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 afterlife (dim. - 23h50)


i'm from season two, b*tch
Riley
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Riley



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afterlife (dim. - 23h50)
Dim 25 Oct - 7:03



@mael

« Dis-moi que tu dors pas. » Sa tête blonde qui se faufile dans l’entrebâillement de la porte de la salle de bain pour poser un regard méfiant du côté du français qui était resté du côté de la chambre. Elle la connait la chanson. Abandonné quelques minutes le temps de prendre une douche rapide, et elle le retrouve endormi sur le lit à son retour. Surtout qu’il a recommencé son entrainement. Pas très faible, un homme fatigué. Mais c’est bon, il est bien réveillé, ce qui lui assure qu’elle n’aura pas à faire un caprice pour s’accaparer son attention. Ils avaient passé la soirée à déambuler dans les rues de Banff avec quelques autres candidats, s’appropriant leur nouvel environnement, avant de décider de regagner l’hôtel. Ils avaient besoin d’un peu de temps pour eux. Juste tous les deux. Après la folie de la fin de la semaine. Le dévoilement du secret de Mael. L’effervescence du prime. Son élimination à elle. Le déménagement au Canada. Ça en faisait beaucoup. Et pourtant, malgré tout ça, Riley était plutôt dans un bon mood. Est-ce qu’il aurait été préférable qu’elle accède aux demi-finales ? Probablement. Est-ce qu’elle avait la sensation qu’elle avait quand même assez attiré l’attention pour s’en sortir pas trop mal ? Oui. Elle pense. Puis elle était restée dans l’émission. Pour son secret, mais encore plus pour Mael. « Dix minutes. » elle annonce limite en chantonnant, son regard qui passe du cadran sur la table de chevet aux grands yeux bruns de Mael. « C’est maintenant que tu me le donnes mon cadeau ? » Elle demande tel l’enfant gâté qu’elle est son sourire qui illumine de façon subtile son visage, prête à être le centre de l’attention de Mael, même si elle avait cette sensation qu’elle l’était depuis quelques semaines déjà, anniversaire ou non. Puis, qu’on se le dise, c’était plus elle qui avait l’impression d’être un cadeau en se présentant à lui vêtue de cette façon. Quelques secondes de gravitation autour de lui, dans une parade non nécessaire, pour finir son parcours à se hisser sur le lit, puis sur les cuisses de Mael, triomphante et possessive. Ses lèvres qui viennent chercher les siennes une fois, puis deux. Et une dernière fois, ajoutant une légère pression à ce dernier pour communiquer la sensation de son cœur qui s’affole plus que ce ne l’est permit. « À quoi tu penses ? » elle sonde, le bout de ses doigts qui caressent sa nuque alors qu’ils profitent de ce moment de flottement, laissant le temps s’arrêter autour deux, et délaissant l’aspect célébration avec lequel elle lui cassait les oreilles depuis maintenant vingt-quatre heures. « Tu sais… Je suis désolée de ne pas avoir été capable de trouver ton secret au complet. » elle finit par confesser, alors que ça tournait en boucle dans sa tête depuis sa révélation. Riley, elle avait eu plusieurs cartes en main, et elle aurait certainement pu y arriver si elle avait eu les indices gratuits qui étaient destinés à son secret à la base, mais qu’elle avait utilisés pour l’avancement de l’équipe. Elle avait été encore un peu plus dégoutée en voyant que les verts, et Bianca, avait réussi à mettre le mot sur ses maux, qui lui échappait à elle. Elle s’en voulait, d’une certaine façon, alors qu’elle savait qu’il cherchait à ce qu’elle mette le doigt sur ce qui le représentait, et surtout ce qu’il vivait, depuis les dernières années. « J’ai trop gardé mon focus sur le sport… Alors que t’essayais de me faire comprendre le plus important. » elle souffle, résignée à ne pas avoir cette place dans son aventure, même si elle sait qu’elle en a une autre qui est équivalente, sinon plus. Elle sait qu’il va essayer de la rassurer, mais ce n’est pas le but, ici. Elle veut juste qu’il comprenne qu’elle aurait préféré que ça ne lui échappe pas. Parce qu’elle veut tout connaitre de lui, de ses meilleurs à ses pires moments.
