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 the jungle book (25-10,10.16am)


i'm from season two, b*tch
Clay
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Clay



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the jungle book (25-10,10.16am)
Lun 26 Oct - 13:16



Il ne saurait pas vraiment dire s’ils se sont endormis ou évanouis de fatigue, probablement parce qu’il n’en a aucun souvenir. Ils se sont torchés dans l’avion pour le Canada avec Jules, Noor, Mael et Riley, et il se rappelle avoir entrainé @Olivia dans la chambre. Quand il ouvre les yeux, elle dort encore à ses côtés, le drap baissé jusqu’à la naissance des cuisses, la main de Clay posée contre son dos. Si se comprendre par la parole leur avait été des plus compliqués, et n’était toujours pas acquis, s’entendre par le corps était une évidence. Elle était aussi demandeuse qu’il pouvait l’exiger au fond de lui, aussi infatigable que lui, elle savait, comme lui, alterner à rythme fou les instants de tendresse et de bestialité pure. Elle était parfois et malgré elle incroyablement fébrile entre ses bras, sous le coup de ses baisers, il adorait la sentir trembler, demander, ordonner, voir ses yeux s’agrandir, plongés dans les siens, ou ses paupières se fermer. Si pendant un temps, durant l’aventure, il n’avait plus eu envie de lui parler ni de l’entendre pour s’éviter une énième prise de tête, il lui fallait admettre qu’il la désirait h24. Il explorait une nouvelle Olivia, de nouvelles sensibilités, et elle se révélait divine. Il sent qu’elle est sur le point de s’éveiller lorsqu’elle se met à tourner dans le lit, et il connecte son téléphone à l’enceinte la chambre en bluetooth pour lancer un son. Elle lui avait confié ne pas vouloir s’attacher pour ne pas souffrir ou être déçue contre sa volonté. Par conséquent elle pouvait compter sur lui pour la faire chier avec ça au maximum. Sans la moindre vergogne, il balance Can’t Help Fallin in Love du King. Tourné sur le côté, il guette l’ouverture de ses yeux et la chute du bleu de ses iris contre les siens. Quand ça arrive enfin, il a son sourire préféré, concocté pour elle, pour l’occase. — C’est ça de se réveiller à côté d’un Américain, il murmure, attendant le coup de griffe.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Lun 26 Oct - 16:13



Les résultats de la demi-finale et leur séjour au Canada les ont porté dans une euphorie de voyage entre potes partant complètement en vrille. Ils s'étaient volontiers laissé couler dans les travers, abusant des spiritueux à disposition à peine l'avion avait-il décollé. C'est bien connu, l'altitude et l'alcool ne faisaient en général pas bon ménage. La résistance d'Oli à ce propos étant déjà très basse, permettant à Mael d'y puiser le fond de sa meilleure running joke, elle avait rapidement commencé à enchainer les non sens, à s'exciter pour un rien et à se taper des barres sur des détails. Complètement reps, en somme, rapidement rattrapée par les autres. Elle s'était laissée guidée par Clay en fin de rassemblement, déjà électrisée par leurs oeillades et contacts furtifs par lesquels ils s'étaient teasés mutuellement, énergisée par l'alcool elle avait commencé à le dévorer de baiser dans le couloir sans trop de souvenirs de la suite. Leur nuit, elle resterait floue comme ces flash-backs dont on ignore la véracité, soupçonnant le cerveau d'en avoir transformé le contenu pour duper l'oubli. Elle s'éveille, se meut lorsqu'elle décide d'arrêter de se battre contre sa fin de cycle, passant ses doigts sur ses paupières pour les délasser alors que retentissent les premières notes de cette mélodie qu'elle avait joué et rejoué à ses débuts de piano. Ses prunelles s'ouvrant sur un Clay et son sourire de nigaud avec en fond sonore le King sur la chanson la plus cheesy qui soit, elle éclate un rire à demi-endormi avant d'écraser la paume de sa main contre son visage pour lui retirer ce masque de grand romantique vomitif qu'il porte à la perfection. « Quelle horreur. » elle se marre, laissant mollement retomber son bras, encore trop peu éveillée pour que l'énergie passe dans ses muscles. « Ça va être ça tous les matins ? » Elle n'avait pas signé pour ça, elle, mais connaissant Clay elle savait qu'elle devait se méfier. « Je pensais que t'étais du genre à te réveiller comme un Bulgare. » Non pas qu'elle sache réellement en quoi ça consistait mais compte tenu de la réputation héritée de l'Europe de l'Est qu'ils se tapaient et les récits que Clay tenait sur son père, il y avait de quoi s'imaginer quelque chose d'aussi glacial que les températures de Banff. « Montre comment ils font. » Elle demande en se collant contre lui dans la recherche de l'affection du matin, plantant doucement ses crocs sur son torse pour finalement transformer la morsure en un bisou. « Can't help falling in love with you. » elle chantonne sur le refrain comme un ronronnement, émergeant petit à petit, les iris rieuses plantées dans les siennes alors que son minois pointe vers le sien pour le faire cringer un peu à son tour. Une main coulant de son biceps jusqu'à sa main de laquelle elle s'empare pour jouer avec, elle enroule une jambe autour de la sienne et se presse contre lui comme un petit animal soudainement trop apprivoisé.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Lun 26 Oct - 19:49



