Vu qu’il faut s’entretenir un minimum, Frida elle fait de temps en temps un petit tour à la salle de sport. Son truc à elle c’est plus la danse classique, mais vu qu’elle en a pas fait depuis le jour où ses seins se sont décidées à pousser on va dire qu’elle est plutôt rouillé là dessus. Alors elle se contente souvent de faire un petit tour de tapis ou quelques squats en musique. Elle est pas encore décidé quand elle arrive dans la salle de sport. En plus elle est clairement déconcentré par le grand miroir qui lui offre un reflet parfait de sa petite personne. Elle observe son fessier, se cambre pour voir à quel point il est plus que sympa à regardé. Voilà pourquoi elle fait ces quelques efforts de sport plusieurs fois dans la semaine. C’est pour ce boule qui chamboule. Dans le reflet du miroir elle observe @Eli qui arrive à son tour dans la pièce. Elle a entendu dire qu’il avait très mal vécu le fait qu’elle le prive d’extérieur. Et comme elle fait pas dans le social, elle est pas allé le trouver pour faire semblant de s’excuser. « Daddy cool. » Elle l’interpelle en nouant ses longs cheveux en queue de cheval. « Tu viens te défouler ? » Tant que c’est pas sûr elle. En même temps sa sa tenue de sport hyper belle, il risque pas de vouloir passer ses nerfs sur elle non ? Il serait plutôt sous le charme ? Bien qu’elle est pas aussi dodu builder qu’un Dylan.

l'habitude le mène vers la salle de sport. deuxième fois cette semaine qu'il aurait préféré courir, mais qu'il va s'attaquer a un sac à la place. @safia lui en voudrait sûrement d'arborer un t-shirt un peu trop grand, un logo de la nasa détourné dessus, les lettres remplacées par un acab sans équivoque. affreusement politique, et il le traîne sûrement depuis la fac. mais c'est @frida, qui est déjà dans la pièce quand il arrive. celle qui l'a condamné à devoir garder le nez à l'intérieur toute la semaine. il ne lui en veut pas vraiment, au fond, ils ont tous eu des choix difficiles à faire, et elle n'a sûrement pas pris mesure d'à quel point ça le rendrait fou. alors il lui sourit quand elle lui adresse la parole, avant de se poser sur une chaise pour sortir sa gaze. « quelque chose comme ça, ouais. » le geste est précis. c'est qu'il est trop habitué à les fixer autour de ses mains, histoire de les abîmer un minimum. elles ont déjà assez souffert, sûrement. « on fait comme on peut sans pouvoir sortir... » c'est dit léger, sur le ton de la plaisanterie. il n'est définitivement pas parti pour l'emmerder. par contre, il faut bien admettre qu'il est étonné de la trouver ici. « je t'imaginais pas soulever... ou frapper ? tu fais quoi ici, tu t'admires ? » parce qu'elle aura sûrement du mal à courir, les tapis étant aussi en rade que l'électricité.