pido un cohete y voy directo por ti (j19/22h)

Il aurait pu facilement ignorer la requête de @Gemma mais reste pourtant fixé sur l'idée. L'invitation glissée contre une rose, cette dernière posée sur son lit. Le diner en bord de plage, casual à l'heure espagnole. S'ils devaient manger des mets de son pays alors ils le feraient à la bonne heure, l'apéritif qui s'étend et le repas qui s'éternise. Ils étaient un peu limités en terme de location alors il avait improvisé une table et deux chaises au bord de l'eau, les vagues qui leurs caresseraient les orteils. Il y avait pire comme paysage en guise de restaurant, il fallait l'avouer. Tout comme il y avait pire vue que celle de la brune qui s'avance vers son petit bout de paradis improvisé. « Bienvenue chez Joaquin. » Il souffle lentement en se levant de sa chaise pour faire le tour de la table et tirer sa chaise pour elle. « Tu es magnifique. » Qu'il glisse à son oreille en la laissant s’asseoir, faisant le tour de la table pour s'arrêter au champagne bien au frais dans son seau. « Champagne? » Il demande en ouvrant la bouteille, fraiche mais pas trop, la température parfaite. « C'est à la hauteur des espérances de mademoiselle? » Il demande, sourire charmeur aux lèvres, son regard passant de Gemma à la bouteille et au liquide qu'il verse dans leurs verres. « ¡Salud! » Il lève sa coupe vers elle et hume son approbation au gout du champagne. « Bonne semaine jusqu'ici? » + tenue

Tu n'avais pu te retenir de sourire on ne peut plus naïvement en trouvant sur ton lit une rose avec une invitation à dîner avec @joaquin le soir-même. Tu ne peux t'empêcher de te demander ce qu'aurait dit @milo s'il était lui-même tombé sur la rose. Mais tu ne perds pas d'avantage de temps pour réfléchir à ce que tu allais porter, optant finalement pour une combinaison noire, assez simple. Un maquillage léger, à peine perceptible, et te voilà en train de te rendre à la plage. « Merci ! » lui dis-tu face à cet accueil, ravie de le retrouver et de pouvoir partager un moment avec lui. Il te complimente, et tu ne peux t'empêcher de sourire. « Tu es très élégant aussi. » réponds-tu en croisant son regard. Il n'avait clairement pas besoin de grand chose pour que son côté très chic et très naturel fasse des ravages. Tu prends donc place à la table qu'il semblait avoir préparé lui même. « Bien sûr ! » lui réponds-tu quand il te propose du champagne, remarquant qu'il avait vraiment mis les petits plats dans les grands, visiblement. « Je ne m'attendais pas à moins de votre part, monsieur ! » réponds-tu le sourire rieur, avant d'ajouter. « Non, plus sérieusement c'est incroyable et absolument magnifique comme lieu. Merci beaucoup pour ton invitation, ta mère sera ravie, j'imagine. » réponds-tu avec un sourire, repensant à votre discussion dans le bassin. Tu prends la coupe de champagne qu'il te sert avant de venir trinquer avec lui, te contentant de sourire. Après avoir pris une gorgée de champagne, tu poses ta coupe. « Plutôt oui, je continue de faire connaissance avec un peu tout le monde, une semaine classique en somme. Et toi ta semaine se passe bien ? » lui demandes-tu en plantant ton regard dans le sien. « Je suis très impatiente de voir ce que tu nous as préparé. »

tenue

Le décor idyllique et la compagnie plus que charmante, la soirée n'en serait que réussie il en était certain. Puis ça avait des airs de solitude, un peu coupé de la maison et des autres habitants à cette heure ci plutôt occupés à l'intérieur qu'en bord de plage. « Merci. » Au vu du décor il n'avait pas tenté de faire beaucoup d'efforts vestimentaire, le costume bien trop peu adéquat face à la situation. Et c'était évident que @Gemma avait pensé de même au vu de sa tenue, somme toute mignonne. Le champagne servi, il baisse le menton et le relève, sourire satisfait aux lèvres alors qu'elle répond ne pas en attendre moi de lui. Et le fait rire à son tour en invitant sa mère dans leur conversation. « Diner avec une charmante jeune femme n'est jamais une corvée, le plaisir est pour moi. » Il s'adosse à son dossier, les yeux qui s'égarent au sol quelques instants avant d'allonger ses jambes, croisées aux chevilles. « Hm, j'imagine. C'est en réalité assez perturbant de se dire qu'elle est probablement spectatrice de notre soirée. » La connaissant, elle n'allait pas rater une seule seconde de diffusion qui l'impliquait lui, tout comme ses sœurs, ils avaient des difficultés à rester en dehors de leurs vies respectives en général alors là c'était banco pour elles. « Tu préfères les personnalités de cette saison ou de la tienne? » Il est curieux d'avoir son avis, tout comme il l'avait été pour celui d'Alix. Il avait trop peu d'informations