Ce son, ça faisait un bail qu’il l’avait pas écouté, dingue comme il est niais et old school. A l’époque, les nanas kiffaient sur cette chanson, dingue comme ça semble à des années lumières de leur réalité. Il s’en mange une pour avoir osé la réveiller sur un truc aussi naze, ça le fait rire. — Ça va être ça toute notre vie, mon amour, il la reprend, archi sérieux, ses yeux rivés droit sur les siens. Trop facile, elle lui sert les réponses sur un plateau d’argent, avec ses questions dont le fond révèle une légère, très légère couche d’angoisse. Clay, il est toujours aussi à l’aise dans le jeu qu’il joue avec @Olivia. Ses doigts viennent caresser sa nuque, par-dessous ses cheveux, qu’il presse et masse en même temps. Le réveil à la bulgare, ça lui parle autant qu’à elle. Plus intéressé par ce qu’elle imagine par-là, il s’abstient de rechercher à quoi ça peut ressembler et guette la suite, essaie de deviner ce qu’elle a en tête. Clay dont le cerveau avait toujours refusé de se concentrer sur un seul élément à la fois, attiré comme un enfant par tout ce qui fait le moindre bruit, incapable de se fixer sur quelque chose (le pire, c’était les cours), parvenait à se focus sur Olivia comme sur personne d’autre, à l’exception de la boxe, qui seule savait comment capter toute son attention. Elle est la seule ici qui possède ce don, il ignore comment elle fait mais quand elle est là, il n’y a qu’elle, elle prend toute la place. Son petit corps tout mince se hisse, d'abord à sa hauteur puis contre lui tandis qu’elle love ses canines contre sa chair. Réveillée depuis dix secondes, elle est déjà sensuelle. Les lueurs dans le regard de Clay s’entremêlent dans celles des iris bleutées d’Olivia. — Sûre ? Il l’embrasse alors qu’elle se presse contre lui, la prenant dans ses bras. Elle murmure les paroles du son qu’elle fuyait tout à l’heure et, à nouveau, ça le surprend autant que ça l’amuse de la voir jouer le jeu comme ça. Le romantisme d’Elvis s’éteint pour laisser place à une lecture aléatoire beaucoup plus moderne qu’il n’écoute pas, tout entier tourné vers elle. Il lui passe par-dessus, son torse rencontrant son dos et ses baisers recouvrant le creux de son cou, sa nuque. La vision de la cambrure de son dos et de la naissance de ses fesses l’électrise, et il décide que le fleuron de la tradition du réveil bulgare consiste à faire l’amour. C’est encore mieux qu’hier, et qu’avant-hier et toutes les autres fois. La lumière du jour qui perce au-travers les rideaux qu’ils ont simplement tirés lui permet de la voir autant qu’il le désire, elle et son regard lorsqu’il lui demande dans un murmure à l’oreille si elle aime ce qu’il lui fait. Quand il s’allonge à côté d’elle, le souffle court, ses doigts et ses ongles jouant le long de sa cuisse, il lui semble qu’environ une heure s’est écoulée depuis leur réveil. Dirty laundry s’est lancé tout seul et son rythme lent ronronne contre les enceintes de la chambre. — Ton père, il entame en lui jetant un regard. — Il va me kiffer, ajoute-t-il dans un sourire qui renoue avec la tradition du malaise. — Il aime bien les gens qui savent ce qu’ils veulent et s’en donnent les moyens, j’me trompe ? Le mec, du peu qu’il en sait, a l’air sérieux, avec un penchant plus prononcé pour le self made man que l’arriviste pleurnichard. Il guette l’effet de ses paroles sur Olivia, amusé. En toute honnêteté, il en a rien à battre, de cette info.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Mar 27 Oct - 0:53



Il roule dans sa bouche l'appellation avec laquelle elle l'avait convié dans la loveroom, lui promettant la torture pour le reste de son existence. Ses opales floues et délavées se posent sur les siennes, trop sérieuses et trop réveillées pour elle. Grosse pression dès leur premier échange, elle n'était pas prête à ce qu'il profite de son exclusivité matinale pour l'attaquer avant-même qu'elle n'ait le temps de s'y préparer. Elle grimace dans un gémissement en guise de réponse pour échapper à l'affront qu'elle ne peut pas gagner dans sa condition. Cajolée comme un chat, elle se délasse sous une entrée en la matière beaucoup plus appréciable, le clignement des paupières encore lourd alors quelle le fixe, les mains coincées sous sa joue. Leurs quelques heures de sommeil semblant n'avoir été qu'une trêve dans leur fête, il ne leur faut pas longtemps pour que leurs deux corps reconnectent dans une soif inextinguible de l'un et l'autre. Elle le provoque un peu, elle, elle n'est pas encore animée de son énergie à lui, visiblement plus matinal et moins capricieux sur son réveil. Pourtant c'est si bon et si limpide qu'il suffit qu'il demande sa validation et l'enflamme d'un baiser pour qu'elle soit envahie d'une vague de désir insoutenable le réclamant ici et maintenant. Prise dans la cage de ses bras, elle fredonne la mélodie de leur petit jeu dans un dernier appel considéré au pied de la lettre. Le sourire mordant sa lèvre inférieure lorsqu'il se meut, ses prunelles s'arrachant aux siennes alors qu'elle ne peut plus anticiper ses gestes, elle sent son poids s'affaisser sur elle avec précaution alors qu’elle se courbe sous lui et que son rythme cardiaque commence déjà à s'emballer. Sa main allant chercher sa nuque l'invite à coloniser la sienne qu'elle étire lentement pour lui offrir tout l'espace nécessaire à son cheminement, déjà impatiente. Elle redessine ses contours, à Clay, et réajuste ses jugements. Ces points sur lesquels elle s'obstinait à lui faire front, dans la méfiance de la sournoiserie dont elle l'accusait, elle les comprenaient dans le respect de ses gestes et la dualité qu'il lui exposait sans honte, mis à nu. Doux et parfois plus animal. Elle aimait le brancher et le voir s'animer avec l'entièreté qui le caractérisait, elle aimait aussi lorsqu'il prenait le lead et l'emmenait là où il voulait sans qu'elle ne puisse anticiper sa route. Alors lorsqu'il lui murmurait ces quelques mots à l'oreille qui l'électrisaient, elle soufflait son affirmative, et passait ses doigts sur son visage pour en saisir les angles, le regard flou ne lâchant pas le sien alors qu'il se redressait. Son palpitant en pleine redescente, sa peau frissonne encore au passage de ses doigts sur ses cuisses alors qu'ils se remettent doucement de leur meilleure prouesse. Clay brise leur plénitude avec deux mots. Juste deux mots pour qu'elle entre en alerte. Est-ce qu'il va vraiment oser, là, maintenant ? Nope. Non, Clay, pas le daddy. Il va me kiffer.. Ses prunelles s'échappent vers le plafond dans un lourd soupire alors qu'il vient de la mettre K.O avec le seul sujet capable de la shutdown. « Pourquoi tu fais ça. » elle geint dans un second soupire alors que la question ne se pose pas, elle sait très bien pourquoi. Ses billes retombant dans les siennes, elle