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Re: afterlife (dim. - 23h50)
Dim 25 Oct - 16:12



Pouce levé en guise de réponse, il était en pleine perdition mentale, regard braqué sur une revue achetée ce matin en ville, mais il ne dormait pas. Les -15°C de la journée l'avaient maté. Il avait fait son malin en ré-assemblant direct son vélo en début d'aprèm pour s'évader quelques heures dans le paysage canadien. Cette évasion, c'était comme un avant goût de son trip imminent, et il avait vécu leur arrivée à Banff comme un môme le soir de Noël. Euphorique. Mais putain, -15°C. Il était mort. Epuisé de l'aprèm, de son trop plein d'énergie, de la semaine qui venait de passer, du voyage, et du froid accumulé en se baladant avec les autres en centre ville. Ce soir, il voulait simplement chiller avec Riley. Juste ça. Elle et lui, au chaud, à l'abri de tous les autres et de ce qu'ils se traînaient dans les jambes. Dix minutes. Son sourire s'était redressé vers elle, tandis qu'il confirmait l'idée d'un coup d'oeil vers sa montre. Il la guettait, Blondie, avec son sourire d'enfant. Le magazine avait rapidement été jeté aux pieds du lit tandis qu'il s'enfonçait un peu plus contre son oreiller. Quel cadeau ? Facile de répondre à ses petites exigences, avec son propre regard moqueur. Je croyais que c'était moi ton cadeau. Là aussi, facile. Ses mains levées en signe d'évidence avant de les laisser retomber contre son torse. Il l'observait se glisser dans la pièce, ne loupant pas un millimètre de ses move de féline. T'es belle. C'était soufflé d'instinct, sans aucune réflexion au préalable. Juste la pure et simple vérité. Plus que belle. Il avait tendu un bras pour qu'elle vienne sur le lit, manquant de patience face à l'absence de contact entre leurs corps. T'es née à quelle heure ? La question s'était échappée avant qu'elle ne s'empare de ses lèvres. Lui avait entouré son corps de ses bras, posant ses mains sur ses fesses pour la serrer encore plus contre lui. Un. Deux. Trois baisers et leurs souffles déjà emballés dans une danse qu'ils connaissaient bien et dont ils ne se lassaient pas. A rien de spécial. Trop déconcentré par elle pour se replonger dans ses pensées précédentes. Il caressait le haut de ses cuisses du bout de ses doigts, en miroir de sa propre douceur à elle. Tout à l'heure, les cadeaux. Non, il n'avait pas oublié. C'était même le premier truc qu'il était allé chercher ce matin en se réveillant, profitant du vide des boutiques pour chiller en paix. J'ai jamais fait de cadeaux à une millionaire. Son regard s'était quand même braqué sur elle. Si ça ne l'avait pas gêné jusqu'à maintenant, il s'était retrouvé face à cette réalité en se prenant la tête dans les boutiques. Et s'il savait que Riley s'en foutait, ça l'avait quand même déstabilisé. En écho à tout ça, y'avait aussi le fantôme de son secret dont ils n'avaient pas encore parlé. En l'espace de deux jours ils avaient vu leur bulle se faire détruire en quelques coups. Sa révélation. Son élimination. Et l'arrivée ici. Trois éléments qui signaient l'imminence de leurs vies d'avant qui leur tendaient la main. C'était le plus difficile, sans doute, de swticher d'une vie d'avant à la vie d'après dont ils avaient parlé avec certitude. Mais ça ne l'inquiétait pas pour autant, Mael. Parce qu'il était bien avec elle. Je sais pas ce qui est le plus important en fait. La cause, ou la conséquence ? Il avait haussé les épaules pour souffler son propre questionnement avant de tourner la tête de gauche à droite. Mais t'excuses pas, franchement je pensais pas que quelqu'un pourrait trouver. Il se sentait même assez safe dans son intitulé, le français. Puis ça change rien au fond, non ? J't'ai dit qu'il était naze mon secret. C'était juste la réalité de ce qu'il partageait depuis le début du jeu. Avec un terme médical en plus. Elle l'avait bien compris, au fond, qu'il avait fait face à une vraie dépression. Le pourquoi, c'était limite anecdotique. Qu'elle l'accepte avec ce bordel, c'était ça qui comptait par-dessus tout. Faut que tu me dises, si ça t'inquiète. Il la cherchait, là, Riley. Il cherchait son regard, coeur contre coeur, dans la sincérité qui avait toujours été leur. Elle avait le droit de lui poser toutes les questions auxquelles il n'avait pas répondu lors de sa révélation.
