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 bae - jeu. 00h30


i'm from season two, b*tch
Olivia
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Olivia



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bae - jeu. 00h30
Lun 19 Oct - 13:33



« Clay mon amour » qu'elle était venue ronronner près de son oreille en début d'après-midi, l'extirpant d'une conversation de groupe tenue dans le salon. Le genre chill à partir dans tout et n'importe quel débat, des moments qui faisaient couler leurs après-midi trop plan-plans. Debout derrière lui, les avant-bras posés sur le dossier du canapé pour s'abaisser à sa hauteur, elle lui avait proposé un plan loveroom/champagne pour la soirée s'inscrivant dans la surenchère de leur nouvelle entente. En l'espace de deux semaines leur normalité était passée des pics insultants à un jeu de rôle bancal. La démarche était toujours la même : pousser l'autre dans ses retranchements mais avec moins d'agressivité. Elle qui s'ennuyait tant, elle pouvait finalement toujours compter sur @Clay pour lui faire son divertissement. Ils s'étaient rejoints après la soirée pour aller voler les restes et dégoter un champagne restant ainsi que les coupes. Elle a laissé à son boy de la soirée le soin de s'occuper de la bouteille, elle, elle sautille presque à l'idée de découvrir un endroit dans lequel elle n'a pas encore mis les pieds et qui s'apparente presque à une nuit d’hôtel. « C'est so cute babe, t'as vu ? » elle s'émerveille, emballée par l'idée d'une cabane dans les bois -et du jacuzzi évidemment. Elle s'y voit déjà vivre la nuit qu'elle mérite loin du bordel de leur chambre orange, observant les extérieurs avant de revenir au chaud pour y retrouver son bae. « J'ai pas pris de bikini » une petite moue sur les lèvres pour prétendre un embarras qui n'existe pas dans sa voix. « Tu aurais pu me prévenir. » elle papillonne avec ce petit air séducteur lourd de sous-entendus qui a évidemment sujet à le mettre mal à l'aise. Clay il lui avait dit être déjà venu auparavant et Oli' elle se demandait qui n'avait pas eu les clés mis à part elle à ce stade du jeu. Se débarrassant de son énorme polaire qui lui sert de manteau, à défaut d'avoir anticipé la dégringolade des températures au moment de faire sa valise, elle la balance sur le lit sans considération pour y préférer la bouteille de bulles. « Fais un voeux. » Il n'y a évidemment aucun rapport avec la suite, Olive elle est juste surexcitée et pompette à cette heure, prenant possession de la bouteille de champagne avec pour intention d'en faire sauter le liège et -d'éventuellement- faire un trou dans le plafond.
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Re: bae - jeu. 00h30
Lun 19 Oct - 17:18



Il sursaute presque en redressant brutalement la tête alors qu’une voix reconnaissable entre toutes vient murmurer tout contre son oreille. Son regard se pose droit en face de lui, sur Jules qui lui rend un sourire goguenard. Eh merde. Le coup de la loveroom, c’était lui et pas elle qui devait le faire en premier. Sauf qu’il n’avait obtenu qu’une clé pour une personne la semaine dernière, et avait dû se rabattre sur un date préparé par ses soins totalement naze. Cette semaine, il comptait bien imposer à @Olivia sa présence, de la nuit jusqu’au matin, dans la loveroom, enfermée avec lui, mais elle avait été plus rapide et il s’en voulait de s’être laissé distancer comme un con. C’est ce qui arrive quand on manque de vigilance. Il avait parié que leur dernier date l’avait suffisamment vaccinée pour qu’elle ne revienne pas à la charge avant au moins vendredi. Fail. Il ignorait absolument tout de la route qu’ils prenaient tous les deux depuis deux semaines. Il avait accepté de tendre l’oreille sans grogner à ses feulements déguisés en ronronnements, et à défaut de le satisfaire, on pouvait affirmer que ça noyait l’ennui, cassait la routine. Et rien n’était pire que la routine. Comment faisaient ces gens en CDI, salariés lambda, arrivant le matin à huit heures, repartant à dix-huit après avoir passé la journée à effectuer les mêmes tâches que la veille, à quelques variations près ? Lui ne prenait jamais les mêmes dossiers à pirater. Plusieurs en même temps, histoire de switcher de l’un à l’autre. Son esprit devait sans arrêt être maintenu en éveil permanent par plusieurs trucs. La boxe était idéale pour ça : vous deviez prêter attention à tant de détails, travailler autant le cerveau gauche que le droit, l’équilibre, la puissance, la rapidité, l’attention, la ruse, la stratégie… Lorsqu’il ne se tuait pas à la salle de sport, il cuisinait avec Mael, buvait des coups avec Jules, et, il fallait l’admettre, se divertissait auprès d’une Olivia dure à décoder, soit tout ce qu’il aimait. Prévoyant qu’ils auront besoin de boire, et pas qu’un peu, pour se supporter l’un l’autre, Clay s’empare de trois bouteilles d’un bon champagne français, qu’il plonge dans deux seaux glacés et porte à bout de main, la troisième bouteille calée sous son bras. Olivia bondit presque jusqu’à la cabane. — J’y crois pas, c’est ta première fois… Personne n’a été assez suicidaire pour inviter Olivia dans la loveroom, pas même une bonne patte comme Mael. Et c’est lui qui s’y colle. Sa mâchoire se crispe quand elle l’appelle « babe », elle un don pour la malaisance c’est absolument prodigieux. Il dépose les bouteilles à l’extérieur, tout contre le jacuzzi fraichement préparé et – thank God – propre. Il le checke quand même sans pouvoir se retenir, observant la propreté blanche des contours du bassin, histoire que la crasse d’un candidat n’y soit pas restée collée. Pendant ce temps, dans son dos, Olivia joue le rôle parfait de l’aguicheuse qui a oublié son maillot de bain. — Non, ça tu peux pas. Faut pas m’faire ça, il prévient en se retournant pour lui adresser un no go de l’index. Hors de question qu’elle se baigne toute nue, il a pas eu de contact rapproché avec une femme depuis son entrée dans le jeu et faut pas le chercher. Elle s’empare d’une bouteille tandis que lui se débarrasse de son pull, puis de son t-shirt, en vue de se prélasser dans la chaleur du jacuzzi, parce qu’il commence à faire archi froid, même dans la cabane. Pas de chauffage ici, les mecs ont tout fait pour obliger les candidats à se réchauffer dans le lit avec les moyens du bord. — Les conventions sont cruelles, hm ? Il sourit en balançant son t-shirt sur le lit à côté d’elle, lui rappelant que lui, il a le droit d’être torse-nu alors que elle, seins nus, elle ferait probablement la une de tous les journaux people des États-Unis. Il se laisse tomber sur le ventre, et s’abstient de faire un vœu, notamment parce qu’on s’en bat sévère, de son vœu. — Done, ment-il dans son sourire. — Rejoins-moi, dit-il soudain, ne pouvant pas tenir en place et se dirigeant déjà vers le jacuzzi. — T’auras qu’à y mettre tes orteils, il lâche, cynique. Il se glisse en short dans le bain divinement chaud, et sent tout son corps se réchauffer soudainement, lui procurant une délicieuse sensation de bien-être.
