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 blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)


i'm from season three, b*tch
Rachel
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Rachel



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blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)
Dim 9 Mai - 23:16



@billy

Elle ne se souvient même plus quel était le plan de base pour qu’elle se retrouve de ce côté de l’île, mais elle est contente de voir Billyboy pas trop loin, comme si elle retrouvait un point de repère. Même s’ils étaient ici depuis plusieurs jours, la possibilité de s’égarer surtout en fin de journée comme ça était grande. Et Rachel, même si elle avait rarement peur de quoi que ce soit, elle préférait toujours regagner la plage et le campement une fois que la nuit était tombée. Enfin, ce soir ferait peut-être exception, comme elle était avec celui en qui elle ferait confiance les yeux fermés sur cette île. Rach, elle fait des petits bruits, qui se voulait une sorte d’imitation d’animal non identifiable pour attirer l’attention du kid alors qu’elle s’approche. Son père ne serait pas fier d’elle s’il l’entendait. Elle finit par sourire lorsque leurs regards se croisent, faisant comme si elle n’était pas la source du bruit. « Regarde ma blessure de guerre. » elle lève sa main entourée d’un pansement pour protéger sa brûlure de ce matin. « Pas facile, la vie sauvage. » elle affirme, de tout son sérieux, continuant à marcher dans la direction où allait l’intrus de la semaine. « On va à la chute? » elle s’inclue dans le plan, maintenant qu’elle est là. C’était facile avec Billy, ils arrivaient vraiment à être sur le même rythme, sans brusquer l’autre, mais tout en restant terriblement honnête. « Tu sais l’autre fois, quand je te demandais si t’étais heureux. » ça lui tourne en tête depuis un moment et elle voulait revenir sur la question. « Je ne remettais rien en cause et je ne supposais pas que tu n’allais pas bien » elle trouve ça important de le préciser. Elle n’insinuait pas qu’il n’avait pas l’air heureux parce que son chemin n’avait pas été celui qu’il avait envisagé. « C’est juste qu’il y a des moments, où ça arrive d’être un peu perdu. Et c’est ok de se poser des questions. » ça lui était arrivé à Rachel. Et plus elle réfléchit à sa présence dans le jeu, et plus elle se dit que ça lui arrive en ce moment même.
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Billy
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Re: blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)
Lun 10 Mai - 13:56



Il commence à avoir la dalle, le boy, mais il a trop de mal à verbaliser la chose. Il se dit qu'il est solide et que les autres ont la prio. Après tout dans deux jours ils rentrent - il pourra se taper le maxi dépouillage de junk food au supermarché et négocier des plats à droite à gauche, en compensation de cette semaine à offrir un peu de ses forces au campement. Là il cherche des cannes à sucre, de quoi se faire un petit shoot de sucres rapides en direct dans son organisme. Il avance calmement au travers des bambous, s'enfonce dans la forêt, reste alerte et souffle un coup. Un tchak de machette lui permet de fendre la canne et d'en récupérer le bois. Il la fait rouler entre ses doigts, pose son index sur le bord fendu et en prélève le liquide qu'il porte à ses lèvres. Ca le fait sourire Billyboy et dans son aventure perso il décide de continuer jusqu'à la source d'eau, un peu plus loin. Y'a un hululement chelou qui fend l'air, fait écho au bruit des cascades. Puis il voit Rachel. C'est donc ça le cri du paresseux ? Il se moque puis hausse un sourcil en constatant sa main. T'as mis quelque chose ? Ca a pas l'air d'être une douillette, Rach, mais il sait pas l'étendue de la brûlure. On va devoir amputer ? Son regard quasi sérieux cherche celui de la québécoise tandis qu'ils avancent vers la cascade. La suite le prend un peu de cours. Il a senti que ça la travaillait, Rach, parce qu'il s'est extirpé à la discussion assez vite sous couvert d'avoir trop bu. Pour l'instant il reste silencieux, s'évite de réagir instinctivement. Son instinct de l'autre soir était foncièrement conditionné par le rhum. Là, maintenant, il est plus calme, vérifie simplement si les caméras les suivent. Pas cette fois. Billyboy forcément il se sent plus à l'aise quand y'a pas un objectif braqué sur sa gueule. J'ai l'impression que t'agis avec moi comme une grande soeur. A vouloir lui faire poser des mots sur des pensées qu'il s'évite. C'est positif comme idée, parce qu'elle doit bien avoir capté à quel point il tient à la notion de famille. Après OMB je pense que je vais voyager en Afrique. M'engager, faire de l'humanitaire. Là où ça chauffe. Où y'a besoin d'épaules solides... Il aime l'idée d'aller dans une zone à risque, le kid. Être entre l'aide sociale et militaire. Lui il a besoin d'aider, mais aussi de frémir. Mais j'ai l'impression que je dois à ma mère l'investissement qu'elle a fait sur moi, tu vois ? Il hausse les épaules en faisant tournoyer le bois entre ses mains. C'est quoi tes questions à toi ? Lui il a mis des mots sur ses dernières idées, mais comment elle vit l'aventure, Rach ?
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Re: blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)
Mar 11 Mai - 5:13