pour se faire un avis personnel après tout. « Rien de particulier à signaler, juste une avancée considérable dans mon bronzage. » Il observe don bras, déjà plus coloré qu'à son arrivée. Et ce n'était pas comme s'il était pale à son arrivée. « J'espère que ça te plaira. » Il n'était pas inquiet, il avait passé l'après midi à cuisiner et savait que c'était si ce n'est délicieux au moins mangeable. « Gazpacho pour débuter. » Il se lève pour s'approcher de la table secondaire contenant tous leurs plats et sort deux verres de la glacière. L’allée retour pour les déposer sur la table, il revient encore les mains pleines, déposant deux assiettes entre eux. « Pimientos de padrón et croquetas. J'espère que tu as faim, c'est un vrai repas espagnol. Long et bien en chair. » Le sourire ne le quitte pas alors qu'il reprend sa place et son verre, désignant les assiettes d'une main, l'incitant à gouter la première. « Pour quelqu'un qui travaille beaucoup, ce n'est pas trop violent de passer de quoi, plus de quarante heures par semaine à ça? » Il écarte légèrement les bras pour désigner leur étant présent, un rien quasi permanent, des vacances bien farniente.

Tu as du mal à y croire, d'aussi loin que remontent tes souvenirs, tu n'as jamais eu l'occasion qu'un homme te prépare un dîner, encore moins dans un endroit aussi parfait, et idyllique. Tout est exquis, le cadre, l'installation de la table, jusqu'à bien sûr @joaquin avec qui tu partages ce dîner. Une fois assise, tu enlèves tes chaussures, une paire d'escarpins très simple, pour profiter de sentir le sable chaud sur tes pieds. Tu souris à sa remarque. « Tu sais, tu devrais attendre que j'ai bu un peu plus de champagne pour avoir une excuse pour le rouge qui me monte aux joues. » lui dis-tu avec un sourire, avant d'ajouter : « Le plaisir est totalement partagé, en tout cas. » lui réponds-tu en accrochant son regard un instant avant de dévier, un peu intimidée. Parce que tu te sentais bien là, bien, et à l'aise avec lui. Tu ris à ce qu'il te répond sur ta mère. « Tu crois qu'elle regarde tes moindres faits et gestes ? » lui demandes-tu en souriant. « Mes parents ne regardent pas trop. Ils aimaient bien suivre la saison une, mais au final, ils préfèrent que je leur raconte. Ca les a gêné un peu je crois, de connaître tout de mes relations ou de mes états d'âmes, ce genre de choses. » C'était ce qu'il était sorti des différentes discussions que vous aviez eu depuis ton retour. Ta soeur, elle était beaucoup plus curieuse, mais ça ne l'avait pas empêché de te cuisiner à ton retour. « Mmm... C'est une bonne question. Je crois qu'il y a de tout. Je dirai peut être cette saison, mais je pense que le fait que je connais une partie des candidats joue beaucoup. Et puis, il y a quand même Walter et Adrien... » réponds-tu en roulant des yeux avant de rire doucement. « Un très bon programme ! Personnellement, je ne bronze presque pas, je brûle, alors je t'envie un peu... » tu dis en haussant les épaules, impatiente de voir ce qu'il vous avait préparé. Il sortait quelques éléments de la glacière, qu'il installait sur votre table. « Je n'ai pas trop mangé aujourd'hui ça devrait aller. » lui dis-tu en souriant. « Joaquin, tout a l'air absolument divin, t'as dû te donner tellement de mal... » lui dis-tu, mi désolée et mi impressionnée. Tu connaissais très mal la nourriture espagnole, mais ça avait l'air excellent. Tu prends ta fourchette pour prendre une croquetas, avant de lui répondre. « Un petit peu. On va dire que j'ai la chance d'avoir un boss assez indulgent, à qui ça ne pose pas de problème tant qu'il sait que quelqu'un traite mes affaires en son absence. Et je rends la pareille à mes collègues à mon retour, bien sûr ! » et donc tu approchais dangereusement des quarante-cinq ou cinquante heures par semaines, à ce moment-là, mais bon, comme là tu restais loin pendant plusieurs semaines, ce serait juste. « Mais c'est compliqué aussi, c'est un peu un travail à temps plein, et je ne peux pas m'empêcher d'y penser, même en étant ici. » te confies-tu en croquant dans la nourriture qui se trouvait sur ta fourchette. « C'est excellent ! » réponds-tu en portant ta main devant ta bouche pour la cacher, parlant la bouche pleine. « Et toi alors, ton club ne te manque pas trop ? Je ne t'ai pas demandé, mais c'est une boîte que tu as monté seul, ou tu l'as racheté, ou ça fait partie de ta famille et du fameux héritage dont tu me parlais ? » demandes-tu, t'intéressant encore un peu plus à l'espagnol, en lorgnant sur ce qu'il restait sur la table. « Les... pimientos ? Ce sont des piments ? Genre c'est très fort ? » demandes-tu avant de goûter, histoire de te préparer quand même, si besoin.