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Re: afterlife (dim. - 23h50)
Lun 26 Oct - 23:54



« Tu vas chanter ? » elle ajoute, à sa liste de demandes, sous forme de caprices inutiles, mais qui l’amuse tant c’est enfantin. Surement la première fois depuis plusieurs années qu’elle va atteindre les douze coups de minuit sans être complètement torchée. Inutile de le souligner, puisque ça n’a rien de glorieux. « En français et en portugais. » rien de moins, dans ses exigences. Riley, elle se débrouillait déjà bien en français, mais maintenant elle se disait qu’elle allait devoir apprendre le portugais. Oui, elle était rendue là dans sa tête. À se projeter sur des détails les plus anodins. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle poussait la note du cadeau d’anniversaire qu’elle attentait avec impatience, roulant des yeux devant la fausse innocence de Mael. « Est-ce que je peux te retourner à la boutique, si je ne suis finalement pas satisfaite de la marchandise ? » elle questionne avant tout le sérieux du monde, parce que c’était facile pour elle de jouer l’emmerdeuse, surtout face à cette évidence qu’elle ne l’échangerait pour rien au monde en ce moment. Elle veut juste piquer un peu son égo, la petite peste qui sommeille en elle s’amusant de l’idée. Elle laisse pourtant tomber ses contestations rapidement lorsqu’elle capte la façon dont il la regarde. Cette façon qu’il a de la détailler, de la caresser d’un seul regard. De lui dire qu’elle est belle. Ça la soulève. C’est tellement simple. Riley, elle a une naïveté superficielle face au désir qu’on pouvait éprouver pour elle. Avec le temps, dans ses relations antérieures, elle s’était souvent confortée à l’idée qu’on la trouvait belle, dans la simple optique de vouloir coucher avec elle. C’était juste physique. Alors que Mael la faisait sentir unique. Pour lui. « Dis-le encore. » Juste parce qu’elle aime le sentiment que ça lui procure. Ses mouvements guidant ses envies, finissant par atterrir sur ses cuisses pour se sentir le plus près possible de lui. « Le matin, vers 8h il me semble. » elle n’en est pas certaine. « C’est quoi ta date d’anniversaire. » Se rendant compte que l’info lui manquait. Ça et un million de choses qu’elle ne savait pas encore sur lui. L’impression de le connaître déjà, alors qu’elle avait encore tout à apprendre, d’un autre côté. Les paupières closent, leurs lèvres qui cherchent à se connecter à nouveau. Elle est tendre, elle est douce. Elle est surtout bien. Mael repousse l’heure des cadeaux, ça ne lui dérange pas. Il avait raison finalement, elle veut bien focus sur la partie lui de son cadeau. En fait, maintenant qu’ils en parlaient plus sérieusement, elle se dit qu’il aurait surement été préférable qu’elle ne lui donne pas l’impression qu’elle s’attendait réellement à quelque chose. Surtout lorsqu’il met l’emphase sur sa richesse, créant une certaine culpabilité en elle. Elle fronce les sourcils, dans un léger mouvement de recul sans pour autant se détacher de lui. « J’espère que tu ne t’es pas cassé la tête avec ça Mael… Je m’en fous, au fond, du cadeau. » elle avait cette habitude de mettre de l’emphase sur tout ce qui était matériel, puisqu’elle avait été élevée de cette façon. Mais en aucun cas elle ne voulait lui mettre de la pression. « Ça te met inconfortable ? Le fait que je vis de façon... plus que confortable, justement. » elle ne sait pas pourquoi elle atténue le terme millionnaire, alors qu’il s’applique effectivement à son statut financier. Au-delà de l’argent de son père, Riley était capable de toucher jusqu’à 60K pour une publication Instagram. Si elle publiait du contenu sponsorisé plusieurs fois par semaine, le calcul se faisait rapidement. Elle posait la question, puisqu’au-delà de l’histoire de cadeau, il y avait aussi tout ce qui se rattachait au secret de Mael. Et c’est finalement elle qui apporte le sujet, tenant à s’excuser, même si elle sait d’avance qu’il tentera de balayer ses inquiétudes. C’était important pour elle qu’il saisisse, à quel point elle avait cette volonté de le comprendre. « J’imagine que t’as raison sur le point que ça change rien. » Par contre, elle n’est pas d’accord sur le fait que c’est naze. Mais elle accepte que pour lui, il est juste venu exposer sa vie. Comme elle, qui ne voit rien d’exceptionnel à sa situation. Il est venu se tester, se confronter. Pour Mael c’est important, mais ça n’a rien d’extraordinaire. « T’as pas l’impression que d’être ici, ça t’as donné une vision de ce que tu pouvais être, sans le Seroplex, mais que ça va juste être encore plus difficile une fois à l’extérieur ? » elle pousse la réflexion, parce qu’elle ne peut que s’inquiéter pour lui en vrai. Ça aussi elle veut comprendre. Les motifs, ils étaient justifiables. Mais le après. Ce que ce sera, quand ils ne seront plus dans cette bulle, qu’ils ne cessent de mentionner et d’aimer. « Je te mentirais si je te disais que ça m’inquiète pas. » Il la cherche, Mael, et quand il fait ça, elle est incapable de ne pas se laisser aller. Elle savait qu’elle finirait par lui en parler, elle ne comptait pas le garder pour elle. « J’ai peur… de générer de l’anxiété chez toi. Par ce que je suis, par mon mode de vie, par ce que je représente. » elle ne sait pas si c’est la bonne façon d’établir les faits. Ce qu’elle représente, elle, dans toute sa superficialité. Elle ne doute pas de ce qu’il peut ressentir pour elle. Elle doute de ce qu’elle, elle peut générer en lui, avec les temps.  « Et je sais déjà ce que tu vas me dire » elle plante son regard dans le sien, ses doigts qui caressent sa joue pour communiquer ses émotions qui sont peut-être un peu trop à fleur de peau. Riley, elle a cette envie de le supporter, de l’aider. Alors qu’elle a cette dualité, cette vulnérabilité propre, qui lui dit qu’elle n’en serait pas capable. « Mon après, il est avec toi. Je suis pas en train de mettre en doute quoi que ce soit à ce niveau. » elle ajoute, pour le rassurer autant lui, qu’elle finalement. « On vient tellement de deux mondes différents. Je me pose juste des questions » auxquelles elle n’aura les réponses uniquement que lorsqu’ils se plongeront dans la réalité, elle en a bien l’impression.
