ON MY BLOCK


le block
OFF-SEASON 2
summer 23
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 heavenly.


i'm from season two, b*tch
Noor
i'm from season two, b*tch



Noor



Messages : 2568
Age : 31
Localisation : paris, france.
Emploi : touriste parisienne, fait des podcasts.

Personnage
RELATIONS:

heavenly.
Dim 8 Nov - 18:58



Elle a cru qu'ils n'y arriveraient jamais, à New York. Sitôt sortis du block, la frénésie s'est emparée de tout le monde, à commencer par les journalistes et les photographes venus glaner les tous premiers scoops post-aventure. Malgré son refus net de se plier à l'exercice, trop épuisée, trop pressée de prendre la fuite, le choix ne lui a pas vraiment été laissé. Alors Noor a enchaîné, les photos, les sourires de circonstance, les commentaires, les réponses aux questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres. Après avoir refusé de répondre à une énième question sur @Jules, c'est lui qu'elle est venue retrouver, lui qui l'attendait dans un coin tandis qu'elle finissait de remplir ses obligations. « On n'est même pas vraiment dehors et j'en ai déjà marre de l'attention » elle lui souffle, avant de rejoindre une voiture spécialement préparée pour elle, pour eux. Elle les emmènera où ils voudront, d'après un membre de la production, et elle s'est contentée d'annoncer New York sans aucune idée de la destination finale. Les bagages rangés dans le coffre par le chauffeur, on les a invités à s'installer à l'arrière de la berline et ce n'est qu'une fois en route qu'elle s'est autorisée à soupirer. Soulagement. L'adrénaline des résultats commence à retomber, et avec elle sa capacité à penser, plus encore à parler. Rapidement, elle allume son téléphone pour se confronter en quelques secondes seulement à une tonne de messages, sans même parler des notifications sur ses réseaux sociaux qui s'emballent. « Woooow, j'étais pas prête. » Incapable de s'en empêcher, elle jette un rapide coup d'oeil à son insta, dont le nombre d'abonnés est passé de 250 à plus de 2 millions en l'espace de deux mois. Ca lui donne le vertige, à Noor, de se heurter si brutalement à cette réalité qu'elle était ravie d'occulter tout au long de l'aventure. « Je te conseille de supprimer tous tes réseaux » elle indique à Jules quand une analyse très brève l'informe que l'actualité la concernant se résume à des screenshots de ses moments les plus hots, dans le jeu ou en tant que Raya. Sa main vient chercher celle du Français pour la serrer dans la sienne, avant de la reprendre pour pianoter quelques rapides messages. A sa mère, en premier. A son meilleur ami. A ses potes de Nola. Puis à Olivia pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Un groupe OMB a déjà été créé, avec des échanges de messages et de photos qui lui arrachent un sourire. Elle profite de sa connexion internet pour vérifier que la production leur a bien réservé une chambre d'hôtel. « Hmm apparemment on va passer la nuit dans un cinq étoiles pas loin de Times Square » elle l'informe, faussement blasée, avant qu'un nouveau sourire ne délie ses lèvres. « Ca nous change de nos habitudes » elle se marre, consciente qu'ils passent de rien à tout. Après quelques minutes de retour à la réalité, elle passe son téléphone en mode avion : pas le courage de gérer ça à 1h30 du matin. Au moins ça lui donnera matière à s'occuper quand Jules sera rentré en France, avant qu'elle ne le rejoigne.

(...)

Deux heures et demi plus tard, la voiture les arrête devant la devanture d'un hôtel. Elle lève les yeux pour le découvrir dans toute sa majesté : « Park Hyatt... wow... » Elle est émerveillée Noor, pas habituée à ce traitement de faveur, et elle se laisse porter par le personnel qui se plie en quatre pour eux, s'assure qu'ils peuvent répondre à toutes leurs demandes et qu'ils n'hésitent pas à demander s'ils ont besoin de quoi que ce soit. Elle acquiesce à droite, à gauche, très occupée à tout observer avec de grands yeux, réceptionne la carte de leur chambre dans l'un des étages les plus hauts. La fatigue s'envole immédiatement quand elle découvre leur logement pour au moins les prochaines heures – peut-être les prochains jours si elle se débrouille bien. « Juleeeees c'est ouf » elle s'extasie en parcourant toute leur chambre d'un bout à l'autre façon gosse hystérique avant de sauter sur le lit pour mesurer sa qualité niveau rebond. Ils vont être au paradis. « Je veux jamais partir d'ici » elle annonce, même si son compte en banque ne tardera pas à lui rappeler qu'on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Jules est, comme à son habitude, peu expressif et se contente de la regarder faire de son éternel regard moqueur. Il ne lui faut pas longtemps avant qu'elle ne se décide à faire ce qu'elle fait toujours de mieux : envahir son espace vital. Un sourire gourmand se glisse sur ses lèvres, qui viennent cueillir celles du Français sans aucune retenue tandis que ses bras s'enroulent autour de son cou. « Je commençais vraiment à y croire » elle finit par avouer, soudain moins joueuse. « Ca fait mal de perdre si près du but. » La déception, elle s'en remettra d'ici quelques jours, le temps de digérer et de reprendre pied dans sa nouvelle réalité. Mais avec sa deuxième place, ce sont aussi tous ses projets qui s'envolent, à commencer par l'argent qu'elle espérait obtenir pour sa famille. « Tu noteras que j'ai pas pleuré, finalement. » Même pas à son discours, qui l'a pourtant plus touchée qu'elle ne l'a laissé entendre, consciente qu'il lui en a coûté. « Je réalise pas vraiment encore que c'est fini. J'ai l'impression que je vais me réveiller demain dans mon lit dans la chambre rose. » La seule constante, c'est qu'elle se réveillera dans les bras de Jules et dans le fond, c'est à ce stade sans doute la seule chose qui compte réellement.
i'm from season two, b*tch
Jules
i'm from season two, b*tch



