@Arjan

La semaine passait à une vitesse folle, et avec Ari, on avait envie de tout sauf de partir de cet endroit. J'arrivais à lui faire découvrir un peu de mon monde, même si je ne vivais pas franchement au même endroit. Disons que c'était dans la même ambiance. Et quelque part, j'étais heureux de voir qu'il arrivait si facilement à s'adapter à mon mode de vie, comme si il avait connu ça toute son existence. Je savais déjà que je pouvais vivre comme il vivait lui, alors la réciproque me rassurait. Des conclusions que j'en tirais de mon côté, c'était que nous pouvions être compatibles en dehors de ce jeu, et ça, ça avait le don de le rendre encore plus attirant à mes yeux. Enfin voilà, on était parti marcher en montagne, pendant de longues heures, discutant de tout et de rien, et puis profitant aussi des paysages qui s'étendaient sous nos yeux. Sauf que le soleil il tournait vite et maintenant qu'il faisait beaucoup plus sombre, on avait commencé à rebrousser chemin, quittant bientôt les sommets pour rejoindre la jungle. Les bruits autour de moi ne m'effrayaient pas forcément, étant plutôt habitué à tout ça. Mais il fallait bien avouer que la fatigue commençait peu à peu à se ressentir, c'était qu'on marchait depuis un moment. C'était alors qu'une petite idée venait à mon esprit, et je tirais maintenant Ari par la main, une petite moue joueuse aux lèvres, alors que nos lampes torches nous aidaient à y voir plus clair « Viens. » Nos pas nous ramenaient vers le petit abris qui se trouvait à mi-chemin entre les montagnes et le campement. Là, j'échangeais nos positions pour que son dos vienne se plaquer contre le poteau alors que mes doigts glissaient le long de ses bras encore légèrement couverts de sueur. Mes lèvres venant se déposer sur sa mâchoire, quelques baisers plus tard, et un petit murmure « Je sais pas trop si je peux encore attendre qu'on rentre. » que je soufflais contre lui en un léger sourire innocent. On ne dormait pas ensemble alors l'intimité était assez limitée, et ma retenue commençait à se faire de plus en plus limitée.

—@Hasan

Sortie sur l’îlot, balade au bord de l’océan, randonnée, tous les moyens étaient bons pour passer un peu de temps ensemble. Une chance que vous soyez tous les deux adeptes des efforts physiques. Traverser la jungle ne vous faisait clairement pas peur même si quelques heures plus tard, vous étiez bien obligés de revenir sur vos pas avant que la nuit ne tombe complètement. “Rien que de l’imaginer traîner derrière Sun, je ris…la pauvre !” Tu lui avais raconté l’histoire de Sun qui avait promené @Lily-Blue à travers la jungle alors que bon, ça se voyait qu’elle était davantage de la team bronzette que de la team man vs wild. Quelle vedette, @Sun ! Ton pote, il ne cessait de t’envoyer du rêve avec son flegme inébranlable. Voilà ce que tu aimais avec Hasan d’ailleurs, vous pouviez vraiment parler ainsi des heures durant sans jamais vous lasser, en revanche, à force de marcher, tu sentais tes pas se faire plus lourd et peu à peu, la lassitude commençait à te gagner. Ce n’était pas souvent qu’arrivait le moment où tu te prenais à rêver de te poser et rien faire ! Ce n’était pourtant pas prêt d’arriver parce qu’Hasan semblait avoir une idée derrière la tête et te tirant avec lui, tu distinguais dans l’obscurité le cabanon. “Tu savais qu’il était là ?!” t’enquis-tu, surpris qu’il soit tombé dessus comme par hasard, franchement ça ne t’étonnerait même pas s’il était doté d’un excellent sens de l’orientation là où toi t’étais le roi du GPS !
Docile, tu le suivis jusqu’à l’intérieur..et jusqu’à ce que l’humeur d’Hasan change du tout au tout. Fini les regards songeurs vers les étoiles ou les petits airs innocents, là il savait parfaitement ce qu’il voulait et t’eus aucun mal à comprendre de quoi il était question. Oubliée la fatigue, tes mains vinrent presque aussitôt se poser sur ses hanches pour l’attirer à toi et, puisque tu n’étais définitivement pas des plus timides, l’une d’elle vint effrontément sous l’étoffe pour épouser le debut du galbe de sa fesse. “attendre quoi ?” provoquais-tu d’une voix suave.

