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 BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)


i'm from season two, b*tch
Côme
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Côme



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BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Dim 1 Nov - 15:08





C'est la fin. Dernière semaine au sein du block et dans le fond Côme ne sait pas réellement ce qu'il fait encore ici. Il devrait partir comme tout les autres, mais un vent de nostalgie semble l'avoir regagné. Dans le fond, le brun sait qu'après l'aventure tout va se bousculer dans sa vie et le changement peut faire peur. L'agent immobilier sait qu'il va délaisser une bonne partie de sa vie, à commencer par son métier qui n'est qu'un confort financier dont il n'a plus envie. L'argent qui dort sur ses nombreux comptes pourra lui servir à vivre à partir de rien durant quelques années s'il ne fait pas n'importe quoi. De nouveaux projets s'offrent à lui. Depuis que son secret a été révélé, c'est comme si un poids s'était envolé. Le nouveau départ peut commencer non sans revenir à ses premiers amours. La chambre rose étant son premier lieu d'aventure, là où il avait partagé de bons moments. Il était clair que le jeune homme se devait de s'y rendre à nouveau, ça ne faisait même aucun doute. Le corps allongé, les prunelles fixant le plafond, les mains croisés sur son bas ventre. Tout était calme, beaucoup trop calme. Le block qui grouillait de candidats qui agaçaient particulièrement Côme avaient disparu. L'immensité du block pouvait même se révéler pesante par moment, mais il avait envie de profiter des quelques personnes qui restaient ici. Pour un au revoir, pour une dernière fois. C'est alors que le silence qui enrobait sa chair venait d'être rompu par la présence bruyante de quelqu'un qu'il connaissait que trop bien. Addi venait de débarquer, aussi solaire qu'à son habitude ce qui contrastait fortement avec son prétendu frère un peu plus sinistre. « Mon frère préféré est de retour. » Qu'il lui balance en se décalant un petit peu vers la droite pour lui faire une place dans le lit. « J'espère que si tu gagnes la finale tu partageras avec ton frère préféré. » C'était une plaisanterie, dans le fond Côme n'avait pas besoin de cet argent, mais bon, les chamailleries entre frères c'est assez connu non ?
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Addison
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Re: BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Dim 1 Nov - 16:03




Je me promène, une chanson dans la tête depuis le début de la journée que j’ai plaisir à retranscrire par le biais de fredonnements approximatifs. Je laisse mes pas me guider, amorcer de nouvelles aventures qui, cette semaine, n’ont plus vraiment la même saveur qu’autrefois. Tout ici a une odeur de conclusion. Les lieux se sont vidés d’un seul coup à notre retour du Canada. Le prime s’est chargé de faire disparaitre la moitié de notre effectif du paysage compétitif qui demeure entre quatre de mes camarades et moi. Le block parait désert, son immensité n’est plus aussi agréable qu’auparavant. Elle est pesante, même sur mon esprit solaire et détendu. Je déteste le silence, encore plus lorsqu’il témoigne d’une absence, de celles de nos camarades qui ont déjà retrouvé le quotidien qui nous attend d’ici peu. Tout le monde part un jour, oui, mais j’aurais aimé que nous puissions tous le faire en même temps, ensemble, comme une fin symbolique à l’image de notre intégration en groupe. De cet esprit d’équipe, il ne reste plus que des souvenirs que j’ai à cœur de chérir encore un peu, des flashs qui demeureront bien après notre départ et continueront de bercer mon cœur lorsqu’une chanson, une remarque, une référence quelconque ou une odeur me ramèneront à ce chapitre de ma vie. Je traverse le deuxième étage et décide d’effectuer un crochet du côté des chambres. Chaque jour sera dédié à des aurevoirs adressés à ces lieux que je ne foulerais plus du tout ensuite, l’heure