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 how soon is now ? (lundi 12, 20h32)


i'm from season three, b*tch
Salem
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Salem



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how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Lun 12 Avr - 19:28



Salem n'a pas fait demi-tour pour retourner dans le salon et se prendre la tête avec tout le monde, parce que clairement il en aurait accroché plus d'un au plafond à ce stade, et là il a juste envie de se retrouver loin de tout le monde. De ne croiser personne. Il y a juste le poste sur le profil de Bird qu'il like, auquel il réagit, auquel il n'attend aucune réponse, ce n'était aucunement une ouverture de lynchage sur la place publique, et si certains n'ont pas compris ça, c'est qu'ils ont vraiment un problème de neurones. Son paquet de cigarettes posé sur ses genoux, Salem en fume une, deux, trois, il enchaîne un peu, sa mâchoire se crispant à chaque bouffée. Il a du mal à retomber en pression. Alors, quand au bout de quelques heures où il est resté isolé là, qu'il voit @Beau débarquer, le gallois fronce ses sourcils, sa mâchoire se serre à nouveau quand il se rappelle qu'il doit partager son lit ce soir. "Va falloir que tu m'expliques ton problème, parce qu'à l'heure actuelle il y a tout le monde qui te considère comme un demeuré." Salem tire sur sa cigarette, il est quasiment sûr que Beau n'est là que de passage et qu'il veut pas s'attarder près de lui, pas après sa tirade, mais lui se lève de son gradin. "J'avais la mission de me rapprocher de quelqu'un cette semaine au point de pousser le vice à l'obsession malsaine et c'était vraiment drôle de te prendre en cible." Même Bird a pas compris le rapprochement. "Mais au final j'ai remarqué que t'étais moins con que ce que t'essayais de faire passer, ou que du moins t'avais autre chose à montrer, sauf qu'entre hier soir et aujourd'hui, je pense que je reprend ce que j'ai dis. T'es vraiment stupide. Et cette mission j'en ai rien à faire, si c'est pour avoir ce genre de retours de ta part, je préfère que ça soit clair." Il a pas compris ses bails à Beau, entre l'anniversaire et sa pseudo-crise à la réunion là, son attaque personnelle sur lui alors que clairement, Salem ne lui a rien dit de mal.
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Beau
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Lun 12 Avr - 19:48



Un putain d’ascenseur émotionnel, je ne vois pas comment qualifier cette journée autrement que par ces termes d’une vulgarité relative qui, de toute manière, me correspond complètement à en juger les retours que j’ai eu sur mon intervention. Je ne sais même pas pourquoi j’ai pris la peine de répondre à @Bird en premier lieu. Je me trouve stupide à présent. Si je ne regrette pas de commenter chaque désabonnement avec une pointe de sarcasme pour montrer que ça ne me touche pas, même si ça le fait surement un peu, finalement, je n’ai pas su rester de marbre face à cette démonstration au sujet du harcèlement. Peut-on vraiment qualifier et quantifier le harcèlement ? Cette question, elle me taraude l’esprit depuis des années et des années à présent pour des raisons que je n’ai pas envie d’expliciter. Nous avons tous un parcours différent, mais peut-on se permettre de refuser à une personne le droit d’exprimer à quel point elle se sent accablée et malmenée par les autres ? Je comprends @Bird, je suis profondément en accord avec le fond de sa pensée, au même titre que Salem qui s’est élancé pour me faire taire juste après mon intervention mais… Je me demande s’ils ont essayé cinq minutes de se mettre à ma place et de se demander ce que cela pouvait faire à un individu d’être pris pour cible par autant de monde, d’abord passive-agressivement comme ce fut le cas jusqu’à mon discours au salon ? Ils parlent de deux jours, à mes yeux cela fait nettement plus longtemps que cela, depuis les réseaux sociaux – même si je n’accordais pas la moindre importance à cela, pas touché le moins du monde de prime abord –, puis l’isolement… Plusieurs semaines, pas seulement quelques jours. Je me retape le fil de cette