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 hacked - dim. 1h00


i'm from season two, b*tch
Olivia
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Olivia



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hacked - dim. 1h00
Dim 1 Nov - 23:30



Étonnement l’annonce des finalistes n’a rien eu d’une grosse célébration. Le goût doux-amer des au revoir et de la page qui se tourne. Même elle, qui avait tellement gardé ses distances avec ce cirque qu’elle jugeait de son pied piédestal, elle ne savait plus bien si elle était satisfaite de son aventure ou si elle nourrissait des regrets. Peut-être un peu, ceux de ne pas avoir assez profité de certains au début et de les avoir découvert trop tard alors que l’échéance était déjà proche. Elle n’est pas trop du genre à regarder derrière elle, Oli’, mais ce qu’elle sait c’est qu’elle inclut parfois @Clay dans cette catégorie aux côtés de quelques privilégiés. Parce qu’elle sait, dès qu’elle voit quelqu’un, de ce qu’elle a décidé pour lui. Elle aime ou elle n’aime pas, son jugement est sans appel, entièrement infondé, mais solide. Clay elle l’avait d’abord admiré pour ses qualités de stratège sûr de lui et intraitable avant de l’exécrer sous toutes ses formes. Leur relation elle avait eu besoin de se déchirer pour que chacun trouve une raison à la conciliance. Alors même s’il lui arrivait de déplorer leur retard sur le sablier écoulé trop vite, elle ne regrettait rien. S’ils ne s’étaient pas fait front, elle le savait, elle l’aurait ignoré comme tous les autres. Assise à ses côtés, tous deux sages et sans rugissements, ils avaient tenu le prime et leurs éliminations respectives. Elle n’a jamais réellement voulu gagner, Oli, mais elle avait voulu performer sans pour autant se fouler. Laissant la surprise s’échapper d’entre ses lèvres à l’annonce de son élimination, elle s’était un peu vexée de sa dixième place, piquée dans son égo. Se repliant dans sa dignité, elle s’était laissée faire lorsque Clay lui avait teasé quelques nouvelles idées naissantes de son côté. Venant de lui elle contenait son engouement, pourtant ravivée par l’excitation, une nouvelle chaleur au fond de sa cage thoracique lorsqu’il lui promettait de briser sa routine. La patience n’étant pas une vertu qu’elle ait un jour cultivé, elle avait pour intention d’insister afin de connaître les conditions dans l’instant mais fut interrompue par le shitshow qui s’ensuivit de l’annonce du secret de Bianca. Ils se sont vite isolés après la fin des festivités tous les deux, le Block laissé dans le vide des départs et les duos restant se confortant entre eux. Ils avaient embarqué la bouteille de gin et leurs verres pour s’isoler dans le cinéma et sa lumière tamisée. Toujours dans son latex rouge, ne s'étant pas changée car tout à fait à l’aise dans sa tenue de purge bunny, elle s’était pavanée devant lui dans les couloirs pour le narguer jusqu'à ce que la porte ne se referme derrière eux. Un peu sauvage, un peu éméchée, elle s'était soudainement retournée pour lui voler ses lèvres. « Mon Cirrus. » elle souffle séductrice en réprimant un rire, accrochant son regard et tournant de nouveau les talons pour aller s'installer sur un canapé au random et y déposer leur kit de survie. Elle n’avait pas compris toutes les subtilités de son histoire, beaucoup trop technique et déconnectée de son monde. Elle n’en avait saisi que les informations capitales de la même façon qu’on résume un cours magistral sur une simple feuille bristol et évidemment ce qu'elle avait souligné en rouge gras c'était le pseudo par lequel il s'était nommé. « Convainc-moi de rester. » elle le supplie avec malice, déjà arrêtée sur son départ imminent, alors qu'il arrive à son niveau et qu'elle se laisse tomber sur le canapé en l'invitant de ses prunelles brillantes.