Jules



Messages : 615
Localisation : nord de paname.
Emploi : ébéniste.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Mar 10 Nov - 13:42



Jules se la joue homme de l’ombre à la sortie, naturellement en retrait. Ses opales se vrillent à une Noor qui brille, comme souvent. En l'attendant finir avec ce qu'il qualifie de formalités, il se fume une clope, écoute quand même d’une oreille distraite ce qu’elle raconte avant que sa brune ne le rejoigne. « Aller, on se casse » il lui glisse, une main dans la sienne pour lui faire comprendre qu’il n’a aucune envie de s’attarder plus longtemps. Jules, il suffoque parce qu’il a envie de s’arracher à ce monde qui ne lui ressemble pas. Faussement gentleman, il attend, esquisse moqueur au lèvres, qu’elle ne monte dans la voiture avant de la suivre. S’installant à ses côtés, il la laisse se reconnecter à son portable quand elle l’avertit. « Y a des photos et des videos de toi qui circulent partout c’est ça ? » il suppose en haussant les épaules. « On savait que ce serait comme ça » Jules annonce l’air serein sans pour autant vouloir checker l’étendue du bordel, pas encore prêt à se prolonger là dedans. Un « T’inquiète » s’expulse avant de lui voler un petit kiss. Il la laisse gérer avec le retour de sa vie, en profitant lui de son côté pour appeler direct l’une de ses soeurs, une main sur la cuisse de sa brune. Léa répond, toujours ravie d’être sa préférée et d’utiliser cette argument pour faire chier Juliette. Ils échangent quelques banalités notamment sur la date de son retour avant qu’elle ne lui demande avec qui il est reparti, comme si cela n’était pas évident. Glissant un regard en biais, il lui signale en français qu’il est avec sa lady et qu’il les rappellera demain, avant de raccrocher pour étouffer le rire moqueur de sa cadette. « Ça nous change de nos habitudes ? J’ai un palace à la Courneuve à te montrer, détrompe toi » Jules balance.

(…)

Il se concentre sur la vue puis sur l'enfant terrible. Le parisien l’observe s’exciter comme une enfant, ça lui arrache un sourire et il se contente d’hocher docilement la tête quand elle affirme vouloir squatter ici toute sa vie, rien que ça. Noor s’approche et il cueille ses lèvres, prolongeant le baiser jusqu’à lui faire perdre son souffle avant d’accuser sa confession et sa déception. Il glisse une mèche de cheveux derrière son oreille, l’observant quelques secondes. « Moi aussi » il glisse, ses bras s’enroulant autour de son petit corps. Jules, il était surement l’un des premiers à avoir cru à une victoire de Noor, de toute façon même s’il ne l’avait pas répété à tord et à travers, pas trop dans sa nature, elle restait sa gagnante. « Tu restes quand même la plus forte… » souffle le français. « …la plus belle mais aussi la plus cinglée » ajoute Jules dans un sourire qui voulait tout dire. C’est vrai que Noor s’était tenue pendant le dernier prime, malgré sa sensibilité à fleur de peau ces derniers jours. « Tu peux te laisser aller, si t’en as envie ? » Jules relève néanmoins en croisant ses opales chocolat. Noor, elle avait vécu plus de deux mois à cent à l’heure, passant de la colère au rire rapidement dans une espèce de passion qui pourrait être effrayante. Jules, lui s’était ménagé assez rapidement au regard de ses émotions et de son implication dans l’aventure. En tout cas, il peut comprendre qu’elle ait envie de craquer là maintenant, d’épuisement physique comme mental. « Après deux mois d’enfermement et de pression, ça serait compréhensible » Jules assure. « Cesse de me parler de cette chambre par contre, l’angoisse, j’en pouvais plus, je te jure » il assure et elle le savait. « On sera que tous les deux, au réveil » il étire dans un sourire avant de les faire basculer sur le matelas trop moelleux. « Franchement, moi j’attendais que ça » Jules amène simplement, prêt à arracher la seconde peau de nostalgie de Noor rapidement pour faire exploser sa bulle de mélancolie. Il l’embrasse, dérive sur les lignes de sa mâchoire avant de se diriger dans son cou. « T’auras ma sale gueule dès le matin et moi, ta douceur, ça me semble plutôt équitable, non ? » il ricane, ses opales claires flirtant avec le minois de Noor. Lui, ça lui va, il la trouve sweet avec ses cheveux en batailles, les paupières fermées et la voix rauque un peu revêche quand il lui demande si elle est réveillée. Il a toujours pris l’habitude de la coller, son torse contre son dos en attendant qu’elle émerge dans une bonne humeur toute relative selon les jours.
i'm from season two, b*tch
Noor
i'm from season two, b*tch



