Ils en ont fini de leurs secrets. La soirée fut chargée en émotion du côté des deux déconnectés, chacun s’étant livré sur le poids de leurs vies respectives. Ils sont sensibles les deux, et pour ne pas trop se brusquer ils avaient pris la décision commune de ne partir que le lendemain pour éviter un choc supplémentaire. Le crédo du Sunny est maintenant bien connu : prendre son temps. Les au revoirs terminés, ils n’avaient pas participé à la vague de départs, peut-être aussi pour débriefer de tout ça dans la safe place du Block. Rapidement, ils s’étaient glissés dans les draps du lit de l’ancienne jaune pour se retrouver, au sens propre comme au sens figuré puisqu’ils se blottissaient l’un à l’autre. « Peu importe comment ça se passera on fera les choses bien. Je te laisserais pas tomber. » Si ça peut sembler étrange de la rassurer sur leur possible fin c’est parce que Sun il a compris où elle voulait en venir la dernière fois. @Lily-blue elle lui avait soufflé l’idée qu’il pourrait se sentir piégé au point de ne pas oser la quitter si leur rom-com ne prenait pas à l’extérieur et il comprend maintenant le lien avec l’élément déclencheur de son pétage de plomb. « T’as commencé à te faire confiance ici, c’est nouveau, c’est bon signe. » La clé c’était qu’elle s’endurcisse en prenant confiance en elle dans sa forme la plus simple. Sunny il était mordu de sa starlette, aveuglé par les yeux de l’amour et optimiste sur absolument tout la concernant. Pour sûr ce sera son meilleur soutien. « Tu en penses quoi, toi, de ces séances ? » il n’a pas retenu le nom parce que c’était trop compliqué. Il n’est pas sûr d’avoir bien pigé parce qu’il lui semble qu’elle n’a personnellement rien contre au-delà de la honte qu’elle éprouve vis-à-vis de cette thérapie. Des papouilles peau contre peau, ça se câline comme des love birds qui roucoulent après le soulagement des révels. D’ailleurs. Ca lui permet d’introduire une absence qu’il avait omis d’indiquer lors de leurs projections New-Yorkaises. « Je dois aller à Séoul la semaine prochaine. Pour le 16 avril. » Il ne développe pas plus parce qu’en dehors de sa révélation ça reste toujours difficile de poser des mots dessus. Lily elle savait déjà puisqu’il lui avait parlé de commémoration, celle-là même qui aurait lieu dans quelques jours. Il n’avait pas donné l’information à Shinta avant qu’elle ne parte pour la capitale coréenne mais pour sûr elle l’avait capté en entendant sa rével. Ça le réconfortait d’avoir quelqu’un chez qui atterrir pour sortir la tête de l’émotion familiale. « Parfois il y a des périodes où ça va pas, comme une rechute, comme si tout émergeait à nouveau à cause de la nostalgie et du regret. » Il préfère la prévenir parce que s’il a eu l’image du mec régulier et bien dans ses pompes ici, dans la réalité il a parfois des vrais down et il faut que Lily elle soit au courant parce qu’il saura moins être là pour elle dans ces moments-là. « Enfin j'ai appris à vivre avec mais en général, la commémoration avec toute la famille qui se réunit et les manifestations publiques ça me met dedans pendant un moment. » Il était inenvisageable qu'il n'y aille pas, même si ça lui mettait une claque à chaque fois c'était un devoir que d'honorer la mémoire de son frère.