fin de journée, encore et encore, entre regrets, fierté, certitudes, incertitudes et fatigue. Je suis fatigué mentalement et désireux de faire se décharger cette pression le plus sainement possible. Alors j’enfile un short, un débardeur, des baskets, attrape des écouteurs et me retrouve en difficulté, à nouveau, lorsque Salem me branche à peine arrivé au stade, où je comptais me défouler avant de l’apercevoir dans les gradins. Il se décharge, lui aussi, et j’imagine que ça lui fait du bien. J’encaisse sagement, habitué à ce genre de représailles mais c’est mon petit cœur que je sens malgré tout se serrer lorsqu’il mentionne sa mission et le fait de m’avoir très largement utilisé. J’acquiesce, baisse la tête et serre les dents. La fatigue, putain la fatigue et les émotions qui prennent le pas parce qu’elles ne sont pas aussi bien gérées. Pas de fierté, pas d’attitude, juste la fatigue. « Je prends note et tu as probablement raison. La première impression est souvent la bonne, tu devrais davantage te faire confiance. » Je marque une pause pour relever la tête et le regarder, brièvement. « Tu n’aurais pas dû mentionner ta mission cela dit. Tu méritais de la remporter, t’étais plutôt bien parti et franchement convaincant. Je n’y ai vu que du feu. » J’ai envie de courir, de crier, de frapper, de pleurer, d’insulter, de bousculer… Je ne sais pas de quoi j’ai envie, à part être seul. « Je t’ai vraiment découvert depuis les coulisses du prime. J’étais persuadé que toi et moi, on ne pourrait pas s’entendre pour des raisons évidentes, à en juger par nos premiers échanges sur les réseaux… Puis je me suis rendu compte, qu’au contraire, t’étais un des mecs avec qui j’avais le plus envie de passer du temps ici. C’était peut-être à sens unique, au départ, mais… Surprise. J’admets ma défaite et c’est en partie ce qui m’aidera à me souvenir de ne jamais m’arrêter sur mes propres premières impressions. » Je marque une petite pause, déglutis et reprends, en observant le terrain. « Je vais aller courir, je ne te dérange pas plus longtemps, je ne voulais pas t’importuner. Juste te dire que les autres te cherchaient. »
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Lun 12 Avr - 20:38



C'était peut-être idiot de dévoiler sa mission comme ça, parce que déjà il ne sait pas ce que ça fait, dans le jeu, de donner sa mission, et parce qu'il voit bien que le visage de @Beau change face à lui, Salem a le don d'être observateur et il se doute très aisément que le candidat n'a pas apprécié. "Je ne suis pas très doué pour ce qui est feeling, donc non je ne me fais pas confiance du premier coup, parce que j'ai tendance à préférer analyser longuement les personnes pour ça." Ce qui lui donne son air hautain, l'air d'être saoulé d'une situation par son visage fermé et son regard calculateur. Un léger reniflement moqueur accompagne les paroles de Beau alors que Salem se rassoit sur le gradin, fatigué de la situation, et encore énervé de ce cinéma. Il a vu Bird faire demi-tour mais il s'étai dit au-dessus de tout ça, peut-être un peu trop pris par les paroles de Beau, qui a clairement interprété les siennes de manière totalement erroné et lui a ressorti un discours condescendant dans la gueule. Et s'il y a pas mal de choses qui passe avec Salem, il y a cette question d'éduquer les gens qui revient assez fréquemment, le message posté sur les réseaux n'était pas à l'attention de Bird ou de Beau, mais à l'attention de tous, pour mettre un terme à cette connerie. C'est ce que Kai avait dit, en plus, se comporter comme des adultes, apprendre à se connaître. "C'est bon, je vais pas continuer à épiloguer quinze ans. Je m'amusais bien avec la mission, j'avais des idées, genre te piquer ton sweat et compagnie, mais si c'est pour que tu prennes la mouche dès le moment où je te fais une remarque légère, je préfère laisser tomber." Il inspire, tire sur sa cigarette, toujours la mâchoire serrée. "Ca aurait rien changé, la semaine prochaine j'aurais continué à être pareil, juste en moins creepy. Mais je comprends pas ton problème en fait, c'était quoi cette manière de me répondre ? Attaque-toi à tes vrais détracteurs."
