Impossible d'échapper à l'appel d'un jacuzzi en plein air dans un cadre aussi dépaysant que Banff, plus encore après plusieurs heures à sillonner le parc naturel en quête de spots photos pour mettre à profit l'acquisition qu'elle a faite dès le dimanche. Pour parfaire le moment suspendu dans le temps, elle a attendu les dernières heures du jour pour profiter des couleurs automnales, des rayons dorés de soleil quand bien même ils ne suffisent pas à réchauffer l'atmosphère. Les températures sont négatives et ses capacités physiques sont mises à rude épreuve dans les quelques secondes qu'il lui faut pour retirer ses différentes couches de fringues et pénétrer dans l'eau délicieusement brûlante du jacuzzi en maillot de bain. Elle a toujours rêvé de tester ça, et il ne manque qu'un peu de neige pour parfaite l'expérience. A défaut, elle se contente d'enfouir jusqu'à ses épaules dans les bulles, cheveux soigneusement relevés pour ne pas se prendre un contraste chaud/froid trop violent à la sortie. Elle ferme les yeux quelques instants et les rouvre sur une @Violette venue discrètement la rejoindre. Noor la regarde faire sans rien dire, parce qu'elles sont dans cette étrange situation où elles se côtoient sans pour autant s'apprécier ouvertement. C'est moins flagrant qu'il y a quelques semaines, quand Noor n'hésitait pas à lui dire sans mâcher ses mots ce qu'elle pensait d'elle, mais elle reste toujours un peu sur la défensive. « Je suis désolée, pour ton secret. » Ce sont les premiers mots qui lui viennent à l'esprit, puisqu'elle a suivi comme tout le monde l'histoire contée pendant sa révélation. Si ça ne change pas fondamentalement ce qu'elle pense d'elle, ou en tout cas ce qu'elle pense de la personne qu'elle a été tout au long du jeu, ça ne l'empêche pas d'être assez humaine pour compatir. « C'était quoi, l'objectif en venant ici ? Essayer de faire changer les choses là-bas ? » elle questionne afin d'en savoir un peu plus sur l'enjeu de sa présence dans l'aventure.

Le froid qui embrasse ma peau, qui la mord quand je retire les couches de vêtements sur mon corps dans l’idée de me glisser tranquillement dans l’eau chaude du jacuzzi. J’observe @Noor, déjà installée les yeux fermés. Je me demande ce qu’elle a dans la tête, ce qu’elle s’imagine enivrée par les volutes de vapeurs qui s’échappent du bain chaud. Et mon regard se perd sur le cadre, le paysage. Je crois qu’on est chanceux non ? Je me sent chanceuse moi. Mon regard qui glisse de nouveau sur Noor, qui ouvre ses jolis yeux. Un sourire, léger, amicale sans vraiment l’être. Deux êtres qui se tolèrent, sans se comprendre complètement. Alors que disent ses jolis yeux ? La bouche se meut, les sons éclatent dans l’air. Désolée, pour mon secret. Je respire, hume l’air de la montage, balance ma tête en arrière. « T’as pas à l’être, j’ai survécu. » Qu’elle ne soit pas désolée, ni épatée. Mais si elle pouvait être intéressée ce serait pas mal non ? Et c’est le cas justement, alors que mon regard retrouve le sien. « Est-ce que je suis la bonne personne pour ça ? » Faire changer les choses ? Pas sûre. Je me suis posée la question, un cas de conscience quand j’ai décidé de venir ici avec ce secret. « En réalité, je suis venue pour me réparer au contacte des autres. J’avais pas rencontré autant de gens depuis que je suis rentrée du Ghana. » Et c’était beau, les premiers instants, les coeurs qui se répondent, les affinités qui se tissent. « Je suis un cas isolé, est-ce que je suis légitime d’en parler ? Est-ce que c’est bien de venir avec l’expérience biaisée de la femme blanche pour une histoire qui n’est pas totalement la mienne ? » Des questions qui s’étaient enfilées dans ma tête, comme des perles sur un fil. « Je veux pas changer les choses, je veux juste en parler et gagner de l’argent pour elles. Parce que je crois pas que c’est à moi de changer les choses ou du moins d’en être le visage, l’image. » Je crois. Je ne sais pas si c’est clair ce que je dis, ça l’est dans ma tête et mon coeur en tout cas. « Ton ex, il a payé pour ce qu’il a fait ? » Je demande, axant sans délicatesse la conversation sur elle. Je ne suis pas sûre qu’elle veuille m’en parler à moi, mais pourquoi pas ?