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Re: bae - jeu. 00h30
Mar 20 Oct - 0:38



Elle n'avait pas encore visité la loveroom, non. Au-delà du fait de ne pas en avoir eu l'accès jusqu'à dimanche dernier, personne n'avait eu l'idée de lui proposer un tel tête-à-tête. Il faut dire qu'Oli' elle devait leur faire un peu peur à tous, c'est le genre à vous arracher les yeux selon des pratiques anciennes pour un simple mot de travers. Clay il était assez fou pour s'y risquer et s'enfoncer un peu plus dans un jeu dont ils perdaient un peu les ficelles et l'intérêt. A ce stade tout ce qu'elle voulait c'était pousser encore plus loin, comme lorsqu'elle ne s'arrêtait pas dans sa rancune envers Noor ou dans ses ping-pong de punchlines de peste sur les RS. « Personne ne m'aime. » elle avait chantonné avec ce petit sourire ravi pour continuer dans sa guideline de mal-aimée débutée un peu plus tôt dans la semaine. Elle est en forme Olivia et particulièrement à l'aise dans son rôle de bourreau qui commence à lui venir naturellement. Elle lui sert son numéro d'aguicheuse de prétendante bas-étage mais c'est pourtant un fait : elle n'a pas pris de maillot de bain. C'était à Clay de l'en informer et il est plutôt gonflé de se la jouer fragile frustré dans la difficulté de se contenir quand tout est de sa faute. Le mettre mal à l'aise étant à l'origine de toute la manoeuvre, elle état prête à forcer encore un peu plus, Oli', bien qu'elle n'était pas sûre de garder le contrôle jusqu'au bout. Avec lui elle ne savait jamais comment elle serait reçue, tout pouvait voler en éclat sur un mot mal interprété ou une référence puisant dans une vieille rancune. Il était aussi froid qu'elle l'air de rien, sous ses airs de mec cool et bavard dès que branché boxe il n'en restait pas moins difficilement accessible. ll n'y avait qu'à voir la difficulté qu'ils avaient eu à échanger, chacun aussi fermé et buté l'un que l'autre, pris dans leurs propres complexités. « Mais je ne vais pas rester sur la touche parce que tu ne sais pas contrôler deux mois d'abstinence. » Elle s'indigne en l'observant de sous ses longs cils l'air moqueur au fond des prunelles. Finalement il n'était pas si déconnant, son rôle de bachelor. « Il ne fallait pas venir alors parce que moi je dors nue. » Faux. D'ailleurs elle a l'impression que Violette vient de la posséder, c'est dire si la provoc' part un peu loin. Les conventions ? Cette simple mention lui donne envie de se foutre à poil juste pour lui donner tort, à défaut elle s'emploie à enlever son pull. « Sorry pour ton self control. » elle esquisse ce sourire mesquin, sourcil haussé pour la nargue. Pas convaincue par son vœu dont l'idée avait été lancée au random complet, elle hoche la tête, l'accusant d'un regard qu'elle s'apprête à ponctuer d'une formulation à voix haute mais il s'évapore. Le regard glissant sur son tshirt tandis qu'il s'éloigne, elle cogite rapidement une tenue de secours. Les sous-vêtements ce n'est pas quelque chose qui la gêne, la nudité non plus. Model très jeune, elle a vite appris à oublier sa pudeur dans l’effervescence des coulisses de défilés où elle devait se changer en quarante secondes top chrono à seize ans à peine, en simple string chair, exposée à l'ensemble du personnel, des visiteurs, des habilleurs et tout le reste. Elle avait appris à passer outre mais elle tenait à sa dignité devant les caméras. Jouer les aguicheuses en sous-vêtements dans un jacuzzi, hm, elle voyait déjà les titres qui allaient affoler son père. Elle a un peu plus de classe que ça, Olive, alors elle enfile son t-shirt à lui et se débarrasse de son jean en contrepartie. Clay faisait le malin, fine. Elle s'approche, se posant derrière lui de façon à s'asseoir sur le sol et ne glisser que ses mollets dans l'eau, une jambe de chaque côté de son sujet. Profitant de sa hauteur, elle l'entoure de ses bras dans une menace coulante. « On peut inventer une règle. Tu avoues quand t'as perdu et j'arrête. » elle glisse de sa voix basse, croisant ses chevilles contre son torse. Ce n'est pas difficile d'établir un contact physique out of the blue ici, après les semaines passées à se côtoyer dans tous les états possibles. Pris en otage, Clay. Bien sûr la règle va dans son sens et maintenant qu'elle est lancée elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin parce qu'il a perdu dès l'instant où il a décidé de surenchérir avec son date à la belle étoile. « Sers-moi une coupe de champagne esclayve. » Glissant son exigence à son oreille, elle avait un peu plus resserré son étreinte pour marquer le coup.