Elle s’attendait à n’importe quelle comparaison, sauf à celle du paresseux. Et donc, la réaction normale serait celle de contester, ce qu’elle s’apprête à faire, puisant dans ses talents - inexistants - de comédienne avant de changer d’avis. Parce qu’en fait… « j’adore les paresseux. » donc si c’était une supposée insulte, c’est loupé kiddo. « Trop cute. » elle étire les lèvres avant de se rappeler qu’elle doit lui montrer les marques de sa maladresse matinale avant d’hocher la tête à l’affirmation. « Ce qui était dispo au campement » un peu d’onguent, elle se dit que ça devrait faire l’affaire. Elle devrait juste s’assurer de changer le pansement pour ne pas risquer l’infection. « Je crois que oui. » elle dramatise, parce que c’était la réponse qu’il attendait avec une telle question. « Tu vas aussi devoir péter la gueule de Nelson, c’est de sa faute. » un point non-négligeable qu’elle mettait en relief, l’air de rien. Elle est surtout zéro crédible dans le rôle de la princesse qui a besoin de protection chez l’homme fort de son entourage. Elle arrête ses conneries et emboite le pas de Billy d’abord silencieuse, avant de revenir sur sa fameuse question de la semaine dernière, qui prenait une toute nouvelle dimension maintenant, suite à la révélation du début de semaine. Mais surtout, Rach veut s’assurer qu’il a bien compris le sens qu’elle tentait de donner à son interrogation. Ça lui pèse à Rachel. Parce que jusqu’ici, elle n’a pas réussi à vraiment aborder la partie de son secret qui avait été exposée, cette partie de son histoire qui venait lui tordre le ventre quand elle y pensait. Billy, il n’a pas besoin de la pitié de personne, elle se dit. Mais pousser cette ligne narrative du bonheur, du présent de ce qui l’agite, elle se dit que c’est l’angle dans lequel elle est à l’aise d’avancer avec lui, pour l’instant. Elle s’attendrit à l’évocation de son rôle de grande sœur, se reconnaissant dans celui-ci, l’acceptant sans aucune difficulté. « Tu dois me partager avec Aaron par contre. Il est clairement le petit frère détestable qu’on doit trainer partout. Y'a Evey aussi, mais elle c'est un amour » elle répond avec humour, se plaisant dans cet univers alternatif familial qu’ils construisaient au fil des semaines. Elle écoute ce plan d’après OMB qui semble taillé pour lui et dans lequel elle n’a aucune difficulté à le voir évoluer. « Je trouve que c’est une bonne idée. Que tu pourrais t’y retrouver, et avoir la sensation d’être utile? » elle termine sur une note interrogative, même si elle n’est pas certaine que le mot utile soit le bon. Mais c’est qu’elle le voit aller depuis le début de la semaine, et elle croit qu’il aime être sollicité par tous ici. Ça permet une sorte d’ouverture chez lui, d’aider les autres. « Je crois que pour ta mère, le plus important c’est que tu sois heureux. » peut-être qu’elle sera déçue sur le coup, ce serait humain. Mais, sans la connaître, Rachel se dit qu’elle finira par comprendre. Surtout si elle le regarde au travers de son écran en ce moment. Elle observe Billy quelques secondes, silencieuse, incapable de répondre dans l’immédiat. Le problème, c’est qu’elle n’est pas encore rendue au point où elle formule ses questions. Elle le sent qu’elle s’éparpille. Comme souvent. Rach, elle est passionnée, jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus. Et elle n’a jamais l’impression d’être dans la fuite, justifiant toujours ses décisions comme si elles étaient les seules possibles. « J’approche de mes trente ans, et j’ai un peu l’impression de pas trop savoir ce que je veux dans la vie. J’ai cette tendance à bouger, changer littéralement de ville et d’endroit, quand je commence à être bercé d’insécurités. » on ne pense pas ça d’elle puisqu’elle ne donne pas l’occasion aux autres de réellement ressentir ses insécurités. Elle n’est pas dans l’hypocrisie. Elle n’est ni fermée complètement à qui ou quoi que ce soit. Mais elle ne s’ouvre peut-être pas autant qu’ils en ont l’impression ici. « J’ai accompli beaucoup… et si peu en même temps. J’arrive pas à réellement envisager le futur parce que je ne sais pas très bien où je me situe et où j’ai envie d’être » elle doit le perdre, Billy, avec son flou existentiel. Il faut dire que c’est la première fois qu’elle le manifeste à vive voix. C’est confus pour elle aussi.
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Re: blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)
Mer 12 Mai - 10:34



