Premier réveil après une soirée de lancement très réussie. Les enjeux sont amusants et j’apprécie cette ambiance colonie de vacances que nous n’avions pas forcément sur notre première saison, compétition au premier degré oblige. Je ne suis présent ici que pour m’amuser, la victoire m’importe peu. Je crois même figurer parmi les rares candidats qui ne cherchent qu’à plaisanter, ce petit mec qui serait très probablement insupportable sur la durée parce qu’il se fiche de tout du moment qu’il passe du bon temps. Comment ne pas être en pleine forme quand on ouvre les yeux de bon matin avec, dans ses bras, un bel homme comme Goliath que j’observe dormir depuis quelques minutes à présent. Il m’a tellement manqué, vous n’avez pas idée à quel point c’est difficile pour moi de m’endormir aussi loin de lui le reste du temps. Je caresse son visage avec tendresse, effleure le lobe de son oreille du bout des doigts et m’anime lorsqu’enfin il se réveille, à son tour. « Bonjour. » Je n’ose pas me pencher pour l’embrasser, préférant respecter ce petit temps d’adaptation nécessaire à l’éveil de n’importe qui. « Bien dormi, mon chat ? »

Premier réveil après une soirée pleine de tout ! L'excitation de prendre part à une nouvelle aventure comme ce fut le cas avec OMB la première fois. L'impatience de retrouver son @Apollon qui lui avait manqué depuis plusieurs semaines. Et la crainte de se confronter à d'anciens "démons" du passé : @Gemma et @Milo. Il était habitué à ce principe de vie en communauté, sous les caméras vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept, et au fait qu'il allait être confronté à des évènements imprévisibles liés au jeu ou à ses relations avec les autres candidats. Il avait même fait son retour côté prod' le temps de la saison 2 de l'émission qui l'avait fait connaître. Aujourd'hui, c'était pour le fun, l'aventure, et le défi de se retrouver dans ce cadre avec son petit-ami qu'il avait choisi de revenir sur le devant de la scène. Un jeu moins difficile que le premier, qui lui correspondrait sûrement davantage, et qu'il pourrait partager avec sa moitié. Ce matin, il se réveille après @Apollon qui le regarde dormir. L'asiatique ne savait toujours pas pourquoi il faisait ça, le new-yorkais, parce que sa tête au réveil c'était pas franchement un cadeau. mmmpff... @Walter il a une drôle d'odeur quand même. Mais ça va... Goliath, il aurait voulu être dans la même chambre que sa team pizza, avec @Quinn, @Manolo et tous les autres. Mais il n'y avait pas assez de place pour lui et Apollon alors il était venu dans cette chambre que personne ne voulait, avec les deux boulets de la saison deux. Triste sort n'est-ce pas ? Le plus important, c'était de se retrouver avec son coiffeur. Goliath s'approchait de lui, posant sa tête contre son épaule, et sa main sur son ventre. Tu m'as manqué ! @Montana s'était montrée claire : elle ne voulait pas de batifolage dans la chambre... c'était une demande qu'il serait difficile de tenir tout le long du jeu.

Il y a quelque chose d’assez idyllique à être ici à nouveau. Le block n’est certes plus le même, mais l’ambiance demeure similaire. L’excitation est même plus importante, d’une richesse supérieure ainsi dépouillée d’enjeux qui avaient tendance à noircir le tableau très rapidement en faisant bondir le nombre de stratégies, d’enquêtes et de couteaux plantés dans le dos des uns et des autres. Je n’ai pas brillé par mes capacités sur ma première saison, je suis bien content de n’avoir qu’un rôle à partager avec certains autres individus cette fois-ci. L’enquête reste au centre du jeu, mais elle sera nettement plus appréciable et ludique que sur notre première expérience. Au-delà des mécaniques du jeu, je considère cet entre-deux comme le parfait moyen de forcer le destin, de créer une opportunité en nous réunissant tous les deux au même endroit pour plusieurs semaines. Goliath, il s’est parfois montré un peu frileux à l’idée de voyager, de se déplacer jusqu’à New-York et moi… Je me suis lancé plusieurs fois mais mes obligations professionnelles ne me permettent pas de vivre la grande aventure constamment. Ces difficultés, elles étaient anticipées mais n’en sont pas moins compliquées à accepter. Je vis très mal la distance, au point où ce projet de troisième salon à inaugurer dans les prochains mois à Walla Walla semble être un bon compromis pour nous rapprocher. Il me faudra passer un certain temps là-bas pour former les équipes à mes méthodes générales, à l’identité de cette marque que je suis en train de créer, aux services de proximité, d’humanité et de chaleur que j’offre à une clientèle qui ne se limite pas à un porte-monnaie. Des projets qui tombent à pic et une aventure qui, enfin, me permet d’avoir mon petit-ami constamment proche de moi d’une manière ou d’une autre. Plus besoin de facetime, ni de s’inonder de messages et je me sens revivre, à nouveau complet et comblé d’un bonheur qui fait du bien. Il se réveille, mon adonis, et j’ai ce sourire teinté d’amour qui ne me quitte plus. Il me fait rire, comme toujours, lorsqu’il fait état d’une odeur qu’il est impossible de ne pas associer à @Walter, occupé à ronfler un peu plus loin. « Je me suis promis de le prendre en charge dès qu’il sera réveillé. Une bonne grosse douche puis un passage entre mes doigts de fée pour raser cette barbe dégueulasse et lui couper les cheveux comme il se doit. » Une mission que je ne prendrais pas à la légère, même s’il m’insupporte dans ses réflexions d’une autre époque. Sa main contre mes abdominaux me fait frissonner, résultat d’un manque que tout mon corps a vite fait d’exprimer, distance infernale oblige. « À moi aussi… C’est dur d’être si loin tout le temps. »