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Re: hacked - dim. 1h00
Lun 2 Nov - 11:44



Mael a saisi l’occase de son élimination (totalement wtf) pour tout envoyer chier : casino, rando, c’est Riley qui a raflé la mise avec ce monumental canard que Clay a copieusement insulté tout en le serrant dans ses bras. L’important, c’est qu’il fasse ce putain de voyage au Canada, en solo, et qu’il renoue avec lui-même. Le reste peut attendre. Il a détaillé à @Olivia, sourire moqueur au rapport, la supériorité de ses stats depuis ses votes jusqu’à son influence dans les stratégies d’équipes pour répondre à son chambrage d’avant prime, quand elle lui assurait de le lâcher ici en vue de se barrer en finale. Peu utile, notamment parce qu’ils savent tous les deux que ces données n’entrent absolument pas en compte dans leur guerre intime. OMB n’avait été qu’un prétexte pour les faire tomber l’un sur l’autre, chose qui ne serait probablement jamais arrivée en dehors de l’émission. Leur élimination, survenue la même soirée, signe le retour à la vie extérieure. Le seul point commun de leur existence respective, c’est l’argent qu’ils possèdent, et qui leur permet de se déplacer vitesse éclair dans tous les US dès que l’envie les prend. Peut-être aussi la vue qu’ils contemplent tous les deux au matin lorsqu’ils ouvrent les yeux, les milliers de gratte-ciels et la brume des nuages qui pèse au-dessus d’une ville dans laquelle ils paressent. Clay n’aurait jamais eu Olivia dans la tête s’il ne l’avait croisée qu’une seule fois, tournant net le dos à ses airs hautains et son dédain factice. Le block les avait forcés à se faire face, encore et encore, frôlant le désastre pour terminer sur une note étrange aux allures animales. Est-ce qu’il se sentait prêt à y mettre brutalement un terme ? Absolument pas. C’est pour ça qu’il s’empare de la bouteille de gin et de la taille d’Olivia une fois les finalistes sélectionnés et félicités, et les adieux aux partants terminés. Il est déjà plus branché sexe que poésie, Clay, mais il ignorait lui-même qu’il pouvait avoir à ce point tout le temps envie de faire l’amour à la même personne, en continu. Elle l’attire contre sa poitrine et l’embrasse avec fougue dans le ciné doté d'une semi-pénombre excitante, et il se laisse faire jusqu’à ce que les rôles finissent par s’inverser. — Hmm, il murmure, faussement extatique à l’entente de son pseudo de hacking murmuré par ses lèvres roses. — Éjaculation précoce de tous les geeks qui matent l’émission à cet instant précis, note-t-il dans un rire. Il soupçonne d’ailleurs les geeks de suivre OMB cette saison uniquement pour lui. Olivia s’échappe d’entre ses bras pour se faufiler jusqu’au canapé, il l’observe un moment depuis sa place avant de la rejoindre, écoutant dans un sourire sa supplication déguisée en ordre pour sauver l'honneur. Son regard la détaille de bas en haut, résistant à l’envie pressante de lui retirer sa tenue de latex rouge, et il pose un genou à terre tout en saisissant son masque de lapin pour le lui remettre sur le visage, comme au tout début du prime. Ça l’excite beaucoup trop, ce truc. Lové entre ses jambes, ses mains caressent ses cuisses et font remonter sa jupe toujours plus haut. Il retient ses envies, prend tout son temps, attentif à ses soupirs d’extase, d’abord un, puis deux, avant de la rejoindre sur le canapé pour s’emparer d’elle d’une nouvelle manière. Elle au-dessus de lui, il balance le masque de bunny quelque part dans la salle, parce que rien ne lui plait plus que ses expressions dans ces moments, ses yeux agrandis par le plaisir, comme surprise d’elle-même et aussi de lui, le noir de ses pupilles dans lequel il distingue à certains endroits de la peur, à d’autres un besoin surpuissant que ça ne s’arrête pas. Ils soupirent en même temps, Oli et Clay, les yeux perdus dans le regard de l’autre, avant qu’il ne vienne presser son cou d’un baiser, ses bras enserrant sa taille. S’ils n’ont jamais eu besoin de beaucoup de mots, le langage parlé n’ayant jamais rythmé leur relation, quelle qu’elle soit, leurs actes sont des roman-fleuve. — J’adorerais me rhabiller et me casser à Frisco après ça, il murmure à son oreille après un silence qui a signé le retour du tempo calme de leur respiration. — Sourire en y repensant et me dire que t’étais définitivement un très bon coup. Façon plan cul de vacances, c’était sympa mais c’est aussi bien quand ça se termine. Il quitte son cou pour observer sa réaction quelques secondes, avant que ses mains ne viennent caresser son dos en pressant doucement sa peau contre ses doigts. — Sauf que c’est toi que je verrai dans chaque fille que je prendrai dans mes bras. Il sait que ce sera son parfum qu’il cherchera dans les cous et les cheveux étrangers, les pigments de ses iris qu’il voudra retrouver en rouvrant les yeux. Il a pas la moindre envie de la laisser partir, ses mots le lui murmurent en même temps qu’il dessine ses marques le long de son dos, des sillons invisibles avalés par la peau, son épiderme s’abreuvant de son essence.