Lily et Sun ont eu vite fait de s’accaparer la chambre des jaunes pour une séance ronron post-révélation de secrets. LB s’est bien foutue de la gueule d’Arjan et de Hasan, mais il y a clairement un nouveau couple de guimauves in town à les voir délaisser les festivités des finalistes pour se rouler en duo sous la couette afin de se remettre de leurs émotions. Légèrement neuneu sentimentale sur les bords, ça convient parfaitement à une Lily qui a besoin d’être rassurée, blottie tout contre le soleil officiel de son aventure. Tu m’aideras quand même ? C’est un truc qu’il lui avait dit une fois sans trop se rendre que la blonde ne déconnait pas du tout sur les engagements pris en sa compagnie, peu importe la nature de ceux-ci. On pourra être amis. Ca sera presque comme maintenant, mais sans coucher ensemble. elle glisse dans un sourire en déposant un baiser chaste sur le torse de @Sun. Lily, elle s’est rapidement remise de sa défaite au pied du podium OMB après avoir capté que le moment était venu pour eux de s’extraire des caméras afin de concrétiser à l’extérieur plus d’un mois de préliminaires à se papouiller sans jamais aller au bout. Je peux comprendre que les électrochocs soient perçus comme quelque chose de primitif et de barbare, mais ça m’a sauvée. elle souffle doucement. Pour ma première séance, j’étais complètement flippée. Je tremblais de partout et j’étais persuadée que j’allais mourir ou que si j’en réchappais, j’allais devenir un vrai légume. J’avais peur, mais en parallèle j’étais déjà rendue amorphe par les médicaments qui n’apportaient aucune amélioration. Donc bon. Au point où elle en était, Lily était ok pour n’importe quoi en se disant que si le pire des cas était sa mort, bah peut-être que ça ne serait pas si mal. Ambiance. Les électrodes se posent là. Elle guide les doigts de Sun sur ses tempes. On m’a endormie et après. Je ne sais pas. Je me suis réveillée sans savoir ce qui venait de se passer. Les résultats ne sont pas immédiats, j’en ai fait plusieurs fois par semaine pendant mon hospitalisation, puis on les a de plus en plus espacées en guise de séance de maintien. Elle observe attentivement les traits de Sun pour tenter d’y lire son avis sur la question. C’est quand même un peu spécial de fréquenter une nana psychotique qui a besoin de se faire injecter des courants électriques dans les neurones pour se sentir bien dans sa peau. Ca m’aide énormément. C’est un peu comme éteindre puis rallumer un ordinateur. Lily, elle se croit trop chez Darty avec son cerveau qui se màj à chaque nouvelle séance pour assurer le bon entretien de toute la machine. Au début je ne voulais pas en parler parce que je ne voulais pas que les gens pensent que mes neurones sont à présent en mode gros chewing-gum informe. Forcément vu comment le sujet est stigmatisé de par sa représentation dans les films, il y a de quoi se poser quelques questions quand les seules informations sur le sujet passent par des œuvres de fictions misant sur le sensationnalisme. Elle bugge deux secondes quand il lui dit partir pour Seoul, avant de resserrer un peu son étreinte en le laissant dérouler sur ses propres fêlures. Qu’est-ce que vous faites comme genre de commémorations ? Lily laisse un léger silence passer. Est-ce que tu aimerais revenir via LA avant de retourner à New York ? elle propose sans pousser, bien incapable de savoir ce dont Sun a besoin dans ce genre de période. Elle lève le nez pour cherche son regard dans un petit sourire qu’elle cherche à lui communiquer doucement. Je te ferais découvrir Malibu. On se roulera dans le sable et je t’emmènerais à Santa Monica pour que tu t’entraînes sur les barres de tractions de la plage.