Noor



Messages : 2568
Age : 31
Localisation : paris, france.
Emploi : touriste parisienne, fait des podcasts.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Mar 10 Nov - 23:24



Elle laisse échapper un rire devant les mots de Jules, pourtant rarement aussi expansif sur ce qu'il pense d'elle. Touchée qu'il ait cru en elle malgré tout, et sans le moindre doute sur sa sincérité, elle le remercie d'un bref baiser, ses lèvres effleurant à peine les siennes. « Je sens que le discours ça a débloqué un truc en toi » elle ironise en dévoilant son sourire moqueur. « Et je suis pas cinglée » elle proteste sans grande crédibilité. « Je sais juste ce que je veux. » Et la victoire, elle l'avait voulue. Même quand ce n'était qu'une idée abstraite à peine visible à l'horizon, même quand elle était davantage préoccupée à l'idée de rester une semaine de plus en échappant aux nominations, ou quand elle se mettait toute une équipe à dos pour protéger ses potes coûte que coûte, l'idée, la possibilité de gagner ne la quittait jamais. Noor, elle avait pris l'habitude de se battre pour ce qu'elle voulait, et de toujours l'obtenir. Alors perdre, si près du but, à la pire des places, c'est cruel comme déception. Ca ne restera jamais qu'un jeu, aux conséquences dérisoires, un cheat code pour avancer au niveau d'après qui lui aura finalement échappé, mais la défaite a un goût amer. Elle est tentée de céder, et de lâcher prise comme il le lui suggère, mais elle est probablement trop épuisée pour y parvenir, et trop excitée pour vouloir vraiment s'attarder trop longtemps sur le sujet. Elle aura tout le loisir de ruminer sa déception quand ils se quitteront même si c'est que temporairement, quand elle aura juste envie de broyer du noir et de noyer sa déprime dans un cocktail trop sucré avec son meilleur ami. « Ca va aller » elle souffle finalement pour tenter de le rassurer. « Faut juste que... je digère, je crois. Mais ça me passera. » Comme tout lui passe finalement, et Jules est bien placé pour le savoir après qu'elle lui en a fait la démonstration encore et encore tout au long du jeu. Elle est l'experte en la matière, Noor, laissant son humeur voguer d'un extrême à l'autre sans crier garde. Et cette fois encore, elle en apporte la preuve en se désintéressant momentanément de la défaite pour se contenter de ce qu'elle a, et que personne ne peut lui enlever : Jules, et ce qu'elle ressent pour lui. « Et sans aucune caméra pour nous déranger... » elle ajoute dans une oeillade appuyée, étouffant un rire quand il les fait basculer sur le lit bien trop grand pour eux deux. Comme d'habitude, elle se contentera de le coller toute la nuit et de se réveiller en sentant ses bras enroulés autour de son corps menu. Sauf que cette fois, il n'y aura qu'eux comme il le souligne tranquillement. « Mmh je m'étais habituée à nos petits bails dans la loveroom perso » elle s'amuse en se remémorant les batailles acharnées avec Mael sur les dernières semaines pour se l'accaparer. Ca tenait davantage au fait que Jules refusait de faire quoi que ce soit avec les caméras qu'au réel intérêt de la pièce, mais ils y avaient pris leurs habitudes et elle rattache avec un peu de nostalgie ces moments-là à eux, à leur attirance grandissante, à leurs discussions dans le jacuzzi, aux