« Et manquer une occasion de colorer ces pommettes? Tragédie. » Il répond rapidement, le sourire presque satisfait alors qu'il porte son verre aux lèvres pour cacher ce dernier. C'est un compliment silencieux, le rougissement, du moins les bons, ceux qui venaient accompagnés d'un léger sourire, d'un regard un brin fuyant mais revenant toujours sur sa personne, ceux qui réchauffait l'intérieur tout autant que les joues. Et la savoir ravie d'être ici est un compliment en soi ce qui lui fait tendre son verre une nouvelle fois en son salut. Plaisir partagé alors, ça promettait une soirée des plus délicieuse. La question est innocente mais ça le fait rire à Joaquin. « Oh j'en suis sur. Si elle pouvait elle aurait mit des caméras partout chez moi et mes sœurs pour sa propre émission de télé réalité chaque jour durant. » C'est le genre de mère qui veut absolument tout savoir, même ce que tu n'as pas la moindre envie de partager. Il n'y avait jamais eu qu'un sujet tabou chez lui et c'était son père, tout le reste était game, impliquant leurs vies sexuelles et sentimentales à tous. « Je suis jaloux. » Il avoue en riant, ayant du mal à imaginer une vie où sa mère ne voulait pas savoir le moindre de ses faits et gestes. « Et ta sœur? Elle regarde? Elle veut tout savoir? Quel genre de relations vous avez? » Ça devait être quelque chose d'incroyablement privilégié au vu de leurs débuts dans ce monde. Il hoche la tête à l'entente de des horreurs, tout à fait d'accord avec elle. Adrien et Walter étaient des cas à eux tous seuls. Si jamais une institution voulait bien venir les récupérer à la sortie ce serait vraiment un cadeau pour le reste de l'humanité. Voir même s'ils pouvaient venir tout de suite... « Ce serait difficile à vivre si je craignais le soleil. » Étant donné sa location ce serait même impossible. « Et pas de quoi être jalouse, ta peau est parfaite. » Il glisse sans même y penser, occupé à se demander si elle était aussi douce qu'elle y paraissait, déplaçant enfin ses yeux de sa nuque pour les porter de nouveau sur ses yeux. « Pshh. » Accompagné d'un mouvement de main comme pour oublier toutes considérations. « Ça m'a fait plaisir, ça fait longtemps que je n'avais pas cuisiné ainsi. » C'était quelque chose qu'il faisait plutôt avec sa famille et sa mère avait encore la main mise sur la cuisine. Il avait été son propre chef aujourd'hui et ça lui convenait parfaitement ainsi. « Tant mieux, j'imagine que c'est utile de pouvoir repartir sur une normalité quotidienne en sortant. Tu t'entends bien avec tes collègues? Quelles genres d'affaires tu gères? » Il savait que @Gemma était avocate mais avait oublié les subtilités et espérait que ça passerait mieux ainsi. Un sourire sincère orne ses lèvres a son compliment et il baisse le menton légèrement, remerciement silencieux. « Si, pas mal. » C'était plus sa normalité qui lui manquait au final, sa vie, son rythme, d'être son propre boss et de pouvoir mener son monde comme il le désirait. « Héritage familial oui. » Il avoue sans retenue en récupérant sa fourchette pour récupérer une croquetas. Ladies first. Il croque dedans mais les ayant goutées après les avoir faites il sait qu'elles sont effectivement parfaitement réussies. « Il appartenait à mon père de base, mais je l'ai reprit il y a quelques années. J'y travaille depuis mes dix-huit ans. » Que ce soit quelques heures pendant ses études ou en postes plus sérieux pendant les vacances. « Ce n'est pas juste du népotisme. » Il a mérité de finir à la tête de ce club, l'a retapé pour le mieux et en a fait le succès qu'il est aujourd'hui, jamais son père n'aurait pu rêver aussi grand. « Deux de mes sœurs travaillent avec moi. » Et la dernière, dieu seul savait ce qu'elle faisait entre deux manifestations. « Hm? » Il termine sa bouchée et réalise qu'il a oublié d'expliquer. « La plupart sont doux et de temps en temps un fort se cache au milieu. Mais ne t'inquiètes pas, 90% du temps ils sont justes savoureux. » Il termine sa coupe de champagne, occupé à la regarder déguster ses mets, plutôt fier de ce début de diner. « Quelques folies depuis ta sortie? Beaucoup de courrier de fans amourachés? »