est venue de saluer une ultime fois la chambre rose, celle que je n’ai jamais eu le loisir de côtoyer. L’équipe a été rayée de l’équation très tôt de l’aventure, son GQ est resté ponctuellement investi par nos camarades les plus avides de solitude et de tranquillité, je n’en faisais clairement pas partie. Lorsque j’entre, c’est sur Côme que mes opales se perdent immédiatement, c’est près de lui que je saute pour rebondir sur le matelas et interrompre ses rêveries. « Tu sais que tu ne pourras pas continuer à hanter les lieux lorsque le jeu s’arrêtera samedi, n’est-ce pas ? » Je le taquine, profite de sa position pour le chatouiller et le chahuter. Du temps, nous en avons perdu une sacrée quantité lorsqu’il s’est isolé de nous tous. Il a disparu, littéralement, jusqu’à ce qu’il soit éliminé au détour d’un sacrifice pour les quarts de finale. Il a sauvé son équipe en agissant de la sorte. Il m’a manqué, fait étrange pour un mec que je ne connaissais pas avant d’intégrer le jeu mais qui m’a accompagné tout au long de notre premier gros segment d’aventure. Nous avons progressé ensemble, dans le cadre de notre mission et si elle n’avait pas été dévoilée nous aurions pu aller plus loin encore, j’en suis persuadé. « Ton seul frère ! » Logique que je sois son préféré, partant de ce principe. Il me laisse suffisamment d’espace pour m’allonger à côté de lui et je décide de me caler contre son torse, l’oreille pressée contre sa poitrine d’où je sens son cœur vibrer, tambouriner en une symphonie apaisante. « Tu rêves ! Si je gagne je me barre en voyage dès le dimanche matin… Je t’enverrais quelques photos sur les réseaux sociaux ! » Je plaisante, m’amuse d’une telle éventualité mais nous savons tous les deux que cette victoire ne me reviendra pas. Pas de quoi m’embêter, je suis en paix, heureux de pouvoir profiter de cette ultime semaine avant de retrouver Nice, mon ancienne vie et tous les bouleversements qu’une telle émission aura sur mon quotidien. « Tu vas faire quoi… J’veux dire… Quand tu rentreras ? Crois-tu avoir appris des choses sur toi-même ici ? »
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Re: BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Dim 1 Nov - 16:39




Hanter les lieux ? Peut-être était-ce ça son véritable secret. Il est le fantôme du block, l'être qui restera à jamais en ce lieu et qui hantera peut-être de futurs candidats à l'avenir. Dans le fond il apprécie cette idée, même si le surnom de Casper était une farce engagée par Noor, finalement c'est devenu un peu plus que ça. Une réalité qu'avait accepté le jeune homme qui avait rapidement délaissé la compétition, lui qui avait tant d'espoirs en arrivant au sein du block. C'était un changement brutal qui s'était opéré, mais dans tout les cas, il ne regrettait rien. Les doigts d'Addi viennent le faire sortir de son calme olympien, gigotant un peu dans tout les sens pour tenter de se défaire de son emprise. Il est vrai que ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus agréable, mais bon c'est son frère spirituel ou un truc du genre. « Pourquoi pas ? Tu sais je pense que je pourrais faire un bon et beau fantôme. Tu penses que si tu me vois dans la nuit tu pourrais avoir peur ? » Qu'il demande curieux de connaître sa potentielle crédibilité en tant que fantôme du block. Georgie aura du soucis à se faire si ça arrive, car Côme compte bien embêter un peu tout le monde à sa manière. « Enfin maintenant je n'ai plus du tout de frère, ou pas à ma connaissance. Qui sait peut-être que je proviens d'une famille nombreuse ? » Sans doute ne le saura-t-il jamais. Il est Côme maintenant, il est l'enfant acheté, l'enfant abandonné par sa mère biologique. Pourquoi se torturer ? Son souhait était plutôt d'avancer, d'aller de l'avant pour ne plus se ronger encore et encore sur ce passé lourd à porter. « Compte sur moi pour payer des comptes haters pour venir pourrir tes réseaux sociaux. Je compte pas te laisser partir aussi facilement. » Ses doigts vinrent attraper son nez pour le pincer légèrement, histoire