se cale sur le flanc pour mieux le décrypter dans son moment de victoire. « T'es content ? » Evidemment qu'il l'est, ça se lit sur sa gueule. Il est tellement fier de lui et, sans trop s'en formaliser, elle trouve ça même plutôt mignon alors qu'elle réprime un rire sous ses lèvres pincées. « Il n'aime que les winners, il va t'adorer ça ne fait aucun doute. » Marchant dans son sens pour éviter de se perdre, ça reste sa meilleure technique pour le prendre à son propre jeu, elle minaude dans un petit sourire ravi. « Il vous invitera à dîner, toi et ton père, ils s'entendront à merveille c'est sûr. » elle raille, pas certaine que le père de Clay soit la sauce du sien. Clay il parlait beaucoup de son enfance à la dure et de la façon dont son père l'avait éduqué à la baguette mais il se faisait beaucoup plus silencieux sur son présent. Olive elle avait cru pister la douille qui était au demeurant assez évidente : l'enfant boxeur gagnait dorénavant ses combats derrière un écran et non plus debout sur un ring. « Elles sont comment vos relations actuelles ? » elle demande d'un air lointain, glissant la pulpe de son doigt sur l'arrête de son nez. « Et ton frère ? » elle continue, descendant sur l'arrondi jusqu'à atteindre l'arc de lèvres qu'elle contourne avec distraction, les prunelles focus sur sa trajectoire revenant à Clay pour constater l'intensité de sa réaction se logeant dans les siennes.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Mar 27 Oct - 11:56



Quinte flush, le coup du père direct après l’amour. Il a tenté le coup de poker et c’est plus que réussi, ça lui arrache un large sourire tandis qu’il la sent sombrer à ses côtés. Mais merde, Clay, pourquoi tu fais ça ? — Quoi, t’as oublié ? Il tourne la tête vers elle, le jeu emplissant tout l’espace dispo dans ses prunelles. Ils sont en guerre, Oli et Clay. Depuis le début, et rien n’a changé si ce n’est la composition de la bataille. Nouveau terrain, nouvelle armée. Parfois, l’un gagne un morceau de territoire appartenant à l’autre, avant que l’autre ne s’empare d’une autre ville délaissée sur un oubli, un moment d’inattention. Peut-être qu’un jour ils se rendront compte que ni lui ni elle ne remportera jamais la moindre victoire. C’est le nul qui les attend, aucun ko après de nombreux knock down, le jury infoutu de les départager aux points. Clay ne se laissera jamais décoder entièrement, pas plus qu’Oli. Et c’est probablement ça qui fait qu’ils sont encore ensemble, tout près l’un de l’autre à se dévorer du regard et de mots, alors qu’en face de n’importe qui d’autre, lui comme elle se seraient détournés d’ennui. @Olivia lui ment allègrement, sourire sucré aux lèvres, répondant à ses fausses inquiétudes au sujet de la réception du daddy en casant le mot compte-triple : winner. Il se marre un peu, Clay, avant de rire véritablement quand Olivia dessine la scène absurde d’un diner entre son père et celui de Clay. — L’enfer, il avoue en lui jetant un regard, sérieux sous son amusement. L’enfer pur. L’index d’Oli se rapproche de son visage pour dessiner sur l’arête de son nez des arabesques invisibles. De là où elle est, elle doit pouvoir constater de près les nombreuses cicatrices, fines et couleur de peau, réparties au-dessus de ses yeux. Ses arcades sourcilières ont été recousues des centaines de fois, de même que le haut de son nez, à la naissance du front. Il a même une cicatrice sur la paupière droite – une fois où il avait abaissé sa garde une micro seconde le temps de reprendre sa respiration, son appui sur la jambe gauche fébrile un instant de trop. — Quand je vais le voir, c’est toujours à la salle, pas à la maison. Le vieux entraine encore, le gymnase qu’il tient est blindé de boxeurs pro et amateurs qui viennent profiter d’une ambiance old school et d’un bon matos à l’ancienne, des conseils avisés d’un ancien excellent boxeur. La maison, elle, ressemble à une coquille vide. Le vieux a même recouvert le canapé – c’est sa mère qui l’avait choisi, à l’époque – d’un film transparent en plastique pour éviter de le salir. Putain, mais qui a envie de mater la télé assis sur une housse en plastique ? — On boxe un peu, on s’donne des nouvelles. Parfois on bouffe ensemble, dans des petits restau du coin où il a ses habitudes. J’en profite pour retrouver des mecs qui sont comme ma famille, des amis de mon père qui m’ont entrainé avec lui, son soigneur, par exemple. Huntley. Un monde exclusivement masculin dans lequel les femmes n’avaient fait que de courtes et intenses apparitions avant de disparaitre. Le seul amour qui comptait vraiment était celui de la boxe, qui unissait ces hommes à la vie à la mort. — On a fini par arrêter de parler du fait que j’ai stoppé la boxe en pro. C’étaient des conversations absurdes qui tournaient en rond. Son père lui reprochait d’avoir abandonné alors qu’il était taillé pour ça. Ce qu’il ne comprenait pas, c’est que le monde ne ressemblait pas à celui qu’il avait connu en son temps. Autrefois, tu pouvais boxer en professionnel tout en bossant à l’usine. Quand le vieux leur avait dit, un matin, à Franck et lui : trouvez-vous des jobs parce qu’on va avoir besoin de thunes, ils avaient dû faire un choix. Le choix qui rapportait le plus. La boxe a toujours été une affaire de fric, mais elle n’est plus aujourd’hui la poule aux œufs d’or d’hier. Son père n’a jamais voulu le reconnaitre. — Mon frère est dans l’armée de l’air. On se voit presque plus depuis qu’il est parti. Il manque de temps et moi, je déménage souvent. Il parait que c’est un excellent pilote. Mon père nous a entrainés avec cette idée que la boxe se gagne avec le cerveau. On a une bonne coordination mentale / physique, j’imagine que ça aide quand tu pilotes un avion militaire. Il imagine seulement, parce qu’il s’en fout, en vrai. Franck fait sa vie, lui la sienne, il a jamais été acté entre eux qu’ils se retrouveraient à quarante piges avec femmes et enfants autour d’un goûter le dimanche aprem. — T’es fille unique ? Tu parles pas souvent de ta mère, il remarque à voix basse, ses doigts caressant sa cuisse jusqu’à haut, puis redescendant en exerçant sur son muscle une pression légère.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Mer 28 Oct - 11:54



