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 solstice (mer, 19h)


i'm from season two, b*tch
Mael
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Mael



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solstice (mer, 19h)
Dim 25 Oct - 15:15



Ils s'étaient croisés au retour de leurs sessions de sport respectives, @Addison et Mael. Du côté de Sète ça commençait doucement à sentir la fatigue s'accumuler. Il crevait la dalle, déjà blasé de ses repas monotones à base de légumes et légumineuses. L'accumulation de quatre journées à plus de cinq heures d'entraînement par jour l'avait caput. L'idée c'était de trouver un peu de réconfort aux thermes. Ils étaient allés récupérer leurs affaires et Mama en avait profité pour se laisser tomber quelques minutes aux côtés d'une Riley en plein chill. Quelques baisers arrachés plus tard il prenait la direction des sources thermales, ayant obtenu qu'elle le rejoigne dans un second temps. Ses fringues rapidement abandonnées dans le vestiaire au profit de son maillot il avait rejoint Addi dans l'eau brûlante. Ahhhh quel kif. C'était comme si toute sa peau sifflait un ouf de soulagement. Mec j't'ai pas dit, chapeau pour ton secret. Enfin j'sais que sur le coup on se pose pas de question, mais c'est pas facile de tenir un massage cardiaque quinze minutes. Il avait vécu le truc en première ligne aussi Mael. J'ai eu pas mal de formations de secourisme, vu que j'ai fait six mois d'armée. Et puis un jour à Paname, boum, un gars tombe raide devant moi. Pire souvenir. Il était déjà en plein dans son master d'urbanisme, ultra loin de son délire milouf et sportif semi-pro. Les pompiers sont arrivés super vite et un gars s'était déjà jeté sur le type. Mais ça m'a glacé. Alors ouais, c'était une partie de son taf à Addison de secourir les personnes. Sauf que personne n'avait vraiment réagi à la rével'. Comme si c'était normal. Non, le mec était un putain d'exemple. On médiatise toujours les types qui font de grandes carrières, les CEO et tout le bordel. Mais en vrai on s'en branle de tout ça. La vie elle est autre part. Et c'était parfois de gars tous simples dont il fallait vraiment parler, plutôt que du putain d'exemple du self-made man à la ricaine.
i'm from season two, b*tch
Addison
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Addison



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Re: solstice (mer, 19h)
Lun 26 Oct - 0:12