Notre petite randonnée improvisée avait été plus exténuante que je l'aurais imaginé, et même si j'adorais marcher des heures dans la nature, il fallait bien avouer que le ciel commençait à se couvrir et que le soleil s'était fait la malle depuis longtemps. Le soucis avec ça, c'était que mon organisme il agissait différemment une fois la nuit tombée. Lorsque la lune apparaissait dans le ciel, mes émotions changeaient et mes pulsions prenaient le dessus. C'était en repérant le petit cabanon que j'avais eu une vague idée de ce que l'on pourrait y faire en chemin. « Je suis déjà venu par là, mais je me souvenais pas que c'était dans ce coin... » que je lâchais tout en le tirant derrière moi, le pas un peu plus pressé, alors que l'on rejoignait rapidement l'abris. Là, nos corps en sueurs se rejoignaient à nouveau alors que je venais le narguer, jouant de mes lèvres sur sa mâchoire et murmurant quelques paroles qui eurent le don de le faire réagir aussitôt. Il attirait mes hanches contre les siennes alors que je me mordais un court instant la lèvre inférieure, sentant ses doigts tracer un chemin sous la seule étoffe que composait mon short de bain. Il était si beau @Arjan. Sans trop m'attendre, la chaleur grimpait rapidement dans mon corps, alors que j'inspirais profondément, lui faisant comprendre que j'étais déjà sur le point d'imploser. Attendre quoi ? Mes paroles elles, volaient plus vite que mes propres pensées, et sans trop que j'ai le temps d'y réfléchir, je murmurais un petit « ... que tu fasses de moi ce que tu veux. » avant de réaliser, et puis de sourire face à ma remarque. Après une semaine et demi à l'avoir retrouvé, et avoir été patient, il fallait bien avouer que là tout de suite, tout mon être était entrain de se consumer petit à petit. Et alors que j'éloignais mon torse du sien, nos hanches restant pour autant aimantées l'une à l'autre, j'arquais un petit sourcil joueur en plaçant mes mains des deux côtés des pans de sa chemise, et tirais lentement mais avec fermeté sur celle-ci, en faisant sauter un à un ses boutons. Elle était pas belle cette chemise de toute façon. « Mince, on dirait que tu vas devoir t'en débarrasser... » quel dommage. Une petite moue amusée, j'haussais les épaules avant de finalement approcher mon corps du sien, capturant ses lèvres en un baiser endiablé, mes paumes glissant lentement sur son torse et le long de ses abdos, pour finir par passer au dessus du bout du dernier bout de tissu recouvrant son corps, en une ultime attaque face à ses dernières défenses.

T'étais venu te réfugier dans le refuge justement histoire d'avoir un moment à l'écart pour process tout ce qui vient un peu de te tomber sur la gueule. Mais c'était sans compter sur l'univers qui a aussi décidé de venir de cracher à la gueule en t'envoyant les deux tourtereaux. Tu t'es caché sous un des banc dans l'ombre quand t'as entendu une voix. Quand t'as réalisé que c'était Hasan et Arjan tu t'es dit que t'allais au moins espionner leurs bails pour pouvoir mieux juger ensuite. T'as rien de mieux à faire. T'arrives à rien voir de là où t'es mais quand t'entends Hasan dire "que tu fasses de moi ce que tu veux" c'est trop en fait. T'as à peine le temps de process que ça parle de se débarrasser de je sais pas quoi. Tu cherches pas à savoir tu sors de ta cachette. Je ne fais que passer, vous gênez pas pour moi as usual. Tu fais coucou de la main façon Hasan. Jolie chemise au passage. Tu devines qu'elle va pas faire long feu, comme toi. Pouf t'as déjà pris la porte. Ah mais attends tu fais demi-tour parce que bon autant rendre le bail plus facile pour tout le monde. Tu passes la tête à l'intérieur lentement pour vérifier qu'ils sont pas déjà en pleine démonstration des talents du jaune, de ce que t'as compris. Tu vois que c'est safe alors du coup c'est toi qui te sert de ta bouche. Je sais que c'est pas trop votre délire de prévenir, mais j'ai foi en vous. La prochaine vois que entrez dans un lieu qui pourrait être fréquenté par je sais pas criez "BONJOUR ON S'APPRÊTE A BAISER EST-CE QU'IL Y A QUELQU'UN ???". Ca paraît simple comme ça, mais promis c'est efficace ! Tu fais un signe du pousse. Allez bon ap' ! Pouf t'es repartie.