Si elle se complaisait à évoquer son daddy à toutes les sauces, il y avait des moments pour le faire. En l'occurence ceux qu'elle décidait de son propre chef, à l'inverse de ceux choisis par Clay pour gagner des points supplémentaires alors qu'ils avaient déjà perdu dans le compte. Elle a perdu la manche par K.O par manque d'anticipation et garde baissée. Pour autant elle ne s'avoue pas vaincue, jamais, projetant déjà l'image d'un dîner familial pour lequel elle semble s'enchanter, roucoulant l'idée à un Clay beaucoup moins emballé. L'enfer. « Notre avenir. » elle ronronne en guise de douce revanche, ses prunelles jaugeant les siennes. Elle tend son doigt sur l'animal sans aucune peur de se faire mordre, y dessinant les contours d'un nez puis d'une bouche, plongée dans la contemplation de ses détails alors que sa voix grave la berce sur le fond d'une relation père/fils compliquée. « Pour vous contraindre à vous comporter correctement ? » Mieux que personne d'autre ici, elle pouvait se l'imaginer tel qu'il était lorsqu'il se censurait pour ne pas effrayer la foule en laissant parler trop fort son tempérament d'insolent. Ça l'avait animée un temps, Oli', de vouloir le pousser à exploser, et lorsqu'il avait semblé en être capable elle s'était contentée de le décrire comme un monstre, vexée d'avoir été touchée. Elle les portrayait, père et fils, engagés dans une guerre d'égo et incapables de dialoguer en privé, obligés de se soustraire à la pression sociale pour entretenir une relation blessée et jamais soignée. Plus il avance dans son récit et plus il la conforte dans ce qu'elle pense avoir capté sans difficulté : son père et lui c'est une affaire qui se joue en publique. Pas en privé. « Tu l'as volontairement écarté de ta vie ? » elle expose ce qu'il ne dit pas, ses opales occupées à passer au scanner les particularités de son visage se posant un instant dans son regard pour y chercher une réponse au-delà de ses mots. Le manque d'intimité avec son père était criant alors, forcément, elle connecte et s'imagine l'arrêt de sa carrière sportive comme la bascule ayant condamné leur relation. « Mais vous ne parlez de rien d'autre que de boxe. » elle relève la contradiction alors qu'il évoque l'absurdité des conversations le concernant lui et son avenir de champion envolé en fumée. « Tu te sens comment quand t'es avec lui ? » Son regard perçait le sien, forçant le passage en le mettant au défi de s'exprimer sur lui, son ressenti et sa fébrilité. Parce que c'était intrinsèque, elle le savait que quelque chose se situait là. Ses opales délavées reprennent leur chemin, détectant la cicatrice sur sa paupière sur laquelle elle passe doucement la pulpe de son pouce, la caressant affectueusement avec le même intérêt que celui d'un chat curieux alors qu'il switche sur son frère. Il parait. J'imagine. « Donc tu es seul. » elle résume en ramenant ses propos à lui. Elle l'encercle, Olive, tirant de ses propres mots ce qu'il ne dit pas. « Être loin ça n'empêche pas de prendre des nouvelles. Tu les as coupé de ta vie pour t'en réinventer une autre. », la sienne. Elle se pose là lorsqu'il s'agit de mettre les gens face à leurs propres fuites, douce ironie. Ses doigts stagnent dans un va et vient dans le dos de sa nuque, l'arrondit de ses ongles frôlant sa peau pour parfois casser le rythme et s'y enfoncer un peu plus. « T'es le premier à m'en parler. » elle souffle dans un constat. Si elle leur avait tous rabâché les oreilles avec son daddy en l’érigeant en figure de proue, sa mère, elle, ne pouvait pas se targuer de recevoir le même traitement. Clay il pointait juste avec cette remarque calée dans le repos de leur trêve, s'assurant une réponse honnête et assumée loin du schéma habituel. « On n'est pas proches. » Elle commence avec l'essentiel et, à vrai dire, elle se serait contentée de ça s'il n'avait pas développé son père et son frère. Olive elle n'est pas aussi bavarde que lui mais elle veut bien lui donner le change, Clay ayant dorénavant accès à tout un florilège de privilèges lui étant exclusif. Consciente du parlé tranchant qu'elle entretenait à l'égard de sa maternelle, bien qu'elle s'obstinait à le nier devant tout individu le lui faisant remarquer, son regard s'échappe par dessus l'épaule de Clay pour se rappeler la caméra les enregistrant. Avec sa mère elle est dure et ingrate, intolérante à la moindre de ses faiblesses. A force de côtoyer une névrosée insecure elle avait finit par la laisser s'enfoncer dans ses délires sans même plus les relever, jouant l'ignorance sous le couvert de la carte de la môme en manque de considération total. « J'étais sa poupée vivante jusqu'à ce que j'ai l'âge de m'en apercevoir. Elle vit par procuration c'est insupportable. » Son jugement glisse naturellement entre ses lèvres, tranchant et sans variable. Irréversible. Elle allait s'offusquer et chialer devant sa télé, sa mère, mais elle s'en foutait car elle le lui avait déjà balancé des centaines de fois dans le silence pesant de leur appartement du Paris seize. Olive elle lui avait souvent reproché d'avoir fait d'elle une machine à fric avant même qu'elle ne soit capable de s'en souvenir, placée comme une marionnette au milieu d'un photoshoot ou d'un tournage. Plus elle avait compris ce monde, plus elle lui en avait voulu de l'y avoir mise en connaissance de cause. Et puis surtout... « Elle a du mal à trouver sa place dans l'unité qu'on forme avec dad. » et c'était surtout ça, le tabou source de leurs chamailleries. « Par contre elle c'est sûr qu'elle ne rate rien de l'émission et qu'elle est tous les jours devant son écran. » Rien d'étonnant, il devait s'en douter après ce qu'elle venait de lui raconter. D'ailleurs elle espérait sincèrement qu'elle minimise les compte-rendus donnés à daddy parce que bien qu'elle soit carrément allée supplier Georges de ne pas merder à la diffusion en n'incluant pas de scènes explicites la concernant, elle savait comment le buzz fonctionnait. « Elle, elle doit t'adorer. Le beau gosse mâle Alpha sportif mais un peu débile.» elle avance doucement dans un sourire provocateur, réprimant un ricanement. « Ou peut-être qu'elle te déteste pour m'avoir comparée à une truie. » elle cale ça là, en kind reminder. Il n'y échappera pas, Clay, aux références à ce jour où il avait dépassé les bornes. Olive elle a la rancune tenace. « Et oui je suis fille unique. Et égoïste. » elle confirme dans un sourire sournois allant chercher l'emprise de son menton prit au piège entre son pouce et son index, maîtrisant la directive à sa guise. L'abaissant d'un coup sec, elle se hisse jusqu'à lui pour lui dicter un baiser lui laissant imaginer ce dans quoi il s'est embarqué.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Mer 28 Oct - 13:25