J’ai abusé des bonnes choses aujourd’hui. Non, je ne parle pas de nourriture mais des activités sportives qui se sont enchainées les unes après les autres sans jamais connaitre la moindre pause aux effets salvateurs. Ce n’est peut-être pas plus mal non plus, je sais très bien que je ne serais pas reparti si je m’étais laissé sombrer sur un canapé. Ce dernier aurait eu raison de ma motivation et de mes précédents efforts, je me serais surement contenté d’improviser une sieste digne de ce nom pour récupérer après une forte dépense énergétique qui, à l’issue de cette journée, n’était même pas la moitié de celle que j’ai finalement fait endurer à mon corps. Je suis épuisé musculairement parlant, conscient qu’il me faudrait absolument préserver mes muscles demain pour ne pas me risquer à les endommager. Les sportifs qui veulent trop en faire se blessent très facilement, même après des années et des années à s’astreindre à du sport à un rythme quotidien comme je le fais plusieurs heures par jour. Mon pote Mael, toujours au rendez-vous et lui aussi épuisé après une journée très physique, m’a proposé de décompresser en investissant les thermes. Comment lui dire non ? L’option me parait tout bonnement inenvisageable. Un passage obligé par une douche sommaire pour me libérer d’une sueur qu’il est désagréable de porter, en plus de ne pas être très hygiénique au moment de s’aventurer là où je m’apprête à le rejoindre, et me voilà prêt pour un moment en excellente compagnie. Il figure parmi mes découvertes tardives de seconde-moitié d’aventure, un pote que j’ai espoir de retrouver régulièrement dans le sud lorsque l’émission s’achèvera. Pourquoi pas ? Rien n’est impossible, à condition de le vouloir. L’eau brûlante du bassin m’apaise immédiatement, j’irais même jusqu’à affirmer qu’elle fait disparaitre mes douleurs musculaires comme par magie, en un coup de baguette. « Le jour où je deviens hyper riche au point de ne pas savoir quoi foutre de mon argent, je te jure que je fais construire un endroit comme celui-ci dans ma grande villa aux soixante-dix salles de bain inutilisées ! » Les stars ont toujours d’immenses propriétés alors que la moitié de leur surface reste déserte la plupart du temps. Je n’ai jamais compris l’intérêt de tout cela, si ce n’est de faire rêver ou jalouser les autres. Il mentionne mon secret et la timidité l’emporte. Il est rare que je sois aussi pudique concernant un sujet mais je ne sais tout simplement jamais comment réagir vis-à-vis de cela. « Comme tu le disais, on ne pense à rien sur le moment, si ce n’est à cette personne qu’il faut absolument maintenir en vie avec les moyens du bord. Il m’est déjà arrivé d’avoir à suivre le même raisonnement à la piscine ou à la plage. Si ce n’est pas quotidien, Dieu merci, on a déjà eu quelques belles frayeurs ! » Il semble partager mon vécu et cet échange gagne davantage encore en intérêt. Je l’écoute attentivement, bois ses paroles, impressionné. « C’était comment l’armée ? Tu as choisi de t’engager pour quelle raison ? Pourquoi avoir arrêt-… Pardon, j’enchaine les questions… » C’est qu’il m’intéresse le petit, j’ai le cœur qui se serre en me remémorant son propre secret. « Tu sais… Je suis très admiratif quand je te vois… Tu combats tes propres démons et t’es toujours là malgré tout, avec le sourire, à l’écoute, bon avec les autres… T’es vraiment quelqu’un d’incroyable et j’espère que tu en as conscience Mael ! » Je ne le connais peut-être pas beaucoup, certes, mais je suis assez bon pour capter l’essence des individus qui m’entourent. « Les gens normaux ne font pas recette à priori. On préfère consacrer du temps à des abrutis aux magouilles même plus dissimulées ! »
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Mael



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Re: solstice (mer, 19h)
Mar 27 Oct - 0:01



