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 bénis (dim, 14h)


i'm from season two, b*tch
Mael
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bénis (dim, 14h)
Dim 4 Oct - 1:35



J'ai une idée. Ca avait (encore une fois) commencé comme ça. @Clay et Mael, round n°45038. Ils tapaient un café pépère en post-déjeuner, un peu trop calmes, là, le cul vissé sur les sièges de la terrasse. L'éternel débat du régime omnivore (Clay) vs. végétalien (Mael) pour les performances sportives ayant pris fin, un espace s'était dessiné pour créer de l'aventure. Tu crois qu'on la grimpe à mains nues l'église ? Ca devait pas être bien différent d'un bloc relou de Fontainebleau. Pas besoin de le pousser deux secondes, il s'était levé fissa le ricain. Mael c'était pas un grand grand grimpeur de bloc comme ça. Avec le temps il avait perdu l'agilité de ses jeunes années au profit d'un corps beaucoup plus large. Ses muscles s'étaient taillés autrement, au fil d'entraînements axés sur la force et la puissance. Devoir de coach. Mais il aimait bien, parfois, taper une sortie en salle d'escalade ou aux portes de Paris. Histoire de rentrer à Sète avec la fierté d'une photo agitée devant les yeux de son père. C'était une façon comme une autre de le pousser à se sortir de son spleen. Depuis le décès de la madre il n'avait plus été se confronter aux surfaces rugueuses de la montagne occitane. Ca le rendait fou, Mael, de voir son reup s'amoindrir comme ça. Là, avec autant de km entre eux, il passait souvent du temps à se questionner sur la situation à Sète. Pas facile de décrocher quand on se traînait une culpabilité injustifiable. C'est pêché ? Il avait soulevé son bras à la peau tatouée d'une croix. Erreur de casting au Brésil, regretté souvenir d'une soirée à trop de grammes. Elle n'était pas bien haute, cette église. Sa main s'était posée sur les briques, après en avoir fait le tour, regard rivé sur la surface. Y'avait des pans faciles. Comme l'arrière. Mais implicitement ils en avaient conclu à la recherche de difficulté. Record estimé ? Le défi ne s'arrêtait pas à la montée. Son sourire franchouillard le défiait sans gêne, conscient que Clay donnerait tout pour niquer les stats. Et puis, là-haut, la vue devait être bien sympa.
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Re: bénis (dim, 14h)
Lun 5 Oct - 17:09



Leurs idées à l’un ou l’autre avaient ce point commun d’être toutes systématiquement débiles, mais toujours inattendues. @Mael comprenait intrinsèquement l’hyperactivité qui avait toujours fait de la vie de Clay un truc insupportable, jusqu’à ce qu’il s’y résigne. Le besoin de bouger, de ne pas rester statique, il le ressentait jusque dans ses veines, ça venait lui griller la surface de l’épiderme de manière à lui faire clairement comprendre que c’était ça le deal : bouger ou la mort. Si c’était pas Mael qui proposait, alors c’était Clay. « A mains nues », c’est ça qui l’avait fait décoller de son siège façon Apollo. A mains nues ça changeait tout. Ça voulait dire qu’ils n’allaient pas prendre ce lieu saint pour leur pute, à l’escalader avec le matos comme deux débiles qui prendraient le monde pour leur salle d’escalade. A mains nues, ça voulait dire de la souffrance, beaucoup de souffrance. Ça voulait dire les ongles dans la pierre, et les genoux écorchés, et tout ce qui était souffrance et peine avait sa place à l’église – en témoignent les vitraux, les tissages et les tableaux qu’on y trouve, où les visages sont empreints d’une solitude et d’une douleur éternelles à vous donner envie de crever. Quand la main de Mael se dépose sur l’une des briques grise et noire de l’église, les deux mains de Clay sont déjà agrippées quelques centimètres plus haut. Le visage concentré, les sourcils froncés, il observe le mur au-dessus de lui en vue de visualiser ses futurs points d’appuis. Autour de son cou scintille sa petite croix chrétienne. — Dieu voit c’qu’on est en train de faire, mon frère, prévient-il dans sa concentration. — Et Il aime beaucoup ça. Il se laisse retomber au sol, ses jambes fléchissant sous son poids. Une main passée sur sa nuque, il fait le point de ce qu’il vient d’estimer. Si on compte la difficulté du mur avant et pas l’arrière, plus onduleux, et qu’on y ajoute sa rapidité amoindrie par une prise de masse récente (il fait que pousser de la fonte dans cette villa…), alors ça donne pas un record très sexy. — Dans les six minutes… Cinq si j’me démerde bien. Toi ?
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Re: bénis (dim, 14h)
Mar 6 Oct - 17:55