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Re: hacked - dim. 1h00
Lun 2 Nov - 18:53



Cette fin de soirée à deux, ça l’électrisait. Non seulement pour ses promesses pour lesquelles elle se damnerait mais aussi pour l’excitation d’un dernier moment à profiter de l’univers qu’ils s’étaient créé dans le simple appel de leurs corps. Elle n’avait pas envie de penser au lendemain, à son départ quasi-imminent et à ce qu’il fallait décider de la suite. Elle boycottait cette discussion, Oli’, satisfaite de leur légèreté qui prenait de plus en plus la forme d’une chimère à mesure que les heures s’écoulaient. Une dernière fois, comme s’ils ne partiraient jamais et que l’instant se figerait dans le temps. Pas question d’être triste, elle était satisfaite, simplement désireuse de profiter de ce que le Block lui avait apporté. Clay, c’était celui qui l’avait sortie de l’ennui duquel elle ne cessait de se plaindre, il avait résolu son mal d’affection aussi. Après l’avoir irritée par sa simple présence, avait réussi l’exploit d’inverser la tendance. Si autrefois son corps bouillonnait de colère à son égard, elle ne pouvait dorénavant plus contenir sa demande constante, soumise à une attraction inexplicable. Elle s’en abreuve à peine ont-ils trouvé l’isolement. Elle se contente d’un sourire satisfait, trainant une malice évocatrice dans un regard qui l’invite à la suivre. Ils le savent, ils s’entendent mieux lorsqu’il n’y a pas de dialogue. Alors Clay ne discute pas trop et elle le laisse prendre les choses en main comme elle adore qu’il le fasse. De nouveau masquée, sans doute un délire de geek comme elle se les imagine, elle sent son palpitant s’emballer à mesure qu’il la fait fondre sur sofa. Sa poitrine est lourde, comme ses soupirs, alors que ses doigts glissent empoigner ses cheveux bruns. En un changement de directive il démasque ses yeux floutés par sa perte de contrôle, fébrile alors qu’elle se cambre sur lui et qu’ils recommencent cette danse qui, chaque fois, est différente. Elle se fait surprendre, transparente. Elle lui dit tout, à Clay, lorsqu’ils valsent. Elle lui raconte ses faiblesses et cette détermination dont elle n’est pas si sûre. Elle l’écoute lui, combattif et sûr de lui alors qu’il a le retrait et parfois la douceur de celui qui est revenu sur sa conviction de tout briser pour une performance. Perdue dans ses iris brunes qu’elle ne veut pas quitter, accrochée à elles dans le refus d’atterrir alors qu’il s’arrache à son regard pour un baiser calé dans son cou, elle ne dit rien. Son cœur cognant encore contre sa peau à lui qu'elle caresse du bout des doigts elle le laisse rompre le silence alors qu’elle aurait pu rester silencieuse des heures. Il lui expose le scénario du parfait connard ayant fini de tirer son coup, celui dans lequel elle l’illustre sans mal. C’était comme ça que les choses devaient logiquement se passer, ils n’avaient acté de rien. Admis de rien. Son conditionnel la pousse à le laisser finir alors qu’elle redoute presque la chute sans trop savoir pourquoi, sans non plus s’attendre à ce qui va suivre. Peut-être parce que derrière ce jeu aux motivations malsaines qui avait pris la forme d’excuse, elle avait fini par lui faire confiance. Elle avait aimé leurs moments à deux, pas seulement ceux où ils s’essoufflaient dans des extases, mais également ceux où ils s’étaient livrés par les mots, ceux où ils s’étaient tenus côte-à-côte dans une complicité discrète. Il plante ses prunelles dans les siennes et elle l’observe dans l’attente, toujours silencieuse, une poker face alors qu’elle est soulagée du verdict. Ses mots à coeur ouvert la surprennent. Pas de jeu, pas de mirage, tout était vrai. « T’es en train de me dire que tu t’es attaché ? » une rhétorique parce qu’elle a su comprendre le message. Ses lèvres s’étirent dans un sourire saupoudré de mesquinerie. « T’as perdu. » elle assène la fin du jeu. Game over. « Je t’ai eu Clay. » elle souffle, incapable de contenir la satisfaction qui anime ses traits et ses pulpeuses. « C'est quoi ton plan pour te sauver de mon fantôme ? » elle demande, sourcils haussés alors qu'elle l'observe de sous ses longs cils, rapprochée à quelques millimètres de son visage pour le narguer.