réveils tendres. C'est toute l'atmosphère qu'elle veut recréer même en-dehors du block, désireuse de profiter de lui et d'eux tant qu'ils le peuvent. La vérité, c'est qu'elle redoute leur séparation. Elle a beau savoir que ça ne durera qu'une dizaine de jours tout au plus, elle s'est habituée à leur quotidien à deux. « J'aime bien ta sale gueule, même le matin » elle reconnaît en cherchant les lèvres du Français qui s'attardent dans son cou. « Ca me fera bizarre de plus l'avoir tous les jours. » Ca rendra les moments ensemble plus importants, mais Noor n'a jamais été douée lorsqu'il s'agissait de gérer ses frustrations, et l'absence de Jules au quotidien créera inévitablement un vide qu'elle ne sait pas trop comment combler. « Tu te rends compte qu'on n'a pas passé une seule journée sans se parler depuis plus de deux mois ? » Ou plus exactement, sans que Noor ne vienne s'imposer à toute heure du jour et de la nuit, plus encore les dernières semaines. « Je sais qu'on va gérer la distance et tout, mais putain ça m'emmerde » elle avoue en se mordant la lèvre, ses iris rivées sur lui. Il faudra pourtant faire avec, ce sera ça son prochain challenge, avec une récompense qui vaudra ces quelques jours de séparation : leur première tentative de couple à l'extérieur, leur immersion complète dans la vie de l'autre, d'abord chez lui, puis chez elle, avant qu'ils ne s'extraient de ces univers pour recréer le leur à l'autre bout du monde. « J'ai hâte qu'on aille au Nicaragua » elle souffle, un sourire enfantin déliant ses lèvres. « Qu'on se crée des souvenirs juste à nous, des premières fois ensemble... » Leur premier voyage à deux. Elle peut les imaginer facilement, toutes ces premières fois, même si elle se contentera pour le moment de les garder pour elle. Noor, elle a parfois l'impression qu'un rien peut le faire fuir alors même qu'il n'a jamais rien fait qui puisse l'inquiéter sur le sujet. Au contraire, Jules a toujours été fiable, composant avec ses crises bon gré mal gré sans jamais menacer de lâcher l'affaire. C'est aussi un peu pour ça qu'elle est tombée amoureuse de lui, et pour ça qu'elle a peur de gâcher ce qu'ils ont – dieu seul sait si elle est l'experte, pour ça. « D'ailleurs je pense qu'on devrait commencer dès maintenant » elle suggère en se relevant du lit. D'un geste habile, elle fait glisser la fermeture éclair dans le dos de sa combinaison à paillettes pour s'en extraire. Sous sa tenue de prime, de la lingerie délicate soulignant ses courbes avec ce qu'il faut de suggestion pour éveiller l'intérêt dans son regard. « T'aimes ? » elle demande, ses prunelles malicieuses glissant sur lui. « Je l'ai acheté au Canada, j'attendais la bonne occasion pour te la montrer. » Et un soir de finale, certes perdue mais avec lui, ça lui paraît être l'occasion idéale pour l'exhiber. Elle revient vers lui pour attraper sa main et l'obliger à se lever. Tout en pressant son corps contre lui, ses bras entourant sa nuque, elle approche ses lèvres de son oreille. « Il y a une grande baignoire dans la salle de bain. Avec vue sur tout New York » elle l'informe d'un ton suggestif. « Et pas d'Olivia en vue pour m'arrêter dans mon petit jeu cette fois. » Un atout non-négligeable.
i'm from season two, b*tch
Jules
i'm from season two, b*tch