Apparemment ça lui parle le paresseux. Le kid se sent sourire face aux yeux pétillants d'une Rach qui en fait des tonnes à propos de sa blessure. Il rentre dans le tas, présente l'évidence d'un diagnostic au doigt mouillé. C'est pour te dispenser de corvées, avoue. Faux - elle est volontaire sur le campement, la queb. Il la voit se prendre au jeu de cette vie sauvage, en atteste sa photo de Jane postée sur les RS. Quant à la vengeance qu'elle lui refile sur les épaules, ça lui passe par-dessus la tête à Billyboy. T'as une autre main, non ? Il dresse les siennes devant lui à la façon d'un coach qui prépare son élève à travailler son revers de sa main faible. La mise en scène le rend léger, même si elle profite de secondes de silence pour rebondir sur leur précédente discussion. Il voudrait lui dire qu'ils peuvent oublier, Billy. Il avait bu plus qu'à l'accoutumée ce soir là et même s'il n'était pas ivre, il avait indéniablement la communication plus libérée. C'est pas évident pour lui de répondre à sa remarque, reprendre cette discussion passée, vu c'qu'il a raconté à la lueur du feu lundi soir. Billy, il sait que depuis cette soirée on lui associe quelque chose de différent. Pas forcément de la peine, non, ça ça le rendrait dingue. Plutôt une certaine gêne, un besoin de l'entendre dire plus que ce qu'il n'a dit. Il n'a pas insisté sur les raisons de sa présence dans le jeu. Il n'a pas insisté sur son positionnement, sur son ressenti à propos de cette histoire cassante. Il sait pas si Rach veut qu'il s'engouffre là-dedans, mais il ne le fait pas. C'est mes potes. Aaron et Evey, il les estime. Il est complètement différent avec l'un et l'autre, Billy, mais les deux apportent un truc fort à son aventure. Ca lui fait plaisir de l'entendre les citer, Rach, ça lui donne presque l'impression d'appartenir à un groupe privé. Une unité. C'est de ça dont il a besoin et c'est ce qu'il a toujours cherché. Billy, il n'a pas le côté funky et extravagant d'autres candidats, mais ça le rend pas moins dépendant des relations humaines. On s'fera une bouffe de famille la semaine pro en rentrant dans le Michigan. Il redresse son regard vers elle avant de hausser les épaules. Tu peux me poser des questions si tu veux. Ils ont toujours eu la parole libérée à ce propos, Rach et lui. Il veut pas que ça change sous prétexte que la moitié de son secret est tombée. Il est tellement occupé par la vie du camp qu'il ne réfléchit pas plus que ça à la révélation, Billy. Mais c'est là. Il le sait, parce qu'il se souvient d'la tension autour du feu. Le kid se concentre sur l'aujourd'hui, le pratico-pratique, pour ne pas se plonger dans ses pensées. Comme l'Afrique - Rach aussi met des mots cohérents sur son idée. Yup. J'avais déjà voulu y aller en 2017, pour aider. J'me dis que je pourrais y retourner pour aider d'une autre façon. Moins militaire. Même si ça lui manquerait forcément, à Billy, cette sensation de se donner tout entier à un combat. Il ne rebondit pas sur ce qu'elle dit à propos de sa mum parce qu'il le sait. Elle, son dad, le lui ont répété des milliers de fois déjà. Mais ça l'empêche pas de nourrir ce besoin de leur rendre la pareille. Il sait que les autres le voient pas de cette manière, mais il peut pas s'en empêcher. Billy, d'autant plus ces dernières années, il a l'impression de devoir lutter contre un poids qui le fait couler. Son regard se glisse sur Rach. Il accueille ses mots et cherche à assimiler ses doutes. Ca te satisfait plus, ton job ? Il part de ça, parce que c'est l'élément concret sur lequel rebondir. Puis il réfléchit, détourne son regard et se concentre sur ce qu'elle a dit. Est-ce que t'as l'impression d'être passée à côté d'un rêve ? D'un truc que tu voulais vraiment être, ou faire. C'était pas son premier choix l'entrep, alors forcément ça éveille une réflexion chez lui. Tu te vois, posée, avec une p'tite famille, et tout ? Et si oui, quand ? Moi ma vie elle se construit vachement autour de mon boulot. C'est c'qui me fait avancer, tu vois ? Mais y'a des gens qui sont pas comme ça... Plus libres, dans leurs esprits, leurs ambitions. Rach il la voit pas se définir par ce qu'elle fait.
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Re: blowin' in the wind (jeu 13/05 - 18h40)
Sam 15 Mai - 17:06