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Re: afterlife (dim. - 23h50)
Mer 28 Oct - 14:10



Evidemment qu'il allait chanter. Avec sa voix grave travaillée aux sons de la bossa nova maternelle. Il avait approuvé, soufflant un premier aperçu des mots en portugais pour la faire languir, avant de la provoquer à coup d'évidence. Son cadeau, il était tout trouvé. T'as déjà dépassé les délais pour le renvoi, désolé. Il ne comptait pas se décrocher, Mael. A ce stade tout marchait trop bien. Du mouvement de leurs corps à la recherche réciproque de leurs esprits. Les coeurs, ils avaient déjà lâché la bataille depuis un moment. Lui dire d'un souffle ce qui lui traversait l'esprit d'instinct, c'était simple. Super simple. Il la sentait touchée par ces mots qui n'avaient rien de bouleversant. Juste le reflet de ses émotions. T'es belle. C'était répété, plus fort, plus déterminé, son regard braqué sur elle. Ses grands yeux bleus, ses lèvres rosées, surtout ses lèvres, qu'il cherchait inlassablement à nourrir de sourires sincères. Riley elle n'avait de féline que l'attitude, lorsqu'elle se glissait contre lui, accrochait son visage et laissait ses mains glisser sur son corps. Mais dans ses bras, Mael, il ressentait surtout un coeur chaud qui n'avait plus envie d'avoir peur. Peur de se livrer, elle qui fuyait l'amour des autres. Huit heures. C'était noté en même temps que ses mains filaient sur sa peau, souriant contre ses lèvres. Il commençait à sentir sa propre chaleur s'accentuer, à mesure qu'il flirtait avec les limites de la dentelle. Sa date d'anniversaire glissée au creux de son oreille, il avait finalement cherché son regard, sa main remontant jusqu'à sa joue. On sera où à ce moment là ? Elle était surtout là, la question. Fin février, c'est le carnaval... A elle de compléter l'idée. La destination n'était pas si compliquée à déterminer. Mais j'aime pas fêter mon anniversaire. Il s'était progressivement habitué à être loin de ses potes, ce jour-là. Entre ses années d'études, son service militaire, le Brésil, puis le baroudage au Sud de la France, il avait appris à couver les années en pleine indépendance. A l'époque, ce qu'il préférait, c'était le dîner à trois avec ses parents. Rien de plus. En voyant la chose plus loin la conclusion était facile à déceler, il n'aimait pas être au centre de l'attention. Ca le stressait plus qu'autre chose, qu'on se préoccupe de lui. Par contre j'aime fêter celui des autres. Son sourire taquin était revenu la provoquer en un baiser à l'orée de sa mâchoire. Moi je m'en fous pas. Il aimait offrir. Et il en avait envie, surtout. Je trouve ça beau, les souvenirs derrière les objets. Et même si elle le regardait avec un air d'inconfort il s'en foutait pas mal, lui. Elle ne lui avait jamais imposé un truc Riley. Il s'était lui-même motivé pour aller explorer la ville de bon matin. Non ça va, enfin j'y pense pas trop. La réalité de sa richesse n'avait rien de concret pour l'instant. Oui, il s'était retrouvé comme un con à évaluer n'importe quelle chose sous le prisme de l'indécision. Mais de base, Mael, c'était un indécis. Surtout quand il s'agissait de vouloir faire plaisir à quelqu'un. Il se préoccupait plus souvent du message transmis que du cadeau en lui-même. Et ça le poussait à bout dans ses réflexions. Beaucoup trop empathique pour se limiter au matériel de la chose. Quand j'ai eu 25 ans ma mère m'a offert, entre autres, un mug avec écrit 'Be Happy'. C'est une connerie, ça vaut rien t'sais, mais ça m'a trop marqué. Parce que j'ai compris à ce moment là qu'elle s'inquiétait vraiment pour moi. Il avait pas trop capté d'où ça sortait. A l'époque il avait l'impression de gérer comme un boss ses états d'âme. Force était de constater que sa gueule et son attitude de fuite devaient déjà éveiller les soupçons parentaux. Bref. Il avait balayé le souvenir d'un hochement de tête pour coincer son visage dans le cou de Riley. Il reste quoi ? Cinq minutes ? Sa main caressant sa joue il avant abandonné son cou pour se plonger dans ses yeux bleus. Elle mettait des mots sur ce qu'il avait du mal à envisager lui-même. Mael il aurait voulu éviter de parler de lui le soir de son anniversaire. Il ne voulait pas lui voler ces moments, qu'ils auraient pu passer sous une toute autre forme