Comme bon nombre de ses camarades, Mara avait décidé, en ce samedi matin, de jouer les exploratrices afin d’en découvrir un peu plus sur l’endroit où ils logeaient tous. Entre le jardin, pour les festivités de la veille, la chambre de son équipe et sa salle de bain avoisinante, sa connaissance des lieux se résumaient à bien peu. L’essentiel, la base de tout. Mais maintenant qu’elle était reposée - malgré sa courte nuit - et qu’elle avait réussi à combler le vide de son estomac, rien ne l’empêchait de se balader un peu. Entre le sous-sol et le toit, et les étages qui se trouvaient entre les deux, autant dire qu’elle eut de quoi s’occuper pendant une bonne partie de la matinée.  Il était presque midi quand l’air frais lui balaya le visage alors qu’elle pointait le bout de son nez à l’extérieur. Le soleil presque à zénith rayonnait de plein fouet, et elle récupérera les lunettes solaires qui trônait dans sa chevelure pour éviter d’être totalement ébloui. L’envie de faire une petite pause et de se poser quelques temps sur le toit lui apparaissait bien alléchante, et elle se remercia presque d’avoir songé à mettre un maillot sous son romper. Elle repéra un de ces camarades-colocataires (@Milo) en train de faire trempette dans la piscine et ne manqua pas de l'accoster, quand il leva finalement les yeux vers elle. — Alors, l'eau est bonne? Elle aurait pu se contenter de vérifier la température de l'eau d'elle-même, mais c'était plus simple de demander. — Je suis Mara, au fait. J'espère que tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je te rejoigne. Après tout, ça semblait bien assez grand pour deux.

Mon avant-midi fut mouvementée à ma surprise. Alors que je croyais pouvoir explorer tranquillement, j'ai partagé la même intuition qu'Apollon, me retrouvant à ses côtés dans la piscine à balles. La température clément se faisait ressentir alors que le soleil procédait à son ascension. Ma première idée est donc de filer à ma chambre pour ramasser mon maillot et une serviette. Je me dis que ça ne fait que renforcer mon côté exhibitionniste, mais je ne suis pas venu à OBM pour polir une image conformiste, je suis ici pour m'éclater. Je me pavane avec ce maillot jusqu'à l'ascenseur pour me hisser jusqu'au toit. Je m'attendais à retrouver cette zone pullulante de candidats, mais j'ai carrément tout le toit à ma disposition. J'échappe un sourire satisfait, je pose ma serviette sur une chaise longue non loin et je me glisse aussitôt dans l'eau azur. J'en profite pour immerger ma tête, à mon retour à la surface, j'échappe une longue expiration. Ce moment de solitude de perdura pas lorsqu'une candidate @mara m'interpelle, Rafraichissante à souhait. La température extérieure n'était pas bouillante à New-York, mais l'eau tempérée de la piscine joue bien son rôle. Milo. Ou le gars en slip, c'est au choix. Non absolument pas, ça me ferait plaisir d'avoir de la compagnie féminine. Je me suis bien entouré au prime de silhouettes masculines, mais je ne vois pas d'inconvénient à varier mes rencontres. Je la laisse s'installer dans la piscine et j'ouvre mes bras de sorte à m'accoter sur les bords de celle-ci. Je suis à la recherche de ses opales pour y jeter les miennes, Tu te plais jusqu'à maintenant? As-tu accès à ce genre de luxure dans ton quotidien? Évidemment, pas au sens propre avec le bloc entier et les quatre étages aussi surprenants les uns que les autres, mais du genre, peut-être qu'elle a un penthouse, un amant richissime ou des parents blindés. Qui t'as fait la meilleure impression jusqu'à maintenant?

(Désolé, je suis passée de la troisième à la première personne. )

Le candidat ne manque de me rassurer quant à la température de l’eau : je n’attendais d’ailleurs que ça pour retirer ce romper qui couvrait toujours le bikini qui se cachait en dessous, et ce, depuis belle lurette déjà. À croire que je m’étais bien mis en tête qu’à un moment ou un autre dans ma journée, je terminerai par faire trempette. Les choix ne manquaient pas dans le bloc, mais c’est sur la piscine que je posais désormais mon dévolu. – Je vais me contenter de Milo, je crois, lui dis-je dans un sourire amusé. Je n’avais point oublié sa tenue légère du prime. À vrai dire, la majorité des candidats risquaient sans doute d’être hanté par cette vision. Une bonne ou une mauvaise chose, selon leur perspective. Mes effets personnels déposés sur un des transats, je n’hésitais pas une seule seconde avant de plonger dans l’eau tempéré, loin d’être de celle qui mette une éternité à ne se mouiller que jusqu’à la taille. J’en ressorti quelques mètres plus loin, passant une main sur mon visage afin de chasser ma chevelure qui obstruait ma vision. Je sens, instinctivement, son regard qui me scrute, et mes pupilles vrillent jusqu’à croiser les siennes. – J’ai passé les deux dernières années, ou presque, dans une auberge de jeunesse, alors clairement, je ne peux pas trop me plaindre de ce qu’on a à notre disposition ici. C’est plus que ce nous n’aurons jamais là-bas. Même si on y est bien. Ça fait plusieurs années, déjà, que je vis dans mes valises, au gré de mes voyages. Je suis de nature nomade, je l’ai toujours été, et me contenter de ce que j’ai sous la main fait partie de mon quotidien. Ceci dit, un peu plus de confort n’a jamais tuer personne. Continuant de nager en faisant sur surplace face au candidat, je ne peux m’empêcher d’afficher un air songeur quant à la question qu’il me pose. Difficile de se faire un avis alors que l’aventure ne fait que commencer. – Hm, je ne pourrais pas vraiment te répondre. Le courant passe bien avec les membres de mon équipe… même si l’une des autres filles est plutôt du genre discrète. Mais sinon… Sans doute Darcy, même si j’ai encore du mal à le saisir. Et toi?