« Bien sûr. » Ses prunelles appuient sa réponse dans celles de @Lily-Blue. Sun il tient ses promesses, véritable modèle de fidélité et loyauté. S’il est difficile à approcher et à intéresser, il ne fait en réalité qu’économiser son énergie pour les rares qu’il décide de faire entrer dans son cercle. « Donc comme maintenant en fait. » il taquine en soufflant un rire. Ils avaient trouvé des alternatives tout aussi discrètes qu’efficaces malgré son inflexibilité sur le no-sex, bien que la concrétisation soit encore reportée de quelques heures. LB elle n’a pas à s’en faire il lui a déjà tout dit, il restera dans sa zone à condition qu’elle ne lui jette aucun missile à la gueule. Encore que, avec l’affection qu’il lui porte le Sun il a une patience extra pour Lily. Elle a une histoire, il veut la comprendre. Lui n’a pas de réel avis sur le sujet des électrochocs et il préfère ne pas se représenter la scène qu’il imagine digne d’un film en noir et blanc sur l’expérimentation humaine. Il a un semblant de vertige dans la cage thoracique quand elle lui décrit sa première séance, se l’imaginant tétanisée et profondément seule face à ce qu’elle pensait être sa mort programmée. « T’as donné ton accord ou on l’a décidé pour toi ? » Il l’imagine encadrée mais pas sûr que ses proches paniqués aient été les plus objectifs quant au choix de la thérapie en question. Elle lui explique avec une certaine simplicité et il l’écoute entre intérêt et stupéfaction. Les doigts sur ses tempes il projette la violence de la pratique. C’est fragile le cerveau, il trouve ça incroyablement radical d’y envoyer des décharges. « Tu suivais une thérapie en même temps ? » Sans la juger il cherche à comprendre parce qu’il n’est pas convaincu de cette histoire. Sun, lui, il reste persuadé que le vrai problème c’est son environnement emplit de solitude, strass et faux-semblants mais ça il le jugera par lui-même en débarquant à Malibu. Il a du mal à croire en l’efficacité d’électrodes, pour lui le mal-être ça n’a rien à voir avec le fonctionnement technique des neurones. Il n’est pas médecin mais ça lui semble 100% logique, les électrochocs ça n’a aucun impact sur les toxines du quotidien. « Y a pas de risque qu’un jour l’ordinateur ne se rallume pas ? » Ou qu’il beug éternellement. Il s’inquiète un peu du bail parce qu’elle a banalisé le sujet, mais de l’extérieur c’est aussi impressionnant qu’inquiétant. « Non j’ai même pas pensé à ça, c’est juste assez flippant parce que ça a l’air dangereux. Ça m’a l’air risqué sur le long-terme en plus ton cerveau va vieillir il va devenir de plus en plus fragile. Genre tu penses pas que ça peut déclencher des défaillances de mémoire ? Ou d’autres conséquences. Tu me dis si je pose trop de questions. » Il ne pose pas de mots sur les maladies auxquelles il pense mais il n’y a pas d’âge pour ça, lui avec son master poterie il se dit que les électrodes doivent fatiguer prématurément son cerveau. Chacun son trauma, let’s go pour celui de Sun. « Ça s’étale sur trois jours parce que mes parents veulent prouver qu’ils ne minimisent pas l’évènement malgré les années qui passent, on fait ça le 15,16,17. Dans le cercle privé on va à l’église se recueillir et puis il y a toute une cérémonie chez ma mère réunissant ceux qui connaissaient mon frère et les vieux du bled que personne ne connait. » Hyper intrusif selon lui, mais tellement dans le mood communautaire fouine local qu’il a toujours méprisé et duquel sa mère se nourrit. « Le jour J il y a toujours une commémoration publique, j’y vais parce que pour mes parents ce serait une insulte de ne pas le faire mais en général c’est assez pesant. C’est chelou, il y a comme un programme changeant chaque année. On l’a pas fait mais par exemple l’année dernière des familles sont montées sur un bateau pour jeter des fleurs à l’endroit même du naufrage. C’est glauque, je trouve que ça devient toxique à un certain stade. » Pour le coup ça avait été un non radical de toute la mif, ils s’étaient contentés de la cérémonie intimiste avec les autres familles d’Ansan, le cœur soulevé par la sirène raisonnant dans toute la province. « On y reste en général une semaine, c’est plein de repas de famille où ça ressasse des souvenirs, ça balance des reproches et ça projette sur ce qu’il était, ce qu’il serait devenu. Au début ça m’aidait mais avec le temps c’est devenu quelque chose qui m’empêche d’avancer. » Et il était incapable de s’en détacher, tenu par le devoir. Son regard retombe dans celui de Lily qui lui décroche un petit smile avec sa proposition. « J’adorerais. » Il s’en tape un peu de Malibu et son bling, surtout intéressé par l’idée de retrouver Lily après tout ça. Trop croc love le Sun. « On est trop habitués à se voir tous les jours, je vais grave te manquer prépare-toi. » Il moque un peu pour alléger le sujet et repartir sur autre chose. « Il y a plein de paysages de malades aussi, on pourra se balader dans la montagne, dans les canyons... » il roucoule. « J'en peux plus des murs de béton après deux mois ici j'ai grave envie de prendre l'air. » Ils l'ont fait grâce aux voyages de la prod' mais ça restait insuffisant. « On pourra se faire des vrais week-ends excursion, genre louer un nid au milieu de nulle part et profiter. » Son grand kiff.