Le soleil tapait déjà à leur fenêtre, venant les baigner d'une lumière chaude et apaisante, comblant l'absence que chacun d'eux avait pu ressentir durant ces dernières semaines de séparation. Ils s'étaient retrouvés ici la veille au soir et avaient du passer leur première nuit de retrouvailles loin de l'agitation nocturne habituelle si caractéristique de leur couple. Mais ce n'était pas l'envie qui manquait à Goliath, qui venait se loger contre son coiffeur, posant sa main sur les abdominaux du tatoué, faisant bouger son pouce et lui offrant quelques caresses délicates qu'il venait accompagner d'un baiser dans le cou de son amoureux. Oh oui fais quelque chose s'il te plaît, c'est pas possible... moi je voulais qu'on dorme avec la Team Pizza mais la chambre était complète. En réalité il restait une place, mais pas question pour Goliath de se séparer de sa moitié et de dormir avec quelqu'un d'autre. Encore moins qu'Apollon dorme avec quelqu'un d'autre ! Ouais mais là on est pas loin on est juste à côté. Goliath souriait, à quoi bon se prendre la tête alors que c'était si simple de profiter du moment présent. Par contre va falloir trouver un truc hein, parce que je vais pas tenir trois semaines à dormir avec toi sans pouvoir faire autre chose que juste dormir... En mémoire les SMS de ce début de semaine, très aguicheurs, et leur "live" tout aussi sensuel qui avait suivi. T'as pas des idées dis ? Goliath souriait, plongeant ses yeux dans ceux d'un Apollon à contre-jour, allant jusqu'à faire se balader sa main jusque plus bas, sous le drap.

J’ai tout le mal du monde à tenir en place dans ce lit, alors que mon bel adonis me caresse la peau, se joue de ma sensibilité avec de tels baisers dans le cou. Savent-ils à quel point il est difficile de retrouver son amoureux après plusieurs semaines de séparation sans pouvoir se livrer à une expression légitime de son amour pour l’autre ? Je suis frustré, bien entendu, et incapable de prédire combien de temps je serais capable d’honorer cette promesse formulée à @Montana avant de se coucher. Une torture que de ne pas pouvoir répondre à ses sollicitations, une véritable punition que de ne pas pouvoir embrasser sa peau à outrance, marteler chaque parcelle de son être de mes baisers, de ce désir qui m’anime sans même avoir besoin de sa présence près de moi. Je pourrais avoir envie de lui en permanence, c’est même surement le cas. Il me rend complètement dingue. La pulpe de mes doigts roule le long de son bras et se glisse malicieusement sous la couette pour venir l’embêter. « Je suis sur le coup, promis ! » Je compte bien m’occuper personnellement de @Walter, il ne pourra rien faire pour m’empêcher de répandre la classe, la bonne odeur et l’élégance sur toute la propriété. « Je pourrais bien être obligé de dormir dehors que je serais le plus heureux des hommes avec toi à mes côtés ! » Je n’ai besoin de rien d’autre que lui pour être bien. Le confort m’importe peu. J’accueille ses paroles en un sourire espiègle. « Je ne tiendrais pas trois semaines. Je me demande déjà comment je suis parvenu à tenir le coup cette nuit alors… » Il ose lui aussi s’aventurer près de mon boxer et mon regard s’illumine. « Des idées, j’en ai plein… Mais je ne suis pas sûr que tu sois prêt pour cela. » Pour cette main que je porte contre mes lèvres avant de descendre, encore et encore jusqu’à me hisser sous ses bas avec un objectif bien précis en tête : le prendre par les… Sentiments. « Tu sauras être discret si je décide de... Te montrer à quel point tu m'as manqué ? » Je le provoque, les doigts resserrés contre le fruit d’un désir qu’il est difficile de ne pas laisser transparaitre, quelques ondulations sensuelles du bas vers le haut en guise d’ultime affront à sa sagesse.