Elle n'avait pas forcément prévu de séance confidences en mentionnant le secret de Violette, ce qui ne l'empêche pas de les recueillir avec une attention non feinte. Elle accueille ses doutes, sûrement légitimes au regard de son expérience, notamment sur sa légitimité. C'est un questionnement devenu courant ces derniers temps, plus encore vu ce qu'il se passe dans le monde. « Pourquoi t'as été au Ghana à la base ? » Violette a peut-être déjà expliqué cet élément de parcours, mais si c'est le cas Noor devait pas être bien attentive. « Après qu'importe ta couleur de peau dans le fond, ça rend pas ce que t'as vécu moins important ou moins légitime. » Elle a de bonnes intentions, c'est la seule chose qui compte vraiment même si elle peut déjà imaginer les détracteurs qui dépeindront une image biaisée d'elle et de son objectif. « C'est pas à toi d'en être le visage non » elle confirme quand même, parce que ça serait aller trop loin. Noor, en WOC qui a la chance de pouvoir se faire passer pour blanche quand elle le souhaite, elle s'intéresse de plus en plus à toutes ces questions qui soulèvent les passions, sa place, son rôle, sa légitimité parfois. Mais elle n'utilise pas sa voix, trop concentrée sur sa petite vie et ses propres galères. Ca va au-delà de la couleur de peau à ses yeux, au-delà de toute la symbolique que l'on place sur les combats à mener. Si Violette veut mener celui-là, pourquoi faudrait-il l'en empêcher ou pire, la juger ? « Mais tu peux changer les choses, par contre. Tu peux pas venir avec un tel secret et ne rien faire après ça » elle affirme d'un ton catégorique. Autrement ça serait capitaliser sur la tragédie et même l'argent ne répare pas ces torts-là. La question que lui pose Violette lui tire un vague sourire et elle secoue la tête. « Déjà qu'à l'heure actuelle ils paient rarement pour ça, c'était encore moins valable à l'époque. » Noor n'a pas non plus cherché à le faire payer, cela dit, principalement parce qu'elle a trouvé le moyen de tourner une situation foireuse à son avantage comme elle le fait toujours. « Et puis à quoi bon, de toute façon. Du moment où la vidéo est mise en ligne, tu peux plus faire grand-chose, j'avais pas assez d'énergie pour ce combat-là. » Paradoxalement, elle lui en a moins voulu pour ça que pour l'avoir trompée, c'est dire si elle a une vision fucked up de la situation. « J'avais juste envie de tourner la page rapidement et c'est ce que j'ai fait. » Et la voilà finalement sept ans plus tard dans une télé-réalité, prête à raconter ce bout de passé qui ne la définit pas mais qu'elle érige en leçon de force.