de lui rendre l'appareil et de l'embêter un peu lui aussi. La question fatidique avait été posé du côté d'Addi. Que faire après l'aventure ? Vaste question, vaste champ des possibilités également. Ses prunelles brunes autrefois tournées vers son ancien frère se dirigent maintenant sur le mur qui se tient face à eux. L'air pensif, un soupir pour venir accentuer le côté d'incompréhension et d'inconnu qui faisait face à notre british. « Très bonne question. » C'est même une question bien trop complexe pour y répondre d'un coup d'un seul. « Je vais tout arrêter. L'immobilier, le luxe, je vais tout abandonner et partir loin pendant un temps. Je pense que c'est déjà une bonne idée. » Parce que ça ne lui ressemble pas, parce qu'il a besoin de s'évader. Une nouvelle vie l'attend, plus rien ne sera comme avant, du moins c'est ce qu'il imagine. « Je pense que je suis prêt à guérir de mon passé, je pense que je suis prêt à aller voir des personnes compétentes pour aller mieux et j'ai envie de repartir de zéro, pour me sentir mieux. » C'est un bon début, un premier pas. Son regard s'était à nouveau tourné vers Addison, avec un sourire qui se dessinait sur ses lèvres, un sourire sincère chose qu'il veut faire plus souvent désormais. Apprendre à être heureux. « Et toi raconte moi tout ce que j'ai manqué ? C'est ce qu'on doit faire entre frères non ? » Qui sait peut-être qu'ils le sont vraiment ou qu'ils l'ont été dans une autre vie ? Il suffit de voir Maggie et Shadi qui se retrouvent à chaque fois, peut-être qu'eux aussi c'est leur cas, mais qu'ils ne le savent pas ?
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Re: BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Dim 1 Nov - 22:01




Je ne sais pas du tout comment il se sent à propos de cela, de cette réputation qu’il a fini par acquérir sur les dernières semaines de son aventure. Ils étaient très nombreux à le comparer à un fantôme. Casper pour certains, un autre surnom en rapport avec des esprits populaires ou non pour d’autres. Tous avaient en commun de ne pas être suffisamment flatteurs pour lui garantir un parcours sans faute. Je me suis mis en danger, directement en première ligne, en refusant de le mettre en danger à deux reprises et je ne regretterais jamais cette décision parce qu’il n’a jamais été un fantôme pour moi. Présent ou non, je l’ai toujours apprécié pour ses valeurs et certaines failles apparentes qui, samedi dernier, ont pris un tout autre sens avec la révélation de son secret. Alors oui, j’ose le confronter à cette image transparente, désireux de saisir l’opportunité pour voir ce qui en ressort, pour guetter la moindre petite réaction, le moindre dédain qui pourrait suinter à travers l’ensemble de ses pores. Il est mon sujet d’étude pour les vingt minutes à venir au moins, lui que je suis heureux de retrouver un petit peu plus remonté, moins discret, plus fidèle à ce qu’il a laissé entrevoir de sa personnalité au début du jeu. Je le charrie, l’embête et compense le temps perdu à ma manière, en le chatouillant. Le début d’un programme riche pour nous deux, j’en suis persuadé. Nous disposons d’une ultime poignée de journées, autant en profiter au maximum avant qu’il ne soit trop tard à nouveau. Il semble plutôt bien prendre son statut de fantôme et je m’en amuse, incapable de me contenir face à une perche aussi joliment tendue par ses soins. « Pour être honnête… » Serais-je effrayé de le voir à la nuit tombée ? « Si je me réveillais en pleine nuit et que ton fantôme se tenait droit devant moi, à me regarder dormir… Ce n’est pas la peur qui m’animerait en premier lieu. Peut-être l’étonnement, certes, mais je t’inviterais surtout à venir me chevaucher plutôt que de perdre ton temps à mater tout seul, dans ton coin. » Un large sourire provocateur étire mes pulpeuses, incapable de résister à la tentation. Plus sérieusement. « Je ne te trouve pas très effrayant. Je ne pense pas que tu serais capable de faire flipper les prochains candidats. Tu disposes de plusieurs semaines, peut-être même plus avant que