C'était libérateur, ce bain d'eau brûlante. Il sortait d'une aprèm d'enfer, ses muscles complètement noués par l'effort. Mael il pouvait tanner ses élèves pour qu'ils s'étirent à l'issue de ses cours, mais il manquait complètement d'auto-discipline à l'issue de ses propres entraînements. Globalement, là, il n'avait eu qu'une envie : prendre une douche rapide et s'emparer de la présence de Riley quelques instants avant de filer chiller aux thermes. Alors là, ses épaules immergées dans l'eau brûlante il avait replié l'une de ses jambes pour faire quelques exercices après coup. Clairement. Beaucoup plus d'intérêt à avoir des thermes que soixante-dix salles de bain. Aucun doute à ce propos. Mais dis-moi c'est quoi le plan pour avoir une baraque avec soixante-dix salles de bain ? T'es un millionaire caché ? Il charriait, au regard de leur statut au sein de l'émission. Les deux franchouillards aux tafs lambda, qui ne se démarquaient que par leurs sourires. Addi et lui au fond ils jouaient plus ou moins dans la même cour, mais avec des groupes de potes différents. Et c'était aussi pour cette raison qu'il avait envie de frapper dans les sujets qui pouvaient les réunir. Son histoire, il l'avait vue dérouler face à ses yeux. Mael, à l'instar des autres, il n'avait rien dit sur le coup. Pourtant y'avait une part entière de lui qui cherchait à lire dans le regard d'@Addison tous les mots qu'il n'avait pas prononcés. Ceux qu'il cachait lui aussi derrière son attitude de sudiste sans complexes. Tu m'étonnes. Quand j'pense à tous les bains de mer qu'on a fait en étant complètement rebs. Il devait connaître l'histoire, Addi. Son sourire s'était tourné vers le niçois. J'ai fait une école d'ingé affilée à l'Etat. On pouvait tous s'engager si on le voulait. La base, c'était six mois. La suite il devait bien l'imaginer. J'étais curieux, y'avait l'aspect défi. Puis j'viens d'une famille complètement anti-militaire, alors je voulais comprendre comment c'était en réalité l'armée. Une petite rébellion familiale qui avait fait débat. J'ai toujours eu besoin d'appartenir à un truc, tu vois ? J'aime bien ça, le côté groupe, unité, discipline. C'était aussi sa phase d'ultra concentration sur le triathlon. Au fond c'était logique. Bref, j'ai fait six mois et j'ai kiffé. Mais après soit j'enchaînais sur une mission à l'étranger, soit je rentrais et je recommençais le triathlon à donf. J'ai choisi la deuxième option. Il s'attendait pas forcément à l'entendre rebondir d'office sur sa révélation. Mael il s'était forcément préparé à recevoir les retours des autres, après l'annonce, mais c'était forcément plus évident d'en discuter avec une Oli, un Jules ou un Clay avec qui il préparait le terrain depuis le début du jeu. Là, entendre les mots d'Addison, ça le foutait dans une certaine retenue. T'es cool, Addison. Mais y'a franchement rien d'exceptionnel là-dedans. J'me dis juste que ça peut aider des personnes comme moi à se rendre compte que ces angoisses là peuvent prendre des proportions assez énormes. Parce qu'on en parlait tellement, de l'écologie, qu'on en oubliait l'effet que ça pouvait créer chez certains. Surtout les mecs comme moi. T'sais. Chill, sportifs, avec plein de potes. On pense pas que ça puisse nous tomber dessus. Il se sentait immortel, Mael, à 23 ans. Et deux ans plus tard il commençait sa descente aux enfers. C'est clair. Il avait conclu en se marrant à la remarque du niçois. T'avais raison en fait. On est peut-être un peu plus futés que les Marseillais. Sorry l'OM, ça ne changeait rien à sa fidélité envers l'équipe familiale.
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Addison
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Addison



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Re: solstice (mer, 19h)
Mer 28 Oct - 0:04