C’est souvent comme ça avec @Noor finalement. Un moment futile comme un café le matin ou un jacuzzi partagé et je me retrouve à me confier. Même si ce n’est pas celle que j’aurais imaginé entendre ce que je pouvais avoir à dire sur le Ghana. Peut-être cette absence de proximité et sa franchise à toute épreuve m’incite finalement à lui confier le fond de ma pensée. Maintenant habitué aux uppercuts de sa voix, à son regard percutant. « Mon frère est dans l’armée, déployé en Côte d’Ivoire. Il avait eut l’occasion de passer un peu temps sur les pays limitrophes lors de perm’. Et il m’a parlé du Ghana, comme un endroit fabuleux pour le projet que j’avais. Avoir ma terre, pour faire vivre des fleurs et des plantes médicinales. » Une très bonne idée sur le papier et je sais qu’il s’en veut encore de m’avoir parlé du Ghana avec des yeux brillants. Heureux à l’idée qu’on puisse vivre plus proche l’un de l’autre. Je hoche la tête à la positive, elle a raison ça reste mon histoire. C’est juste la façon dont elle va être reprise partout qui risque d’être délicate. Je veux pas être le visage, l’image qu’on retiendra. Je préférerais qu’on parle d’Abenah et d’autres femmes que j’ai rencontré là-bas. « J’me dis que l’exposition médiatique pourrait ne pas me laisser le choix. » Mais je saurais me mettre en retrait, parler des bonnes choses, tendre le bras pour pointer le visage d’une Abenah plutôt que le mien. Elle pense que je peux changer les choses. Je suis plus sceptique à ce sujet, je suis vraiment pas sûre d’être celle qui doit le faire, ou qui saura le faire. Mais elle a raison, je n’avais l’intention de ne rien faire après. « Je vais y retourner, je pense. Tu trouves ça fou ? » Je lui demande, parce qu’elle saura répondre sans détour. Je sais que je pourrais pas en parler avec @Addison, par exemple. Il y a trop d’affecte entre lui et moi, le genre qu’il y a pas encore Noor et moi. Je la questionne sur son ex. Je suis un peu surprise qu’elle ne soit pas aller jusqu’au procès. Même si je comprends la démarche, même s’il avait eu une peine de prison le mal avait été fait. « Je pensais que t’avais de l’énergie pour tous les combats. » Je commente avec douceur, parce que dans son regard à Noor, y a ce courant tourne en rond et s’intensifie quand elle parle de quelque chose qui lui tient à coeur. Elle a un regard électrique et électrisant. « Tu as eu raison, de t’occuper de toi d’abord. » Mais il doit payer non ? Un jour ? Quand elle serait prête, si le temps ne va pas trop vite et que ça l’empêche de réouvrir le dossier. « J’ai l’impression de mieux te comprendre avec ce bout de secret. » Tout ce que j’admirais chez elle, la façon dont elle avait de ne pas laisser dire qu’une femme qui montre son corps est « une fille facile ». La façon qu’elle avait eut de prendre position sur ma relation avec Gabriele, malgré ses mots durs. « C’est quoi la première chose que tu feras en rentrant chez toi ? » La toute première qui aura de l’importance.

« Je saurais même pas situer le pays sur une carte » elle annonce, en se foutant royalement de faire l’étalage de son manque de culture. Elle est Américaine après tout, le seul fait qu’elle sache que l’Europe est un continent et pas un pays en lui-même relève de l’effort surhumain. « Tu pouvais pas faire ça en France ? » elle demande sans le moindre jugement dans la voix. Le Ghana, c’est pas vraiment le premier choix qui viendrait en tête même s’il y a sûrement une forme de préjugé dans cette opinion. Paradoxalement, malgré le manque de réelle sympathie qui existe entre les deux femmes, elle parvient à discuter bien plus sérieusement avec Violette qu’avec d’autres gens dans le jeu. Preuve qu’il n’y a pas besoin d’être réellement potes pour aborder des sujets plus profonds. « Tu l’as choisie, l’exposition médiatique » elle lui fait remarquer calmement. Si elle ne voulait pas s’exposer en tant que porte-parole