« Non, là, t’exagères » elle lève sa main abîmée pour le stopper dans ses accusations, le ton sérieux de la chose comme pour prétendre qu’elle est officiellement offusquée. Comment il ose, alors qu’elle se donne corps et âme pour la survie de tous depuis le début de la semaine. Bon ok, peut-être juste le corps, mais pas l’âme. « Gnagnagna » elle donne pour toute réponse, dans la mimique d’une gamine qui n’a absolument aucun argument à apporter à la discussion. Il ne manquerait plus que la langue sortie qui lui offre une grimace pour compléter le tableau, ce qu’elle se retient de faire. Un sourire qui se glisse dans l’équation, se moquant qu’elle-même au passage, son épaule qui vient pousser la sienne sous une forme affective. Un geste de grande sœur qui agace son petit frère. C’était maintenant tout trouvé, bien qu’elle n’avait pas besoin de mettre des mots pour qualifier sa relation avec Billy. Ça fait longtemps qu’elle le voit comme ça. C’était naturel. Honnête. E il se retrouvait dans ce petit cercle familial parfois un peu dysfonctionnel qu’elle idéalisait, avec Aaron et Evey dans le rôle de ses autres frères et sœurs. « Trop partante. » ça faisait du sens qu’ils se fassent une petite bouffe tous les quatre. Ça lui plaisait bien cette idée de rassembler quelques-unes de ses personnes prefs pour profiter d’un repas, juste pour concrétiser le truc. Rachel, elle avait peut-être l’air de butiner d’une personne à l’autre en ayant une bonne entente avec pratiquement tout le block, elle commençait franchement à s’attacher à plusieurs d’entre eux, à force de partager tout leur quotidien ensemble. Encore plus cette semaine, où ils sont lâchés à eux-mêmes, sur cette île. Elle laisse quelques secondes en suspens, lorsque Billy lui propose de poser ses questions. Elle n’est pas gênée, même si elle avait légèrement évité de taper dans le vif du sujet depuis sa révélation. C’est juste qu’il y a tellement de trucs qu’elle aimerait savoir. Et en même temps, elle sait qu’il doit toujours protéger cette autre partie qu’il est encore associé à ce qu’il cache. « Ça te fait quoi, d’en avoir enfin parlé… Mais en même temps de ne pas pourquoi dire tout ce que tu as à dire. » Billy boy il a une histoire à raconter. Et elle se dit que ça doit être frustrant de se retrouver dans un entre-deux en ce moment. De ne pas pouvoir aller au fond des choses. D’être bloqué dans son élan. Peut-être qu’il préfère encore conserver cette partie jusqu’à la fin. Rachel, elle sait que ça l’agacerait. « Tu vas t’associer à une cause, un organisme? » selon où il décide d’aller en Afrique. Ça lui parle, ce désir de vouloir être utile. D’aider, de poser un acte positif pour d’autres. Ça l’anime, Rachel. Dans ses idéaux, elle aimerait faire sensiblement un truc similaire. Pas nécessairement en Afrique ni ailleurs dans le monde. Mais elle aime le changement, le mouvement. Cette impression de faire partie d’un tout qui vient modifier le cours des choses. De l’histoire même. Elle s’emporte souvent dans ses pensées. Elle trouve qu’elle n’en fait jamais assez. Elle en vient à culpabiliser lorsqu’elle repense à ses dernières années où elle s’est uniquement concentrée sur elle, sur son petit bonheur perso. C’était une nécessité, back then. Mais ça n’empêche rien à cette sensation qu’elle