Justement. On est pas bien là ? elle se permet de noter en lune de miel totale malgré que leurs papouilles et plus et affinités se veulent plafonnées à un certain degré d’intimité. On pourrait presque rester comme ça. elle propose avec sa main qui la contredit sous les draps, jouant aux tentacules des fonds marins pour venir un peu tâter l’élastique de son caleçon. Lily, elle est en roue libre après plus de deux mois d’allusions constantes sur le sujet, à se plaindre du manque d’initiative de @Sun auprès de ses copines lorsqu’il s’agit d’essayer de coucher avec elle. Chaud quand même de savoir qu’Allister a eu le time de passer à la casserole pendant que de son côté elle renouait avec une virginité 2.0 digne de ses années Disney Channel. L’abstinence imposée touchant bientôt à sa fin, ça la rend un peu maboule sur les bords. La meuf, elle est en train d’établir tout un schedule dans son cône pour évaluer le moment idéal pour se permettre d’éclater quelques poteries sur le parquet de l’appartement de Sun dans un perfect move de chatte d’intérieure cherchant à attirer l’attention. Ce côté zinzin, c’est certainement ce qui fait le charme de Lily dans une certaine mesure. La voir dealer des votes de nominations avec Sohail pour l’aider à rendre jaloux son crush c’est cute, l’imaginer se faire électrocuter les neurones un peu moins. Elle zieute du coin de l’œil Sun qui accueille ses explications en feintant l’imperméabilité. Non, c’est moi qui ai donné mon accord. Son expérience est tout de même assez différente de celle de Lip qui, encore mineur, était bien obligé de suivre les décisions de sa famille. Mes parents étaient présents, mais franchement pas d’un très grand aide entre mon père tout aussi passif qu’il l’a toujours été me concernant et ma mère qui s’inquiétait plus des conséquences sur ma carrière qu’autre chose. L’équipe de choc, vraiment. Autant dire que dès qu’elle avait été en état, elle leur avait gentiment proposé de retourner d’où ils venaient pour lui foutre la paix. Oui. elle répond simplement à propos de sa thérapie. Evidemment, les séances d’électrochocs ne font pas tout, LB est une cliente plus que fidèle de sa psy. Je n’en sais rien Sun. C’est encadré, mais le risque zéro n’hésiste pas. Elle pose sa tête sur son torse, glissant ses doigts sur les couleurs des tatouages de ses avants-bras. Ce n’est pas quelque chose qui m’angoisse réellement l’idée que la machine ne puisse pas redémarrer. elle admet doucement. Lily, elle a connu une dépression majeure qui rend son rapport à son possible décès un peu chelou. Elle cherche à s’en sortir, elle ne baisse pas les bras, mais il faut quand même avoir conscience de tout ce qu’elle a traversé et qu’elle endure encore dans sa villa hollywoodienne bien trop grande pour toute sa solitude. Peut-être que son côté needy deviendra un problème au bout d’un moment avec Sun. La blonde, elle est prête à s’accrocher à lui comme si sa vie en dépendait ce qui est sûrement le cas d’une certaine manière. Les pertes de mémoires existent oui… Ce n’est pas un traitement que je compte suivre éternellement. Je pense pouvoir commencer à m’en détacher, mais je flippe toujours à l’idée de revivre cet épisode psychotique. Il y a toujours des choses susceptibles de la trigger sévère tel que voir son ex à la une d’un magasine avec sa nouvelle femme et leurs. Lily a besoin de capter que c’est normal de se sentir down de temps en temps sans que ça veuille pour autant signifier qu’elle st sur le point de vriller. Elle l’écoute, le laissant aller au bout du détail commémoratif qui l’attend prochainement Tu penses que ça les aide tes parents et ton frère ? Chacun deal avec