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Re: bae - jeu. 00h30
Mar 20 Oct - 14:32



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Re: bae - jeu. 00h30
Mar 20 Oct - 17:46



Peut-être que personne ne la kiffe, mais en attendant, c’est Rumer, Samm et lui qui se tapent le banc des nominés et pas elle, même quand elle part avec une voix contre elle. Alors le numéro de la malaimée, il marchera pas avec lui. Il a un sourire ironique à l’entente des fausses plaintes d’une @Olivia qui en voudrait à l’ensemble du block de ne pas l’avoir estimée à sa juste valeur – pas suffisamment pour l’avoir conviée dans la loveroom. — Tu peux la refaire en français ? J’suis sûr que c’est atrocement cute, il demande d’une voix faussement concernée. Elle a tout compris, par ailleurs : non, il n’est pas certain d’être capable d’avoir la maitrise totale de plus d’un mois d’abstinence. Évidemment, la provoc sur les conventions homme / femme la fait réagir au quart de tour, comme attendu. Bon, peut-être qu’il s’était pas entièrement préparé à une telle démesure dans la réaction, mais ok. Pudique, et pas très porté sur la misogynie, il s’abstient de regarder les seins qu’elle lui présente dans son soutien-gorge une fois son pull retiré, ses yeux restant au niveau des siens. — Dans le noir ça me pose pas de problème, tant que j’vois rien, il signale en réponse à l’information selon laquelle elle dort nue, totalement fake qui plus est parce qu’ils dorment dans la même chambre depuis des plombes et qu’elle a toujours porté une tenue. Comme lui, d’ailleurs, qui dort torse-nu et en caleçon. Il ne parvient pas à tenir en place, Clay, et dès que le bouchon du champagne a bondi, il faut qu’il fasse de même, ne supportant pas le plat et le silence entre elle et lui alors qu’ils ont toujours eu cette manie de faire trop de bruit ensemble. Il s’éjecte dans le jacuzzi, contre lequel il s’appuie des deux bras tendus de chaque côté de son corps. Au fond, il est plutôt content d’avoir échappé au face à face sur un lit avec une Olivia en soutif. Est-ce qu’il vient de prendre la fuite ? Presque, mais il se rattrape en l’appelant à le rejoindre. Elle lui apparait dans l’embrasure de la porte, ses jambes immenses dépassant sous son t-shirt à lui, qu’elle a enfilé comme un pyjama de secours. Quelque chose lui dit qu’elle a hésité à débarquer toute nue, façon Violette, mais qu'elle a été retenue. Peut-être l’infime possibilité que son père tombe sur la scène, ou les photos tirées du moment ? Que ça nuise à sa mission de représentation de sa communauté ? Il peut pas s’empêcher d’y penser tandis qu’elle le contourne et que son parfum autant que ses jambes viennent l’enserrer de part et d’autre. Ça aurait pu aller, parce qu’il y a plus excitant dans la vie que des pieds et des chevilles, mais les bras d’Olivia enserrent son cou et son murmure siffle à ses oreilles une mélodie archi perturbante. Les doigts de Clay entourent les chevilles qui se serrent contre lui, comme deux bracelets de chair ferme. Elle a pas un gramme de graisse, cette fille, et il sent sous ses mains la finesse de ses os. Comment pouvait-elle passer sa vie à porter son propre poids sur des talons immenses, le tout reposant sans casser sur ces simples arabesques dont la fragilité lui apparaissait immédiatement après lui avoir saisi les chevilles ? Elle énonce les règles, et il presse légèrement son étreinte. — Est-ce que tu crois sérieusement que c’est le genre de jeu que je suis prêt à perdre ? Il demande dans un murmure, les yeux posés sur l’onde de l’eau chaude en face de lui. Non, même elle, elle peut quand même pas y croire. Il n’y a pas beaucoup de défis que Clay est disposé à rater, mais celui-là serait le tout dernier sur la liste. — J’ai absolument pas pris de coupe. Va falloir boire au goulot, dit-il sur le ton du malaise, imitant celui qu’elle prend avec lui à la perfection tandis qu’il desserre son étreinte de sa cheville droite pour attraper la bouteille de champagne et la lui tendre par-dessus lui. — Je te propose une règle plus crédible : au moment où tu comprends que le jeu s’est définitivement retourné contre toi, on arrête tout et j’accepte d’être un gagnant pas trop bruyant. La prod lance à cet instant une musique qui lui dit quelque chose. Il écoute les paroles, attentif, sans reconnaitre le film. Ah merde, peut-être qu’ils trouvent ça romantique, comme scène, de l’autre côté des caméras, dans les studios ? Il reste perplexe quelques secondes, puis la musique passe un dialogue et il entend « Ariel ». Of couuuurse, La Petite Sirène. Ce qu’il croit capter, c’est que la prod aurait bien envie d’un peu de love, dans la loveroom. Dommage, c’est Clay et Olivia aux commandes. Il se retourne, l’eau lui permettant de pivoter autour de ses jambes qui l’entourent. — Viens dans l’eau, Ariel, dit-il tout en lui envoyant de l’index un jet de gouttes d’eau sur le visage.