Pas d'espace pour l'attente. Ils s'étaient dirigés fissa vers l'église, après avoir enfilé un jogging réglementaire pour s'éviter un trop plein de bobos. Insatiables, Clay et Mael. Le premier cherchant à tanner son hyperactivité maladive, le second ses pensées délétères. Ils s'étaient trouvés dans la simplicité de l'ailleurs et du toujours plus. C'était débile, crétin, impensable. Ca n'avait strictement aucun sens. Pas le genre de trucs à balancer en société, au coin d'une discussion - "eh t'sais l'autre jour j'ai grimpé une église à mains nues". Et pourtant ils en seraient fiers, tous les deux, comme deux mômes qui ont enfin appris à maîtriser l'effet Magnus en tapant dans la balle. Ce serait le sujet de la cour de récré, sifflé entre leurs quatre yeux et deux sourires. Alors Dieu, il n'avait pas d'autre choix que de valider. Parce que c'aurait été trop stupide de leur refuser ça, à eux, gars prêts à se donner pour leur monde. Ils la méritaient, cette satisfaction passagère, en récompense de toutes les chutes qu'ils avaient pu vivre. D'un coup de trop à la boxe à une glissade en descente de vélo. Il s'étirait les bras, Mael, les triceps, lentement, mais avec le regard frénétiquement dressé vers les briques. Voir Clay se surélever pour tâter la brique ça le rendait d'autant plus impatient. Ils n'avaient même pas pensé à chiper de la magnésie dans la salle d'escalade, en bons couillons bouillants d'excitation. Mael aussi, s'était agrippé, soulevant son corps sur une trentaine de centimètres pour évaluer l'accroche. C'était humide, forcément. Début octobre, à la lisière de la forêt, le contraire aurait été étonnant. On finira au Paradis ? Direct, sans risque de bifurquer chez Satan. Son sourire sarcastique s'était élargi. Si tu dis six, j'dis sept. Mais je vais essayer de créer la surprise. Parce que c'était comme ça, c'était la compét' au-delà du défi. Il avait indiqué le cadran de sa Garmin à Clay, direct concentré sur l'emprise. Rendez-vous dans le Ciel, mon frère.
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Re: bénis (dim, 14h)
Mar 6 Oct - 19:50



Un sourire étire les lèvres de Clay à l’entente de la -fausse- innocente question de @Mael. — On finira tous au Paradis, lâche-t-il entre ses dents tandis qu’il est occupé, tête en arrière, à observer le mur de l’église. Il saute et laisse sa main s’agripper à une pierre, au hasard, pas pour monter mais pour en tester la solidité. De la mousse. Humide et glissante. Hell yeah. Cette escalade va être un pur enfer, et il adore déjà ça. — Même les nuls. Parce que Dieu était comme ça. Ceux qui avaient vécu un enfer dans leur vie avaient tout de même cette chance d’être aimés de Lui.  C’était la plus belle invention du monde, de tous les âges, Dieu, l’Amour universel. Celui qui pouvait pas t’en vouloir, Celui que tu devais trouver en toi pour en ressentir l’amour, Celui qui t’obligeait malgré toi et toutes tes réticences à t’aimer pour le trouver. Quiconque se haïssait n’avait pas rencontré Dieu. L’astuce résidait ici : on pouvait toujours s’aimer par ce moyen détourné qui consistait à aimer Dieu. Une auto-rédemption que Clay avait toujours trouvé sublime, dès lors qu’il en avait ressenti la puissance, la vérité. Il a un nouveau sourire de gamin quand Mael lui donne « rendez-vous dans le ciel ». Il soupire de satisfaction et, résigné au challenge, il acquiesce. — Let’s get high. Il prend son élan et saute pour gagner quelques précieux centimètres. À la force des bras, il s’accroche aux pierres tandis que ses pieds marquent le coup et il pousse sur ses jambes pour gagner en hauteur. Le mur ne lui fait pas peur, alors il y va au talent et au souvenir des prises qu’il a en mémoire depuis qu’il a photographié le mur dans sa tête. Il sent Mael sur sa droite et voit bien qu’ils sont sur le même tempo. Sauf que quand il parvient à la moitié du mur, en même temps que lui, il a une idée super conne et bien qu’il sache pertinemment que c’est une idée super conne, il crève d’envie de le faire. Sur sa gauche, plus haut, se trouve une espèce de cavité légère qu’il pourrait atteindre en s’y accrochant de la main gauche, à condition de… sauter. Sauter depuis le mur auquel il est rivé comme une larve, sans savoir s’il va se rétamer de 5 mètres ou non. L’idée, c’est qu’en tapant un jump, il réceptionne ses deux pieds juste au-dessus du vitrail, là-bas. Mais sauter ça craint. Il jette un coup d’œil à Mael, que dans son temps de réflexion, il a laissé prendre de l’avance. Ce simple constat le rend dingue et il met son cerveau en pause : il saute. Sa main gauche parvient à se réceptionner pile dans le trou laissé par la cavité, mais ses pieds, bien qu’ils soient au niveau du dessus de la fenêtre de l’église, glissent salement contre le rebord mousseux et lui font perdre l’équilibre. Suspendu par un bras, une main au-dessus du vide, ses jambes sans appui, il est comme un con. Il a cette sensation délectable d’être dans la merde totale. Se laisser tomber signerait son arrêt de mort : il se pète une cheville obligatoirement au minimum. Alors quoi ? Il reste là quelques secondes, sentant la totalité de son poids reposer sur ses doigts pressés de douleur, et profite un moment. Que la douleur s’intensifie assez pour lui foutre la haine et lui donner ce coup de fouet nécessaire pour raider son bras et son épaule, se hisser plus fort encore et faire en sorte de choper de la main droite une autre prise. Ses pieds trouveront bien un nouvel endroit où se poser. Un éclair de douleur vrille dans tout son bras jusqu’au bout de ses ongles. Allez, c’est bon, il a les boules. Il se hisse et exécute son plan, retrouve ses appuis et termine sa grimpe 3 minutes après Mael. Le rejoignant sur le haut de l’église, tout contre le petit clocher, il sait que Mael n’a pas perdu une miette du spectacle. — Ouais, bon. J’sais pas pourquoi, en vrai, il admet en posant son cul sur le toit, le plus confortablement possible, anticipant la réponse à la question « mais bordel, espèce de taré, pourquoi t’as fait ça ? Tu pouvais pas grimper à la verticale comme tout le monde ? »
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Re: bénis (dim, 14h)
Ven 9 Oct - 12:24



Se moquer de la foi, il avait toujours adoré ça. Ses parents étaient fondamentalement athées, tous deux enfants de familles fondamentalement catholiques. Ils avaient développé ce rejet évident de la pratique religieuse, transmis sans concessions à leur fils unique. Ca ne les empêchait pas de lui faire visiter toutes les églises de Florence ou de n'importe quelle grande ville européenne lorsqu'ils baroudaient. Parce qu'au delà de leur pulsion anti-cléricale, ils étaient conscients et savants de l'histoire de l'église. Laissée pour compte d'un point de vue personnel elle n'en demeurait pas centrale dans leur approche au monde, à la société et à la culture. Dans sa petite dérive brésilienne il s'y était accroché, Mael. Par envie plus que par croyance fondamentale. Luana, comme beaucoup de ses potes sur place, étaient pratiquants. De ces pratiquants aboutis, qui cultivaient leur foi comme une évidence et non comme une revendication. Parler de Dieu c'était aussi naturel que de parler portugais. Depuis, même sans se retrouver dans ces préceptes, il avait développé un autre regard sur la chose. Moins catégorique, moins dans le jugement. Mael, c'était un gars qui aimait comprendre. Son plus gros passe temps des dernières années avait été de déconstruire les certitudes et les engagements viscéraux transmis par ses parents. Mais pour sûr, là tout de suite, sa mère devait se marrer en le voyant faire ce genre de conneries. C'était le genre de moments où il se plaisait à l'imaginer quelque part là-haut, capable de guetter ses gestes et de juger ses décisions. Il avait tourné un regard vers @Clay avant de s'engager à son tour. A force de dénigrer sa pratique régulière de l'escalade il avait perdu l'habitude des appuis. L'humidité des pierres, les infiltrations de mousse sous leurs doigts, rendaient dans tous les cas l'obstacle compliqué à apprivoiser. Mais ils étaient cons. Et motivés. Et rien ne les faisait vraiment reculer. Après deux premiers mètres mus par la dynamique électrifiante du défi, il sentait les premières vagues de tiraillement lui brûler les épaules. Pas question de lâcher. C'était aussi un mec d'égo, Mael, et il n'oubliait pas le chrono qui tournait sur sa montre. La simple idée de ne pas se rapprocher des six minutes lui avait foutu un coup de jus. Les mouvements se déboitaient mécaniquement, dictés par son mental et sa force plus que par sa réflexion. Il ne prenait pas le temps. S'arrêtait qu'à la sensation d'un appui fragile. Grimper vite c'était grimper assuré. Sauf qu'un couillon à côté avait décidé de complexifier la situation. Il était presque en haut, Mael, quand il avait cramé la position bancale de Clay. Ca l'avait poussé à arracher ses dernières grimaces, étouffer la douleur au bout de ses doigts et de ses genoux, engager la pression sur le bas du corps plutôt que sur ses bras. Son dernier mètre tenait plus d'un saut désespéré que d'une maîtrise de la situation. Il avait concentré ses appuis sur le creux laissé par une brique brisée, dessinant le parfait soutien à son tremplin. Il n'y avait rien d'agréable à la sensation de ses coudes endoloris s'accrochant au toit. Surface humide, rugueuse, salie par la terre, la pluie, le temps. Il s'était hissé comme on saute un muret trop haut, à l'âge de sept ans, avant de braquer son regard sur Clay qui avait finalement trouvé une façon de rebondir. (...) Abruti. L'insulte était sortie spontanément, après quelques minutes d'observation là-haut perché. Son sourire se complaisait à provoquer la gueule mi-surprise mi-fière du ricain. J'étais à ça de venir te sauver. Mode chaîne humaine, lui-même accroché au toit par ses bras tandis que Clay attrapait une de ses jambes. Dans la fraction de seconde à laquelle il avait réfléchi au bordel c'était l'idée la plus concrète qui s'était dégagée. Ils avaient deux sales dégaines, avec leurs tshirts trempés de transpi et souillés de terre et de mousse. Bilan des mains. Rouges, entaillées. Coudes, éraflés. Sourire, éclatant. J'espère que t'avais rien prévu de ton aprèm. Coup de tête en l'air, pour désigner les rayons timides d'un soleil qui venait sûrement les féliciter. Du moins, c'était sa propre interprétation du message Divin.
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Re: bénis (dim, 14h)
Ven 9 Oct - 18:15



A ça de s’arracher au moins deux ongles. Index et majeur. Le résultat est pas très beau à voir, les doigts sont noircis, rougis. Il hoche la tête à l’entente de la conclusion de @Mael. — J’aurais pas dit non pendant deux-trois secondes, il admet en regardant en bas. Il se serait réellement éclaté s’il était tombé. Absolument rien n’allait dans ce jump, que seul un abruti fini aurait tenté. Le dessus du t-shirt de Clay est dégueulasse. Et il fait encore trop frais pour se foutre torse-nu, alors il faudra faire avec le vent qui souffle et colle un peu plus le tissu contre sa peau hérissée par l’effort et l’adrénaline. Bilan des mains ? Ouais ben parlons-en, justement. Il est en mauvais état comme pas permis. Ce qui le dégoûte bien plus que les traces de coupures, c’est la saleté. Il a toujours été comme ça, Clay, pas très tolérant pour tout ce qui est « élément extérieur dans son propre corps », un peu comme un Monk, puisque c’était le surnom que Franck lui donnait. Sauf que Monk, il n’aime pas la saleté, du coup il fait rien pour se salir. Clay est beaucoup plus con : il se roule dans la boue, et s’horrifie ensuite en se découvrant recouvert de boue. La remarque de Mael lui arrache un sourire, bien vite assombri par une pensée paniquante. — Mec, la bouffe ??? Ils n’ont pas pensé, dans leur hystérie, à emporter de sac à dos contenant, par exemple, un sauciflard et quatre binches. Et ça, c’est très grave. — Y’a forcément une membre de ton fan club planquée quelque part, il énonce tout en plaçant sa main en visière à la recherche d’une Riley, d’une Bloom, d’une Freya, d’une Olivia, d’une Noor, qui aurait suivi Mael en vue de capter un moment avec lui et qui pourrait, si Dieu veut, leur jeter un joli saucisson sec tout droit sorti du cellier. — Misère, il geint en réalisant que Mael n’a pas été suivi. Le soleil se pointe lentement mais sûrement au travers le ciel couvert du début d’aprem, et, sentant la chaleur contre sa peau, Clay en profite pour retirer enfin son t-shirt crade. La croix en or de son pendentif lui retombe sur le front et glisse le long de son nez jusqu’à sa bouche. Il l’attrape entre deux doigts pour la dégager de son visage, sans la lâcher. — J’ai une dale… L’exercice lui a creusé l’estomac, et Clay, c’est un ventre sur pattes. Il regarde tout autour de lui, se penche, se retourne, puis pose sur Mael un regard surpris. — T’as remarqué, pas de caméras ici. Elles sont toutes en bas, dit-il en désignant la caméra qui cerne les visiteurs à l’entrée de l’église. Au sommet : rien ni personne. — J’crois que c’est mon tout premier moment sans être filmé… Je les soupçonne d’avoir mis une caméra aux chiottes. Il soupire de satisfaction, ressentant cet instant comme suspendu dans le temps.



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