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Re: hacked - dim. 1h00
Mar 3 Nov - 15:02



L’art de la feinte, il l’a dans la peau. Il sait comment contourner avant d’attaquer, amadouer avant de frapper. @Olivia, elle a un bon direct du droit, mais côté feinte elle a encore du taff. Elle lui tend un sourire moqueur tandis que ses mains cessent un instant ses caresses contre sa nuque, alors qu’il suffit à Clay de tendre à peine l’oreille pour entendre les battements de son cœur. Sa question lui dessine un sourire de plus en plus grand à mesure qu’il aperçoit son regard s’illuminer. Elle est trop mignonne, on dirait qu’elle a vraiment l’impression d’avoir gagné quelque chose. — J’ai dit ça, moi ? De la pointe de l’index, il caresse le haut de son cou, parcourant le velours de sa peau ultra fine. Elle a entendu ce qu’elle voulait entendre dans ses paroles, et ça semble correspondre à la victoire du jeu pour elle. Il esquisse un sourire discret. — Tu gagnes un jeu dont tu viens de créer les règles, ou bien les avait-elle créées dès le départ ? — Y’en a jamais eu une seule dans celui auquel on joue tous les deux, il souffle en approchant son visage du sien, ses yeux ancrés dans ses pupilles. — C’est seulement pour ça que j’aime ce jeu. La pointe de son nez frôle la sienne, et il l’embrasse au passage, rapide, évanescent. Personne n’avait édicté la moindre règle au jeu dans lequel ils s’étaient lancés. Ni règle, ni loi, ça voulait dire pas de possibilité de jouer avec le règlement, de tricher, de simuler. Le jeu pur, avec obligation d’être vrai sous peine d’accepter d’avoir perdu. A cet instant, Olivia, elle créait un écart et elle était grillée. Elle lui disait pas autre chose que cet aveu : j’ai envie que tu t’attaches, et elle avait parlé trop vite, laissé éclater sa joie trop fort. Pour Clay, le perdant du jeu serait le premier à laisser transparaitre ses émotions cachées. Le premier à inventer des règles qui iraient dans son sens, qui surligneraient ce que l’un désirait profondément sans oser le dire. Elle venait de perdre un round et il ne le lui dirait pas, pour ne pas gâcher ce moment et la joie qu’il lisait dans ses yeux à l’idée qu’il se soit attaché à elle. Il la regarde de longues secondes, admirant l’aplomb dans sa question, sa volonté implacable de ne pas être celle qui s’accroche en vain. — Tu viens de l’entendre. Te sentir sur chaque bouche que j’embrasserai, il murmure tandis que ses mains partent à la recherche de sa chemise sur le canapé, pour la déposer sur les épaules d’Oli, toujours au-dessus de lui. — Et puis un jour, ça sera fini. Un matin, en pleine nuit, il n’en sait rien, mais un jour, peut-être très vite ou dans trop longtemps, le souvenir d’elle aura disparu et il cessera de la sentir, de la voir, de la désirer dans les corps étrangers. — C’est le prochain jeu ? « Qui oubliera l’autre en premier » ? Rieur, il se recule sans perdre un centimètre de sa taille entre ses bras. — Si t’y arrives pas, tu m’écris. Et si j’y arrive pas non plus… j’te réponds, propose-t-il dans son sourire moqueur. C’était pas comme ça qu’il voulait la jouer, mais si c’était sa manière à elle de faire passer le truc, il s’y plierait. D’un mouvement des jambes, il la fait glisser plus près de lui. Elle a le regard qui danse, Olivia, les yeux emprunts d’autres choses que celles qu’il voit en eux quand ils font l’amour. Indécise, alors qu’elle ne l’est pas quand il est en elle. L’expression autant que le regard de Clay semblent lui poser la même question. De quoi t’as peur ? D’être déçue, elle avait dit une fois, et il avait entendu « de décevoir », parce qu’il savait d’expérience qu’il était plus douloureux d’être déçu de soi-même que des autres. Lui, il le lui avait fait savoir lors d’une rare conversation sérieuse pendant le date improvisé visant à se mettre mutuellement mal à l’aise : il n’avait peur de rien, et la perspective de la souffrance, quelle qu’elle soit, se situait au bas de la liste de ses craintes imaginaires.