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Re: bae - jeu. 00h30
Mer 21 Oct - 1:23



Un classique que de s'ériger en victime, chez Olive ça relève du talent. Peu importe la condition, le contexte, l'endroit, elle y arrivera toujours. « Tu vas succomber si je parle français, américain que tu es. » elle l'érige en simple mortel, lui qui ne peut comprendre de la langue de Molière que la mélodie monotone. Elle roule des billes lorsqu'il joue au mec super solide alors qu’il vient d'annoncer avoir la maîtrise difficile ces derniers temps. « Oui bien sûr. Quel homme d'Eglise, Clay. » Ils étaient enfermés depuis deux mois, le Block devenait un vrai nid d'échangistes, qu'il ne lui fasse pas croire que si elle se désapait de la même façon que ce qu'il avait entreprit ce jour-là dans la salle de bain il serait capable de rester de marbre. Elle, à ce stade, elle n'était pas sûre de réagir de pareillement qu'il y a quelques semaines en arrière. Très loin en arrière, avant-même qu'ils ne commencent à réellement se cracher au visage. Elle switch pour un maillot de bain de manufacture, le spectre de daddy flottant dans l'objectif des caméras, s’emparant de son t-shirt sur lequel son parfum d'iris se mélange au sien. Glissant derrière lui pour l'envahir de son emprise marquée d'une maîtrise physique factice, évidemment perdante désignée pour tout duel de force, elle joue de sa proximité pour donner du poids à ses mots Olive. Penchée sur lui, elle le laisse passer ses doigts autour de ses chevilles sans initier de mouvement pour s'en libérer. S'abaissant légèrement pour capter ses mots, sa joue frôlant la sienne, ses lippes s'étirent en un sourire félin et provocateur. « Je pense justement que tu n'es pas prêt. » elle lui intime dans un souffle lourd. Olivia elle est persuadée qu'elle ne perdra jamais face à Clay, quel que soit l'enjeu et si réel enjeu il y avait car elle était très au point sur sa forme, le fond commençait à devenir clairement bancal. Classique chez elle, elle exige qu'il lui serve à boire dans son rôle de dictatrice aka. le rôle de sa vie. Elle fronce les sourcils, persuadée d'avoir eu des coupes dans les mains à un moment donné mais sans doute les avaient-elles oubliées sur une table, trop occupée à checker où en était la mission champagne de son date. « T'as raison c'est beaucoup plus convivial » Toujours accrochée dans sa position initiale, son regard suit sa main qui s'étend vers la bouteille pour enfin la ramener à elle. Elle avait bu dans son verre, boire au goulot s'inscrivait presque dans la logique naturelle de l'évolution de leur relation. S'emparant du précieux d'une main, l'autre plaquée sur sa clavicule comme pour lui intimer une pause de quelques secondes, elle s'abreuve de bulles amères avant que n'éclate son ricanement, à peine a-t-elle abaissé le goulot. « Je ne vois pas à quel moment il va se retourner, t'es le boxeur le plus inoffensif que j'ai jamais rencontré. » Pour le peu qu'elle en ait rencontré mais pour la provoc' c'était largement suffisant. « Tu es dans le déni. » Elle a tout juste le temps de préciser avant qu'une musique lancée au random par la prod' ne les interrompe. Elle souffle un rire silencieux, larguée par l'initiative et laissant Clay se retourner face à elle. Un mouvement vers l'arrière et une grimace furtive tel un chat surpris par l'eau, elle balaie les gouttelettes d'un revers de main avant de répondre sans rechigner à cette invitation. Délassant ses chevilles, elle glisse entre Clay et la paroi sans lâcher son regard à l'image d'une panthère noire entrant dans son élément. « Sois moins lent qu'Eric. » et c'est volontairement un ordre plutôt qu'une proposition à mi-chemin entre provoc et demande. Oli' il fallait savoir la tenir intéressée, lasse trop rapidement comme tous les enfants gâtés. Bref, ils en étaient où ? Le boxeur inoffensif. « Pourquoi quand je te touche comme ça tu ne réagis pas ? » elle demande en enfonçant ses prunelles délavées dans les siennes, le sourire en coin tandis qu'elle approche aussi lentement que dangereusement pour renforcer la proximité déjà instaurée. Clay il sursautait au moindre contact non anticipé, c'était un détail qui avait attiré son attention relativement tôt mais sur lequel elle n'avait jamais pris le soin de revenir. Ils avaient eu plus important à discuter, bien évidemment. « Il n'y a pas de raison que je sois la seule à boire. » elle avait articulé son français natal dans le contrôle parfait de son intonation, pas une note au-dessus de l'autre, ramenant la bouteille qu'elle tenait jusqu'alors à l'écart à hauteur de son regard pour l'y inviter. « Et là ? » elle avait demandé en profitant de son attention happée par le champagne, posant une main curieuse et glissante sur son abdomen puis une deuxième non sans rester alerte à la moindre de ses réactions.