@joaquin, il te fait sourire. Il flirte avec toi, te fait des compliments, plus ou moins déguisés. Rien ne l'y oblige, mais toi tu trouves cela plaisant. Ca fait bien longtemps qu'un homme ne s'était pas autant intéressé à toi et n'avait pas pris soin de toi de cette façon, te préparant un dîner sur la plage et te complimentant de différentes façons. Tu savais que tu passerais une bonne soirée, et tu t'en doutais déjà avant, mais plus la discussion filait, plus tu en étais persuadée. « A ce point ? Vous ne devez pas être trop inintéressant, alors ! » tu dis avec un sourire en prenant une nouvelle gorgée de champagne. Tu lui dis que toi, tes parents n'avaient finalement pas trop aimé te regarder. « Uh uh, ne le sois pas. J'ai eu le droit à un dîner complet sur un passage en revue de chaque candidat pour savoir de qui je m'étais rapprochée suffisamment pour qu'il se passe peut être quelque chose. » Aucune raison d'être jaloux à ça, ça avait été un moment extrêmement gênant. Au point où tu en étais presque venu à regretter ta mission avec Dylan, que tes parents ont eu beaucoup de mal à comprendre. « Ma soeur, oui, elle suit tout, mais ça ne l'empêche pas de me faire passer un interrogatoire pour savoir tout ce que je pense à tel ou tel moment. Mais on est très proche, alors c'est le genre de choses qu'on se serait raconté si j'étais à Orlando. On est jumelles, enfin siamoises à l'origine. Et on vit ensemble. » tu lui réponds avec un sourire. C'est vrai que toi tu avais pas mal d'informations sur sa fratrie, mais toi, tu n'avais pas encore trop parlé de ta soeur. Il te complimente sur ta peau cette fois-ci, et tu souris t'apprêtant à goûter ce qu'il vous avait préparé. « C'est incroyable en tout cas, merci beaucoup. Il faudra que tu m'apprennes toutes ces recettes, que je puisse t'aider une prochaine fois. » Sans trop t'en rendre compte finalement, tu insinuais qu'il y aurait peut être une prochaine fois. Ce qui ne serait pas pour te déplaire. Vous parliez travail, enfin, il te questionnait sur ce que tu faisais, et tu souris. « Oui, on s'entend très bien. Je travaille dans un cabinet de quelques avocats, tous ayant dans l'optique de créer notre propre cabinet un jour. On est quatre, plus notre patron. Et moi je suis spécialisée dans les affaires pénales. » Une branche lourde et assez intense du droit, qui justifiait plus ou moins le temps que tu y consacrais. Mais c'était ce qui te plaisait. A ton tour, tu t'informes d'avantage sur son travail, et sur son quotidien à lui. Il te lâche des infos un peu au compte gouttes, mais tu apprends qu'il tient la boîte de son père et qu'il travaille avec deux de ses soeurs. « C'est sympa, comment c'est de travailler en famille ? Et votre père doit être tellement fier de vous. De toi surtout, si tu veux t'implanter à l'étranger. » Ca devait être incroyable, d'avoir quelque chose comme cela qui appartient à sa famille, et qui grandit de génération en génération. Tu souris face à son explication sur les pimientos. « Et vu que généralement, j'ai assez peu de chance, il est probable que je tombe sur les dix pour cent restant. » réponds-tu en en plantant un sur ta fourchette, que tu dégustes. Tu fais un signe du pouce à Joaquin, c'était également délicieux. Tu finis ta bouchée avant de lui répondre. « Mmm... Pas tant que ça, quelques lettres, mais rien d'incroyable... » réponds-tu avant de réfléchir une seconde. « Ah si ! Il y a un truc un peu marrant qui m'est arrivé, un peu... flippant aussi. Un matin, je suis arrivée au travail, et en entrant dans mon bureau, je me rends compte que l'on m'a livré un bouquet de roses rouges. Mais un énorme bouquet, il devait y en avoir une cinquantaine je pense ? Et en demandant à l'accueil, je me rends compte qu'elles ont été livrées, donc je n'ai pas de nom. J'ai demandé à mon entourage, et ce n'était personne que je ne connaissais. Je n'ai jamais su qui est-ce que c'était, ni pourquoi, mais je t'avoue que ça m'a un peu fait peur. De savoir que quelqu'un connaissait mon lieu de travail. » tu hausses les épaules. « Mais rien d'autre que ça, je suis pas sure que je sois la candidate qui ait le plus intéressée pendant la première saison. Jana ou Alix auraient peut être des histoires plus drôles à te raconter. » lui confis-tu avec un sourire. « Et toi alors ? En travaillant dans le milieu de la nuit, tu dois avoir de sacrées histoires à raconter, non ? »