Ils jouent à décrire leur avenir en tant que couple comme un purgatoire précédant un aller simple pour l’enfer. Probablement vaccinés tous les deux par leur expérience de la notion (on pouvait pas dire que d’un côté comme de l’autre, ç’avait été reluisant), ils se retrouvaient dans ce réflexe commun qui consistait à mettre à distance les plans d’adultes, casant leur avenir sérieux dans un théâtre de marionnettes qu’ils observeraient par au-dessus en ricanant. S’il a envie de nier immédiatement sa question, il prend le temps de la réflexion pour admettre qu’elle n’a pas totalement tort… — Il est violent, ouais, faut l’avouer. Le vieux n’a jamais levé ne serait-ce qu’un petit doigt sur une femme, mais ses fils ont pris cher. La bonne vieille loi de la jungle : celui qui n’était pas capable de lui résister, de lui tenir tête, sombrait au dernier stade de la pyramide de la chaine alimentaire. Franck donnait tout ce qu’il avait, il était celui qui affrontait le plus leur père. Quand ça lui venait dessus, Clay était déjà prêt, avait observé les failles chez son frère et appris de ses erreurs. — Non, non, je l’ai pas écarté, défend-il avec douceur. Il ne voudrait pas qu’elle imagine que son père et lui entretenaient une relation de haine, ou de colère. — J’adore mon père. C’est le boxeur que j’admire le plus au monde, et, tu sais, quand quelqu’un vit pour une seule chose depuis sa naissance jusqu’à sa mort, c’est déjà bien de parvenir à être un père, en plus du reste. Il a fait comme il a pu, avec ses difficultés et ses résistances… Le seul moyen de nous inclure véritablement à sa vie, ç’a été de nous mettre à la boxe, de nous faire participer à ce qui l’animait. Comment je pourrais lui en vouloir ? Il pose sur @Olivia son regard brun, empreint d’un amour authentique envers celui qui a marqué sa vie. — La boxe, c’est sa passion, et sa passion, c’est sa vie. Alors sortir de sa passion, c’était un peu comme sortir de sa vie. Mais je fais en sorte qu’on continue d’entretenir le lien. En allant le voir, en boxant avec lui, ne serait-ce que pour lui montrer qu’il en a encore dans le ventre et que son punch est toujours là, qu’il restera toujours « son garçon ». Dans le milieu de Clay, on ne disait pas « mon papa », ou « père », ou « daddy ». Les pères étaient des « old men ». La mention de la vieillesse, loin d’être une insulte ou un synonyme d’infirmité, symbolisait le respect et la sagesse de celui qui avait vécu une génération en plus. De là, il n’a pas besoin de répondre à sa question quant à la teneur de ses discussions avec le vieux. Bien sûr qu’ils parlaient boxe. La boxe et le fantôme de milliers de combats n’avaient de cesse de danser dans les yeux immenses du vieil homme. En parler, animer et colorer ces souvenirs, c’était connecter avec lui. — J’me sens bien, il me passionne toujours autant. Des années qu’il fait la même chose et il fait toujours ça avec tellement de talent… Le vieux ne boxait plus, il entrainait. Avec cette patte d’ancien champion plongé dans son œuvre que les vrais savaient reconnaitre et admirer, demander. — Des boxeurs traversent tous les US pour être entrainés par lui. Il a le regard brillant, Clay, posé sur Oli. — J’serai toujours un peu déçu au fond de moi de n’avoir pas été le champion du monde des mi-lourds dont il rêvait, admet-il dans une moue légère, les yeux baissés sur les mèches de cheveux noirs d’Olivia. Mais merde, on peut pas tout faire : s’entrainer jour et nuit, et gagner une tonne de blé. Le vieux avait jamais voulu piger. Ses yeux se ferment au contact de la pulpe de son doigt passée le long de ses cicatrices. Personne n’aurait pu reprocher à Clay de n’avoir pas donné pour son père. A une époque, mourir sur le ring ne l’aurait pas effrayé si tant est que le vieux aurait été là pour le voir. Est-ce qu’il est seul ? Il rouvre les yeux. — Tu fais pas partie de ceux pour qui les amis sont la famille qu’on se choisit ? Parce que lui, si. A ses yeux, ses amis sont des frères et des sœurs. C’est à la vie à la mort entre eux. Elle comprend pas, Olivia, que l’armée ça laisse peu de temps pour les appels en visio, les vacances en commun. Que le vieux, il se lève à 7h pour ouvrir la salle et ferme à 21h. Quand ses poulains obtiennent des combats en dehors de la ville, il y va, dans sa caisse neuve qu’il a acceptée de la part de Clay, son soigneur et homme de coin avec lui. Si Clay est le premier à poser des questions à Olivia au sujet de sa mère, ce n’est en revanche pas quelque chose qu'il fait par habitude. — J’évite ce sujet, en général, parce qu’on finit toujours par me retourner la question, avoue-t-il. Il n’aime pas parler de la sienne, de mère. Ce n’est pas leur faute, ils veulent bien faire, mais les gens ont toujours des réactions qui l’emmerdent. Les filles le plaignent, oh non, mon Dieu, tu n’as pas de maman, mon pauvre amour, et endossent immédiatement le second rôle de mère de substitution. Olivia ne lui a pas renvoyé la question pour s’en débarrasser, et c’est quelque chose dont il la remercie d’un regard et d’un baiser. Ce qu’elle raconte de sa relation avec sa mère, de cette vie par procuration, ça lui parle beaucoup. Son père avait immédiatement