son deuil différemment, mais elle comprend totalement le côté glauque de la chose qui se répète année après année. Tu ne retrouves ta mère qu’à cette occasion ? Lily, elle a déjà un peu pigé le genre de mom que c’est, légèrement problématique sur les bords au vu des anecdotes glissées ici et là. Mais si toutes leurs relations familiales se retrouvent cristallisées autour du maillon manquant de la famille, ce n’est sans doute pas près de s’arranger. Lily n’a jamais perdue quelqu’un et ce n’est pas non plus sa place d’émettre un avis sur ce que Sun devrait faire ou non. Tout ce qu’elle peut lui proposer, c’est d’être présente pour lui lorsqu’il reviendra aux Etats-Unis. Elle cherche un peu à le faire sourire en douceur pour chasser leurs vices, leurs traumas vers tous ces trucs bien qui se profilent depuis qu’ils se connectent comme des neuneu croc-loves à la manière des dudes d’Avatar avec leurs tresses. Je sais. elle souffle dans un sourire. Lily, elle a trop envie d’être tout le temps avec Sun, absolument pas las du gars, mais ça leur fera sûrement du bien le temps de gérer ce qui doit l’être. C’est clair qu’elle ne s’attend pas à être tout de suite tranquillou-bilou après avoir lâché la bombe de son secret fasse à des journalistes qui voudront sûrement gratter des infos sur le sujet. Il lui fait part de ses désirs d’air frais. Mmmh, tu veux vraiment qu’on parte s’extasier devant des déjections de grizzly au milieu de nulle part ? La starlette, sceptique, est quand même habituée à son petit confort urbain, il ne faut pas l’oublier. Cela dit, elle a déjà survécu aux excursions dans la jungle hawaïenne en se plaignant à peine (lol) donc elle devrait pouvoir se laisser convaincre. Il va falloir qu’on apprenne à concilier ta personnalité de trappeur New-Yorkais avec mon côté bling-bling. elle fait genre bien que dans ces promesses d’être seuls, libres au milieu de la nature, il y a un aspect ultra romanesque qui parle à une Lily très théâtrale. Tu as déjà pensé à quitter New York pour aller vivre autre part ?

« Presque. » Sauf qu’ils n’ont plus douze ans et que ça devient compliqué de se retenir, en témoigne le baiser qu’il appuie sur ses lèvres et son corps qui part au contact du sien. Ils avaient flirté avec les limites et après deux mois de huis clos à se tourner autour il était temps de sortir et de retrouver l’intimité hors caméra. Même si la loveroom coupait soi-disant les caméras lorsque ça devenait trop chaud il en était hors de question, d’autant plus que le Sun il n’y croit pas une seule seconde. S’il se laisse facilement convaincre, notamment par @Lily-blue à qui il suffit d’une simple réflexion pour le faire changer d’avis, il était resté intraitable sur ce sujet. Sunny il comprend un peu plus le schéma familial autour de l’enfant star que fut feu Hurricane Ivy, ce qui lui permet de poser un peu plus de contexte sur l’image qu’il se fait de l’histoire des électrodes. Il opine doucement du chef pour montrer qu’il suit. « T’avais des potes ? » qu’il demande dans son manque de tact signature, un peu sorti de nulle part. Il a remarqué qu’elle n’a jamais parlé de ses cops, Lily, et il relie facilement avec son côté très needy et la catastrophe provoquée par sa rupture. LB elle a peur de l’abandon à en crever, d’ailleurs persuadée qu’elle en crèvera. Lui il est prêt à lui formuler toutes les promesses qui la rassureront pour l’aider à penser ses peurs, conscient du risque et ignorant du danger. Tentant de rester neutre, il est un peu flippé de son type de thérapie parce qu’il trouve ça particulièrement inquiétant, n’ayant pour image seulement celle qu’il se fabrique dans sa tête. Il suit du regard