Sa famille était, souvent malgré lui une part énorme de sa vie mais il n'en avait jamais autant parlé qu'ici. « Oh j'en doute. » C'était une émission qui ne conviendrait qu'à sa mère, pour sur. Sa description de son diner avec ses parents le fait rire, il imagine très facilement le genre de questions et les réponses gênantes ayant suivit ces dernières. « Ma mère a demandé à ma première petite amie si je l'avais fait suffisamment jouir parce que sinon elle connaissait un ou deux livres qui pourraient m'aider. » C'était le genre de mère qu'il avait, et les diners ressemblaient encore à ça, mortification en moins puisqu'ils n'avaient plus vraiment de tabous entre eux. Une chose était certaine, il en savait bien trop sur la vie sexuelle de ses sœurs. Bien, bien trop. « Comment c'était? de grandir siamoises? Vous avez été séparées à quel âge? » C'était le genre de situation que l'on rencontrait trop rarement pour avoir une idée de la chose et il se trouvait curieux de voir comment elles avaient géré ça. « Vos parents ont bien prit la chose? » Il se doutait que ça ne devait pas être facile de voir ses jumelles imbriquées l'une dans l'autre. La conversation se tourne naturellement vers la nourriture qu'il a déposé sur la table et il sourit à l'implication qu'il y aurait une prochaine fois. « Je ne suis pas le meilleur des professeurs mais je ferais de mon mieux. » Il hoche la tête, approbation silencieuse doublée d'un sourire affectueux. Il n'était pas très patient et avait quelques problèmes à déléguer ses taches mais ils trouveraient bien un moyen de s'entendre. Son attention toute dévouée à @Gemma, il l'écoute parler de son travail. Avocate pénale donc, impressionnant. « Qu'elle est l'affaire qui t'as le plus marquée? » Il a de vagues notion de droit comme tout homme d'affaire mais guère plus que ce dont il avait besoin et il était curieux de découvrir plus sur les dessous de ce boulot. Il manque de s'étouffer avec son dernier morceau de croquetas en l'entendant parler de son père et lève une main devant sa bouche jusqu'à ce que la toux s'arrête et qu'il ait récupéré ses esprits. « Toutes mes excuses. » Il attrape sa flute pour la terminer et inspire doucement, reposant le verre sur la table. « Travailler avec sa famille a ses hauts et ses bas mais c'est quelque chose qui fonctionne pour nous. » Il espérait encore que Josefina se joigne à eux, à un moment donné mais l'espoir semblait vain. « Et mon père se retournerait surement dans sa tombe. Mais j'apprécie le sentiment derrière le compliment. » Qui en était un, au final, du moins c'était ainsi qu'il le prenait. « Fina voudrait voyager et j'espère qu'ouvrir un club en Amérique l'incitera à venir travailler avec nous. » Ce qui inciterait son père à d'autant plus les maudire de ses six pieds sous terre. Son pouce en l'air fait réapparaitre son sourire tandis qu'il se lève pour se servir un nouveau verre et remplir celui de la brune. Il avait une bouteille de vin rouge pour la suite qui conviendrait bien mieux avec le plat principal et s'attendait à ce qu'ils terminent celle là avant d'y passer. Il fronce un peu les sourcils à son histoire qu'il ne trouvait pas vraiment marrante mais plus inquiétante oui. « C'est la seule chose que tu as reçu? Pas d'autres cadeaux improbables, de disparations quelconques? » Son absence totale de foi en l'humanité le rendait quelque peu paranoïaque et l'histoire jouait en sa faveur sur ce coup là. « Tes histoires me conviennent parfaitement. » Il demanderait peut-être à Alix ou Jana plus tard mais pour le moment c'était elle qu'il voulait découvrir. « Oui et non. La plupart ne sont pas convenables pour un diner en charmante compagnie. » Il attrape un pimientos du bout de sa fourchette qu'il mord et prend le temps de savourer. « Il y a bien cette fois où je suis arrivé à dix-sept heures pour découvrir mon bureau envahi de homards. » Il raconte, le rire doux rien qu'au souvenir de cette journée. « C'est assez hilarant maintenant mais je t'avoue que