vu en Franck et lui des mini boxeurs, l’équivalent d’une jolie poupée pour la mère d’Olivia. Dans la symbiose Oli/Daddy, la mère n’a pas vraiment eu sa place, ou peut-être n’a-t-elle pas su l’occuper. — Comme ma mère. Le murmure lui a échappé sans même qu’il s’en rende compte. Aussi belle et superficielle que semble l’être la mère d’Oli, celle de Clay avait attendu que son père remporte la ceinture pour céder à ses avances enflammées. Elle avait dit « oui » pour la vie à une gloire dont elle espérait qu’elle rejaillisse sur elle comme l’or d’une fontaine de jouvence. Elle lui avait donné un fils, avant de réaliser qu’elle n’avait pas la moindre envie d’être mère. Tandis que le champion avait pris en main l’avenir de l’aîné, elle était tombée à nouveau enceinte en priant pour qu’une fille grandisse dans son ventre. Une Olivia, une poupée façonnée à son image et faite uniquement pour tromper son ennui et ses illusions perdues. Clay était né sous le regard déçu d’une femme qui, dès la seconde où on lui avait mis l’enfant entre les bras, avait décidé qu’elle ne serait pas une maman. Et parce que c’est trop dur à reconnaitre, de ne pas avoir « la fibre maternelle » dont les abrutis affirment qu’elle est présente dans le code génétique de chaque femme, elle avait refilé la faute à son boxeur de mari, l’accusant de lui avoir « volé ses fils ». Il sourit tandis qu’Olivia imagine sa mère devant son écran de télé, les yeux rivés sur les aventures de sa fille. Le portrait de lui-même qu’elle dépeint d’une moue sarcastique, sportif macho au QI défaillant, le fait rire. — Enfin quelqu’un qui m’apprécie tel que je suis. Elle est comment, ta mère, elle te ressemble ? J’peux la date en sortant ? Son sourire se calque sur le sien tandis que ses mains pressent sa taille. Elle lui rappelle l’épisode truie, il penche la tête de côté, imperturbable. — Non, ça c’est Daddy qui a dû apprécier. Il a trop hâte que tu te cases. Que quelqu’un lui apporte un peu de soutien, le seconde dans la gestion des caprices de son bébé d’amour, il ronronne, provocant. — Egoïste, toi ? Il s’étonne dans son baiser. — Alors que t’es venue ici avec un secret qui concerne mille êtres humains ? Son sourire rusé attend sa réponse, désireux de susciter chez elle une réflexion cornélienne. Est-ce qu’elle y tenait vraiment, Olivia, à cet héritage ? Était-ce seulement la carotte offerte à son père pour lui foutre la paix et valider une participation qui n’avait pas d’autre but que celui de révéler le potentiel de ses jolies fesses aux scouts de toutes les agences mannequins des States ?
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Jeu 29 Oct - 1:26



Elle tire de ses belles phrases des déductions qu'elle lui relance à l'interrogative pour creuser, pour comprendre. Elle est forte pour faire parler les autres, Olive. Clay il s'ouvre facilement, complètement transparent, son raisonnement étant simple et facile à suivre. Pourtant elle semble taper à coté, ne pas comprendre correctement alors elle l'écoute attentivement, désireuse de saisir les nuances d'une relation compliquée mais marquée d'un profond respect. Il s'étend dans un laïus emprunt d'affection pour son paternel et à sa réthorique elle le laisse continuer, spectatrice de l'amour animant ses prunelles. « Je vois. » elle souffle calmement, quasi fascinée alors qu'il avoue être toujours autant passionné par son père. « Ça se voit qu'il te passionne. » elle relève dans l'esquisse d'un sourire doux et rieur. Il s'anime, elle le voit dans l'éclat de ses yeux lorsqu'il évoque les admirateurs de son père, boxeur vétéran admiré et reconnu dans le domaine mais principalement par son fils. « Je comprends mieux maintenant. T'es son fan number one. » elle constate un peu rieuse. Il a ces mots qui résonnent en elle, ceux de l'enfant déçu de ne pas être arrivé à la hauteur des attentes fixées pour lui. Pourtant il semblait s'être battu pour, de toutes ses forces, avant d'abdiquer sans doute attiré par un monde plus moderne que celui archaïque qu'il lui dépeignait tel un vieux décor de film. Elle le voit, ce regard associé à la déception roulée dans ses mots. La paume de sa main glissée sur sa joue, elle pose un baiser sur ses lèvres en toute simplicité comme un réconfort silencieux. « Tu as fait d'autres choses que tu n'aurais même pas touché sans ça. J'ai hâte de savoir quoi exactement d'ailleurs. » Son secret et toutes ses histoires de super héros des temps modernes. « Bien vu. » elle lui accorde dans un sourire alors qu'il s'éveille à nouveau. Elle aime bien le laisser parler, Clay, parce qu'il est bavard et que ça la berce doucement. Elle aurait pu lui raconter ses proches mais elle préfère l'entendre lui. « Décris-moi ta famille de cœur. » elle demande, désireuse qu'il continue. « Ton pilier. » pour commencer. Elle devine que sa mère ne remplit pas le rôle et elle ne rebondit pas, laissant de côté sa curiosité mal placée pour réceptionner son baiser. Elle savait identifier les sujets sérieux, Oli', et étant elle-même touchée par le phénomène elle devine que la maternelle n'est pas associée aux connotations positives auxquelles elle devrait d'être. Il confirme dans un murmure qui s'échappe, involontaire. « Ah bon ? Toi aussi tu ne parles pas souvent d'elle. » elle reprend ses mots pour simplement soulever la remarque. Ils se marrent dans cette image lissée d'un Clay qui s'emballe, déjà positionné sur la mère après avoir eu la fille. « Si t'aimes les névrosées ouais vas-y tu vas t'éclater mais tu vas te mettre Daddy à dos, il faut choisir. » Quant à savoir si elle était comme elle, well, la réflexion était vite vue. « Et je suis une version améliorée, bien sûr. » qu'il en fasse ce qu'il voulait, l'info était placée. Il n'avait pas complètement tort dans sa blague, le dad il était parfois insistant sur l'idée qu'elle se trouve un mec pour se « responsabiliser » disait-il ; affirmation qu'elle réfutait pleine d'indignation en estimant qu'une femme n'avait pas besoin d'un homme pour l'aider à mûrir. Elle rit avant de se reprendre, plissant