Jules



Messages : 615
Localisation : nord de paname.
Emploi : ébéniste.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Mer 11 Nov - 22:20



Non, Noor n’était pas cinglée, elle était complètement cinglée, mais il tait ce point, se contentant de l’observer, dodeline de la tête d’un air de faux cul convaincu par sa correction à elle. Oui, oui. « Tu ne crois jamais à mes compliments, c’est dingue » il se marre parce qu’il accueillait toujours son air moqueur. Une main sur sa hanche, il accuse d’un air désabusé sa nostalgie de la loveroom et de les galères. « C’était juste contraignant et frustrant » leurs petits bails en loveroom. Notamment quand il était deux heures du mat, qu’ils s’étaient installés dans la chambre rose avant de se rendre compte qu’un switch en loveroom ne serait pas possible car déjà occupée. « C’est passé super vite » il étire. « Si on m’avait dit que je finirai h24 avec toi, la première semaine… » Jules souffle aussi réaliste que moqueur avant d’étouffer toute protestation dans un baiser. Il la contemple, sourcils froncés. « Ça t’angoisse, honnêtement ? » il lui demande simplement quand elle lui parle de la distance. Si on se fiait aux comportements de chacun, c’était elle qui finirait par mal le vivre. Elle vit dans l’instant, et elle avait plus besoin de présence dans son quotidien. « Tu penses que tu arriveras à te contenter de ça pour le moment ? » Jules complète calmement d’un air interrogateur parce qu’il essayait de devancer ses éventuels pétage de câbles qui seraient plus compliqués à gérer avec la distance et le décalage horaire. « Je pense par contre qu’il faudra qu’on s’évite des trucs, genre le fait d’essayer de me provoc pour attirer mon attention » le français amène, scrutant son minois. « Tu vois ce dont je veux parler ? » Noor, elle aimait bien l’irriter sur certains sujets simplement pour lui rappeler qu’elle était là. Sauf qu’il le savait déjà, à graviter des semaines autour d’elle. Il voulait leur épargner ce genre d’embrouille à deux balles à distance qui pouvait prendre des proportions plus que ridicules.  Noor amène le Nicaragua dans la discussion. « Attends, je te montre d’ailleurs où on va aller » il a l’illumination, se détachant qu’elle pour glisser une main dans sa poche de jean afin de tirer ton téléphone en fin de vie. Pianotant quelques secondes dessus, il tombe sur le site qu’il veut lui montrer. « T’en penses quoi ? » Jules demande, en cherchant ses opales quelques secondes. « On pourra se prendre une chambre à deux ou alors on se la joue vraiment collectif ? » comme ce qu’ils avaient vécu pendant ces deux derniers mois. Il lui scrolle quelques photos afin de lui laisser l’occasion de faire son choix sauf qu’elle a déjà son idée en tête. Jules n’a même pas le temps de lui dire qu’ils en ont déjà, des souvenirs à deux. Les prunelles attentives, il l’observe, elle et ses minauderies qui lui arrachent un rictus qu’il n’aimerait pas constater sur son propre visage tant son petit cinéma marche quand même. « Evidemment » il répond dans un sourire parce que ça avait particulièrement tendance à lui déconnecter le cerveau et elle le savait. Jules était le dernier à se plaindre de la passion de Noor concernant la lingerie sauf lorsqu’il fallait faire sa valise, comme ce soir lorsqu’il s’était vaguement agacé de la tonne de fringues qu’elle avait - selon lui-. « Bien plus sympa que le costume de Trex » le français avance moqueur en l’embrassant. Il se lève, soulevant le petit 1m60 de Noor direction la salle de bain directement avant de faire couler le fameux bain. Le français fait glisser la dentelle le long de ses cuisses, vire rapidement celle du haut dans un geste faussement expert qui les faisaient souvent marrer tous les deux. Noor s’installe lorsqu’il se dessape pour finir par la rejoindre, placé face à sa lady. Il attrape un pied de Noor se baladant vers lui avant de le tirer vers lui afin de l’amener contre lui dans un peau contre peau habituel. Ses mains se glissent au niveau de la cambrure de son dos. « Profite, la baignoire est trop petite chez moi » il offre un rictus plaqué sur son visage. Ses lèvres frôlent les siennes avant de reculer simplement la tête quand elle essaie de l’embrasser simplement par envie de la frustrer la sachant très sensible dans le domaine. Ses opales croisent les siennes, électriques, sa main longe sa colonne vertébrale, remonte jusqu’à sa nuque. « Demain grasse matinée et jouer les touristes c’est ça ? » il demande.
i'm from season two, b*tch
Noor
i'm from season two, b*tch



Noor



Messages : 2568
Age : 31
Localisation : paris, france.
Emploi : touriste parisienne, fait des podcasts.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Sam 14 Nov - 15:45