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Re: hacked - dim. 1h00
Mar 3 Nov - 17:24



« Oui. » elle confirme, un sourire narquois étirant ses lèvres. Elle ne se démonte jamais Olive et encore moins face à lui, toujours prête à appuyer ses propres convictions. Il redessine les contours de sa propre version du jeu, Clay, celui-là même sur lequel ils n’avaient jamais pris le temps de s’accorder sur les modalités. Posé là comme une entité tierce, il avait été une alternative à leur conflit et était vite devenu un prétexte à tout. Elle le laisse approcher sans quitter son regard, les prunelles ancrées dans les siennes, sa façon à elle de faire front alors même qu’il lui vole un baiser. Encore et encore ils se chamaillent sur lequel des deux a pu prendre l’avantage et s’il décrète qu’elle perd en définissant la règle finale, elle reste convaincue d’avoir raison. « L’art de tout retourner à ton avantage, encore. » Elle lui avait déjà dit, mais Clay il avait cette façon de tout moduler pour obtenir raison. Sa raison à lui, jamais la sienne à elle. « Tu l’aimes parce qu’il n’y a pas de fin. » elle lui explique, simplement. Ce qu’il refusait c’était l’existence de la ligne d’arrivée qu’elle venait de dépasser. La pointe de son nez frôlant le sien, ses iris bleutées ne lâchent plus les siennes comme si le faire couperait court à leur conversation. Elle contemple son calme alors qu’il conte le scénario de leur fin. « Tu te perds, dans ce plan. » elle lui signale. Lui qui définissait le bachelor avec sarcasme, visiblement plus attaché à la chaleur d’un cercle définit plutôt qu’à une vie de débauche vagabonde, elle avait compris comment il fonctionnait au-delà des clichés qu’elle avait bien voulu lui attribuer. Elle l’avait compris dans ses récits, dans sa façon de lui raconter ses amis, sa vie. Pourtant elle l’imaginait bien, oui, aimer pour le temps d’une nuit. Se perdre dans des draps étrangers juste pour quelques heures, dans le réconfort d’une compagnie nocturne, d’un égo dorloté. Et puis un jour, ça se terminait. Le fantôme de l’autre disparaissait. Le plaisir de passer à autre chose, à la recherche d’une nouvelle aventure dans laquelle se plonger. Le scénario de Clay, il était criant de réalisme. « Un souvenir. » elle souffle simplement, un sourire imperceptible sur ses lèvres scellées. Olive elle avait une difficulté particulière à s’avouer touchée, attachée, comme ça avait pu être le cas au moment d’assumer son envie d’en revoir certains à l’extérieur. Elle s’enfermait constamment dans ses hauteurs imaginaires pour juger les évènements de tout en haut, à l’abris de toute éclaboussure sentimentale. Alors forcément lorsqu’elle en avait senti les revers il y a quelques semaines, la douleur de sa profonde solitude nouée dans la gorge, elle avait lâché prise. Elle s’était autorisée à les laisser entrer dans sa vie. Le cas Clay, il était à part. Comme un caprice, elle refusait de le projeter dans son extérieur pour des raisons qui lui étaient évidentes, les mêmes que celles qu’elle lui avait exposées lors de leur date sur la plage. Elle se laisse glisser contre lui alors qu’il se meut, retenant d’une main la chemise qu’il avait calée ses épaules. L’esquisse d’un sourire pour un jeu qui n’a rien d’amusant. La perspective aurait pu l’être s’il n’avait été que l’amant new-yorkais de deux semaines. Le huis clos avait changé la donne et à ces deux semaines s’ajoutaient toutes les autres. Clay, si elle s’en séparait maintenant il resterait un beau souvenir, assombri par l’ombre d’un acte manqué. Alors qu’il l’interroge silencieusement, elle refuse de lui donner ses réponses. Elle n’y arrivera pas, à reproduire l’exploit de la confession de la dernière fois. Prise en otage sous l’emprise de ses jambes, elle passe une main dans le creux de ses reins pour s’en rapprocher encore un peu plus. « Je n’ai