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Re: bae - jeu. 00h30
Mer 21 Oct - 20:38



Ariel, c’est peut-être un peu poussé, pour une @Olivia qui jusqu’ici se la joue plutôt Ursula déguisée en brune incendiaire pour tromper un prince dont elle se contrefout. L’idée, c’est surtout de gagner la partie, parce qu’une sorcière est caractérisée par sa volonté de puissance, et que la seule chose qui l’intéresse est d’acquérir encore plus de pouvoirs, pas de séduire un humain. La promesse de succomber à l’entente du parler français lui dessine une moue sceptique. — Vas-y, ensorcèle-moi, invite-t-il sur un ton qui n’a rien de séduit. — Tu sais parler néerlandais ? Là, il est soudain intéressé. — Ou est-ce que tu parles la langue de ta communauté ? On appelle ça un dialecte, mais il trouve le mot réducteur, comme quelque chose de non reconnu, d’anecdotique, alors que ces peuples sont ancestraux et que leur langue est profondément riche de sens, de variations. Homme d’église, c’est pas faux, mais à cette différence près que les croyants sont capables de voir ce qui ne se montre pas, alors que Clay, s’il tombe pas face à face avec les seins d’Olivia comme ç’avait été le cas dans la salle de bain de la villa, une fois, il y pense pas. Pour Dieu, ça fonctionne, il y croit sans le voir, mais le corps d’une femme, c’est plus compliqué, faut avouer. Pas prêt. Pas préparé à elle. Il refuse d’y croire ne serait-ce qu’une seconde. Ses yeux se ferment brièvement, comme pour tester ce qu’il n’a jamais testé. On ne ferme pas les yeux quand une panthère vous cerne sans ciller, à moins de n’avoir aucun, mais alors aucun doute sur qui remporterait le combat. Tandis qu’elle approche le goulot de la bouteille de champ contre ses lèvres, il relève la tête et la regarde faire. Gênant, pour son plus grand plaisir. Le liquide qui s’infiltre dans sa gorge fait onduler sa peau tendue, sa tête en arrière découvrant un cou mis à nu. Que ce soit en mots livrés de manière impromptue ou en visions arrachées à sa surveillance, il s’empare de tout ce qui peut lui permettre de prendre le dessus, dans la connaissance qu’il a d’elle, dans l’anticipation. Elle rit, lâchant la bouteille des lèvres, et il reporte son regard sur le bain en la quittant des yeux. Inoffensif, le Clay, alors qu’il passe son temps à l’offenser, et qu’elle passe le sien à tenter de le convaincre qu’elle ne l’est absolument pas. Son nez se fronce au contact des gouttes d’eau, d’une violence totale au milieu du silence feutré que seuls leurs échanges à demi-mots sont venus rythmer. Pas du tout le contact réclamé par la production, et tant mieux, il n’a pas l’intention d’obéir. Elle se glisse dans l’eau sans le quitter des yeux, lui intimant un ordre qu’il feint de n’avoir pas écouté. Ils en ont déjà parlé, Ariel est muette, Olivia pas. — Tu connais la réponse : parce que je suis inoffensif, répond-il dans un sourire provocateur. — Et parce que t'es à plus de vingt centimètres de moi et que ta façon timide de me frôler avec les extrémités de ton corps ne m’affole pas des masses, il ajoute, le murmure de sa voix maitrisé spécialement pour que le contenu de ses paroles échappe aux micros de la production. Elle chasse comme une panthère qui le ferait pour la première fois, Olivia, et ses feulements, elle les imagine rugissements. C’est à peine si elle ose le toucher, se contentant de lui tourner autour, son corps suggérant la sensualité sans y entrer pleinement, l’entourant de ses pieds, du bas de ses mollets, elle garde ses distances parce qu’elle sait pas où elle va. Elle voit la proie, mais elle calcule mal la distance raisonnable à établir entre eux deux. Il ne comprend pas ce qu’elle lui dit mais s’empare de la bouteille qu’elle tend, avalant une longue gorgée de champagne histoire de n’avoir pas à y revenir dans dix secondes. Parce qu’il la surveillait quand même d’un œil alerte – il est incapable de ne pas la cerner lorsqu’elle est près de lui – il ne sursaute pas au contact de sa main sur son ventre, mais ça s’est joué à peu. Il y a quand même une certaine surprise dans le regard de Clay, posé sur les pupilles d’Olivia. Pour la première fois, il se demande si elle sait vraiment ce qu’elle fait ou si, comme il en est intimement persuadé depuis le début, elle y va au talent. Ses doigts s'avancent pour jouer contre l’ourlet de son propre t-shirt qui la recouvre. — Ta tenue de camouflage là, il murmure tandis qu’un sourire nait sur sa bouche. Elle avait revêtu son vêtement comme une touriste dans une jungle inconnue tenterait de passer inaperçue en se recouvrant de boue et de végétaux récoltés sur place. Se déguisant avec ses propres fringues, se fondant dans son écosystème, elle espérait peut-être se protéger. — Ça marche pas vraiment. Leur visage tout près l'un de l'autre, il s'arrange pour frôler de son nez la pointe du sien, réprimant une forte envie de rire. Il se retourne soudain pour visualiser l’endroit où se trouve la caméra extérieure, et se déplace dos à elle pour masquer entièrement Olivia à sa vue digitale, son dos entre elle et la machine. Alors qu’il se rapproche d’elle, il se dit qu’elle est grillée, même sous sa couverture aux couleurs de Clay. Ses mains impriment au tissu qui colle à sa peau l’idée de le lui retirer.