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Beau
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mar 13 Avr - 0:10





Je tente au mieux de prétendre que tout ceci ne me touche pas, par fierté, mais j’ai tout le mal du monde à encaisser le truc dignement, comme je devrais pourtant le faire. Le mec, je ne le connais que depuis quelques jours après tout, rien ne devrait m’atteindre de la sorte mais je le pensais sincère dans sa démarche, très agréablement surpris par ce comportement qui n’était finalement animé que par les termes d’une mission que je comprends, au fond. Nous sommes ici dans un jeu, après tout, et nous aurons tous des choses pas forcément agréables à faire pour remporter des points et de l’argent. Je ne peux pas lui tenir rigueur de cela, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il se dévoile, dans un premier temps, et qu’il s’en serve ainsi, pour me piquer, me tacler et m’enfoncer un peu plus profondément encore. Est-il possible de se sentir encore plus coupable ? Je ne crois pas, et tout ceci me monte à la tête sans que je sache comment évacuer les nerfs, la frustration et la vulnérabilité camouflée derrière l’attitude en une seule et unique fois. « Tu ne t’étais pas trompé pour une fois, si on se base sur l’opinion populaire et ce que tu ressens en m’observant actuellement. Félicitations. Je te dirais bien que tu as remporté le gros lot mais puisque tu t’es grillé… Tu n’as droit qu’à un succès d’estime. » Je me tâte à applaudir puis je me souviens que je n’ai pas envie d’empirer les choses, encore et encore. Je suis fatigué, ce soir, plus vraiment d’humeur à débattre, argumenter, défendre ou excuser. Tout ce dont j’ai envie, c’est de solitude et de tranquillité, des trucs qu’il m’est impossible de quémander dans une émission avec une trentaine d’inconnus qui errent partout comme des zombies en permanence. Il revient sur sa mission comme si je l’accablais en m’exprimant de la sorte et passe à côté du message premier, à croire qu’on est aussi mauvais l’un que l’autre à ce petit jeu. « Je t’arrête tout de suite, je ne prends pas la mouche dès que tu fais une remarque légère, comme tu dis ! » Il ne comprend pas, j’ai bien remarqué cela, en effet. Il a les mâchoires tellement serrées qu’il pourrait fissurer la peau qui les recouvre tellement elle est tendue. « Mon problème ? Je n’ai aucun problème. Je me suis senti rabaissé lundi soir, j’ai préféré vaquer à mes occupations sachant que je n’avais pas envie de participer à ce maudit anniversaire plutôt que d’en faire des tonnes. Mardi… Je me suis donné en spectacle, certes, mais j’avais aussi à cœur d’être entendu, au moins juste un peu… Et tout ce que tu m’as donné, c’est l’impression de t’avoir fait perdre du temps… Comme si rien dans mes propos ne méritait de s’interrompre cinq minutes et de m’apporter un semblant de soutien, au moins sur le fond du truc que j’ai soulevé à défaut du format ou des mots prononcés. Comment pouvais-tu espérer que je te saute dans les bras et que je te remercie alors que t’avais juste hâte de tirer pour aller grignoter et que tu me promettais une baise en dépit de ma nuance ? » Je marque une pause et secoue la tête. Est-ce juste moi qui deviens fou ? Ils commencent tous à me foutre le doute. « J’ai pris note que tous les problèmes venaient de moi depuis le début. À priori, tout le monde peut se comporter comme de la merde ici et c’est normal, mais dès que j’ose répondre quelque chose, m’agacer, poster ou respirer je suis en tort sur toute la ligne et c’est franchement épuisant, parfois. » Je suis tenté de serrer les dents, moi aussi, mais juste pour retenir les larmes de rage qui me montent aux yeux. Je ne pleure pas devant les autres, je ne l’ai pas fait depuis 1866 au minimum. « Bref. On tend le bâton pour se faire battre. Tout est de ma faute. » Je suis prêt à vivre avec cela, si tout le monde se sent mieux ainsi. « Je vais courir, maintenant. Je demanderais à @Kai s’il veut bien inverser les rôles et me laisser le lit en solo pour le reste de la semaine en rentrant. » Je commence à dévaler les gradins, un échauffement avant l’heure pour le cardio qui m’attend sur le terrain.  