de perdition. A rêver, ou faire l'amour. J'étais déjà clean depuis deux mois, avant le début du jeu. J'aurais pas tenté le crash test OMB du jour au lendemain. C'était important de le lui faire comprendre. De souligner que son processus de résilience était déjà lancé. Ce jeu, il devait aussi l'aider à consolider sa position. Pourquoi difficile ? D'instinct, il ne comprenait pas vraiment. Y'a rien de plus difficile de ce qui est déjà passé. En réalité il anticipait un peu ses pensées. Sa tête était venue nier l'idée avant même qu'elle ne la formule. Non. Il ne voulait pas tomber dans un débat aussi radical. C'était trop simple de l'ériger elle en spectre d'une société de surconsommation, de démonstration, qui pouvait contribuer à son malêtre. J'suis coach sportif Riley. Je bosse pour des salles de sport donc la vitrine principale c'est insta. J'ai jamais ambitionné de vivre en ermite loin du monde qui m'entoure. Lui glisser ces exemples concrets c'était aussi une façon de dédramatiser ce qu'elle sous-entendait. Et on est assez grands pour se le dire, si à un moment on voit que ce que l'autre fait peut nous blesser, non ? Il la sentait, son émotion, qui faisait doucement, tout doucement, trembler ses muscles contre son corps. Je veux pas que tu penses à toi vis-à-vis de moi. Pense à toi pour toi. Mondes différents ou pas. C'était pas ça qui comptait au final. Ils avaient été aussi mal l'un que l'autre, en venant justement de deux mondes radicalement opposés. Au fond, entre eux, le plus mindfuck c'était lui. Lui qui s'était crashé en solo, alors même qu'il possédait tout le support pour vivre une vie de légèreté. Si t'es bien, moi j'suis bien. Et vu que leur après était lié (il avait souri à l'entendre dire ça), c'était pas anodin. Une minute. Un baiser. Stresse pas. On est plus forts que ça. Deux baisers. Les questions, c'est mon domaine. Trois baisers. Capish ? Et quatre baisers, yeux dans les yeux.
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Re: afterlife (dim. - 23h50)
Sam 31 Oct - 7:03



Les délais de retours sont dépassés, elle est prise avec lui maintenant. Elle lâche un soupir qui signifie qu’elle va devoir se plaindre au service à la clientèle bien que son petit numéro ne trompe personne. Elle a beau avoir quelques talents de comédiennes et une passion pour se voiler la face, la perspective d’avoir Mael dans son quotidien pour l’avenir qui se dessine ne lui semble ni ridicule ni impossible. Surtout pas maintenant, à chaque fois qu’il la regarde et qu’il lui dit qu’elle est belle. Dans ses bras, ayant sincèrement l’impression de compter pour lui. Ça fait toute la différence, dans cette conclusion qu’elle est prête à accepter et affirmer. Le bien qu’il lui fait. L’effet qu’elle lui fait. Son sourire qui n’est que le reflet du sien, sentant que Mael est déjà sur le point de s’emporter, confirmant une fois de plus qu’ils ont terriblement de difficulté à garder le cap lorsqu’ils sont collés l’un à l’autre. Sa date d’anniversaire à lui maintenant en sa possession, elle relève la question qui la prend légèrement de court, bien qu’elle fût totalement légitime. Elle suit le cheminement de ses pensées, acquiesçant plus par automatisme alors qu’elle cherche la réponse qu’elle pourra lui offrir sans fermer aucune porte. « Je crois que je devrai encore être à LA. Mais y’aura toujours moyen de s’arranger pour une escapade au Brésil. » impossible de confirmer pour l’instant, même si elle sait que Mael ne faisait que lancer la supposition dans les airs et que ça n’avait rien de concret. D’un accord visuel, ils pourront en reparler, n’ayant pas - encore - la totale liberté d’expression. Ce qui commençait à l’agacer, surtout avec des affirmations lancées à demi-mot qui pouvaient créer plus d’incompréhension que de clarté dans cette situation. Ses doigts qui se faufilent le long de sa nuque pour remonter jusque dans ses cheveux, elle se penchant à nouveau vers lui pour souffler contre ses lèvres « On n’aura qu’à fêter juste toi et moi » comme maintenant, alors que les minutes filent vers sa vingt-quatrième année et qu’elle se sent particulièrement comblée d’être avec lui, aussi simplement. C’est surement ce qui la force à essayer de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas de grandes attentes