ses yeux en deux fentes menaçantes. « J'adore faire des caprices.» Sa passion, n'en surprenne encore certains. « Il est comme vous tous tu sais, il s'y est habitué. Regarde même toi t'as succombé. » Elle nargue dans un sourire parce que ça c'était la victoire qui pouvait lui rapporter cent points. Si la majorité de leurs camarades s'était facilement contorsionnée à ses moindres désirs, Clay, lui, avait fait front. Elle avait abusé de ses grands airs et de son insolence inébranlable pour l'insupporter à chaque fois un peu plus, éprouvant un certain plaisir à voir l'agacement brûler au fond de ses prunelles et sur ses traits tendus. C'était inespéré qu'ils se retrouvent là, dans leur plus simple appareil, à raconter leurs parents à cœur ouvert alors qu'ils avaient été incapables d'entretenir la moindre discussion constructive pendant tout le jeu. « Pourtant c'était pas gagné au début mais j'ai réussi à te faire plier. » elle revendique sa victoire avec l'insolence d'un félin, se mouvant contre lui afin de lui rappeler l'effet que ça lui fait lorsqu'elle frictionne son corps nu contre le sien. Egoïste, possessive, capricieuse. Olive elle réunissait tous les travers de l'enfant unique en une seule personne. Elle les avait exacerbés pour l'émission, enfilant son costume de princesse pour l'occasion. Dans la vraie vie elle se canalisait, l'opportunité de choisir ses fréquentations limitant son hypocrisie et son sarcasme. « Mille, comment tu sais ? » elle demande la malice dans son regard, la question pendue au bout des lèvres. « Un peu moins. » elle souffle dans un sourire espiègle. Elle ne fait plus trop de mystères, flemme d'utiliser son énergie pour un secret qui n'a plus d'enjeu mis à part l'entretien de l'énigme le concernant. « Si ça ne me touchait pas directement j'en aurais rien à faire, comme tout le monde d'ailleurs. » elle explique comme si le but était de se persuader sur son égoïsme, y dénonçant également ce qu'elle est venue pointer du doigt. « Au final c'est un combo. » elle commence par expliquer, tapotant son index sur son menton à lui, le nez pointé en sa direction. « J'ai déjà monté des expos, géré des galas et ce genre de chose pour aider mon père. J'aime bien. Le plus difficile c'est toujours d'attiser l'intérêt de nouveaux donateurs et de créer de l'écho, tout simplement. Ma médiatisation ça peut aider à ça en plus de ma propre carrière qui reste mon intérêt principal, c'est de l'opportunisme. » elle glisse naturellement, tout à fait à l'aise avec ça bien que parfois interprétée à tort comme une starlette wannabe. « Oh my god on sera tellement un couple star en sortant. » elle fait mine de se surprendre comme si l'idée venait de lui traverser l'esprit dans un flash. « Moi la femme sauvage que tu as su apprivoiser, toi white hat sauveur des temps modernes » Là elle surpasse ses propres capacités de cringe, vrillant totalement dans son délire et s'animant en le repoussant dramatiquement du plat de sa main posé contre son torse avant de s'y recoller avec passion. Elle a l'air hyper sérieuse, c'est ça le pire. « T'as sauvé des vies ? » L'observant d'en bas, à son tour d'aborder le sujet secret, même si elle pour le coup ça lui allait très bien de l'ignorer elle avait l'impression qu'intrinsèquement c'était quelque chose de très fluide que Clay n'avait pas eu besoin de cacher outre mesure. « Ton exposition elle peut t'attirer des ennuis ? » Il devait en avoir à la pelle des ennemis, c'est ce qu'elle s'imaginait à la manière d'un Mr.Robot. « Je pensais que ce genre de missions étaient censées rester confidentielles. » Le FBI et toutes les responsabilités que ça impliquait elle s'en faisait une image très hollywoodienne mais, quelque part, elle était persuadée que ces informations n'étaient pas sorties de nulle part. « Je ne voudrais pas perdre mon futur époux pour une revanche de gang o whateva. » Daddy serait déçu.
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Re: the jungle book (25-10,10.16am)
Ven 30 Oct - 19:52



N’importe qui serait en droit de le traiter de menteur doublé d’hypocrite s’il niait être le plus grand fan de son père. Son sourire à l’attention d’une @Olivia qui l’a cramé dès les premières paroles, à force d’écoute et d’attention, acquiesce pour lui. C’était le chemin qu’il avait trouvé et emprunté pour parvenir à trouver l’amour d’un père, et pour arriver à l’aimer en retour. Il s’était battu pour lui, avait saigné pour lui, senti ses cotes se briser, il était passé à côté d’une adolescence classique faite de beuveries et de baises débordant d’ivresse, pour trimer aux côtés de ce taré qui l'avait soumis à un entrainement total continu. Franck avait lâché l’affaire avant lui, alors qu’il s’était lancé dans le combat plus tôt que Clay. Mais c’était Clay, l’endurant par excellence, celui qui encaissait tous les coups, qui avait failli remporter le titre. Un an, allez, deux ans max de travail acharné et il aurait eu sa place dans le top3 pour prendre la ceinture du champion mondial des mi-lourds. Deux ans pour parvenir à faire du gaucher un parfait droitier. Ses yeux étaient rivés sur les cheveux brillants d'Oli, parfumés d'elle et de son propre parfum, quand la main qui entre en contact avec sa joue le fait sursauter. Comme d’hab. Il n’a pas vraiment le temps d’être surpris, d’ailleurs, puisque les lèvres d’Oli se pressent contre les siennes dans une douceur à laquelle lui comme elle ne se sont pas encore habitués. Il attend le choc, s’y préparant malgré lui, mais rien ne vient et lorsqu’elle se remet à le regarder, c’est pour souffler qu’elle a hâte de connaitre ce dans quoi il s’est illustré, du moins suffisamment pour en faire un secret lors d’une télé-réalité. Totalement infoutu de dire s’il adore ça ou si c’est weird à fond venant d’elle. Ses yeux, aussi surpris qu’indécis, se promènent dans les siens jusqu’à ce qu’une nouvelle incitation à parler de lui ne résonne dans la chambre qu’ils partagent à l’abri du monde. Il attrape son téléphone, largué quelque part sur le côté du matelas king size, et, après