la troisième fournée soit sélectionnée, ça te laisse du temps pour t’entrainer à être plus… Angoissant ! » Il s’agit d’un conseil comme un autre. Nous disposons déjà d’un esprit dans l’aventure, celui de Claire Washington qui n’a fait qu’une apparition cette saison alors un de plus ou de moins… Je suis persuadé qu’il y a quelque chose à faire avec tout cela dans tous les cas. La conversation gagne en premier degré avec une interrogation légitime qui motive le calme avec lequel je cesse de le chatouiller pour plutôt venir me caler contre lui. Jamais à court de tendresse à distribuer en tout bien tout honneur. « Tu n’as jamais pensé à… Je ne sais pas… Mener ton enquête ? J’ignore s’il existe des recours, je ne suis pas assez documenté sur le sujet mais… Tu n’as jamais songé à employer quelqu’un pour obtenir des réponses ? » Il doit être rongé par cela au fond de lui, j’imagine que je le serais à sa place, soucieux de découvrir mes racines et de justifier ma propre existence. Le cul constamment entre deux chaises, heureux d’avoir pu grandir au sein d’une famille aimante mais frustré de ne pas connaitre mes origines pour autant. Ne parlons même pas du sentiment destructeur d’abandon qui peut en résulter dans la foulée. Il me pince le nez, ce petit con, et mentionne même les comptes de haters qu’il pourrait acheter sur les réseaux sociaux pour me rendre la vie impossible. « Tu sais ce qu’ils disent dans le milieu ? Que ce soit en bien ou en mal, l’important c’est que tout le monde continue à parler de moi ! » Si le trait est suffisamment bien forcé pour convaincre, nous savons tous les deux que ce n’est pas vraiment mon truc. Je n’ai pas participé à l’émission pour faire le buzz, j’aspire à retrouver ma vie sans aucune considération pour d’autres émissions. Mes projets, ils resteront sur la même lignée qu’auparavant. Mon métier de maitre-nageur, une reprise progressive de mes activités artistiques et un désir plus fort encore de profiter, de voyager et de rencontrer du monde. Rien de très affolant, en soi. Je le pousse à se projeter sur le court terme en mentionnant dimanche et un retour à la réalité, un nouveau départ, de nouvelles pistes. Il a envie de changer, d’aller mieux, de prendre le taureau par les cornes et je suis admiratif de son courage, de la force qu’il doit mettre dans la balance pour parvenir à mener un tel processus. Je n’ai aucun pouvoir sur lui, aucun lien suffisamment prononcé pour l’atteindre mais je ne peux m’empêcher de remarquer à haute voix, tendre comme toujours. « Je suis fier de toi ! Je sais que ça ne veut pas dire grand-chose mais j’espère que tu l’es… Que tu as conscience du courage dont tu fais preuve, de la force aussi parce qu’il en faut pour avancer plutôt que de stagner ! Il en faut pour vouloir prendre les décisions que tu as en tête ! » Il ne reste plus qu’à espérer qu’il ne lâchera rien, tout simplement. « Ma porte est grande ouverte à Nice, si tu as envie de changer d’air et d’amorcer un renouveau sans pour autant être tout seul. Avoir des gens qui tiennent à toi, qui sont là, près de toi pour t’épauler c’est important ! » Je n’en suis pas à envisager une colocation, mais c’est une idée qui pourrait faire son petit bonhomme de chemin malgré tout. J’ai toujours adoré cela, vivre en communauté. Ce qu’il a manqué, beaucoup et peu à la fois. Mes lippes s’étirent à nouveau en un sourire amusé et concentré à la fois. « Tu veux dire… Entre @Shadi et moi ? Je sais qu’entre lui et toi c’était ambigüe fut un temps… S’il croyait au polyamour, tu sais que ça ne me poserait aucun problème que vous puissiez explorer cette alchimie qui émane de vos corps lorsque vous êtes en compagnie l’un de l’autre. Je ne crois pas qu’il soit bon d’étouffer ce genre de choses, ça n’amène rien d’autre qu’une dose de frustration qui ruine tout, qui contribue à l’aigreur. » L'amour ne devrait jamais être un prétexte pour se montrer possessif, ni même une prison. L'amour, c'est un sentiment qu'on ne maitrise pas, qu'on abreuve sans avoir le moindre pouvoir dessus.  