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Re: bae - jeu. 00h30
Jeu 22 Oct - 20:13



« Ja, les deux. » Le néerlandais s'invitant moins sensuellement que quelques mots de français, son choix de langue adéquat à sa séance d'ensorcèlement était tout trouvé. Sa communauté. Elle savait qu'il était resté bloqué là-dessus, Clay, intrigué par cette bribe d'information obtenue dans l'exclusivité de son bon vouloir et dont il n'avait toujours pas fait usage. L'accord d'un traité de paix signé par l'échange de quelques dons d'intimité, un test sous tension mesurant la réaction de l'autre à chaque réception d'information. « Moins celle de ma communauté, je maîtrise juste les basiques. » elle avait répété en appuyant sur le terme clé. L'entretien de son dialecte n'était que ponctuel, lorsqu'elle y retournait pour échanger en direct. Daddy avait préféré mettre l'accent sur le néerlandais, plus utile dans un monde capitaliste. Dans le silence qui les entourait, celui de Clay se fit particulièrement lourd alors qu'elle sentit son regard suivre son mouvement. Elle ne s'y risqua pas à glisser ses prunelles, gardant sa stature dans la confiance de son geste. Une gorgée de champagne sans excès car les shots de tequila ont déjà diffusé dans son organisme une dopamine qui la booste. Elle a maîtrisé sa consommation raisonnablement, Oli', consciente de ce que réservait la promesse d'un exil avec lui et leur jeu de fourbes. Il n'est pas inoffensif, non, elle en a déjà payé les frais. Si elle feulait il rugissait, si elle griffait il bondissait. Clay il avait la brutalité du boxeur qui ôte parfois ses gants de velours sans prévenir pour tenter le KO d'un combat s'éternisant trop à son goût. Olive, elle, elle était inépuisable. Inépuisable dans sa négation, prête à toujours crâner sa supériorité en guise de mirage lui permettant de faire front. Un mince sourire amusé par le rappel, le sarcasme aussi bien dans sa bouche à lui que dans la sienne. « Je suis timide. » elle minaude dans un murmure basé sur la même tonalité que la sienne. A son tour elle lui offre la bouteille et profite de la diversion pour l'attaquer au corps. Doucement. Des gestes lents dont ses opales évaluent l'effet sur ses traits habituellement imperturbables. Trop doux, peut-être, pourtant elle dénote la surprise passant dans son regard. Olive elle est froide, intimidante et inflexible, pourtant ce n'est pas elle qui prétendra aimer prendre les commandes. Dans ce duel pour lequel elle s'entête, elle est prête à pousser de toutes ses forces pour le déséquilibrer. Elle est déterminée, comme disent les autres. Son sourire glisse discrètement en miroir du sien, laissée à découvert par son maillot de bain de fortune qu'il constate par lui-même. Ça ne marchait pas, une simple banalité. Elle n'avait jamais eu besoin d'un simple tissu pour continuer de se cacher. « C'est pour que tu puisses me voir telle que je suis. » How cheesy et complètement volontaire. Elle réprime un rire et laisse un sourire percer alors qu'il frôle le bout de son nez, avortant son invitation à délaisser le camouflage superficiel par une coupure soudaine. Son regard suit celui de Clay comme attirée par l'objet de sa curiosité alors qu'il vrille comme si quelque chose venait soudainement de le rappeler à l'ordre. La caméra. Un rappel constant à sa réalité qui lui revient sans cesse comme un guide de bonne conduite qu'elle a trop souvent envie de faire brûler aux Enfers. Elle se laisse mouvoir dans l'accord tacite de l'illusion d'une d'intimité, le remerciement silencieux mais ambitieux. A peine est-il revenu à elle que ses prunelles s'accrochent aux siennes dans un refus catégorique de s'en défaire car tout, absolument tout, s'y passe asse par-là. Ses mains glissent sur sa peau jusqu'à border le long de sa clavicule, ses poignets se scellant derrière sa nuque pour enfin réduire ces quelques centimètres de distance qu'il leur restait encore à parcourir. Pressant doucement son corps contre le sien, ses pulpeuses flirtant avec les siennes écrasent son souffle un peu plus lourd sur ses lèvres dont elle attrape l'inférieure entre ses dents comme pour l'y défier de s'y aventurer. Olive elle n'y ira pas, si elle pousse inlassablement elle n'est pourtant pas celle qui lancera l’assaut. Pas dans cette configuration et étonnement encore moins avec lui. « Tes mains là » elle note tout en conservant la proximité gagnée. « Ca marche pas vraiment. » Elle invite à l'action sur le ton de la provoc', un mince sourire étirant ses lippes alors qu'elle se meut légèrement au contact de son corps contre le sien.