de la cause, elle pouvait aussi choisir d’autres moyens de communication pour faire connaître l’histoire de ces femmes. « Maintenant ce qui va compter c’est ce que t’en fais, et comment te faire oublier au profit des histoires dont tu parles, de femmes qui n’ont pas eu ta chance, que ce soit par leur couleur de peau ou autre, de s’en sortir comme toi. » Noor c’est pas une Social Justice Warrior, y a des combats qui lui sont plus chers que d’autres parce que plus proches de sa réalité, mais elle va pas jouer la carte du conflit ou du politiquement correct qui vise à rabaisser la parole d’une blanche pour la seule raison de sa couleur de peau. « Tu peux être le moteur de la cause et ne pas en être l’image » elle conclut tranquillement sa logique, son regard sombre rivé sur Violette. « Non, je trouve pas ça fou, je trouve pas ça particulièrement utile non plus mais ça c’est toi qui peux en juger. » Noor elle va plutôt de l’avant, ça la gonfle de revenir sans arrêt sur son passé ou de le laisser la marquer jusqu’à la définir. Un peu comme sa relation avec son ex, qu’elle évoque peu au quotidien mais qui est la seule dont on lui ai fait parler ici. Elle a eu d’autres relations, peut-être moins mémorables (pour les bonnes raisons d’ailleurs) mais pas moins importantes pour elle. « Oui, mais j’ai utilisé cette énergie autrement » elle se contente de répondre. Noor, elle a vu l’opportunité et elle l’a saisie comme elle le fait toujours. Elle a cette capacité ahurissante à tirer partie même des pires situations, comme si le fait de lâcher l’affaire ou de s’apitoyer sur son propre sort lui était intolérable. « Mmh c’est pas avec ce bout de secret-là que tu me comprendras mieux » elle se permet de contrer. Cette histoire, c’est une cause, ce qui compte pour elle c’est la conséquence, c’est ça qui montre le genre de femme qu’elle est vraiment au-delà de son côté abrasif. « On en reparlera après la révélation de mon secret si tu veux » elle propose spontanément, même si Violette n’est peut-être pas la personne la plus indiquée pour ça. Cela dit, elle suppose qu’elle en parlerait plus facilement avec elle qu’avec une Oli qui peut se montrer judgy à l’extrême. « Appeler ma mère et ma grand-mère » elle répond sans hésiter à Violette. Premier truc qu’elle fera, aucune hésitation. « Retrouver mes potes à Nola, faire un peu la fête pour célébrer mon retour. Et ensuite prendre un peu de temps pour pas laisser le tout me monter à la tête, parce que ça peut arriver rapidement. Puis voyager un peu. » Elle annonce ça comme si elle avait réellement calculé tout son plan de l’après, ce qui n’est pas vraiment le cas, mais dans l’ordre ou non, elle sait déjà qu’elle fera toutes ces choses-là. « Y a quelque chose que tu regrettes dans ton aventure ? »

Je laisse un petit sourire éclore sur mes lèvres. Noor qui ne sait pas situer le Ghana sur une carte. Parait que c’est très américain comme problème. Sa question est plutôt légitime, pourquoi aller ailleurs quand on peut le faire en France ? L’idée aurait peut-être même été de faire marcher l’économie française et j'aurais trouvé plutôt facilement des terres dans ma région. “Parce que je voulais me rapprocher de mon frère. Et parce que je voulais une aventure moi, je ne voulais pas quelque chose de facile.” Et facile ça ne l’avait pas été, au contraire. Certains diraient que j’avais eu ce que je demandais ? D’autres redéfiniraient la notion de facile. Je ne sais pas pourquoi on finit toujours par avoir une discussion plutôt sérieuse, de celles qu’on réserve aux gens qu’on porte dans notre cœur. De ceux qui nous portent, sans nous juger. Le genre de personnes qu’on peut appeler ‘amis’ sans rougir. Ce n’est pas le cas de Noor, elle n’est pas mon amie et je suis loin d’être la sienne. Au final, si j’y retourne toujours c’est parce qu’elle me sert cette vérité sans fioritures, le genre de franchise qui peut mettre