@eloïm

Sasha a trainé Lolo dans la salle de massage pour une full séance beauty entre meufs et assimilés. Depuis des années, Eloïm, il est comme sa meilleure copine tellement elle lui raconte tout et tellement il a dû jouer le rôle de grand frère presque à la plage de Lucien. Il y en avait au moins un dans les deux pour assurer correctement. Elle a aucun tabou avec lui, elle se sent bien et la réalité, c'est qu'elle est tellement heureuse de le retrouver, après des débuts chaotiques, c'est qu'elle est encore plus extra avec lui qu'avant. Elle a vieilli, appris sur elle et sur lui aussi. Elle avait été un peu blessée qu'il ne se sente pas libre de tout lui expliquer au moment de partir, elle avait hurlé de chagrin et de douleur quand il s'était envolé sans une pensée pour elle. Pourtant, à le voir aujourd'hui, à l'écouter, elle comprend que le besoin de coupure a été plus fort que tout et qu'elle, plus que quiconque, ne peut lui en vouloir de son impulsivité. Elle comprend et elle l'aime très fort, sans limite, sans plus aucun obstacle. Alors ils retrouvent leur amitié, Sasha et Eloïm, leur complicité et l'instinct de protection mutuel de deux âmes paumées. « C'est pour resserrer les pores, là, tu vois » elle lui explique en brandissant un petit miroir devant son visage pour qu'il capte de quoi elle parle. Elle, est partie sur un masque hydratant intense mais pour lui, c'est clairement du raffermissant qu'il lui faut. La vieillesse, tout ça. « S'il te plaaaaait, promis je t'en fais un après » elle chantonne quand elle se met dans l'idée de recevoir un massage. Elle lui laisse pas le choix, Sasha, elle est déjà en train de s'installer sur la table, parce que comme s'il allait dire non ? « Tu me laisseras lire tes livres un jour ou c'est trop bizarre ? » elle demande avec un petit sourire. Elle est trop, trop curieuse, Sasha. C'est à la fois incroyablement intéressant d'entrer dans sa tête et ses écrits, comme elle le laisse avoi accès à tout ce qu'elle dessine, et un peu nouveau puisque ce sont des livres assez spéciaux. Il a peut-être pas envie qu'elle ait accès à cet aspect-là de sa vie et de ses pensées, Eloïm.

Bien avant cette aventure, ses agissements avec @Sasha avaient toujours été plus que serrés. Il acceptait tout venant de la jeune femme, c’est pourquoi la suivre dans la salle de massage n’avait rien de surprenant. Ce n’était certes pas l’endroit où il s’imaginait le plus à l’aise, prendre soin de son apparence ce n’était pas son plus gros délire. Mais soit. Si ça pouvait lui faire plaisir et il savait que ça serait le cas, alors il fonçait tête baissée. « Qu’est-ce que tu me mets ? » demandait-il alors qu’elle appliquait sur sa peau quelque chose. Cette sensation étrange qui glissait sur sa peau. Une fois finie, elle lui tendait un miroir. « Me laisse pas sortir d’ici avec cette tronche. » Casper le comeback ! Mais son sourire ne démordait pas de ses lèvres, alors qu’il la regardait chantonner ses envies, soit un massage. Il s’appuyait contre la chaise où il avait pris place, la regardant se mouvoir comme une petite fée. Se levant, il récupérait l’huile de massage, pinçant ses lèvres en s’approchant d’elle. « On sait tous les deux que tu ne m’en feras pas un. Tu vas être trop détendue pour ça ! » la taquinait-il en remontant son haut pour avoir accès à sa peau. Il se préparait, posant finalement son regard sur la blonde qui venait de s’adresser à lui. En effet, ça pourrait être étrange, il était avec Lucien lorsqu’il avait commencé. Jamais, il n’en avait parlé ni à l’un ni à l’autre. C’était son havre, ses secrets, mais puisque toutes les barrières semblaient tomber, il commençait son massage. « Si tu en as envie. Ça ne parle pas de Lucien et moi, c’est déjà ça. » Était-ce mal si ça parlait d’un autre homme qu’elle n’avait jamais connu ? Devait-il lui dire ou garder le silence ? Il laissait la pulpe de ses doigts caresser sa peau, pressant un peu plus à certaine zone. « Tu ne changeras pas d’idée sur moi lorsque tu les liras ? » C’était plus fort que lui, mais il ne désirait pas voir une étincelle différente animer son regard lorsqu’elle poserait ses orbes sur lui une fois la lecture commencée. « J’ai trouvé le premier volume au bookshop. » avouait-il alors qu’il l’avait pris avec lui et ramené à la caserne. Personne ne pouvait savoir que c’était de lui, après tout, il n’avait pas révélé son pseudonyme, mais le laisser là-bas lui avait semblé déplacé.