pour un cadeau. Elle comprend sa position, elle n’aimait juste pas l’idée de le voir chercher sans fin pour essayer de combler son désir matériel, qui ne se manifestait pas envers lui. « Enfin, peu importe ce que c’est, je vais être contente. Et le souvenir sera important. » elle confirme, puisqu’elle appréciait déjà l’effort, avant même d’avoir vu ce en quoi il en résultait. « Sauf si c’est un truc de vélo. Faut pas pousser. » elle ajoute, les yeux qui s’accrochent au ciel de façon légèrement exagérée, avant de laisser son rire/soupir s’écraser sur ses lèvres quelques secondes. Elle ne s’étant pas plus longtemps sur le sujet argent, puisqu’il a raison de ne pas trop y penser pour l’instant, la réalité les rattraperont bien assez rapidement. Elle réceptionne l’anecdote du mug, de sa mère, et de l’inquiétude de celle-ci pour son fils. Le genre de truc qui parait complètement anodin, mais qui porte un message bien plus significatif en lui. Ça la rend doucement émotive, sans qu’elle ne le démontre totalement, juste parce qu’elle projette ses propres souvenirs et même s’il y en a des beaux auxquels s’accrocher, elle contemple un certain vide dans la signification de ceux-ci. Reste qu’un parent savait bien lire son enfant et ce fait elle ne pouvait le contester. « Elle avait anticipé le coup, d'une certaine façon. Sans te brusquer, elle voulait te donner des indices sur ce qu’elle, elle pouvait percevoir. » dans son inquiétude, elle ne voulait que son bonheur. C’était beau. « Tu l’as encore cette tasse-là? » elle avait peut-être été égarée, entre le Brésil et la France. Ses bras qui ressert lentement son étreinte, elle sait que ce n’est peut-être pas le meilleur moment d’aborder certaines facettes de son secret à quelques minutes de big midnight. « Cinq minutes. » elle répète, poussant tout de même ses inquiétudes, ses questionnements. Elle est d’accord sur le fait qu’il a vécu le pire Mael. Il a touché le fond. De ce point de vue. Il ne pouvait aller plus bas. Riley, avec sa facilité à s’aventurer dans sa détresse sans pour autant l’assumer complètement, elle a cette sensation que la nouvelle vie de Mael, celle du participant d’une télé-réalité pourrait s’avérer plus difficile, oui. « Je comprends. Et toi, tu as fait ton cheminement ici. Mais à l’extérieur, il risque d'y avoir de nouveaux challenges auxquels tu n’as jamais été confronté avant. » L’attention qu’il allait se récolter, elle n’était pas à prendre à la légère, surtout pas du point de vue de Riley. Il se fait pourtant catégorique. Et c’est encore dans ce genre de moments qu’elle a juste envie de lui dire ce qu’elle lui cache encore pour qu’ils puissent avoir cette discussion sans barrière. « Mais là je te parle d’un autre genre d’extrême Mael. Je sais que tu ne veux pas vivre comme un ermite.  Tout comme je sais que tu n’es pas un grand aventurier qui parcourt le monde. » Elle avait parfois l’impression qu’ils avaient tous une certaine vision de lui qui était décalée par ce qu’il projetait de sa personne. Ce qui découlait de ce que Mael laissait croire aussi, par moment, bien qu’il restait toujours authentique. Bref. Le point n’est pas là. « Mes inquiétudes, elles restent fondées. Pas parce que j’ai la sensation qu’on ne peut pas être assez honnête l’un envers l’autre, ou que je ne nous fais pas confiance. Mais parce que je sais ce qui peut nous attendre. Je sais ce que je représente. Je sais à quel point ça peut être vicieux. Et si t’as été agacé par la manipulation dont pouvait faire preuve la production ici… bah dis-toi que ça existe aussi dans la vraie vie. » elle termine, avec un haussement d’épaules, résolue à ne pas pouvoir lui en dire plus ce soir, même si elle trouve important de lui faire comprendre ce qu’elle ressent, et ce qui est encensé par les sentiments qui l’habitent. « Je pense à moi avec toi. » elle corrige en s’accrochant à son regard, les paumes de ses mains qui viennent encadrer son visage, son pouce qui caresse sa joue avec tendresse. Elle pense à elle qui avance avec lui. Et elle n’a pas l’habitude d’évoluer dans un tel concept, ses anciennes relations ayant toujours été toxiques, dans une certaine recherche du sabotage chez l’autre. Elle n’a pas beaucoup de repères. C’est quand elle se met à trop réfléchir qu’elle projette