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Re: bae - jeu. 00h30
Ven 23 Oct - 12:57



Son néerlandais sonne à ses oreilles comme une nouveauté inattendue et lui décroche un sourire. Il kiffe ce transfert d’information à son sujet, parler plusieurs langues, il a toujours trouvé que c’était une preuve d’intelligence, notamment parce que le cerveau est capable de stocker plus de nuances que ceux des gens qui n'en parlent qu’une seule. — Mon père nous parlait bulgare, mais sans nous apprendre. J’ai dû me démerder tout seul. Typique du vieux, ça : parler bulgare à ses mômes sans se donner la peine de leur expliquer ce que voulait dire ce qu’il disait. Quand Clay avait finalement décidé de s’y mettre, en s’y plongeant vraiment, il s’était rendu compte que chaque mot était déjà gravé en lui. Il ne lui restait plus qu’à faire correspondre le bulgare à l’anglais qu’il parlait, la matrice était déjà là, complète, assimilée. — Dis-moi quelque chose, il demande au sujet de la langue de sa communauté, désireux de goûter sa musicalité. — Même une insulte, m’en fous. Trop envie d’entendre une langue qui ne ressemble à aucune d’autre sortir de sa bouche. Elle minaude qu’elle est timide, et pour une fois, il est tenté de la croire. Ce qu’elle entreprend avec lui est très différent de ce qu’une femme plus offensive aurait mis en œuvre. Si Noor s’était donnée le même objectif qu’Olivia à cet instant, nul doute que Clay aurait eu beaucoup plus de mal à gérer. @Olivia, elle veut la jouer carnassière, mais ses gestes restent farouches, ses tentatives, incertaines. Pour autant, elle refuse de lâcher le moindre mou, de laisser tomber du lest, et ils s’enfoncent tous les deux, l’un comme l’autre persuadé de ne pas incarner celui qui craquera le premier. Il attrape la bouteille pour offrir à son corps une nouvelle longue gorgée d’alcool, dont il ne ressent pas encore les effets. Tandis qu’il la regarde l’observer, il ne la trouve ni froide, ni intimidante – mais elle ne l’a jamais été à ses yeux. Comme toujours, il est attiré par elle sans savoir ce qui l'attire, au juste. Plus à l’aise avec les mots qu’avec les gestes, Olivia penche la tête de côté et fait semblant de se montrer telle qu’elle est. Il lui laisse le bénéfice de croire qu’il y croit, hochant imperceptiblement la tête, un sourire moqueur naissant au coin des lèvres alors que la bouteille est déposée sur le rebord du jacuzzi. Presque terminée. Est-ce qu’elle ignore qu’il la voit tout le temps telle qu’elle est ? Il prend les gens comme ils sont, Clay, avec leurs déguisements, avec leurs masques changeants, ses yeux n’ont pas la prétention d’essayer de percer la chair pour atteindre l’âme. Il prend le tout, avec ce que ça comporte de jeu de cache-cache, il savoure qu’un être ne désire pas se montrer tout entier. Il aime ça chez elle, son absence de transparence, sa consistance pesante, une carapace qui ressemble à la rondeur molletonnée d’un gant de boxe sous lequel on trouve des bandes de tissu enroulées et épaisses. Son âme pèse mille fois son corps, ses longues jambes minces masquent un poids lourd qui s’épanouit dans son ombre et que le regard de Clay ne laisse pas s’enfuir. Il sait qu’elle est prête à y aller, Oli, mais il sait aussi qu’elle est retenue par plein de choses, et que lui pas. Tandis que ses doigts jouent avec la bordure du t-shirt qui la recouvre, son corps la soustrayant aux caméras pour un instant, il sent ses bras entourer son cou, ses doigts enserrer sa nuque. Quand n’importe quelle femme aurait probablement opté pour un trajet direct en-dessous de la ceinture, histoire d’aller droit au but et remporter sa victoire en temps record, Olivia ressemble à une ado avec son premier crush. Lui, il s’était attendu à ce qu’elle revienne contre son ventre, à ce que ses doigts se glissent sinueusement dans son short. Et il se retrouvait avec deux pattes de panthère timide agrippées à son cou comme si elle avait peur de couler. Il aurait dû se moquer de cette attitude embarrassée qui contrastait ridiculement avec ses intentions de sensualité féline décuplée, mais il n’y arrive pas. Elle est tellement mignonne, à vouloir oser sans y arriver, qu’il répond à son mordillement en l’embrassant vraiment. Sa langue vient frôler ses lèvres, lui laissant le choix entre deux interprétations : l’envie d’elle ou la manière dont le jaguar lèche délicatement sa proie avant d’y planter les crocs, implacable, guidé par la faim et le besoin irréfutable de survivre. Elle remarque la pauvreté de ses caresses à l’attention du tissu blanc de son vêtement. No shit. — J’ai encore rien fait, murmure-t-il en la rapprochant de lui bien moins timidement qu’elle ne l’a fait, ses doigts trouvant leur place dans le creux de ses reins. L’une de ses mains descend jusqu’à ses fesses, sa bouche caressant la surface de son cou, et il se stoppe net. Son visage revient à hauteur du sien, ses yeux amusés renouant le contact avec ses pupilles. — A quel moment tu me cockblock ? Il cherche dans son regard les traces de sa compréhension : est-ce qu’elle sait qu’il sait déjà ce qu’elle a l’intention de faire ? Sa bouche trouve son oreille pour y glisser sa propre interprétation. — T’attends que je sois à 9,9 sur l’échelle pour sortir ta quinte flush, il explique à voix basse. Bien entendu, ça grimpe vite, et c’est plus visible sur lui que sur elle, il n’y peut rien. Il la voit déjà, Olivia, faire son possible et même dépasser ses propres barrières pour le hisser tout en haut de l’envie, avant de se barrer et d’imaginer qu’elle a tué le game. Sauf que la quinte flush, Clay l’a royale, et que c’est mathématique, il est au-dessus. Maintenant que c’est dit, il n’a plus la moindre envie de quitter son corps, et ses mains s’emparent de ses fesses, justifiant l’idée qu’il s’en faisait : sublimes. — Si j’ai pas raison je te cède ce round, ajoute-t-il dans un sourire, pas inquiet le moins du monde. Tout le monde sait que c’est le moment le plus dangereux pour un boxeur, toujours vulnérable pendant le premier round. Aller au tapis à cet instant du combat, c’est presque l’usage.