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mar 13 Avr - 10:29



Clairement, Salem à ce stade commence à en avoir marre, il vient de fumer au moins la moitié de son paquet il sent le mal de crâne caractéristique qui se glisse et commence à taper avec force. "Tu ne sais même pas ce que je pense, arrête d'essayer de faire ça." Il ne sait pas exactement ce que @Beau essaye de faire au juste, mais ça commence à se rajouter au mal de crâne et dans deux secondes Salem va se retrouver à péter un nouveau câble et devenir vraiment méchant. Il sait que c'est la migraine qui risque de parler plus qu'autre chose mais bon. Ca ne l'empêche pas de continuer à fumer pour autant, et sa cigarette quitte à peine ses lèvres que ses doigts viennent masser sa tempe. Beau, face à lui, semble partir dans un autre discours mais celui le concerne alors Salem donne un peu plus d'attention, celui qu'il a fait plus tôt en revanche ne le concernait pas autant. "Si j'ai réagis comme ça, c'est parce que je me sentais pas concerné par ton discours, t'as dis ce que t'avais à dire, je me rappelle pas m'être acharné contre toi sur un point ou sur un autre ou de t'avoir envoyé balader. J'ai réagis à un commentaire, je me suis désabonné suite au tiens." Rien à voir avec ses photos ou ce qui sort de douteux de sa bouche, juste un Salem qui ne voulait pas perdre de temps avec une personne qui semblait le trouvait inintéressant, et qui se plaçait dans un jugement de base. Il avait déjà Caitlyn à gérer à l'isolement, c'était assez. "Et alors, Beau ?" répond finalement le brun quand il l'entend dire qu'il est obligé de prendre en compte ce que les autres disent, que ce discours était pour qu'on arrête d'avoir des préjugés à son encontre. "Qu'est-ce-que t'en as à faire de ce que les autres disent sur toi ? Laisse les parler, s'ils sont tous assez cons pour te rentrer dedans et penser que tu es vulgaire ou idiot ou beauf, ou n'importe quoi, soit plus intelligent et ne leur donne pas la satisfaction de devoir te justifier pour qu'ils se foutent de ta gueule encore plus après." Beau parle de le faire dormir avec Kai maintenant pour qu'il puisse avoir le lit seul, déjà on lui demande même pas s'il préfère pas dormir seul lui hein, mais juste après ça, le brun se casse et descend rapidement les marches des gradins. Super. Salem est clairement pas dans l'ambiance cardio et il n'aime pas qu'on le fuit, qu'on quitte une discussion alors qu'il sent qu'elle n'est pas achevée. Le gallois écrase le mégot de sa cigarette sur le gradin et le glisse dans sa petite boîte en fer où déjà d'autres mégots attendent, ça lui évite de salir les lieux, et il referme la boîte pour finalement ramasser son bordel et descendre les escaliers à son tour. Il se plante derrière Beau, les mains dans son hoodie. "Ce que je comprend juste pas c'est pourquoi, de tous les gens qui t'ont dis de la merde, c'est à moi que t'ai clapback comme ça, alors que littéralement, je te faisais juste une blague, et que je me disais qu'on avaient quand même dépassé le stade où tu t'emportes sur ma gueule comme ça. Je me suis peut-être trompé, j'en sais rien. Et même si j'adorerais dormir avec Kai, m'enlève pas le plaisir de pouvoir te donner des coups la nuit." Salem rajoute, malgré l'humour de sa phrase, son visage reste fermé, dissimulé derrière la capuche de son hoodie. "Bonne soirée." Parce que le problème c'est que Salem n'est pas rancunier pour autant.