tout de façon négative. Dans ses névroses, ses insécurités. « Je suis bien. » elle appose comme conclusion face à son affirmation. Elle se détend. Parce qu’il a raison. C’est ce qui compte en ce moment. Le fait qu’elle est terriblement en train de tomber amoureuse de lui et qu’il s’agit d’une certitude. Des paroles qu’elle garde encore pour elle, non pas puisqu’elle ne veut pas les lui communiquer. Elle aurait envie de le crier. Mais parce que c’est tellement réel, et qu’elle n’a pas envie que tout, tout de ce début de relation soit raccroché à OMB. Égoïstement, elle veut lui dire lorsqu’il n’y aura plus aucune caméra braquée sur eux. Éventuellement. Elle le laisse l’apaiser à coup de baisers et de bons raisonnements. « Capish. » elle confirme d’un regard, allant à son tour lui voler le millième baiser de la soirée. Comme s’il n’y en aurait jamais assez. « C’est là que 50 Cent dirait : Go, shawty, It's your birthday. » elle marmonne contre ses lèvres, déterminée à reprendre la soirée avec une certaine légèreté alors que le cadran marquait la pièce d’un 00:00 lumineux sur la table de chevet, pour confirmer qu’elle avait officiellement vingt-quatre ans.
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Re: afterlife (dim. - 23h50)
Sam 31 Oct - 17:41



L’escapade au Brésil, elle sonnait comme un plan sur la comète. Mais le genre de plan qui lui plaisait bien, à Mael. Il n’y avait pas foutu un pied depuis trop longtemps, depuis le retour inévitable en terres françaises pour se heurter fatalité de sa mère et à sa propre chute. Ca lui manquait. Autant qu’on regrette le bonheur, l’amour perdu, des souvenirs du passé. L’idée de partager ces instant là, là-bas, avec elle, l’électrisait brusquement. Il avait hoché la tête, conscient que les réponses sur LA, sur ce futur proche, ne lui seraient objectivement présentées que samedi prochain. En attendant il profitait simplement de leur proximité, balayant la frustration naissante au coin des lèvres de Riley d’une pression sur ses hanches. « Juste toi et moi ça me va. » Son sourire s’était posé contre le sien tandis qu’ils profitaient de ces instants de flottement, à quelques minutes des célébrations. C’était à la fois si loin et si proche. Il n’avait pas l’impression de se projeter sur les quatre prochains moi là, Mael, alors même qu’il s’agissait de la plus évidente réalité. Tout paraissait simple, normal, aussi banal qu’une prévision de brunch du jour au lendemain. « J’ai failli. » Son air moqueur s’était dessiné à l’entendre mentionner le vélo. Il y avait vraiment pensé, pour la blague, à lui offrir l’une de ces casquettes de cyclisme qu’elle avait tant critiqué en côtoyant ses affaires depuis plusieurs semaines. Mais non. C’était indiqué par une négation légère alors même qu’il lui avait balancé sans réfléchir cette histoire banale et stupide du mug. Banale et stupide, pas tant que ça. Au fond, à ses yeux elle avait tout d’un truc merveilleux cette anecdote. Parce qu’il était resté comme un con, sans voix, à écouter sa mère lui siffler une vérité qu’il avait jusque là étouffée d’un mouvement de bras. Il lui fallait pas grand chose pour s’émouvoir, à Mael. C’était un gars des situations simples. Un gars d’émotions brutes. Sa perte, son malheur, se dessinaient autour de cette empathie exacerbée. « Euuuh. » Son visage s’était tourné vers son sac de voyage balancé de son côté du lit. « Elle est là. » Un peu pathétique. Il se trimbalait cet objet random, en grosse céramique, sans aucun charme, par acquis de conscience. Le pire étant que ses parents portaient en horreur les boissons chaudes bues dans ce genre de récipients. « Pour le café pendant mon trip. » Retrouver le regard bleu de Riley lui avait permis de repérer l’heure. Cinq minutes. D’elle et lui, avant un quelconque risque de débarquement d’une Oli ou d’une Noor pour venir embrasser leur Blondie. Ils auraient pu faire plein de choses, en cinq minutes. Et si son corps tout entier serrait le sien, s’il sentait son coeur battre contre son torse, s’il s’enivrait de son parfum autant que de l’air autour d’eux, il sentait aussi que Riley voulait le confronter sur autre chose. L’après, c’était ce vaste sujet que tout le monde semblait vouloir aborder à quelques jours de la finale. Mais chacun s’y perdait