pas envie de t’oublier. » Il fallait le dire, pour ne pas s’embarquer malgré elle dans un jeu qu’elle ne désirait pas jouer. « Pas pour l’instant en tout cas. » elle tempère pour protéger son égo, un sourire rieur qu’elle tamponne sur ses lèvres. « Je pense que je m’ennuierais trop vite de toi. » L’horreur, de devoir résister à cette envie de lui écrire. De le voir. Et encore plus l’horreur de devoir poser des mots sur tout ça. « Je fais un effort qu’elle lui signale en plantant son regard dans le sien, libérée de mots lui ayant presque arraché la langue, parce que je n’ai pas envie d’un jeu débile juste pour un non-dit. » elle décrète en commençant à le coloniser de baisers, du relief de sa clavicule en passant par la chaleur de son cou, jusqu'à l'angle de sa mâchoire. « J'ai envie de plein de choses. » elle commence dans un murmure, terminant sa trajectoire en remontant ses baisers sur son visage jusqu'à cette cicatrice un peu plus visible que les autres. Ses prunelles retombent dans les siennes, alors qu'elle se love contre lui. Par plein de choses, elle entendait toutes celles que la frénésie de l'extérieur pouvait réserver. « Mais je n'arrive pas à les admettre parce que tout est toujours plus simple au début alors je préfère me persuader qu'on puisse rester comme ça. Même si la fin est demain. » et le formuler, ça la fait atterrir, Olive. « Je veux juste éviter qu'on me mente et qu'on me regarde faner en piétinant mes sentiments. Perdre mon égo et mon identité pour un autre, j'ai pas envie de ça. » qu'elle formule paresseusement. Ça, ce que sa mère vivait en permanence. Le regard perdu sur ses mèches brunes de quelques centimètres qu'elle entortille autour de son doigt, elle le glisse vers la gauche pour retomber dans le sien. « Si je te dit que j'ai peur de m'attacher, tu penses que j'ai perdu ? » c'était plus facile de faire passer ça dans leur jeu, cette ouverture qu'elle lui faisait.
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Re: hacked - dim. 1h00
Mer 4 Nov - 11:23



Elle a le don du « oui » narquois, du « oui » aussi désagréable que le « non », avec Oli le sens de chaque mot est détourné et plus complexe qu’il n’y parait, elle est pire que Clay. Bien sûr qu’il a dit ça, il le redirait cent fois s’il le fallait, sans avoir la moindre sensation d’une mise à nu. La pudeur de Clay, elle est ailleurs, pas dans l’improvisation autour de ce qu’il ressent : quand elle l’insupportait, il le lui disait. Quand il n’a plus envie de la laisser partir, il le lui dit avec le même naturel, la même évidence. L’art de retourner un combat à son avantage, c’est en lui, ancré jusque dans ses cicatrices, c’est ce qu’on lui a appris dès qu’il a su avancer sur ses deux jambes. Oublie le narcissisme et concentre-toi sur les failles de ton adversaire plutôt que sur l’admiration stérile de tes propres forces. L’utiliser en boxe, c’est facile. Avec une fille, c’est autre chose. — True, admet-il à voix basse, son nez frôlant le sien, un sourire dans le regard. Pas de règles, pas de triche, pas de compte à rebours. Pas de chemin tout tracé sur le plateau de jeu, ça laisse la possibilité merveilleuse de se perdre. Pour elle comme lui, dont une grande partie de l’existence a été façonnée sur l’autel de la performance tracée pour eux par d’autres mains, c’est un jeu délicieux, l’occasion de flirter avec une liberté à laquelle ils sont peu habitués. Est-ce qu’il se perd dans son plan ? Bien sûr, c’est le but, c’est toujours le but. Si tout était évident à l’avance avec elle, il ne serait pas là. Les destinés, les préécritures, il n’y croit pas. Il croit que tout se construit dans l’instant, ancrant chaque seconde dans la durée, qu’elle soit éphémère ou éternelle, ça n’a pas d’importance. Tandis qu’elle se laisse amener plus près de lui, elle lui tend des yeux qui rient sans joie, comme si elle regrettait