fait du sur place, avec aucune idée de comment percevoir la suite. Ses interrogations, elle se les impose elle-même. Techniquement, sa vie en ce moment devrait lui convenir. Sauf qu’il y a une partie de la québécoise qui aimerait plus. « J’sais pas. » elle répond franchement. Est-ce qu’elle ne se satisfait plus dans son job. À moitié. Elle n’ose surtout pas le dire aussi drastiquement, sachant très bien que Kelsey doit regarder l’émission et qu’elle la blesserait de se distancer aussi facilement de ce projet qu’ils ont monté à deux. « Ouais. Tu sais, je dis toujours : timing is everything. » c’était une forme de mantra, qu’elle utilisait pour expliquer certaines situations qui se sont produites dans sa vie. « Et à un moment, je pensais vraiment que j’allais avoir une carrière totalement différente. Parce que j’étais à la bonne place, au bon moment et j’étais complètement passionnée par ce que je faisais. » elle tente de verbaliser un truc qu’elle dit toujours être complètement anecdotique dans sa vie, mais qui finalement représente surement beaucoup plus qu’elle ne se l’avouera jamais. La fierté de réussite dans ce cas-ci, est aussi associée à un élément d’échec sur un plan personnel, plusieurs années plus tard. « Mais j’étais jeune, et ça m’a bouffé complètement. Et je crois que j’ai pris la bonne décision, de ne pas poursuivre dans cette direction et de partir pour l’autre côté du pays. Ça m’aurait coûté ma santé mentale. » ses années à Montréal, elles ont été intenses. Enivrantes, avec une sorte de power trip qui vient aussi avec autant de négatifs que de positifs. Alors est-ce qu’elle a passé à côté d’un rêve, la réponse est surement oui, au fond. Est-ce qu’elle le regrette complètement? Pas vraiment. Ou du moins, pas toujours. Les questions de Billy sont pertinentes. Il commence à bien la cerner et s’il évoque cette vie potentielle, c’est qu’il a déjà la réponse que Rach ne cadre pas nécessairement dans ce genre d’aspiration « Une partie de moi à envie de te dire oui. Que je me vois avec une petite famille, d’ici quelques années. » elle aurait pu l’avoir, cette vie, si elle était restée avec Kels. « Je me demande juste si ce n’est pas la pression sociale qui me fait penser ainsi. À trente ans, on devrait déjà commencer à envisager d’avoir des enfants quand on est une femme. Et si tu dis que tu n’en veux pas, les gens tentent de te convaincre que ça va changer avec le temps. » parce que c’est la norme, et que dans la tête des gens, une femme doit nécessairement devenir mère à un moment, ou elle doit en ressentir l’envie. C’est archaïque et arriéré, comme façon de penser, mais encore très ancré dans notre société. Personne ne demande à un homme de trente-cinq ans si son horloge biologique le travaille, non? Car l’homme n’a pas un concept d’horloge biologique de rattaché à lui au contraire de la femme. « Je me pose surement trop de questions. Clairement, je ne sais pas ce que je veux. » elle conclut, sans réellement répondre à la question. Elle a besoin de plus de temps pour y réfléchir. Billy il comprendra. Ils en reparleront, anyway. Elle se sent suffisamment à l’aise avec lui pour s’ouvrir un peu plus sur le sujet. Le temps qu’elle se laisse faire son petit bout de chemin.



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