les arabesques qu’elle dessine sur sa peau colorée, déglutissant quand elle lui confirme le risque et le manque de considération qu’elle y attache. Pour un mec ne s’étant toujours pas remis de la mort de son frère, se rendre compte qu’il s’attache à une meuf qui ne porte aucune valeur à sa propre vie c’est un beau red flag qui flotte au vent. Il range ça dans un coin, se réconfortant avec l’idée que ça se développera avec son estime personnelle et qu’elle a déjà commencé. « Parce qu’il n’y a rien auquel tu tiens assez. » il affirme en rhétorique, glissant son regard vers elle pour la sonder et prêt à recueillir sa réaction. « Qu’est-ce que tu ne voudrais pas perdre ? » La mémoire peut-être. Ses doigts frôlant sa peau il trace des trajectoires du rond de son épaule jusqu’à la naissance de ses cheveux. « Tu penses que c’était l’œuvre d’un seul évènement ? C’était peut-être l’accumulation de plein de choses. Et puis ça s’éloigne aussi… Ivy elle s’engloutit dans le passé, c’était une autre période de ta vie. Tu m’as dit que tu voulais essayer Broadway. C’est chouette Broadway comme nouvelle étape. » Il glisse dans un sourire. Lui sa prochaine étape c’est clairement de dealer avec la commémoration et de trouver un moyen d’arrêter de vivre avec les morts. « Je ne sais pas. Mais non, je ne pense pas. » Ils n’en parlaient pas, chez eux personne ne se livrait. Leur pudeur les condamnait à une incroyable solitude. Son frère pensait comme lui sans l’ombre d’un doute, mais pour ce qui était de leur père il le pensait tiraillé entre l’envie de ne pas oublier son fils et la peur de ne pas faire les choses bien. « Oui et parfois on se téléphone. Mais tu sais… c’est … » Il a du mal à poser des mots dessus parce que c’est compliqué de le formuler alors que sa mère regardera sûrement le streaming. « On n’a pas grand-chose à se dire, c’est très formel. Elle n’a jamais été très fière de ce que je faisais alors avec le temps j’ai assimilé que ça ne l’intéressait pas et j’ai arrêté de lui parler de ma vie et ses ratures. Même lorsqu’elle fait semblant je l’entends. » Il l’informait des grandes lignes, par exemple si l’histoire continue avec Lily il lui dira qu’il est avec quelqu’un. Point. Même si elle doit déjà être dans les startings blocks, pour sûr qu’elle s’est tenue au courant des potins du Block comme de son nouveau drama favoris. « D’ailleurs y a moyen que tu sois une de ses candidates favorites, la starlette LilBitch c’est un titre carrément accrocheur. Les strass et les griffes de persan. » Complètement son genre de kiffer la fée clochette du lot, caractérielle et un peu pestouille mais surtout attachiante. Le fils aussi il a crushé, d’ailleurs il s’imagine déjà gambader dans la forêt avec sa petite fée râlant dans ses oreilles. « J’adore ça. Pas toi ? » Trop cute les déjections de grizzli. Il étale un grand smile. « C’est bon pour la peau, c’est le secret de beauté dans ma famille. » N’imp, c’est cadeau pour les cousines. « Y a un juste milieu, je suis incapable de faire du feu avec des bouts de bois tu sais. » Si ça peut la rassurer. « J’y ai déjà pensé mais non, je me suis jamais réellement projeté ailleurs. » Il y était bien et n’avait jamais été exposé à la problématique du déménagement. Il bascule de façon à surplomber une Lily dont ses mains posées sur le matelas entourent la tête. « Pourquoi, tu veux déménager dans la forêt ? » il questionne avec un petit sourire, déposant un long baiser pendant lequel son corps électrisé presse un peu sur le sien. « J'ai bien aimé vivre au bord de la mer. » Il avait aussi adoré le calme du Japon, en trois mois il n'avait jamais vu autant de choses en si peu de temps.