déjà d’avoir cédé alors que rien n’a eu lieu, rien d’autre que des mots qui dessinent ce dont ils ne veulent pas. Une vie de merde, d’ennui, de mensonges, une vie où l’un comme l’autre s’abandonnerait dans une coutume qui ne leur ressemble pas. Il la sent hésitante : se livrer de peau à peau, bouche à bouche, lui est plus facile que mot à mot. Il savoure le peu qu’elle a à donner pour l’instant, ancrant en lui les paroles qu’il reçoit à l’oreille, les traces d’aveu presque douloureux qu’il perçoit dans ses yeux. Ses doigts pressent sa taille à mesure qu’elle lui dévoile un ersatz de sentiment. Hors de question de la couper, même quand les répliques moqueuses se succèdent vitesse éclair dans son esprit à l’entente de ses mots. Sage, il reste à l’écoute en maintenant entre elle et lui le silence qu’elle seule est en droit de briser. Il sourit lorsqu’elle relève l’évidence : elle fait un effort. Pour une fois que ce qu’elle veut correspond à ce qu’ils veulent, il ne peut que sourire et lui donner raison. — Je vois ça, rassure-t-il avant qu’elle ne se glisse dans son cou pour y déposer des baisers qui n’ont rien perdu de la fièvre des moments précédents. D’une main, il caresse sa nuque et l’arrière de sa tête, emmêlant ses doigts dans les mèches de ses cheveux. Ses envies qu’elle lui murmure tandis qu’elle le couvre de baisers, elles l’électrisent sans même qu’il ait besoin d’en connaitre la totalité. Il laisse ses mains accompagner les émotions qu’elle livre au compte-goutte, la rassurant de ses caresses, l’encourageant d’étreintes. Alors qu’elle se love tout contre lui, il ne l’a jamais sentie si fébrile, si proche d’accepter de perdre le contrôle. — T’es en train de me dire que tout a été simple au début, je rêve pas là ? Moqueur, il abaisse la tête jusqu’à pouvoir lui jeter un coup d’œil incrédule. Il n’a jamais vu des débuts aussi compliqués que les leurs, et il veut bien imaginer qu’ils ont passé le plus dur, que le meilleur est à venir. Son regard posé sur elle, à l’écoute des peurs qu’elle parvient à formuler, il ne quitte pas ses yeux tandis qu’elle lui dépeint un futur tapissé de mensonges et d’irrespect, si moche qu’il en vient à se demander quel genre de mec elle a rencontré avant lui. Sa main cherche la sienne pour la prendre entre ses doigts et la porter jusqu’à ses lèvres. — Je crois que tu sais à quelle catégorie j’appartiens. Son murmure se fond dans les baisers qu’il dépose sur le dessus de sa main, le long de ses doigts. Clay, il n’est pas issu de la caste des menteurs, des manipulateurs, des égoïstes narcissiques dont le plaisir perso passe au-dessus du reste. Il portait sur le corps les cicatrices d’une partie de son existence offerte à un autre, les flots de sangs épongés et la peau recousue au nom d’un amour pour lequel il aurait donné bien plus que ça. Elle en avait aussi, des cicatrices, @Olivia, il parvenait à les voir à l’œil nu, cachées à l’intérieur d’elle, maquillées d’une fierté abusive visant à maintenir à distance tous ceux qui pourraient potentiellement y toucher. — Toi et moi on est déjà attachés, il signale à voix basse, et parce qu’il sait que cette évidence sera, aux yeux d’Oli, non dénuée d’une certaine violence, il y met beaucoup de douceur. — Trop tard pour avoir peur. Est-ce qu’elle croit qu’une fois qu’ils se sont dit tout ça, ils sont forcés de quitter le présent pour se projeter dans l’après ? Clay, il a l’intention de continuer de vivre au présent, sans la jouer visionnaire. — On part demain, on voit nos potes toute la semaine, et j’te rejoins ? Il avait un besoin intense de retrouver ses amis, de savoir ce qu’il avait manqué pendant deux mois. Seth était à Manhattan et il s’y rendrait à partir de samedi matin, ou vendredi dans la nuit. Il aurait ensuite la possibilité de la retrouver, dimanche soir, lundi, peu importe tant qu’il la retrouvait.