Elle affiche une moue faussement peinée quand il affirme qu'elle n'y croit jamais, à ses compliments. « C'est pas que j'y crois pas, c'est juste que je suis surprise chaque fois que tu les dis à voix haute » elle finit par répondre en se glissant sur la pointe des pieds pour lui arracher un baiser. C'est probablement parce qu'il sait qu'elle n'en a pas foncièrement besoin, et que ses demandes de compliments s'apparentent davantage à un caprice de gosse en manque d'attention, mais quand même : Noor, comme toutes les meufs, elle aime entendre de la bouche de son gars qu'elle est belle. Ou tout autre compliment, d'ailleurs. « Oui, mais moins contraignant et frustrant que si on avait du passer notre temps à se tourner autour sans rien pouvoir faire » elle fait remarquer, plutôt pragmatique sur la question : après 5 semaines elle était déjà au bout de sa vie, elle veut même pas imaginer 10 semaines à devoir survivre sur des caresses platoniques. La loveroom, c'était mieux que rien, même si en rien comparable avec ce qui les attend maintenant qu'ils sont à l'extérieur, loin des caméras. « C'est pas que ça m'angoisse, mais ça me soule. Ca te soule pas, toi ? » Elle peut pas être la seule à songer qu'une relation à distance, c'est pas l'idéal pour un couple. Plus encore compte tenu de sa propension à toujours quémander de l'affection et à chercher le moindre contact avec l'autre. « C'est pas comme si on avait une autre solution... » La distance, ça sera leur mode de fonctionnement par défaut, jusqu'à ce que leur couple explose en vol... ou l'inverse. Mais elle n'imagine pas les choses évoluer à toute vitesse. Jules pose directement ses conditions, qu'elle écoute patiemment, un sourcil haussé. « Je vois absolument pas de quoi tu parles non » elle ment ouvertement. Noor, provoquer son mec en essayant de le rendre jaloux depuis l'autre côté de l'océan ? Please. Bien sûr que l'idée lui traversera l'esprit quand il mettra trop de temps à répondre à ses messages ou qu'il ne décrochera pas à son facetime. « Ca va dans les deux sens cela dit... » Parce que le manque d'expressivité de Jules, elle peut le gérer facilement quand il est dans son champ de vision, mais elle sait qu'elle va rapidement psychoter et se faire des films s'il ne fait pas un peu d'efforts de son côté. Mais la première récompense pour avoir survécu à 10 jours sans lui, c'est un voyage au Nicaragua et elle regarde attentivement les photos qu'il fait défiler sur son téléphone pour lui montrer ce qui les attend. « C'est... dingue. » Elle s'y projette déjà, au beau milieu de la nature dans leur petite chambre, sur la plage à apprendre le surf et manger des fruits frais, les couchers de soleil calés l'un contre l'autre. Elle lui lance un regard qui veut tout dire. « Je sais même pas pourquoi tu poses la question, on vient de taper 2 mois de collectif Jules, je veux une chambre juste pour nous deux. » Duh. Hors de question de devoir encore cohabiter avec des inconnus et ne pas pouvoir parader nue devant lui quand elle le voudra. C'est un peu l'idée qu'elle a en tête, d'ailleurs, quand elle retire sa combinaison pour révéler les détails d'une lingerie soigneusement sélectionnée pour son capital séduction. A en juger par le regard que Jules lui rend, l'objectif est atteint. « Parfait » elle souffle avant de se laisser soulever et d'enrouler ses jambes autour de sa taille. Jules les amène jusqu'à la salle de bains, où se trouve cette baignoire qu'elle a repérée direct en arrivant. Rapidement, l'idée de continuer leur discussion devient superflue, de la même façon que les tissus qu'ils portent encore. Jules les débarrasse rapidement, avec une expertise qui arrache un sourire à Noor dont le regard n'est déjà plus que désir. Elle s'installe dans la baignoire, l'observe la rejoindre et l'amener jusqu'à lui dans un move qui fait écho à leur précédente expérience. Sauf que cette fois, ce n'est pas une opération séduction mais une opération conquête, de ses lèvres, de sa peau, de son corps tout entier. Le Français s'amuse à la provoquer, se reculant quand elle s'avance, arrachant une moue de frustration à Noor, qui persiste. « Mmh-mmh c'est ça » elle confirme distraitement avant de l'embrasser, son esprit tout occupé à la suite. C'est un domaine dans lequel ils se complètent parfaitement, dans lequel ils excellent à deux, attentifs aux réactions, aux souffles, aux gémissements de l'autre pour toujours donner plus. Mais là où il y avait un esprit d'urgence dans chacune de leurs interactions dans le jeu, cette fois ils ont tout le temps du monde devant eux, et Noor redécouvre Jules dans cette nouvelle intimité si différente. Elle passe les heures suivantes à s'abandonner à lui, lentement, passionnément, laisse ses instincts prendre le pas sur le reste. Retour à la chambre, où la valse de leurs corps s'achève enfin, ses prunelles sombres si expressives rivées dans celles du Français. Leurs jambes entrelacées, leurs souffles qui s'entremêlent, son cœur qui bat furieusement contre la peau de Jules, elle l'observe, silencieuse. Elle l'est toujours après l'amour, Noor, se nourrissant uniquement de leurs échanges de regards, de leurs sourires complices, de la tendresse de simples caresses délicates contre son épiderme. « J'avais oublié comment c'était, d'être amoureuse » elle finit par murmurer, ses lèvres effleurant à peine les siennes. Et amoureuse, elle l'est comme elle ne l'a plus été depuis longtemps, parfois confuse encore de la simplicité et de l'évidence de ce qu'ils partagent, même quand elle se prend la tête pour rien. « Je vais pas faire la meuf et dire que c'est la seule victoire qui compte, mais ça adoucit la défaite » elle conclut dans un sourire avant de se repositionner pour se caler tête contre son torse.
i'm from season two, b*tch
Jules
i'm from season two, b*tch



Jules



Messages : 615
Localisation : nord de paname.
Emploi : ébéniste.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Dim 15 Nov - 12:44