sur le coup c'était assez surprenant. » S'il avait été la cible de plusieurs farces au court des années, jamais encore on avait colonisé son bureau à coup de crustacés. « C'est surtout que j'ai croisé du monde en entrant et tout semblait tout à fait normal. Mais rien ne m'avait préparé à cette entrée. J'ouvre la porte de mon bureau et là des homards partout. Sur chaque surface disponible. Je te laisse imaginer l'odeur. » Il avait bien du rester quelques secondes abasourdi devant le spectacle. « La personne chargée de réceptionner les livraisons s'était absentée et une des nouvelles s'en est chargée. Et ça ne l'a pas du tout choquée qu'une boite de nuit réceptionne une centaine de homards... » C'était un brin affligeant par ailleurs et il l'avait viré le soir même. Ce n'était pas tant l'erreur mais le fait qu'elle n'en parle à personne. Ce n'était pas la seule bourde de sa carrière mais c'était bien la seule qui avait couté la mort de centaines d'animaux. Qu'ils n'avaient même pas pu manger au final. « Je peux demander des précisions sur la nature de votre relation avec Milo? Après tout on sait les circonstances entre Apollon et Goliath, Jana et Alix mais toi et Milo, pas tellement. » Ils étaient tous revenus en duo et le leur était celui avec le moins d'informations.

Tu ne peux t'empêcher de rire en écoutant @joaquin parlait des anecdotes de sa mère. « Ah oui quand même ! Non, les miens se sont contentées de montrer des photos de moi bébé à mon ex, c'était déjà... assez gênant, donc pour toi je n'ose pas imaginer ! Mais encore une fois, ta mère a l'air soucieuse de... voir que ta vie sexuelle est épanouie ? » Pas trop sure de la fin un peu étrange de ta phrase, mais tu ris simplement un peu plus. Ca devait cependant être d'avantage gênant pour les femmes qu'il présentait à sa mère, par contre. « On n'a pas vraiment grandi siamoises, enfin je ne m'en souviens pas. On a été séparées quand on avait un peu plus d'un an, à l'âge où la motricité commence à se développer finalement. Donc je t'avoue que je n'en ai pas vraiment de souvenirs. Le seul truc que ça nous laisse aujourd'hui, crois-le ou non, c'est d'avoir par moment l'impression d'être connectée à elle aussi fort que si on ne faisait toujours qu'une... » C'était sans doute compliqué à comprendre, pour des gens qui ne comprenaient pas la condition que vous aviez à un moment donné. « Oh, je crois qu'ils ne l'ont pas trop mal vécu. Mes parents sont les personnes qui ont le plus gros coeur de cette planète selon moi. Dès qu'ils ont su, ils ont commencé à faire des économies incroyables pour financer l'opération de séparation avec les meilleurs médecins possibles et dans les meilleures conditions, sachant qu'il y avait un gros risque puisque j'avais une insuffisance cardiaque à la naissance, mais tout s'est bien passé. Bref, ils ont été les meilleurs parents du monde, et le sont toujours. » Tu te rends compte que finalement, tu ne t'étais jamais vraiment autant livrée au sujet de ton secret initial, mais en soit, ce n'était rien de secret réellement, rien de trop important, et ça te touchait un peu, que Joaquin s'y intéresse autant. Tu souris quand il te répond qu'il essaierait de t'apprendre, au moins, il ne disait pas non à une potentielle prochaine fois. Vous finissiez par parler tous les deux de vos jobs respectifs. Il te demande alors l'affaire qui t'avait le plus marqué, et tu prends une gorgée de champagne avant de répondre. « C'est pas hyper joyeux, quand on voit le genre d'affaires que je vois passer, mais c'était au début de cette année. Hum... En gros, des voisins soupçonnaient des parents de mauvais traitement sur leur fille de six ans. Et ça a été une affaire très compliqué par que d'une côté il fallait absolument défendre cette pauvre gamine, qui était maltraitée, martyrisée, et qui à cause de son jeune âge, ne se rendait qu'à moitié compte que tout ça, ce n'était pas normal, et de l'autre, si on parvenait à faire notre travail, elle allait se retrouver orpheline. Donc, d'un point de vue professionnelle, c'était une des affaires les plus intéressantes sur lesquelles j'ai pu travailler. D'un côté personnel, elle m'a valu des dizaines de nuits