A ce moment-là, plein. elle souffle doucement. Mais je me suis éloignée de la plupart quand j’ai arrêté de consommer. Lily, bien trop contente de se trouver des potes pour se défoncer les sinus, elle rinçait tout le monde sans se poser de questions. Elle avait toute une tribu de muppets aux basques pour lui gonfler l’ego en mode échange de bons procédés, extrêmement entourée mais plus que jamais seule dans le chaos luxuriant des soirées Hollywoodiennes. Du superficiel beaucoup, mais pas seulement. C’est juste compliqué de se voir quand je me rend compte qu’ils viennent de se prendre une trace avant de passer le pas de ma porte. Et en même temps difficile de leur en vouloir parce que je ferais exactement la même chose à leur place. L’angoisse quand même de rendre visite à la copine en sobriété forcée après s’être défenestrée. Elle peut gérer une soirée où les convives boivent de manière raisonnable, mais dès que ça commence à partir en cacahouète, que les gens sont bourrés et qu’ils se hypent avec un peu trop d’enthousiasme, elle est obligée de se barrer pour ne pas vriller à son tour. Lily déroule le fil de sa pensée sans trop se rendre compte que ça peut être difficile à entendre. Elle est toujours honnête avec un @Sun qui accueil ses névroses sans broncher, même si elle le sent se raidir légèrement. La blonde, ça reste quand même cette gonzesse qui porte suffisamment sa dépression sur sa tronche pour que lors du tout premier challenge de l’aventure on se soit globalement accordé pour dire qu’elle avait l’air sacrément triste et au bout du rouleau. Ma personnalité, mes souvenirs, ce qui fait que je suis moi… Elle darde un petit regard amusé vers Sun. Ca ? elle propose en suivant son doigt qui court sur son épiderme. Ou bien c’est trop tôt ? C’est qu’elle est déjà sacrément attachée, Lily. S’ils ne parviennent pas à fonctionner entant que couple à l’extérieur, elle ne compte pas pour autant le laisser tranquille. Il y a plein de choses qui n’allaient pas. elle confirme. La solitude, les addictions, sa fragilité psychologique… Sa rupture, ça a été l’élément déclencheur, le truc qui a fait que toute la petite pile random de problèmes qu’elle entreposait les uns sur les autres pendant plusieurs années s’est éclatée au sol dans tous les sens du terme. J’ai hâte de passer à la suite. La vérité, c’est que Lily avait un peu sorti Broadway de son chapeau dans sa volonté de se rapprocher de New York, mais plus elle y réfléchit, plus le théâtre semble l’option parfaite pour se remettre doucement à jouer. Quand elle a débarqué à OMB, elle ne savait pas trop ce qu’elle venait chercher. L’émission ce n’est pas une fin en soi, mais plus une parenthèse, un seuil à franchir pour enfin être capable de passer à autre chose. Peut-être qu’elle t’appellera demain. Elle te dira qu’elle est fière et que tu l’as beaucoup émue ce soir. Et si elle ne le dit pas, ça ne voudra pas dire que ce n’est pas le cas. LB a capté qu’il y avait toute une pudeur ultra envahissante dans leurs rapports familiaux, mais elle n’y croit pas une seconde que ses parents ou que son frère n’ait pas pu être touché par tout ce qu’il a dit lors du prime. Elle esquisse un petit sourire. L-Bitch, définitivement la candidate préférée de toutes les ménagères à l’international. Lily, c’est une mean girl sensible ce qui signifie que tous ses tacles gratos à l’encontre des autres candidats sont toujours bien accueillis grâce à son empathie parallèle ultra-touchante. Tu penses qu’elle t’aurait shippé avec laquelle de tes prétendantes ? Lily, elle balance les vrais questions avec son petit air pestouille capable de râler peu importe la réponse. Elle s’invente au passage une concurrence imaginaire qui va bien lui auto-stimuler sa jalousie et sa possessivité légendaire. Pour sûr qu’à choisir comme girlfriend pour son fils, il y a mieux que la névrosée officielle du block . Sur le papier les deux, ils ont quand même un peu rien à glander