quelques secondes de recherches, lui montre une photo. — Amber, ma soeur de coeur. Un pillier à elle toute seule, dit-il dans un sourire, avant de switcher sur une autre photo. — Seth. Nesseth. Mon frère de coeur, qui complète le pilier central. Tous les trois, c’est comme si on avait grandi ensemble dans la même maison… Il regarde la photo de son pote, les yeux brillants. Puis un coup d'œil vers elle, pour zieuter sa réaction. — Le frère de Seth, il est comme mon frère aussi. En tout on est un groupe de seize. C’est avec eux tous que je pars en yacht pendant trois semaines, parfois un mois après une mission qui m’a pris du temps et m’a coupé du monde. Pas avec une vingtaine de tchoins, il ajoute dans un sourire moqueur, se remémorant des vacances qu’elle l’imaginait mener, en parfait petit bachelor avide de plans cul faciles. — Et toi, girl squad ou bff ? Il ignorait si Oli avait plutôt tendance à évoluer en groupe ou dans l’intimité d’un duo avec une sorte de meilleure amie, comme de nombreuses autres filles. Est-ce que, comme lui, en quelque sorte, elle avait une tribu ? — Parce qu’il y a pas grand-chose à en dire, dit-il au sujet de sa mère, dont en effet, il ne parle pas. Névrosée, c’est le mot qu’elle choisit pour décrire sa mère, et ça veut tout dire, quand un enfant prend conscience des failles psychanalytiques de son parent. Rude, but true. Il lève les yeux au ciel à l’entente de sa punchline. — C’est ce qu’elles disent toutes pour écarter la concurrence, ça. Son sourire rusé répond au sien, alors qu’il imagine sans mal qu’en effet, Olivia est une version bien plus qu’améliorée de la femme qui l’a mise au monde. Pas très branché cougars, Clay, de toute manière, il préfère les panthères. Visiblement, toute sa vie, Olivia a eu l’opportunité de tester l’effet de ses caprices sur les personnes autour d’elles. Elle l’avait fait ici aussi, et les caprices avaient rebondi violemment sur le mur Clay. Elle en fait des caisses, tente de caler ses mots compte triple, succomber, plier, ronronnant contre lui jusqu’à ce qu’il la rapproche de son corps et plante ses crocs dans son cou. Ça tient plus du mordillement que du vampirisme, mais il est bien, là, comme ça. Son attaque se mue en baiser, ses mains ancrées contre sa peau. — Ma gestion de tes caprices répond assez bien à celle de mes envies, murmure-t-il à son oreille. S’il devait lui faire l’amour en réponse à chaque caprice, il signait direct. Ses yeux reviennent aux siens, le goût d’elle sur les lèvres suffisant à le rassasier pour quelques secondes. Comment est-ce qu’il sait ? Il sait pas, il y va au bluff, as usual, mais se contente d’un sourire mystérieux lui donnant l’air d’en savoir bien plus encore. Cela dit, suffit de pas être totalement con : un peuple indigène bordant l’Amazonie ? Ils peuvent pas être cent millions. Ses sourcils se froncent légèrement à l’entente de ce qu’il sait déjà d’elle. Qu’elle est concernée. Et fière. — J’en ai pas rien à faire, il répond à voix basse. — Sont pas assez représentés. Et quand ils le sont, ils se montrent authentiques, dans des couleurs de peau, des dessins tribaux, des vêtements que personne ne veut regarder. Les chefs papous, tout le monde détourne les yeux quand ils apparaissent. — Pour tous ces idiots, ils incarnent un ancien monde, un truc qui va à rebours du progrès. Et de la so called civilisation. — Tu serais belle si t’incarnais ton héritage au premier plan, dit-il en laissant ses doigts jouer avec les mèches de ses cheveux qui lui parviennent et frôlent sa peau. Un parfait mélange de modernité et de l’autre face du monde, un monde volontairement ignoré, pillé, laissé pour compte. Il la verrait tellement, Olivia, à l’ONU, dans les plus grands media, laissant gronder sa colère comme un orage pour autre chose qu’une frustration capitalistique d’un instant. Elle coupe court à ses visions quand elle dresse leur portrait de couple star, encore un truc infâme qui le fait grimacer en même temps qu’il rit. — J’ai rien sauvé du tout à part la face des États-Unis quand ils se sont rendus compte qu’ils se faisaient troller par tous les geeks de la planète. Voilà qui en disait plus long sur son secret que n’importe quoi d’autre. — Des vies j’ai essayé d’en sauver plein, ouais. J’suis parti à la chasse aux pédophiles pendant des années, j’ai monté des dizaines et des dizaines de dossiers dont la police n’a jamais voulu. L’amertume dans sa voix est palpable. — Parfois j’ai pété des câbles, et j’ai balancé en dehors de Tor, sur des moteurs de recherches publics, les dossiers et les informations de certains pédophiles que les flics m’aidaient pas à stopper – alors que putain, j’avais tout, les vidéos, les photos, la collec tout entière. J’ai livré des tarés à d’autres mecs qui sont peut-être allés les attendre chez eux pour les tabasser, les tuer, j’en sais rien. Il réalise au moment où il le dit que ça, c’est un truc que le FBI et la prod lui avaient demandé de pas dire. Il jette un œil à la caméra. — Vous couperez au montage ? C’est pas comme s’ils étaient en direct, hein. Il avait essayé, autant que possible, de sauver le maximum de vies. Parfois, ça avait foiré, parfois, ça avait marché. Pas de là à s’attribuer le moindre mérite. Plutôt l’inverse. — Le FBI est ok pour que j’utilise ce secret, ça leur fait de la pub. Elle a raison, ça devrait rester confidentiel. Mais vous connaissez les USA quand ils gagnent quelque chose… — Ouais, le hacking t’attire pas mal d’ennemis, il répond dans un sourire, amusé par l’innocence de ses questions. — Et donc, comme je suis pas trop trop con (enfin juste ce qu’il faut pour faire kiffer ta mère), je m’y connais un peu en anonymat. Son regard moqueur posé sur elle, il n’arrivera pourtant pas à nier l’évidence. — Et quand je vois que je commence à être grillé, je change de ville… Voilà pourquoi il a des baraques un peu partout et pourquoi il déménage relativement souvent. — Faut absolument que tu restes à NY ? Ou on peut envisager de se marier à Hawaï ?



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