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mar 13 Avr - 19:36




Je secoue la tête vivement, l’air grave, agacé parce qu’il a tout à fait raison, je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il pense de moi puisque toute cette première moitié de semaine n’était qu’un mensonge sous couvert de mission. Je ne peux pas lui en vouloir d’avoir effectué la tâche qui était attendue de lui, je sais à quel point tout ceci rapporte de l’argent et des points qui aident l’équipe à grimper au classement chaque semaine. Je ne pointe pas du doigt cela mais ma fierté, elle, continue à me démanger, cette sensation désagréable d’avoir été manipulé est difficile à accepter et traiter comme il se doit au regard de cette légitimé qu’il obtient vis-à-vis de la mission en elle-même. La complexité de mes propres pensées commence à me donner le tournis, je ne devrais pas être en colère et pourtant, une part de moi se sent blessée. Invoquer la trahison serait un peu fort à ce stade du jeu mais j’aurais aimé me tromper et réaliser qu’il était tout simplement sincère avec moi pendant tout ce temps. Loupé, try again et cette envie de me méfier un peu plus encore des apparences, trop naïf, dépendant de cette gentillesse qui fait du bien quand le monde entier se met en tête de te chier dessus comme ils le font tous ou presque ici. « Ne pas être concerné ne veut pas dire que tu étais exempté de prendre la parole, de rabattre le caquet de certains de nos camarades ou… Ou tout simplement m’apporter ton soutien si tu te retrouvais dans certaines des choses que j’ai pu dire. J’imagine que, plus d’une fois dans ta vie, tu as été pointé du doigt et taxé de ces mots péjoratifs en t’affichant en drag sur les réseaux ? Je pensais naïvement que, peut-être, toi plus que tous les autres tu comprendrais pourquoi c’est révoltant d’être trainé dans la boue quand tu t’affiches pour la seule chose qui te rends fier de ce que tu es ! » Je ne le connais pas assez pour savoir s’il ressent cela, lui aussi, mais j’ose prendre un risque et supposer, quitte à ce qu’il s’empresse de me le jeter à la figure dans la foulée. Un peu plus ou un peu moins à ce stade, j’ai le dos large, ne parlons même pas de mes épaules. Il a raison, cependant, quand il me confronte à cette plaie qu’est la considération que je porte au regard des autres et je le sais… Putain je le déteste pour taper là où il faut, l’enfoiré. Je serre les dents à mon tour et baisse la tête pour me redonner la substance nécessaire en une grosse bouffée d’air inspirée à la hâte. « Je le sais, crois-moi, ce n’est pas ce que je fais habituellement. Certaines choses ne peuvent pas être expliquées ! » Et je ne dirais rien là-dessus, pour des raisons assez évidentes à mes yeux. Je le laisse là, fermement décidé à expulser la rage sainement, en me dépensant physiquement sauf que Salem, c’est comme un petit roquet accroché à ta cheville, il n’a pas peur de pincer un peu plus fort même si tu secoues la jambe pour le déloger en l’envoyant valser dans les airs. « Pourquoi ? » Je répète, en un rire jaune, beaucoup trop bousculé pour parvenir à agir comme il le faudrait. « Parce que j’taime bien, voilà pourquoi ! » Je n’entends pas le reste, je n’entends plus rien si ce n’est ma propre voix qui me revient dans la tronche comme un écho. Ai-je vraiment dit ça ? « Ne prends pas la grosse tête hein, je ne te fais pas une déclaration d’amour non plus… » Je me sens obligé de préciser, gêné, tenté de m’enterrer dans le sol pour ne pas avoir assumer le fait d’avoir un cœur et d’apprécier les autres au point d’être blessé quand ils me taclent devant des gens qui ne m’apprécient pas. Je me laisse tomber sur la pelouse et m’allonge sur le dos, les yeux rivés sur le ciel étoilé. Je ne veux pas le regarder, pas réfléchir… Juste redescendre en pression et reprendre le dessus.   