différemment. Il préférait largement mentionner son trip et les perspectives de revoir certaines personnes, plutôt que les conséquences d’une notoriété à laquelle il n’avait jamais cru. Riley, elle allait au-delà de ça. Cherchant dans cette discussion la confirmation qu’il avait bien compris, qu’il l’avait bien comprise, elle. A ce stade, il avait ruminé en long en large et en travers leur confrontation. Y croisant les infos qu’elle lui avait partagé au fil des dernières semaines. Son secret, ce n’était plus qu’un voile. Il voyait en grande partie à quoi elle faisait référence, là, en cherchant à le mettre en garde. En voulant s’excuser par avance. Et lui, il ne voulait pas qu’elle se mette dans cette position là. Pas avec lui, en tout cas. « Je sais. » Il avait fini par se résoudre. Il ne gagnerait pas cette bataille contre elle. S’il lui manquait des détails, s’il lui manquait des éléments, il avait saisi les grandes lignes de ses messages teintés de vulnérabilité. « Mais j’ai pas envie de penser à ça maintenant. C’est ton anniversaire, c’est un moment important, on aura tout le temps d’en parler la semaine prochaine. Pense à autre chose maintenant. » A elle. A eux. A elle avec lui. Son sourire était doux, comme son ton de voix. Il ne fuyait rien. Il voulait qu’elle comprenne qu’il n’était pas ignorant, naïf face à cette situation. Mais elle avait le droit de profiter de son bonheur, Riley. Là, tout de suite. « Par contre je veux que tu réfléchisses à un truc sur les prochains jours. » C’était pas facile à formaliser comme idée, mais il y avait pensé une première, puis une deuxième et une troisième fois avant de s’y résoudre. « Si tu veux que je rentre tout de suite à LA avec toi, parce que tu penses que ça peut t’aider, d’une quelconque façon, je peux le faire. » Son trip, il s’y frotterait à un autre moment. Y’avait une part d’égoïsme en lui qui voulait qu’elle refuse, parce qu’il en avait besoin, de ce voyage, parce qu’il détestait ce soustraire à un objectif aussi préparé, parce qu’il en avait parlé trop de fois pour faire marche arrière, et aussi parce qu’à force, il avait vraiment envie de le vivre à la dure, face au froid et à toutes ces conditions extrêmes. Mais d’un autre côté, elle était tellement devenue une évidence dans sa vie qu’il ne pouvait se résoudre à la laisser partir vers quelque chose qui l’angoissait. Riley, dernièrement, elle allait mieux. Ca se voyait à son ouverture aux autres, à ses sourires, à l’amour qui se développait entre eux. Et il flippait de la laisser se heurter à nouveau à cette dimension qu’elle semblait vouloir quitter, un jour ou l’autre. Ca ne nécessitait pas de réponse. Pas aujourd’hui, pas comme ça. Mais il voulait qu’elle y réfléchisse autant qu’il avait pu s’y confronter lui aussi. Ses lèvres scellant une multitude de fois la distance minime entre leurs sourires, il avait préféré s’enivrer du silence environnant et de la simple mélodie de leurs souffles, de la danse de leur émotion mutuelle. Jusqu’à minuit. Un bref regard sur la montre avant de l’attraper et de la faire basculer sur le dos en un rire. « Parabéns a você (…) » Il avait chantonné l’air au coin de son oreille, s’amusant à chatouiller son visage avec son souffle, le bout de son nez. Il voulait la voir rire, Riley, la voir sourire, la voir heureuse. « Attends, tourne la tête. » C’était ordonné une fois son chant brésilien terminé. Il la guettait, malgré sa résistance et leurs bras qui se serraient trop forts, l’un contre l’autre. Puis il s’était extirpé de sous la couette, pour récupérer deux paquets dans l’armoire et un gâteau acheté en ville, sur lequel il avait planté une bougie. Une fois allumée, il avait repris le chant en français, déposant ses cadeaux sur les genoux repliés de Riley, avant qu’elle ne souffle la bougie. « T’as fait un voeu j’espère. Bon. Ca c’est pour quand on ira au Brésil, pour que tu sois une vraie de vraie. » Ca tenait de la blague, mais lui ça l’avait fait marrer. Il la voyait bien s’approprier le maillot de la Seleçao et pimper son look à la Cali girl. « Et ça… » Il s’était interrompu en lui tendant la boîte, relevant son visage vers elle. Y’avait un trop plein d’émotion dans son sourire. « Joyeux anniversaire babe. »



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