blanches... » Tu baisses les yeux en finissant d'en parler, c'était assez compliqué d'en parler, et de toute façon, tu étais tenue au secret professionnel, donc tu ne pouvais pas non plus en dire trop, mais l'après de cette affaire avait été très compliquée, et tu avais appris sur le tas ce qu'on voulait dire quand on vous apprenait à ne pas vous investir trop personnellement dans des affaires. Tu lui parles de son travail à lui, et de son père, ne sachant pas trop si c'était ça qui lui causait de s'étouffer ou non. « Est-ce que ça va ? » lui demandes-tu alors qu'il tousse, avant de reprendre. « Oh... Hum... Je suis désolée pour ton père, je ne voulais pas... » Tu avais mis les deux pieds dans le plat, très typique de toi. « Fina c'est ta plus jeune soeur du coup ? Elle aussi voudrait s'installer en Amérique ? » tu lui demandes pour ne pas rester forcément concentré sur son père, même si tu avais du mal à comprendre pourquoi celui-ci ne serait pas ravi de voir son entreprise grandir grâce à son fils. Vous continuez de discuter et tu rigoles face à sa réaction devant ton histoire de roses. « Disparitions ? Tu sais que OMB ne fait pas que je vis dans un épisode d'Esprits Criminels ? » réponds-tu en riant doucement, te moquant un peu. « Mais non, rien de plus que ça. Je te dis, probablement pas assez intéressante pour les gens un peu dérangés ! » signifies-tu avant de lui retourner la question. Tu souris à sa réponse. « Eh bien j'espère que tu me raconteras ces histoires pas convenables une autre fois alors, tu m'intrigues ! » Tu dis en rigolant, avant d'écouter son histoire de homards, en buvant une gorgée du verre qu'il venait de te servir. Tu l'écoutais avec beaucoup d'attention, cette histoire étant tellement invraisemblable. « Wow, ça fait énormément de homards ! Tu as su d'où est-ce qu'il venait au final ? C'était juste une erreur, ou c'était quelqu'un qui voulait te faire passer un message ? Avec des homards... ? » Ca n'avait absolument aucun sens, et tu ne pouvais de nouveau t'empêcher de lâcher un rire. En prenant un peu de gaspacho, tu écoutes sa prochaine question, qui te surprend un peu. « On rentre dans les questions un peu plus sensibles ? » réponds-tu en rigolant, avant d'ajouter. « Milo et moi, même si ça ne s'est pas forcément vu à l'écran, on était assez proche en réalité. On s'est rapproché à partir de la semaine de camping. Et en sortant de l'émission on est restés en contact. En plus de ça, il avait quelques affaires juridiques à gérer, notamment liées à son secret et à toute cette histoire avec ses parents, donc je l'ai aidé avec plaisir. J'ai été le voir plusieurs fois à Chicago, et lui m'a rejointe aussi à Orlando de temps en temps. Et de fil en aiguille on est devenus très proches, se rendant compte qu'on avait un peu une vision commune sur beaucoup de choses. Donc comme j'étais célibataire, et lui aussi, on a commencé à diriger notre relation à un autre niveau. » L'idée de s'amuser en ne faisant de mal à personne, la raison pour laquelle vous étiez là aujourd'hui. « C'est un peu compliqué à qualifier, mais je pense que Milo, c'est mon meilleur ami, avec le sexe en plus ? Je pense que c'est à peu près ça. On n'a pas d'attache sentimentale, et le jour où je veux avoir quelque chose de concret avec quelqu'un d'autre, on laissera le sexe de côté, et pareil de son côté. » Tu hausses les épaules, ce n'était pas le genre de truc simple à expliquer, encore moins là, à Joaquin, qui t'avait préparé un dîner absolument parfait. Mais ça ne servait à rien de lui mentir de toute façon, surtout ici où il pourrait peut être l'apprendre par quelqu'un d'autre, c'était inutile. « Pourquoi cette question ? » tu lui demandes en prenant une gorgée de champagne, intriguée. « Et toi alors, tu n'as personne dans ta vie, de ce que j'ai compris. C'est un choix, ou c'est juste que tu n'as pas encore trouvé la bonne personne ? »