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mar 13 Avr - 20:58



Bon, visiblement @Beau s'attendait à ce que Salem soit plus expressif pour prendre sa défense, ce qu'il aurait pu faire, c'est certain, mais il n'est pas sûr non plus que c'était vraiment à lui de faire quoi que ce soit. Sa fin de paroles semble résonner un peu quand même avec lui et il hausse des épaules, un peu perturbé de se faire pointer du doigt comme ça, sur une partie qui peut se révéler être sensible, certainement. "Je pense que oui, mais ce n'est pas pour autant que j'aurais tenu ce genre de discours, personnellement. Après tu réagis comme tu veux, je t'ai expliqué mon ressenti, et ce qu'il s'est passé plus tôt. Et je ne suis pas revenu comme l'a fait Bird, parce que je pense que j'aurais réussi à rester très politiquement correct." Ce qu'il n'aime pas trop, Salem se repose souvent sur son intelligence et sur le fait qu'il a cette capacité à analyser sans arrêt, sur le fait aussi qu'il est assez mature pour d'abord expliquer le problème avant de rayer définitivement la personne. Et, surtout, que ça méritait de se faire en privé. Mais ils n'ont pas les mêmes visions et Salem ne peut pas le lui reprocher, à la place il balaye son regard sur le candidat, l'observant avec une certaine attention, peut-être un peu trop, lui donnant cet air distant et un peu froid. Il voit bien que Beau est touché par la situation et que Salem a mis le point sur ce qui ne va pas, en même temps c'était assez évident avec sa réaction devant tout le monde, et il essaye de lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de l'avis des autres mais le candidat en a rien à faire, tourne les talons, et se casse. Salem sort un peu de sa transe, de sa lecture pour se relever des gradins et descendre la volée de marches, pour se planter derrière Beau, lui claquer sa fin de discussion et s'apprête à se tourner pour partir quand il réagit. Le gallois tourne son attention vers l'autre candidat, un peu surpris par la révélation, et l'observe ensuite se reprendre, les mots, l'attitude de Beau qui s'allonge au sol, tout ça, ça fait fermer le visage de Salem et enfoncer ses mains dans les poches de son hoodie. Il l'observe un peu sans savoir quoi faire de l'information, complètement renfermé sur lui-même, de toute manière il ne croise pas son regard. Sa mâchoire se serre encore, lentement, et le gallois vient poker du bout de sa boots la cuisse de Beau. "Te gèles pas le cul à dormir dehors ce soir." Il souffle, la voix douce avant de se détourner.
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mar 13 Avr - 21:23




Il me pousse à dire des choses sur lesquelles je n’ai plus spécialement envie de revenir après avoir vidé mon sac aussi adroitement qu’il m’était humainement possible de le faire dans les conditions de l’instant présent. J’aurais pu leur servir un discours longuement médité et préparé à l’avance mais, franchement… À quoi bon ? La seule chose que j’espérais réellement, c’est qu’ils puissent obtenir quelques-unes des clés d’accès à ma sincérité, à ce que je suis au-delà des aprioris, de cette apparence complètement assumée de fuckboy qui sait très bien ce qu’il vaut physiquement. Je ne devrais même pas avoir à me justifier comme s’il était honteux d’oser s’afficher sur les réseaux sous-prétexte qu’on a le corps joliment dessiné ou une dotation généreuse en termes d’attributs génitaux. La société ressent constamment le besoin de se défouler sur ceux qui osent, les rabaisser et leur faire ressentir cette culpabilité tout simplement dégoûtante. La jalousie fait des ravages et j’en ai la preuve ici, une fois de plus, repris sur un terme qui, pourtant, me semble adapté pour qualifier le traitement auquel certains de nos camarades me soumettent. Il s’agit bel et bien d’une forme de harcèlement, loin de ce qu’une Bird accepte de visualiser, mais ce constat est réel, qu’il plaise ou non. Je ne fais pas les règles du jeu, je ne manipule pas la réalité, je ne fais que pointer du doigt la véracité des événements