Il a l'habitude de son petit cinéma, la laisse faire son jeu d’actrice, entourant simplement son petit corps de ses bras avant d’hocher la tête. « Si, ça me saoule » Il répond sobrement en croisant ses opales.  Le contraire serait d’ailleurs inquiétant. « Je n’ai pas particulièrement envie de te laisser par ici » affirme Jules parce que même s’il était content de revoir sa famille et ces potes, ça l’emmerdait quand même de devoir se séparer d’elle. Il met ça sur le compte de son mood de canard très assumé, d’ailleurs. « Mais c’est juste temporaire, le temps de s’adapter ou de chercher d’autres alternatives » il glisse en le pensant. Là, c’était trop tôt pour s’emballer et surtout, ce n’était pas son style. Il faut voir si leur nous un peu bancal peut survivre à l’extérieur, à un peu de distance avant de s’employer à chercher une solution plus permanente qui arriverait à les satisfaire tous les deux mais qui par la force des choses les obligeraient à faire certains sacrifices, inévitablement. « Au moins on aura le temps de se manquer » il cale un peu moqueur en scellant ses lèvres contre les siennes pour l’obliger à relativiser. « Tu ne vois pas ? Attends je vais te donner des exemples ; toi m’informant que t’es en soirée avec tes potes et qu’un mec t’a payé un verre … » il laisse entendre parce que c’est tout à fait son genre, pour tenter de lui tirer une réaction qui sera probablement une irritation latente de sa part. « Typiquement le truc à éviter avec la distance et le décalage horaire parce que ça va me saouler, je vais t'appeler, toi, ça plombera un peu ta sortie avec tes potes, cercle vicieux » il ajoute. « Vasy, donne tes doléances » il se marre parce qu’il arrive à imaginer ce qu’elle va lui sortir : son manque de communication, son expressivité, son air très souvent détaché et moqueur. D’ailleurs cet air s’efface rapidement parce qu’elle capte particulièrement toute son attention là Noor en donnant le ton pour la suite, érigent la salle de bain en guise de souvenir. Il finit par se concentrer sur Noor, ses opales cherchant les siennes constamment, cultivant sa frustration dans un instant qui est le leur, vraiment. Ses lèvres martyrisent son épiderme lorsque ce n’est pas par ses mains. Son souffle bute régulièrement contre le sien, entrainés par le rythme qu’ils s’impulsent l’un et l’autre. Jules, il a l’impression que c’est différent à chaque fois particulièrement aujourd’hui parce qu’il s’emploie à chasser la mélancolie de sa lady. Si Noor aimait bien dire que même la première fois il y avait eu une connexion, lui ne le pensait pas. Il est plus pragmatique parce que maintenant ça compte pour lui, au début, c’était juste primaire, physiologique parce qu’elle l’attirait physiquement parlant. Ils avaient fait les choses à l’envers, en étant surs de pouvoir tout gérer. Jules accueille ses mots, pas effrayé comme le mec lamba ayant des soucis dès qu’il s’agit de sentiments, même s’il a eu sa phase il y a quelques années de gars un peu paradoxal et fuyant. D’une simple emprise, il l’amène à grimper sur lui, à califourchon comme elle en a l’habitude afin qu’elle squatte son champ de vision direct et qu’il puisse la contempler. Ses prunelles détaillent la finesse de sa taille, ses mains s’en vont dessiner les contours de ses omoplates qu’il sent trop avant d’effleurer le galbe de ses seins. « Comme tu avais oublié ce que c’était de dormir avec quelqu’un » il étire en se souvenant de cette conversation nocturne. « Ça revient vite et on s’y habitude facilement » Jules annonce à demi mots, cherchant ses opales pour s’y plonger avant de se relever pour l’embrasser doucement, illustrant la chose. Lui, il était justement en train de bien s’y habituer. « Y aura aucune trace de défaite quand on fêtera tes vingt huit ans sur la plage en s’essayant à l’espagnol, t’inquiète » il glisse simplement pour lui changer les idées, mains sur ses cuisses.  Cette sensation finira par s’estomper au même rythme que la déception qui y est inhérente. « D’ailleurs ça te gène pas trop de taper dans la jeunesse ? » il souffle en faisant référence à leur presque deux ans d’écart. Il la fait à nouveau basculer sur le côté, ses lèvres s’attardant dans son cou, glissant sur son épaule, cajolant quelques secondes sa poitrine avant de continuer leur route jusqu’à son ventre, s’arrêtant juste à temps pour ne pas les relancer dans un énième round qu’ils seraient incapable d’assumer tout de suite. « Viens on reste tous les deux demain et après demain ici » il propose presque sérieusement. « On dira que c’est ma faute, je suis égoïste » Jules négocie. Même s’il avait bien envie de revoir ceux qui avaient quitté le jeu plus tôt, il n’avait pas forcément envie de faire exploser leur bulle, sachant très bien qu’elle serait difficile à récréer même après.
i'm from season two, b*tch
Noor
i'm from season two, b*tch



Noor



Messages : 2568
Age : 31
Localisation : paris, france.
Emploi : touriste parisienne, fait des podcasts.