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Re: BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Mar 3 Nov - 15:31




Parce qu'il est de bonne compagnie, parce qu'il est un lien évident ici. Addi c'est sa première mission, ce lien de frère qu'ils ont du jouer. Sans ça peut-être n'aurait-il pas le même lien à l'heure actuelle, mais c'est le cas. Alors il est heureux Côme, heureux d'avoir partagé ça avec le jeune homme qui a tout d'une personne solaire, d'une personne positive. Pourquoi tenter de décrire ? Pourquoi tenter d'analyser ce qu'il se passe entre eux, quand le fait de passer un bon moment vaut plus que des mots. Un image agréable que Côme souhaite garder en mémoire et cela même après la fin du jeu. Addison c'est sans doute la colonne sur laquelle il a pu se reposer à de nombreuses reprises. Shadi était présent lui aussi, la nature de leur relation également. Pour ce qui est de l'homme à la musculature appréciable et aux tatouages imposants, il est vrai que tout cela peut sembler flou. Difficile à comprendre d'un point de vu extérieur, car il n'a jamais cherché lui non plus à mettre des termes sur la relation. Il sait juste que le niçois est un soleil, sans doute que cette pensée provient de la vision de son crâne rasé. Qui sait ? Le côté provocateur de celui-ci également. La preuve, une nouvelle fois il n'hésite pas à s'en prendre à lui, de la plus gentille des manières il est vrai. Donc il s'y est accommodé, parce qu'aux mots qu'il vient d'entendre, le british ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire. « Je ne t'ai pas dit de me raconter un de tes fantasmes tu sais. » Il lui donne un léger coup sur sa côte, histoire de le taquiner un peu. « Mince je vais devoir penser à une conversion professionnelle plus adéquate, mais merci de m'avoir éclairé. » Trait d'humour plus perceptible dans sa voix qui se voulait un peu plus déclarative. Comme s'il avait décidé de sortir de sa neutralité ambiante et handicapante. C'est alors que le body painter se cale contre lui, sans un mot. « Pour le moment je ne sais pas si j'ai la force ou le courage. Je n'ai appris que tout ça il y a un an, je pense que je suis encore dans une phase où j'ai besoin de me comprendre moi-même, de trouver des réponses sur moi plutôt que de me lancer dans cette recherche compliquée et sans doute vaine. » La paperasse, l'attente, il n'a pas encore la force de se lancer dans une bataille qui sera surement difficile. Ses parents adoptifs iront peut-être à l'encontre de tout ça, enfin pour le moment il n'a pas le bagage émotionnel pour faire ça. « Je vais tout faire pour que tu sois shadowbann alors. » Il va tomber dans l'oubli et disparaître à jamais. Quand on y pense, ça donne un aspect assez dramatique à tout ça. Puis les mots d'Addi résonnent dans sa tête et peut-être même dans sa poitrine qui tambourine un peu plus rapidement qu'à son habitude. C'est beau, sincère, touchant. Tant de mots qui pourraient définir la tendresse qui viennent de sortir de sa bouche. En tout cas, Côme est touché, il le sent au plus profond de lui. Une sensation chaleureuse et agréable qui fait du bien. « Merci. Merci Addison. Tu sais que ça me touche vraiment, tes mots me touchent. » Et ce n'est pas rien, venant de lui, ça veut dire beaucoup. « Reste comme tu es, reste un soleil à jamais. » Parce qu'il ne le voit pas être autrement. « Je vais venir à Nice c'est sur, de toute façon j'ai un compte en banque qui sommeille et qui a besoin d'être dépensée. » Trop longtemps qu'il n'a pas dépensé ou fait plaisir. La discussion bascule sur Shadi, sur sa relation avec lui. Les mots d'Addison ne sont pas étonnants, si bien qu'un léger sourire s'étire à nouveau de ses lèvres. Côme est content de l'entendre dire ça, même si ce n'est pas sa vision d'une relation. « Je vois ce que tu veux dire, mais je pense être trop jaloux et possessif pour accepter cela. C'est beau cette vision, ça ne m'étonne pas de toi. Mais j'apprécie les avantages et désavantages que procurent l'exclusivité. » Sans doute n'est-il pas encore prêt ? « Je pense de toute façon qu'actuellement je me dois d'être seul. Ce que j'ai fait avec Shadi, c'est un abandon et j'aurais du le savoir. Je ne suis pas prêt pour m'ouvrir pleinement à quelqu'un. Il faut que je vois des personnes qui pourront m'aider pour cela. » Un psychologue pour commencer, ça serait un bon début.