@Apollon

La chaleur n'était pas présente qu'à l'extérieur du block, c'était un fait. La frustration de ne rien pouvoir faire avait été grande bien que prévisible : quelle image cela aurait donné d'eux de s'adonner à des plaisirs charnels à côté de voisins de chambre le premier soir ? Déjà dans la première saison ils n'avaient pas tenté l'expérience, par pudeur de la part de l'asiatique déjà, mais aussi par respect pour ceux qui les entouraient. Mais aujourd'hui ça devenait complexe de gérer pareille situation. Alors les doigts de l'asiatique gambadent sur le corps du bel Apollon, procurant chez lui un frisson de plaisir qui n'était pas suffisant. Goliath glissait sa main jusque plus bas, glissant jusqu'à la cuisse du coiffeur avant de lorgner un peu plus vers l'élastique de son boxer. Des idées, Apollon en a plein. Ah oui ? Moi je pense être prêt, justement. Mais ça on ne le saura que si tu mets en pratique tes idées, n'est-ce pas ? Sourire en coin. Comment donner raison à l'un ou à l'autre sans tenter l'expérience ? Cela était tout bonnement impossible, même si dans son fort intérieur Goliath donnerait volontiers raison à Apollon... il n'était sûrement pas prêt ! Et il n'en faut pas plus pour que le new-yorkais "prenne les choses en main" dans un sourire moqueur, presque pervers, mais ô combien excitant. Je ferai de mon mieux, chuchote-t-il à son oreille avant de venir mordre la peau de son cou, venant renforcer de sa main la pression que le coiffeur exerçait un peu plus bas. Ne te retiens de rien.

Le réveil est doux, d’une tendresse nécessaire pour combler le manque qui s’est installé depuis nos derniers moments partagés en présentiel, rien que tous les deux. Le problème, après autant de semaines passées loin l’un de l’autre, c’est qu’il n’y a pas juste la tendresse qui menace de prendre le dessus. Ses yeux sont animés par une flamme que j’ai du mal à ignorer, par un appétit qui ne cesse de grandir jusqu’à éprouver les limites de mon boxer. Je le quitte, à regret, du regard pendant quelques instants afin de sonder la pièce. Nos quatre camarades ont l’air de dormir, ils ne mouftent pas. Je me demande s’ils ont le sommeil léger, j’espère que non. Je l’espère sincèrement pour eux. Il me caresse la cuisse, tentateur diabolique, et la réaction physique est immédiate. J’observe cette bosse, si proche de ses doigts, et m’amuse à l’aguicher d’un regard provocateur. « J’espère que la culpabilité est en train de t’étouffer, vilain ! Que vas-tu faire pour remédier à cela, à présent ? » J’ai bien ma petite idée à ce sujet, des pistes que je commence à mettre à exécution de mon côté en le retrouvant intimement. La main rivée sous son caleçon, à aller et venir d’une lenteur extrême par plaisir pour la tension que je fais grimper en me jouant de lui de la sorte, en lorgnant sur des limites avec lesquelles je suis familier depuis le temps. « Je ne te laisserais aucun répit ! » Je le menace, tirant sur l’élastique de son boxer pour pouvoir le faire descendre de quelques centimètres afin de me faciliter la tâche. Le regard aguicheur, je prends à nouveau possession de ses lèvres et disparais bientôt sous cette épaisse couette, affamé, en quête d’un fruit qu’il est appréciable de capturer entre mes lèvres. Je me joue de lui, des petites choses qui ont l’habitude de le rendre dingue au point de ne plus être maitre de rien lorsque je m’attaque ainsi à lui. J’aimerais pouvoir l’observer, perdre pied en le voyant ainsi lutter pour ne pas trahir notre rapprochement mais cette posture a quelque chose de très excitant également.  