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Re: hacked - dim. 1h00
Jeu 5 Nov - 0:34



Insaisissable, c’était la définition qu’ils s’en étaient faite. Elle n’avait pas beaucoup partagé sur elle, Oli. Au-delà de cet héritage chéri qu’elle avait conservé pour l’intérêt du jeu, elle ne s’était jamais étendue sur son entourage, sur ses ressentis, ses sentiments. Au-delà de ne pas avoir envie de les partager avec les autres elle était surtout incapable de formuler ses faiblesses. Trop digne. Trop fière. Olive elle faisait tout passer par codes, restant la seule capable de les décrypter au demeurant. Clay, elle lui a soufflé ses craintes dans quelques-uns de ses soupirs et dans beaucoup de ses regards. Le fond de ses iris la trahissait lorsqu’elle s’abandonnait à lui. Lui, il était beaucoup plus transparent. Une simplicité qui la confortait dans son autoprotection, refusant de s’y prêter elle aussi. Une pudeur qu’elle convertissait à l’état sauvage. Elle se lance, comme s’il le fallait pour éviter l’effet papillon. Elle combat ce genre de fierté mal-placée qu’on ne voyait à l’œuvre que dans les mauvais films devant lesquels on s’indignait de la stupidité du personnage principal. Ses phrases sont courtes, claires. Elle ne veut pas s’éparpiller, juste lui donner l’essentiel. Ils ne s’épanchent pas sur leurs ressentis tous les deux. Si Clay pouvait s’emballer sur la boxe et son enfance et elle sur les enjeux géopolitiques des amérindiens, leurs grands discours ne concernaient jamais leur présent. Elle se dévoile par quelques mots, plus encore que ce corps qu’elle presse contre sa peau. Elle faisait un effort, Olive, lui donnant une partie de ce qu’elle avait envie de garder pour elle. Il faut qu’il l’entende pour comprendre. Si elle était douée pour mener sa barque, il lui arrivait aussi parfois de se laisser prendre à son propre jeu. Elle n’allait pas laisser ça arriver, à l’image d’une Noor qui avait pu penser qu’elle s’était foutue de leur gueule à tous. Le problème avec Oli’ c’est qu’elle bascule au gré de ses envies, jamais très claire et ne trouvant aucune objection à agir au gré de ses envies sans autre logique autre que son jugement basé sur rien. Elle apprécie son silence, à Clay. Une interruption et il en était terminé, un rien lui suffisant pour se braquer. Elle l’embrasse, retrouvant ce qui lui est devenu familier, ce qu’elle aime et désire, soit le contraire de ces mots affectifs qui sonnent faux sur la fréquence de sa voix. Elle retombe contre lui, réfugiée dans son regard alors qu’il lui arrache un sourire et qu’elle s’amuse de leur exploit. Le souvenir de leur vrai début. « J’ai rangé tous tes faux-pas dans le prologue. » elle décrète tranquillement, perchée sur son trône. Leurs confess, la truie, même la fois où il avait failli perdre le contrôle après qu’elle l’ait poussé à bout dans la chambre des verts, elle avait tout rangé comme on mettrait le linge sale dans une panière pour le laver. Sauf que ce linge elle l’aimait sans l’odeur de la soupline. S’il lui arrivait d’y repenser et d’avoir la soudaine envie de remettre les choses à leur place, elle s’en moquait désormais. Clay elle n’avait pas réussi à le classer dans une quelconque catégorie. Elle ne lui dira pas, qu’elle doute encore de celle dans laquelle il se range. Ce n’est pas le moment de réveiller les vieux démons dont ils viennent de se moquer. Olive elle a du mal à revenir sur son jugement initial, toujours trop méfiante et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de la gente masculine. Elle l’avait inlassablement répété, à choisir elle serait toujours plus girls squad que boys-whore. Toujours sur la défensive, comme l’avait justement fait remarquer Jules. Elle ne dit rien et le verrouille dans ses opales, prenant toute l’affection et la douceur qu’il lui offre alors qu’elle resserre ses doigts autour des siens. Trop directs, trop clairs, l’expression parfaite de ce qu’elle rejette, ses mots soulèvent un léger vertige dans ses entrailles. C’était évident, tout en eux le criait, pourtant elle n’était toujours pas prête à l’admettre. « Peut-être. » elle défend faiblement dans un murmure, l’aveux à demi-mots, les prunelles plantées dans les siennes pour tenir son cap. Il n’est pas dupe, Clay, et il a raison : il est trop tard. Elle l’embrasse en simple réponse, parce qu’ils se comprennent comme ça. « J’aime bien. » elle approuve le plan, le sourire sur les pulpeuses et de nouveau lovée contre lui. Qu’il vienne à elle ça lui allait parfaitement, évidemment. Sa sortie elle l’avait déjà en tête depuis des semaines : contacter Roxane, s’updater sur les deux derniers mois, retrouver les autres, partir en soirée. Réserver le reste au lendemain, à la gestion de daddy, de l’agence, bref, le reste. « C’est mon anniversaire le 8. » elle souffle comme s’il s’agissait là d’un de ses nombreux secrets. « Je veux un beau cadeau. » elle exige dans un ultime caprice le sourire aux lèvres, les posant sur les siennes. Elle se redresse et tend le bras pour attraper un plaid, la chemise ayant glissé de ses épaules alors qu’elle les enroule du pire cauchemar de Clay, passant un bras sur lui pour le couvrir lui aussi. « Tu vas tenir une semaine ? » elle moque, mordillant la peau de son torse. « Ca va être dur pour toi. » elle s’en amuse, parce qu’elle est certaine de pouvoir résister mieux que lui à l’interruption de leur rythme effréné. Enroulée contre lui, elle se laisse doucement bercer par leur quiétude jusqu'à ce qu'ils ne decident de retrouver leur quartier, épuisés.



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