—@Hasan @Major

Même si tout le monde était toujours au courant de tous tes faits et gestes, tu n’étais jamais trop démonstratif envers Hasan devant les autres candidats, déjà parce qu’entre vous c’était encore frais, mais surtout parce que tu n’aimais pas t’afficher plus que nécessaire, par pudeur, mais aussi pour préserver à ta manière tout ce que vous pouviez vivre. Par contre, une fois seuls…ce n’était plus vraiment la même histoire et Hasan l’avait bien compris. Parfois, tu avais cette sensation étrange de le reconnaître comme si vous vous connaissiez depuis des années et tu aimais cette impression d’être exactement à ta place, là, auprès de lui.
Les yeux mi-clos sous ses baisers, tu profitais un instant de la douce chaleur qu’il faisait monter en toi avant de te faire acteur et l’attirer à toi avec impatience. Demande reçue, songeais-tu en fondant sur lui pour capturer ses lèvres des tiennes d’un baiser brûlant. Hasan, il avait beau être adorable et mignon, tu aimais également ce côté incandescent qui ressurgissait sans crier gare et toi, il ne t’en fallait pas beaucoup pour t’embraser et répondre avec une même intensité. Le souffle lourd, tes mains se firent plus aventurières, glissées sous le short qui ne ferait pas long feu tandis qu’il s’activait à te dévêtir avec une lenteur presque insupportable. Le regard fauve, tu le laissais sagement faire, mais ce n’était qu’une questions de secondes avant que tu ne viennes lui sauter à la gorge, non pas pour y planter les dents…quoique.
Sauf que.
Sauf qu’il avait fallu que la voix de Major retentisse autour de vous, presque irréelle et surtout, sortie de nulle par. Lui aussi d’ailleurs. D’abord vous étiez seuls dans votre univers et d’un coup, le voilà sous tes yeux. Sans voix, tu le regardais avec un air interdit, passant presque instinctivement un bras autour de la gorge d’Hasan, d’une épaule à l’autre. “D’où tu sors comme ça…” soufflais-tu avant que ce dernier n’entame une tirade. “Te cache pas alors, j’sais pas ?” feulais-tu, frustré qu’il casse votre petit moment, mais pas motivé à en faire toute une histoire, pas avec Major en tout cas avec qui tu ne pouvais t’empêcher d’être indulgent vu les circonstances. Ce n’est qu’une fois ce dernier parti que tu posais un baiser sur l’épaule d’Hasan. “Il est fâché, ça promet pour le retour au block…” soufflais-tu contre sa peau, laissant tes lèvres traîner, pas décidé à laisser qui que ce soit se mettre entre vous.

Si tout mon être s'était rapidement embrasé au moindre contact d'@Arjan, il n'avait pas fallu longtemps pour que @Major se ramène à son tour, alors que mon être se décollait instinctivement de mon partenaire. Peut-être était-ce par respect pour celui qui venait d'arriver ? Bien que lui ne semblait absolument pas respecter notre présence pour le coup. Il s'éloignait, puis criait à nouveau, et j'avais vraiment l'impression de faire face à un gosse. « La prochaine fois, tu pourras dire à tes groupies qu'il leur faut un ticket pour assister au show please ? » que je lâchais à Ari en roulant un peu des yeux. « Allez viens, on ferait mieux de rentrer. » j'en avais pas envie, mais de toute façon, maintenant le moment était mort.