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Oui, si ça n'avait pas toujours été le cas, sa mère était rapidement devenue très, trop invasive dans leurs vies privées. Dans leurs vies tout court, tout élément privé s'étant envolé il y a fort longtemps. Fréquenter les mêmes personnes de manière régulière assurait de n'avoir aucun secret pour personne. « C'est si joliment dit, je pourrais presque la remercier vu comme ça. » Ce qu'il n'avait absolument pas fait à l'époque, pour être certain. Il avait même arrêté de lui parler durant de nombreux jours après cet épisode traumatisant de son adolescence. Elles avaient effectivement étés séparées trop tôt pour en avoir des souvenirs, Gemma et sa sœur mais cela restait une anecdote des plus intéressantes. C'était le genre de choses que l'on entendait dans les séries mais rarement dans la vraie vie. « Elle n'avait pas envie de venir avec toi? » Elle n'y était pas la première saison mais elle aurait surement pu faire partie de celle ci, c'était le genre de choses qui pouvaient faire du buzz, à son sens. Mais c'était peut-être plus agréable pour leurs parents d'en avoir une à l’extérieur, surtout s'ils étaient aussi proches. Même s'ils devaient être plein de courage, garder son calme en apprenant avoir des siamoises devait être compliqué, surtout au vu des différentes complications lors du détachement. Il ne fait qu'hocher la tête, aquiescant ses paroles. C'est sur qu'ils auraient pu remporter un award à ce niveau là. De la famille ils passent naturellement au travail, la conversation qui glisse sans soucis, le diner qui s'annonce des plus agréables. Il fronce le nez en écoutant l'histoire de la petite fille, les parents violents, c'est quelque chose qu'il abhorre tout particulièrement et il ne peut que compatir avec la pauvre gamine. « Comment ça c'est terminé? » Il ne peut s’empêcher de demander, prenant soin de ne pas trop serrer son verre entre ses doigts malgré l'envie soudaine d'aller casser un ou deux os à des personnes irresponsables. Ce ne serait que justice après tout. Ça va de paire avec la discussion de son père, finalement, ça se rejoint au milieu. Il aquiesce pour signifier qu'il va bien et balaie ses excuses d'un geste de la main. « Ne t'inquiètes pas, il n'y a aucun soucis. » Elle ne pouvait pas savoir et de l'eau avait coulé sous les ponts. « Josefina oui. » Sa tornade favorite. « Elle voudrait sauver le monde, surtout. » Entreprise bien bancale selon lui et vouée à l'échec mais c'était Fina après tout. C'était un moyen d'essayer de la canaliser, de lui offrir d'autres contrées que celles dont elle disposait tout en essayant d'arranger tout le monde. Il aurait largement préféré l'Espagne quitte à se délocaliser mais c'était trop proche pour elle, les rêves bien trop grands pour une si petite carcasse. « Mais bien assez intéressante pour les gens sains d'esprit. » Il ajoute levant son verre à son encontre, un sourire séduisant aux lèvres. Il rit doucement, faisant mine d'y réfléchir avant d'approuver. « Après beaucoup d'alcool alors, que j'ai une excuse pour être aussi grivois. » Et à défaut il se rabat sur l'histoire des homards, bien moins croustillantes mais qui a l'avantage de la faire rire, et lui avec à sa question. « Non, non, c'était une erreur, je crains qu'un restaurant ait du faire sans homard cette nuit là. » Ce qui était dommage pour les clients, leurs plats plus que délicieux. « Je ne savais pas que c'était sensible. » Il lève un sourcil pour le moins intrigué et écoute avec attention sa réponse. Il hoche la tête quelques fois, se voyant retracer les premiers pas de Gemma et Milo dans leur nouvelle amitié et il avait bien raison, sex friends. C'était une recette catastrophe, surtout dans ce genre d'émission mais il se garde de donner son avis sur la question, ne le regardant en rien. « Curiosité, vous êtes le couple de retour dont on a le moins d'informations. » Qu'elle lui renvoie la question est tout à fait naturel au final. « Un peu des deux. » Il hausse une épaule, sujet qu'il aborde assez rarement en réalité. « Je travaille beaucoup et d'un rythme assez peu compatible avec une vie de couple classique. » Ses relations avaient tendances à s'étioler de par ses nombreuses absences. « Mon travail et ma famille, ça fait beaucoup d'obstacle. » Trop pour le moment, il se contentait de relations sans prises de tête depuis la fin de sa dernière tentative non concluante.

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