mal à l’aise mais qui rythme la conversation. Je crois qu’il m’est réellement difficile de me laisser distraire quand je parle avec elle. “C’est vrai.” J’avais donc choisi l’exposition médiatique, mais pour être honnête je n’avais pas tellement réalisé tout ça avant d’entrer dans le jeu. J’arriverais bien à m’en sortir. Bien que l’idée de me terrer dans un trou le temps que tout se passe, se tasse m’irait très bien aussi. Ce serait une occasion de manquer, pour elles, plus que pour moi. Et j’acquiesce au reste de son discours, c’est ce qui comptera oui. C’est ce qu’on retiendra je pense. “Je ferais de mon mieux.” Les épaules trop frêles pour ce genre de missions ? Je ne sais pas. L’image du moteur me plait ben et une fois encore je hoche la tête à la positive. Elle sait mettre les choses en ordre @Noor. “Le moteur.” Je répète, plutôt convaincu par la formule. Je serais donc ce moteur. Je tenterais de l’être du moins. “Ça me sera utile.” Je crois. Je ne suis pas encore certaine pour cette partie de la suite de mon histoire. “Je crois que c’est comme quand tu fais un deuil, parfois tu as besoin de retrouver les vieilles photos, de revoir la maison ou des vieux vêtements.” Je suis partie si vite que parfois mon esprit me jouait des tours, j’avais la sensation d’avoir vécu un mauvais rêve. Je crois que j’ai besoin de fermer la page de tout ça moi-même. Avec le soutien de mon frère, qui je sais sera du voyage. Il est bien entendu hors de question que j’y retourne seule. Si moi je me serais laissé tenter par l’idée, ma famille ne m’aurait jamais laissé faire. On évoque son bout de secret et je suis assez étonné qu’elle ne soit pas aller directement combattre en justice. Elle a l’énergie pour. Une énergie qu’elle a employée ailleurs. Je crois que je n’en saurais pas plus, je lui offre un sourire curieux. J’aimerais en savoir plus, mais je n’ose demander. Et je crois que c’est déjà des informations qui me permettent de mieux la comprendre, quoiqu’elle en dise. “Sachant que ma compréhension de toi était plutôt limitée jusqu’ici, je crois qu’on peut dire que je te comprends mieux.” Je m’essaie à quelques mots plus piquants, plus dans l’humour, un sourire qui pointe. Le genre de ton qui ne me ressemble pas, mais auquel je m’adonne de temps à autre. “Mais oui, on en reparlera.” Avec plaisir. Et c’est étonnant à dire. Je l’imagine rentrer chez elle, prendre le téléphone et appeler sa mère, puis sa grand-mère. Parler de tout et de rien, sourire, rire. Je l’imagine enfiler ses chaussures, prendre son sac à main et travers Nola pour rejoindre ses potes dans un bar. Les verres qui teintent, les rires, les anecdotes sur l’aventure, certains vont la chambrer pour son histoire avec Jules, parce que c’est ce que font les amis. Et puis elle seule chez elle, à lire un livre peut-être ? Ignorant les appels du monde pour une couverture de magasine ? Je ne suis pas sûre qu’elle ignorerait ce genre d’appel. Elle prendra un vol au hasard et peut-être qu’elle se retrouvera en France, avec Jules qui vient la chercher en scooter comme tout bon parisien qui se respecte. Sans penser une seconde, que la valise elle sera plus grande que le scooter. Et je souris attendris pas ces images, qui n’auront certainement vie que dans ma tête. “Tu commenceras par Paris ?” Son voyage.  Un rire anime mes lèvres quand elle parle de regrets, parce que c’est une question qui s’invite beaucoup dans mes conversations, on dans mon esprit. Et la réponse est souvent la même. Peut-être que je devrais fouiller mon âme pour y trouver quelque chose de plus neuf. “Gabriele.” Elle trouvera ça redondant. “Ou plutôt comment les choses se sont passées avec Gabriele.” Le plus gros regret. Et tout ce qui en découle, le replie sur moi-même, mes émotions en dent de scie. Et puis il y a elle, mais ça elle le sait déjà. Que j’aurais aimé avoir droit à Noor, à son amitié, ses rires et confidences.