Personnage
RELATIONS:

Re: heavenly.
Lun 16 Nov - 22:51



« T'as qu'à m'emmener alors » elle suggère l'air de rien en lui lançant un regard appuyé. Après tout, pourquoi s'infliger une dizaine de jours de séparation quand ils pourraient simplement enchaîner : vol direct pour Paris et lancement officiel de leur couple dans la vraie vie. Y a rien qui l'empêche de le faire, en vrai, ses potes lui pardonneront largement d'avoir remis à plus tard leurs retrouvailles, sa mère ne s'attend pas à la voir débarquer chez elle le weekend suivant, et elle est en congé sans solde au taf. De toute façon, ils leur mangent dans la main, ils la reprendront quoiqu'il arrive, même si elle est absente quelques semaines de plus. Elle fronce les sourcils devant ces autres alternatives qu'il évoque. « Tu réalises que y a pas d'alternative dans le sens Paris-Nola ? » elle commente, parce que si la question doit se poser à un moment, elle a déjà commencé à y réfléchir, trop à fond dans leur histoire pour réussir à ne pas se projeter quand tout ce qu'elle veut, c'est aborder les choses de façon pragmatique pour se donner une vraie chance de succès. La seule alternative possible à un déménagement de Jules aux US, ce serait qu'ils se marient et si elle imaginerait carrément un Mael faire ça avec Riley, Jules ne fonctionne pas de la même façon – et si elle ne le fait pas déjà flipper avec ses projets, un mariage devrait suffire à y parvenir. La conclusion logique, qu'elle n'a même pas besoin de préciser à voix haute, c'est que c'est elle qui devra probablement bouger. Elle réprime un sourire face à l'exemple qu'il lui donne, parce que c'est effectivement tout à fait son genre. « Du coup tu ne veux pas savoir si un mec tente de me draguer ? » elle rebondit directement, histoire d'être sur la même longueur d'ondes. « C'est pas forcément pour essayer de te rendre jaloux, juste pour te raconter ce qu'il m'arrive... » C'est pas ça, le principe de la relation à distance ? Quant à ses doléances à elle, elles se résument en une seule phrase : « Que tu joues pas tout le temps les indifférents. » Qu'il ne mette pas mille ans à répondre à ses messages, qu'elle ne soit pas systématiquement celle en demande, bref, qu'il lui serve autre chose que son inexpressivité habituelle. Face à lui, elle peut gérer mais à distance ? No way. Faudra au moins ça pour qu'elle se rassure sur le fait que tout va bien entre eux, malgré l'océan qui les séparera. Mais avant d'en arriver à ce stade, ils ont encore des jours entiers pour continuer de s'apprivoiser, pour continuer de s'aimer dans toute l'intimité que leur confère cette chambre d'hôtel et Noor ne se fait pas prier, trop possessive de leurs moments à deux pour les gâcher en se contentant de dormir. Installée sur lui, ses iris le fixant avec tendresse, elle se contente d'acquiescer doucement. « C'est vrai. On s'y habitue trop vite même. » Surtout quand ce n'est pas amené à devenir récurrent, au moins les premiers temps. Elle accueille ses lèvres contre les siennes, ses mains occupées à parcourir paresseusement la peau de son dos. Noor marque un temps d'arrêt à la mention de son anniversaire, qu'elle n'a que mentionné en passant quelques jours plus tôt sans imaginer que Jules y ferait attention. « Best birthday ever. » Son mec, une plage, des cocktails, faudrait être particulièrement chiant pour chercher plus que ça. Elle étouffe un rire devant l'insinuation qu'il fait. Noor, une couguar si on en croit le Français. « Abuse pas non plus, t'as pas 20 ans hein » elle lui rappelle tranquillement. Puis Jules, il a jamais vraiment fait son âge, il est trop posé, trop mature pour que la différence entre eux se ressente. A moins que ce soit elle et son immaturité chronique qui équilibre la balance. Sans doute un peu des deux, en vérité. Elle est épuisée Noor, et si la lumière de dehors en est la moindre indication, le jour ne tardera pas à se lever. Pourtant son corps se montre encore étonnamment réceptif aux baisers que Jules parsème dans une ligne glissant de son cou à son nombril, s'arrêtant juste quand Noor se prépare à un nouveau round. Elle geint un peu, mécontente, mais ce qu'il refuse de lui donner en gestes, il lui donne en mots, capturant sans peine toute son attention. « Me tente pas... » elle commence parce qu'il sait, à force, qu'elle n'a pas besoin de grand-chose pour lui céder, Noor. Il pourrait obtenir absolument tout d'elle, sans même forcer, et si elle a envie de voir tout le monde, l'idée de rester juste à deux dans leur bulle confortable l'attire plus qu'elle ne le devrait. Elle l'oblige à remonter pour reprendre le contrôle en s'installant à nouveau sur lui. « Après on peut simplement leur dire qu'on aura du retard » elle suggère dans un sourire carnassier, avant que ses lèvres ne retrouvent le chemin des siennes et qu'elle n'emprisonne les poignets de Jules le temps de le soumettre à ses baisers fiévreux. « Ce serait quoi le programme du coup ? » elle questionne en relevant les yeux sur lui, joueuse. « Faire l'amour toute la journée et ne s'interrompre que pour se faire livrer un room service ? » La proposition tombe sous le sens, et elle peut déjà sentir l'effet que l'idée provoque chez Jules. « C'est vrai que c'est très tentant, vas-y on fait ça. » Aucune volonté. Olivia va la tuer.



Contenu sponsorisé




Re: heavenly.



Page 1 sur 1

 

 heavenly.


Sauter vers: