Aujourd'hui, la familia a décidé de s'adonner à un sport qui n'accuse aucune violence contre la nature et les autres, pour épargner notre douce Maggie et lui redonner confiance envers le jeu. Bien que je suis un adepte des sensations fortes, ce genre de sport ne vient pas concocter la même dose d'adrénaline recherchée, donc, entre d'autres mots, je suis nul. Peut-être que ma taille sera un atout, mais la liste est épuisée ensuite. Ce qui m'intéresse, c'est plutôt le temps avec elle. Je suis arrivé bien trop tôt, m'inquiétant à savoir si tout était déjà installé sur le terrain de volleyball. Les pieds ancrés dans le sable, le ballon entre les mains, j'attends les autres, le regard perdu aux alentours. Les étoiles mettent sur mon chemin @noor, qui semble tout comme moi, prête à découvrir ce terrain. À la légère différence de nos expressions faciales, la mienne reflétant un brin davantage la joie et le sien, entre je vais te noyer et je vais t'enterrer vivant. La hache de guerre n'est visiblement pas enterrée et quitte à me faire insulter au passage, j'aimerais bien qu'elle puisse m'offrir une forme de pardon. Je te laisse me smasher le ballon qu'une fois en ma direction. Que j'échappe, le sourire en coin. Si par la thérapie du défoulement, on peut avancer, ainsi soit-il. Je fais maintenant virevolter le ballon, l'invitant à échanger quelques coups. Tu sais, dans ma tête j'étais la proie des oranges avec leur carte prise en main, c'est ce qu'on m'avait dit. J'ai juste agis de façon à me sauver. Tu me fais un coup bas et on est quitte? Que je m'amuse à lui lancer, en préparer la frappe d'entrée sur le ballon, attendant son approbation?

@noor se présente armée de son attitude bien à elle, celle qui en énervent quelques uns, mais qui s'était dissipée à mon égard lorsque j'étais chez les roses. Retour à la case départ, peut-être même à la case -2. Avoir Olivia et Noor sur le dos, c'est bien le pire des scénarios dans cette aventure. Je devrais demander conseils à Bloom, qui a déjà une longueur d'avance dans le domaine. Que les deux brunes ne m'apprécient pas spécialement, ça ne me fait rien au final. Spécialement la orange qui s'amuse tout simplement à être sur mon dos sans aucune raison, ses interventions sont devenues presque invisibles à mes yeux. Mais la rouge, elle a eu l'occasion de me connaître, ne serait-ce qu'assez pour assimiler que je n'avais certainement pas pris cette décision par malice ou pour être pute. Sa réaction me révélait plutôt qu'elle a pris un coup dans sa confiance, de savoir qu'elle devenait la cible chez les rouges, que son prénom sortirait maintenant si les rouges devenaient une cible facile. Pourtant, la Noor que je connais, elle est au dessus de ça, des nominations. Elle ne fait pas face au ballotage et le public est derrière elle. Son nom sur mes lèvres au confessionnal ne peut être réfuté ou invalidé. Mais qu'elle s'approprie mes intentions pour les utiliser contre moi, c'est la section qui me chicote. Je ne me sens pas du tout coupable que tu l'aies appris, c'est plutôt dans la façon que tu l'as su que je trouve dommage. Si nous nous étions pas décidé à quelques heures du délai maximum, j'aurais partagé mes intentions avec toi. Je n'aurais pas couru à sa chambre pour lui annoncer, mais comme je l'avais fait lors du détecteur de mensonge, mes intentions ne sont jamais secrète ou illogique. Je me sentais pris au piège donc je me suis rangé du côté de l'opinion majoritaire pour peut-être m'éviter la nomination. Tu dois pas être si rancunière parce que sinon t'aurais fait nominer les verts non comme deuxième équipe? Que je lâche sans prétention, ça explique plutôt que les décisions ne sont pas toujours unanimes ou que tout ce passe comme on le souhaite.