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Re: BYE BYE (MER, 04/11, 14h10)
Mar 3 Nov - 23:01




Je suis parfois tenté de m’interroger sur ce qu’auraient été nos relations si nous n’avions pas ainsi été affiliés l’un à l’autre dès le départ, dès les coulisses. Une mission d’une semaine, puis de deux, de trois et un jeu que nous avons pris l’habitude d’étirer encore et encore à notre guise, comme un moyen efficace de brouiller les pistes, de protéger nos secrets respectifs tout en prenant plaisir à nous amuser de nos camarades. Si une telle révélation n’était pas intervenue au détour d’un prime placé sous le signe des rebondissements, je me demande également combien de temps nous serions parvenus à tenir ce numéro d’équilibriste, à nous relancer la balle par le biais d’histoires racontées au gré de nos inspirations respectives sans jamais vraiment avoir recours à une quelconque forme de concertation. J’ignore si nous serions aussi proches sans cela, ma seule certitude, à nouveau, c’est que rien n’arrive par hasard et que je suis très heureux de la manière dont se sont déroulées les choses ici, entre nous. Je lui lance une perche qu’il ne manque pas de saisir comme je m’y attendais. Mon regard, hilare, entre en collision avec cette moue espiègle et provocatrice que lui seul semble capable de maitriser. J’ai ce sourire aux lèvres, celui qui ne peut que trahir le plaisir que j’ai à le retrouver après ces quelques semaines, à ressentir les bienfaits de sa présence, de ses mots sur ma personne, sur mon équilibre. Il m’a manqué et je ne pensais pas qu’une telle chose serait possible ici, je ne pensais tout simplement pas m’ennuyer de la présence de mes camarades. Il fut le premier, le seul jusqu’à ce que @Gabriele soit éliminé, puis @Violette, puis @Bianca… Eux qui ont très logiquement eu à cœur de reprendre leur vie, de se reconnecter à ce qu’ils étaient avant le début de la saison plutôt que de faire durer le plaisir au risque de trop tirer sur la corde. Je suis heureux qu’il nous soit revenu, Côme, rassuré qu’il soit là pour m’accompagner sur cette dernière ligne droite. « Tu parles, je suis persuadé que tu espérais m’entendre prononcer ces mots. » Je lui tire la langue et tapote sa poitrine en un mouvement délicat, pourvu d’une compassion que je sais sarcastique, vouée à l’embêter plus qu’autre chose. « Tu pourrais former un binôme de choc avec Claire cela dit. Je t’imaginerais assez bien à ses côtés, à ponctuellement t’aventurer dans les couloirs du block pour secouer tout le monde ou, au choix, les faire fantasmer en te promenant en petite tenue ! » Les ménagères derrière leur écran apprécierait cela, j’en suis persuadé. Moi aussi d’ailleurs, mais ça n’a jamais été un secret pour personne. Un artiste sait reconnaitre la beauté lorsqu’elle se présente à lui. La plaisanterie s’efface au profit d’un sérieux de circonstance, d’une préoccupation grandissante qui se glisse jusqu’au plus profond de moi. Je m’inquiète pour lui parce qu’il me touche, parce que j’aimerais que tout le monde puisse profiter de sa chaleur, de son sourire si singulier… Parce qu’il ne méritait pas d’être abandonné, que ce soit pour le meilleur ou non. Personne ne mérite de se sentir