qui s’enchainent à un rythme complètement fou. Ce soutien dont j’ai été privé, je ne le quémande pas par fierté, mais parce qu’il aurait peut-être permis d’ouvrir la porte à une remise en question qui ne se fera pas après mon intervention. Je ne dispose d’aucune baguette magique et me contente d’exprimer mon ressenti sans chercher à changer les choses. Il est trop tard pour ça, comme il est impossible de revenir sur toutes ces personnes qui ont pris soin de soutenir Bird pour pointer du doigt ma stupidité. Je prends les coups, je serre les dents, j’ironise et je trace ma route, comme je le fais depuis toujours. J’ai essayé, je ne le ferais plus, la leçon est apprise et pleinement intégrée cette fois. « Je suppose qu’il est plus facile d’en soutenir certains plutôt que d’autres. » Parce qu’il n’a pas manqué de me remettre à ma place en faveur de @Bird qui se défoule tout autant sur moi et a vaguement pu sous-entendre que j’avais le profil typique d’un harceleur. L’interprétation est forcée autant que l’image qu’ils veulent tous absolument renvoyer de moi. Les choses s’enchainent, le rythme s’accélère et j’ose admettre l’appréciation que je lui porte, la raison pour laquelle je suis frustré à l’idée que tout ceci ne soit finalement qu’à sens unique puisque sa mission en dit long sur tout ce qu’il a pu partager avec moi jusqu’à maintenant. Allongé contre la pelouse synthétique, j’ose espérer un peu de calme, de quoi mettre au repos cet esprit qui s’emballe et n’arrive pas à ralentir depuis le début de la journée. J’ignorais qu’il était possible de se sentir aussi seul avec autant d’individus au mètre carré. Il tapote mon pied et je lui adresse un rapide regard. « Le motel n’est pas très loin, la maison hantée non plus… Je trouverais un endroit tranquille… Le salon, au pire. Ne t’inquiète pas pour moi, je ne suis pas du genre à me laisser aller. » Je tente un clin d’œil et ferme les yeux pour me concentrer sur mon souffle, cette respiration que j’aimerais parvenir à atténuer pour en faire de même avec mes nerfs.   
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mer 14 Avr - 1:13



Il savait bien qu'ouvrir sa gueule comme ça allait lui retomber dessus, il aurait dû s'en douter, Salem, quand il a posté son message. Mais le problème c'est que c'était un truc général, pour que tout le monde comprenne le message et relâche la pression. Pour qu'ils arrêtent d'être idiots. Mais visiblement @Beau trouve ça judicieux de lui renvoyer en pleine figure, faisant certainement allusion à Bird, et sa mâchoire revient se serrer à nouveau. Bon. "Je ne soutenais personne dans ce message, j'essayais juste d'ouvrir les yeux à tout le monde, je n'attendais pas de réponse, pas de réaction, parce que pour dire 't'as trop raison, bravo', je trouve ça inutile. J'attend le soutient et la reconnaissance de personne." Encore moins le débat douloureusement idiot qui doit aller avec et qui lui ferait aussi mal que sa migraine là tout de suite. "Ensuite, sache que je prendrais toujours la défense de Bird même si je pense qu'elle est assez grande pour se défendre toute seule. Comme dit, mon message sur sa page ce n'était pas un encouragement ou autre, c'était pour rebondir sur le sujet." Le regard de Salem se fait plus dur ensuite, même si Beau semble éviter son regard comme la peste, et il sait juste que c'est son signal pour lui de partir des gradins. Il lui fait comprendre, avant de partir, qu'il n'a pas besoin de dormir dehors, parce qu'il ne va pas le laisser dormir sur les gradins ou ailleurs, c'est n'importe quoi. Mais visiblement il semble déterminé à ne pas vouloir revenir dans la chambre des verts ce soir et Salem pousse un long soupir. "T'es assez grand pour faire ce que tu veux, tu sais que si jamais tu te décide à revenir quand même, j'éviterais de te frapper trop fort pendant mon sommeil." Ca dit, Salem tourne les talons et s'éloigne des gradins, il en a clairement marre pour ce soir, son crâne est sur le point d'exploser, et il ne veut pas penser non plus aux révélations de Beau.
