrête pas à l'image renvoyée, Raffaele, elle apprend à connaître, et seulement après elle catégorise. Par contre, cette dernière étape est souvent - pour ne pas dire toujours, irrévocable. « Et t'es comédienne, du coup ? Ou t'as appris les rouages du théâtre en autodidacte ? » elle demande finalement, en référence à la réplique qu'elle lui a donnée sur la disparition tragique de ses parents ; alors qu'elle est toujours concentrée à modeler son visage sous les coups de son pinceau.

@kendall

Si elle s'était permis cette blague, c'était parce qu'elle avait pensé pouvoir se le permettre avec @Raffaele, qu'elle voyait mal s'offusquer. Encore et toujours, c'est un moyen de dessiner son portrait et pour l'instant, elle a juste Kendall sur ses traits de crayon imaginaire qu'elle trace et ne gomme pas. Est-ce qu'ils la regardaient à la télé ? « Ils savent que je participe à l'émission... C'est pas vraiment le genre qu'ils regardent donc pas certaine » Et elle n'en demandait pas tant à vrai dire. Elle n'avait aucunement besoin de leur soutien ou de leur aval pour participer à cette émission, pas qu'ils étaient contre de toute façon.   « Et toi ? » qu'elle retourne, le regard curieux. Raffaele malgré ses origines est une américaine comme la rousse et sa question sur ses origines lui arrache un petit sourire. « Ou l'amour pour Paris ? » qu'elle rajoute, taquine concernant les clichés qu'elle vient de lui soumettre. « Viennoiserie non. Vin oui. Fromages à petite dose... oh et les bérets, un non définitif » Elle sait que les bérets, ça revient quelques fois à la mode mais elle n'a jamais adhéré et elle n'adhèrera surement jamais. Gout personnel cependant, elle dit pas que c'est un fashion faux pas, juste que c'est pas pour elle. « Et j'ai jamais compris pourquoi on idéalisait tous Paris nous les américains... Avec sa Tour Eiffel pas si belle que ça... Pour moi c'est la Tour Eiffel de merde... » qu'elle balance en français pour le dernier mot. Comment s'attirer les foudres du public français en une seconde. La discussion dévie alors qu'elle reste à ses côtés pendant qu'elle se prépare, rendant l'ambiance encore plus intime, comme deux copines qui se racontaient quelques potins et médisaient sur d'autres. Kendall n'hésite pas en tout cas à donner le nom de Dylan et lui attribuer l'adjectif fade. « Je dirais qu'il manque de caractère, ce petit piquant qui fait le charme de la vie. Tu peux être sur qu'en cas de désaccord, il va se ranger rapidement de ton côté si tu commences à devenir insistante. » C'est comme ça qu'elle le voit le garçon. « C'est dommage, le physique était prometteur » rajoute t-elle avec un sourire complice, un peu mauvaise. Ça marche dans les deux sens après tout. Si elles ne doivent pas se reposer sur leur physique, il était clair que les garçons non plus et il fallait plus qu'un physique pour rentrer dans les grâces de la rousse. Et t'es comédienne, du coup ? Ou t'as appris les rouages du théâtre en autodidacte ? Comédienne elle ? De nouveau ses traits se transforment en un rictus amusé. C'est vrai qu'elle était théâtrale Kendall, du genre à contrôler ses expressions pour revêtir le masque qu'elle souhaite au bon moment. Une vraie sans-visage. « Presque... hôtesse de l'air » Non pas du tout en fait mais c'est de bonne guerre. « Et toi ? »