Goliath se montre relativement tactile avec un Apollon qui n'en demande pas moins au vu des perches qu'il lance depuis quelques minutes. Sourire aux lèvres et tentateur comme jamais, la main de l'asiatique se baladait tranquillement sur la cuisse du tatoué qui se décidait à riposter. Je ne compte rien faire pour remédier à quoi que ce soit. Je suis coupable de tout, ne me reste qu'à trouver un bon avocat si quelqu'un veut s'en plaindre. Ok il n'avait pas vraiment l'argent pour se payer un bon avocat mais c'était façon de parler. Je ne te laisserai aucun répit. C'était clair et le voilà prévenu. Les doigts du coiffeur se glissent jusqu'à son intimité, n'hésitant pas à baisser le boxer qui le retenait prisonnier. Goliath jetait un coup d'oeil à la chambre qu'il partageait avec quatre autres candidats qui dormaient encore. Un état d'excitation l'envahissait, le risque d'être surpris en plein ébat rendait l'exercice encore plus périlleux mais non moins désagréable, bien au contraire. Cette sensation de danger qui les guettait ne faisait qu'accroître le plaisir de retrouver son Apollon et il n'avait pas envie de s'en priver. Le visage du coiffeur disparaît sous la couette pour retrouver un chemin qu'il n'avait pas emprunté depuis un moment. De quoi faire réagir Goliath au quart de tour, qui mordait avec force son oreiller pour ne pas trahir leur acte aux yeux, ou aux oreilles, de leurs colocataires. Etouffant un gémissement de plaisir, il roulait des yeux à mesure que le new-yorkais aventurait sa bouche autour de son fruit défendu dont la tension ne tardait pas à être à son comble à mesure des mouvements exercés par les lèvres et par la langue du tatoué. Venant caler sa jambe sur l'épaule de son bourreau des plaisirs, il tirait la couette un peu plus haut, ne laissant visible que le haut de son crâne. Le peu de lumière qui réussissait à s'infiltrer dans cette zone interdite aux moins de dix-huit ans permettait à l'asiatique de deviner les contours du visage d'Apollon contre son entrejambe et qui semblait s'adonner avec fougue à l'exercice. Il voulait lui faire perdre pied, c'était certain. Et il ne se privait pas pour le pousser au bout de ses limites, cherchant bien sûr à le faire craquer avant la fin de cet échange charnel. Mmh. Hmmpf. Hmmr h...

Comment voulez-vous qu’il soit possible de faire les choses décemment lorsqu’un vilain tentateur comme le beau Goliath s’amuse de la sorte à effleurer des failles dont il connait l’existence. Je frissonne sous la pulpe délicate de ses doigts, m’abandonne à son regard aimant et aguicheur, la peau en éveil complet, épris d’un désir qui ne cesse de croitre et d’animer chaque parcelle de mon corps à moitié nu. Ce n’est pas plus mal, d’ailleurs, je me sens déjà bien trop à l’étroit dans mon boxer et monsieur sait comment verser une huile délicatement sensuelle sur un brasier déjà bel et bien animé. « Ce sont nos camarades qui risquent de s’en plaindre… Pas moi… » Il m’a tellement manqué, je ne crois pas qu’il soit conscient de l’impact positif qu’il a sur moi, du bonheur avec lequel il me comble quotidiennement même lorsqu’il n’est pas là, en présence, face à moi. Je m’ennuie de lui dès que ses messages cessent, dès qu’il va s’endormir avant moi. Il est le premier que j’attends sur mon téléphone lorsque j’ouvre les yeux, l’homme qui occupe le plus clair de mes pensées et je m’en agace parfois. Dépendre des autres, ça n’a jamais été mon truc mais je suis tout bonnement fou de lui. Fou amoureux. Je vrille, incapable de me retenir davantage après autant de semaines passées loin de sa délicieuse odeur, de ses muscles que j’adore recouvrir de mes lippes délicates. Ma main s’aventure, gourmande, sous son boxer que je m’amuse à faire descendre pour pouvoir libérer un être bel et bien éveillé lui aussi. J’ai déjà des tonnes d’idées, une inspiration grandissante lorsqu’il est question de trouver le parfait compromis entre rapprochement physique et discrétion. C’est pourtant ses cris, que j’aimerais entendre s’élever dans les graves, mon prénom que j’adorerais l’entendre soupirer, une intensité que je tuerais pour l’entendre me supplier de ne surtout pas m’arrêter en si bon chemin. Un petit peu plutôt que rien du tout, une promesse pour la suite des événements, pour d’autres nuits, d’autres endroits, d’autres moments. L’œil provocateur, je lui laisse le temps suffisant pour anticiper mon prochain mouvement, me glisse sous cette couette et laisse un sourire qu’il ne peut malheureusement pas percevoir trahir l’appétit qui menace de tout emporter sur son passage. Décidé, je le suis à lui en donner pour son argent. Avide de lui, je compte le pousser à bout.