aussi facilement jetable. « Je comprends pourquoi. » Parce qu’il est essentiel qu’il parvienne à se découvrir, à trouver le sens derrière sa propre identité avant de se lancer à la conquête de réponses qui ne le satisferont peut-être jamais ou ne l’aideront pas à trouver la paix. « Monsieur se montre menaçant. Tu sais que je ne menace pas contrairement à toi ? Je passe tout de suite à l’action ! » Et sans prévenir je lui bondis dessus, à califourchon pour pouvoir le terrasser et commencer à le chatouiller, à le pincer et à l’embêter plus généralement. Une parenthèse de folie avant un tendre retour à l’accalmie. Le calme, mes mots, leur sincérité, la vulnérabilité dont je frais preuve en me risquant à un refus et son sourire qui fait s’étirer mes lèvres à leur tour. Mes petits yeux qui se mettent à pétiller et cette joie qui, en un bondissement incontrôlable, me pousse à le serrer plus fort encore contre moi. « Tu n’as pas à me remercier… Je devrais le faire en revanche… Te remercier d’avoir été là… D’avoir été toi car contrairement à ce que tu peux penser parfois… Tu es vraiment à part, formidablement exceptionnel ! » J’embrasse sa joue et lui ébouriffe les cheveux, conscient que mes émotions pourraient prendre le dessus et que je déteste cela, être sensible à ce point. « Avec autant d’argent à dépenser, tu peux nous acheter un palace si tu veux, moi je ne suis pas contre hein. » Cette langue qui se glisse entre mes pulpeuses à nouveau, cet air taquin qui reprend le dessus tandis que mon esprit s’occupe de graver au marbre la promesse qu’il vient de me faire, celle de venir à Nice, celle de me retrouver plus tôt que tard, je l’espère. Mon cœur, il s’emballe lorsque je parle de @Shadi car j’aimerais, au même titre que @Côme si ce n’est plus encore, qu’il soit heureux. Je sais la souffrance qu’il étouffe au sujet de mon acolyte, je sais aussi qu’il ne se serait jamais intéressé à moi s’il ne s’était pas effacé comme il l’a fait. Peut-être sont-ils censés se retrouver à présent ? Loin de prétendre tout savoir ou deviner, ma seule certitude demeure la nécessité qu’ils ont à échanger, à profiter de ces quelques jours pour laisser les mots faire les choses à leur place. « Je parle de pardon, de retrouvailles et d’amitié et toi tu te vois déjà pécho mon mec et me pécho avec… Je retiens… C’est toi le coquin de nous deux, tout bien reconsidéré ! » Je pouffe de rire et me laisse retomber contre son épaule, le cœur léger, heureux, tout simplement. « Je ne parle que de Nice, je sais… Mais c’est parce que je connais du monde là-bas et… Si tu veux profiter de cet air niçois pour lancer un pavé dans la marre… Je connais quelques adresses là-bas. Des gens de confiance, très à l’écoute qui pourront te faire du bien, t’aider à entamer ce long processus d’introspection. » Je suis peut-être extrêmement positif, lumineux, joyeux… Mais j’ai eu des moments plus sombres, comme tout le monde, et cette aide que je mentionne, moi aussi je m’en suis servi pour trouver comment ne plus sombrer de la sorte. Je n’en parle jamais, pudique, concentré sur le présent plutôt que le passé, mais je ne renierais jamais le trouble qui m’a éprouvé.  



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