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Re: bae - jeu. 00h30
Sam 24 Oct - 0:27



Elle hoche la tête, surprise de ne pas avoir eu cette information plus tôt, tout comme il n'avait pas été informé de la réciproque la concernant. Leur absence de connaissance sur leurs dénominateurs communs n'était plus une surprise après s'être aussi longtemps attardés sur leurs différences. « Toujours dans l'épreuve. » elle relève dans l'esquisse d'un sourire moqueur. La dureté de son père, elle la ressentait très facilement, à la fois dans ses paroles et dans ses récits pour lesquels il s'emballait parfois. L’exigence du paternel semblait prendre une forme d'autorité excessive prétextée par le contexte sportif aussi hypocrite que salvateur, incitant à la soumission du traitement. « Encore un peu de patience. » Les yeux malicieux, le sourire au bout des lèvres, elle souffle dans son doux français la confirmation qu'elle ne lui lâchera rien. Identifié joueur très sérieux depuis la première semaine, Clay lorsqu'il s'agissait de son secret elle s'en méfiait plus que quiconque. Ce n'était pas lui mentir que de lui répondre dans sa langue maternelle lorsqu'il lui demandait une bribe de dialecte. « Goede dingen komen aan degenen die wachten. » Une référence au vieil adage stipulant que tout vient à point à qui sait attendre qu'elle articule doucement comme pour adoucir la rappeuse des mots. Trop méfiante, elle le savait pourtant incapable de mettre un nom sur cette fameuse communauté. « Je ne t'ai pas insulté.  » Naturel de le préciser, le doute pouvant être légitime. Olive elle savait dire connard en plusieurs langues mais la brutalité de l'injure ne matchait plus cette tension là. Celle-ci était nouvelle, à l'opposé de la précédente mais dotée de la même intensité grandissante qui avait finalement explosé avant de laisser retomber le silence. Elle l'avait promis et formulé à voix haute, elle ne lâchera rien jusqu'à ce qu'elle gagne. La composition du lot gagnant n’avait plus rien de définit à ce stade, poussant encore et encore alors qu'elle sait la limite beaucoup plus loin. Sa limite, à lui. Elle s'est engagée dans une chasse où elle se complait mieux dans le rôle du chassé que du chasseur, obligée de se camoufler pour faire illusion et mieux se protéger. Son approche n'a rien d'offensive, elle l'envahit doucement au détriment d'une pudeur cachée sous des faux-semblants. Olive elle s'est souvent dérobée, toujours dans la fuite ou la distraction pour éviter le frontal. Elle esquive et contourne, tout comme elle zone actuellement autour de lui sans lui bondir dessus et sans même réellement l'envisager. Elle s'attire comme un animal sauvage, elle, approchant à tâtons et jamais dans une certitude complète, toujours sous la menace de cette fuite constante qu'elle prend lorsqu'on a cessé de l'envisager. Clay il est frontal. Une opposition, un duel, à l’origine de chacune de leurs interactions. Elle lui tourne autour comme ce morceau de viande dont l'animal sauvage saliverait et anticiperait déjà le festin mais qui pourrait tout autant lui réserver un piège dont il ne saurait se défaire. Le piège ici étant de s'engouffrer dans sa maîtrise à lui de leur jeu silencieux. Il est plus solide, plus agile. Il n'est pas fumée, convaincu de la moindre de ses paroles et de ses arguments, prêt à porter le poids de leur responsabilité. Ils s'étaient hurlés dessus pour ça. Elle l'observe s'abreuver comme si la soirée pouvait s'éterniser encore et encore, ne décrochant pas ses prunelles de lui dans cette surveillance réciproque et grisante. L'intimité factice qu'il leur créé, elle l'utilise pour l'aider à s'enivrer un peu plus dans une invitation physique formulée comme une demande. Trop de retenue, trop de pudeur, elle se soustrait au poids de leur tension qui commence à faire cogner cette pulsion au milieu de sa poitrine et qui l'aimante à lui. Attrapée. Ses lèvres qui restent pendues au siennes, ses prunelles vives comme si le baiser n'avait été qu'une formalité. Un maigre sourire qui le provoque, conservatrice de son rôle, alors que ses mains à lui l'attirent avec l'assurance silencieusement réclamée. Libre d'initier son rituel, sa peau frissonne au passage de Clay, étirant la satisfaction sur ses lèvres scellées. Une ode naissante et interrompue par l'anticipation d'une fin précoce dont elle est désignée maîtresse pour sa plus grande distraction. « Quand tu t'y attendras le moins ? » le sourire crâneur et la pupille provocatrice, à l'aise dans son rôle de némesis proclamée, elle lui sert l'évidence après laquelle il attend sans même craindre la reproche d'un manque d'originalité. Olive elle n'est plus dans le calcul depuis de longues minutes, dans l'improvisation la plus totale depuis l'instant où elle s'est glissée dans le bassin. Il repart, ses doigts colonisant la parcelle de peau que lui offre sa nuque tendue, y pressant ses phalanges. « Peut-être. » elle souffle dans une sournoiserie, récupérant ses prunelles lorsqu'il revient à elle, l'iris rieuse et dénonciatrice d'un début de victoire alors que son corps le trahi. La nature n'a pas donné l'avantage à Clay, pourtant l'enivre est réciproque, boostée par l'emprise qu'il a sur elle. Animée d'un désir muet qui décuple tous ses sens, elle presse son bassin un peu plus au sien alors que ses griffes glissent lentement le long de ses dorsales. « Habile comme façon de retourner les choses en ta faveur. » elle note. Il se protège avec ses paroles, le boxeur, comme un commercial le ferait juste avant une poignée de main décisive. Capturée, ses lèvres frôlant les siennes et soutenant son regard, elle ne voit plus d'objection à se mettre à découvert. « J'avais pas l'intention de fuir. » elle murmure dans le mirage d'un sourire qui disparaît en l'embrassant. Un baiser simplement désireux puis fougueux sous des caresses plus assumées et annonciatrices. Sauvageries nocturnes.



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