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Re: how soon is now ? (lundi 12, 20h32)
Mer 14 Avr - 17:18




On peut me reprocher un certain nombre de choses, au sujet de la journée qui vient de s’écouler et de mon attitude depuis le début des castings. Mais pas d’avoir essayé de justifier certaines de mes réactions les plus virulentes en une tentative maladroite de tendre la main à des candidats qui, pour la plupart, pensent avoir déjà tout compris alors que, pas du tout. Un échec cuisant mais une fierté, malgré tout : celle d’avoir essayé. Ils ne pourront pas dire le contraire, quand ils décideront de tous me pointer du doigt pour autre chose que ce qu’ils ont actuellement à se mettre sous la dent. J’ai toujours cet espoir naïf au sujet du monde qui m’entoure, la certitude que tout le monde peut faire mieux à condition d’obtenir une main tendue. Je leur ai accordé un peu trop d’attention, je m’en mords les doigts mais les apprentissages à en faire seront on ne peut plus nombreux pour la suite de cette aventure et me permettront d’agir comme je le fais généralement à l’extérieur : sans me soucier du regard qu’ils portent sur moi. Salem, c’est une autre paire de manches parce qu’il est un allié, entre ces murs, un mec avec qui j’ai partagé de bons moments. Je me suis peut-être un peu trop emballé, content de trouver des gens comme lui à l’intérieur du block et je le réalise alors qu’il serre à nouveau les mâchoires et enchaine les uppercuts. « Tu ne le voulais pas, et c’est louable, mais c’est ce que tu as fait en choisissant cet endroit, ce moment et ce message en réaction à celui que j’ai posté. » Je ne tente même pas de l’accabler. Je formule un constat parce qu’au fond, même si je suis blessé, ça me permet surtout de glaner un sacré paquet d’informations pour plus tard dans le jeu. Les visages se révèlent davantage ainsi, sur des coups de sang ou messages postés à la hâte. « Je t’entends, parce qu’il est évident que c’est ce que je voulais, le soutien et la reconnaissance… » C’est bien ce qu’il a sous-entendu, non ? Le soutien, je l’espérais naïvement de lui parce qu’il pourrait devenir un ami, ici, entre ces murs, mais je me suis trompé de cible et, surtout, je me suis trompé d’objectif. Il parle de Bird et je comprends enfin de quoi il retourne, au point de me mettre à rire, jaune, nerveux... Amer. « Oh… Wow… D’accord. » À se demander s’ils se connaissent d’avant, c’est peut-être le cas, tout est possible ici, il connait bien @Billy d’un passage en prison alors… Quoiqu'il en soit, je réalise à cet instant précis, en l'écoutant parler comme il le fait, que je ne pourrais jamais avoir confiance en Salem dans cette aventure, pas comme ça. L’esprit colérique, j’en viendrais presque à tout vouloir interpréter comme une attaque et supposer qu’il suggère que je ne sais pas me défendre seul, non plus. Mon discours n’est-il pas la preuve de ma solidité, justement ? Parce qu’il faut avoir un sacré courage pour oser s’exposer comme je l’ai fait, que tout ceci soit stupide ou non. J’en récolte les conséquences, mais j’ai gardé la tête haute d’un bout à l’autre, comme à mon habitude, contre vents et marées. Il s’apprête à partir et, franchement… Tant mieux. Je n’ai plus spécialement envie de lui parler, encore moins de partager mon lit avec lui. Je ne prête pas attention à ses mots, à ce qu’il dit, à ce qu’il fait, ni même à son regard que je sens sur moi. « Tu peux t’en aller, s’il te plait ? J’aimerais courir maintenant. » Je veux juste qu’il s’en aille. Tout est dit.   



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