Si nous étions tous les deux des personnages de cartoon, il y a fort à parier que de la fumée s’échapperait tout autour de nos corps pour symboliser la rencontre libératrice de ce dernier avec l’eau bouillante. L’effet est d’ailleurs plutôt immédiat. Mes muscles se détendent, j’aurais même l’impression de ne plus rien sentir du tout, plus la moindre douleur ni même la moindre sensation de lourdeur précédemment logée dans mes mollets, au niveau de mes poignets et de mon buste. Rien du tout, si ce n’est la sensation de réconfort après un bel effort prolongé. « Je me suis toujours demandé à quoi pouvaient bien servir ces salles de bain. Ils vivent à cinq… Allez, six ou sept parfois et ils ont quinze salles de bain. Ils font un roulement pour les utiliser un minimum ou certaines prennent la poussière et deviennent des zones uniquement foulées par le personnel d’entretien ? » J’ai du mal à comprendre le sens derrière une telle logique mais j’imagine qu’avec des millions et des millions de dollars je serais peut-être tenté d’en faire autant. Aucun jugement donc, si ce n’est tout un tas d’interrogations et une préférence pour des thermes, quitte à choisir. Je l’observe alors qu’il s’étire et étouffe un petit rire moqueur. « Tu sais qu’il est déjà trop tard pour les étirements ? Ton dernier effort remonte à quoi, une trentaine de minutes au moins ? » J’ai conscience de ne rien lui apprendre, c’est lui le coach sportif après tout. Peut-être s’apprête-t-il à bouleverser ma vie, et mes entrainements dans la foulée, en me révélant qu’on m’a menti pendant toutes ces années sur les étirements et qu’il est en réalité encore plus efficace de le faire tardivement. « J’ai prévu de trouver une petite mamie qui a du blé, de lui faire honneur platoniquement jusqu’à ce qu’elle me cède sa fortune… Ou qu’elle la cède à son chat en me nommant garant ! » Je pouffe de rire en repensant à Karl Lagerfeld. Doit-on parle de son chat qui figure surement quelque part parmi les grosses richesses françaises ? Mon secret, ce rush qui masque la peur et t’empêche de trembler jusqu’à ce que la victime reprenne ses esprits ou, dans le pire des scénarios, soit prise en charge par les autorités compétentes… L’épuisement qui te tombe sur la gueule d’un seul coup et te paralyse complètement. On ne s’habitue jamais à cela, je ne crois pas qu’il soit possible de considérer cela comme la norme. « Les mecs ivres qui sont emportés par une vague trop forte ou qui réagissent mal à quelques brûlures de méduse… On connait ça ! » Un peu trop parfois, mais j’en garde des souvenirs plutôt amusants car personne n’a jamais perdu la vie à cause de cela… Pas sous ma surveillance. On ne peut que remercier ma bonne étoile pour cela, mon talent n’a rien à voir avec cela malheureusement. Quand ton heure est venue, le meilleur professionnel au monde aura beau tout donner pour te ramener, ça n’arrivera pas, tout simplement. « Je ne juge pas malgré tout… J’ai été ce mec bourré à quelques occasions moi aussi ! Plutôt deux fois qu’une même. » On l’a tous été chez les sudistes, au détour d’une fin de soirée en bord de mer, lorsqu’un pote propose un bain de minuit et que tout le monde s’élance sans réfléchir jusqu’aux premières vagues en se débarrassant de ses vêtements à la hâte. L’armée, je n’aurais pas imaginé Mael là-bas mais j’ai plaisir à voir mes idées complètement déconstruites sur sa personnalité. Je bois ses paroles, attentif et n’hésite pas à réagir. « Tes parents ont dû hyper mal réagir quand ils l’ont appris, non ? » Surtout s’ils étaient anti-armée. « Il y a quelque chose de rassurant à appartenir à un groupe. Que ce soit amicalement, professionnellement… On se sent davantage compris, en sécurité aussi. » Je ne sais pas ce que je ferais sans mon groupe d’amis, ceux qui m’accompagnent pour la plupart depuis l’école primaire, ceux qui se sont greffés plus tardivement mais qui donnent parfois l’impression de toujours avoir été là, au point où on se surprend parfois à les chercher sur les photos de classe lorsque les parents dégainent les dossiers. « Tu n’as jamais regretté ? J’veux dire… D’être rentré après tes six mois ? » Les regrets sont d’une inutilité totale, ils empêchent souvent d’avancer. Il arrive parfois qu’ils servent de leçon malgré tout et aident à prendre d’autres décisions dans un cas de figure similaire. Son secret, il me touche et me pousse à l’admirer davantage encore, ce petit mec. « Ce que tu fais, c’est exceptionnel à plus d’un titre. Que tu sois d’accord ou non ! Il faut être capable de prendre une distance assez folle pour formuler une telle analyse de soi, de ton parcours et des conséquences que cela a pu avoir… Des conséquences que peut avoir ta parole sur ceux qui luttent et ne se sentent pas compris ou accompagnés. Ce que tu fais, c’est d’une importance capitale ! » Le sérieux laisse place à une remarque qui m’emporte en un gloussement difficilement maitrisé. « Tu crois que la Production va nous approcher pour renforcer leur casting et booster les audiences ? Ce serait un sacré coup marketing de leur part ! Je crois que je ne les supporterais pas, cela dit ! »  



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