ensemble. D’ailleurs Lily, elle se demande bien ce qu’elle va aller foutre en pleine nature aka territoire en général rendu hostile par les moustiques à ne trouver rien d’autre à faire que mater un bourdon échoué sur une fleur. Dans une grotte. elle programme leur emménagement dans un sourire, visualisant déjà un Sun primitif qui essayerait de faire frottis-frottas avec des bouts de caillou pour leur allumer un feu romantique. Lorsqu’il bouge, elle écarte les cuisses pour l’accueillir au plus près lui balançant une petite œillade licencieuse qui lui vaut un long baiser. Elle se sent toute électrique à s’enrouler autour de lui. Enfin Lily, elle essaye tout de même de se tenir à carreaux. Askip, maman soleil regarde les rediffusions OMB sur Youtube de l’autre côté de l’océan, elle ne voudrait pas faire mauvaise impression. Ou dans la caverne aux sirènes. elle rebondit face aux désirs de vue sur la mer que lui vocalise Sun. On y serait bien. On se tiendrait chauds la nuit, on pourrait y faire tout ce qu’on veut sans jamais être interrompus… Au-delà de la présence des caméras, partager une baraque avec une bonne vingtaine de colocs a également ses désavantages en terme d’intimité. Ce genre d’instants suspendus dans le temps où ils ne sont que deux, ça ne dure jamais bien longtemps. Il y a toujours un candidat pour débarquer à l’improviste dans leur environnement ou une alarme de buzz qui ruine la vibe câlin qui va bien. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis pointée dans cette chambre pour tomber sur Hasan et Arjan faisant des trucs chelous. Je suis trauma de ce que mes prunelles ont enduré contre leur gré. elle exagère à peine. C'était quoi tes moments préférés de l’aventure ?

Bien qu’il fasse des efforts pour se les représenter, il est à dix-mille lieux de s’imaginer les sphères de Lily telles qu’elles sont réellement. Il s’en fait une image d’un point de vue complètement extérieur et issu d’un autre monde déconnecté du sien. La superficialité, les drogues, les mauvaises influences, il se les portrait comme un mauvais film sur la jeunesse dorée qui part en couilles tout en la glamourisant de belles sapes et de maisons cotées des millions. Il se retient de lui dire que ceux qui ont disparu comme la poudre après un souffle n’étaient pas de vrais amis, elle le sait déjà. « Mh pas vraiment… je ne sais pas si tes potes en question sont addicts ou quoi mais ils pourraient faire l’effort de ne rien prendre lorsqu’ils viennent te voir. Par respect, enfin j’sais pas. » Il ne veut pas juger des gens qu’il ne connait pas mais ça lui semble logique. Ici on ne peut pas dire que tout le Block s’était mobilisé pour respecter la restriction de Lily et d’autres, mais au moins lors de tête à tête ou de conversations en petit comité ça lui semblait normal de rester sur du soft ; comme le soir de leur date. Un léger sourire qui se dessine sur ses lèvres avec que @lily-blue énonce ce qu’elle ne voudrait pas perdre. Son identité. Lui il est persuadé qu’elle est sur le bon chemin. Et puis il y a ça aussi. Leur attachement qu’ils avaient paisiblement déroulé au cours des derniers mois, évoluant tranquilou sur leur nuage cotonneux à l’ombre des dramas du Block. « Pourquoi ça le serait ? » Lui aussi il tient à sa starlette, et il pense leurs bases dorénavant assez solides pour affronter demain le nouveau monde. « Y a pas de timing règlementaire.» Il rassure, parce qu’elle a le droit de s’attacher sans toujours se blâmer d’être dans l’excès. C’est bon, Sunny il est prêt à y aller all-in. Le gars est tellement lent qu’on ne se rend même pas compte lorsqu’enfin il a entré les épaules dans l’eau. « Ca va être bien. » Il est content qu’elle ait hâte d’avancer, il s’est fait petit spécialiste de LB après ces semaines à ne pas se lâcher. Elle a les félicitations du psy. Il allait dire qu’elle allait s’éclater mais, lol, pas encore. Elle est mignonne lorsqu’elle essaie de le cheer-up sur sa mère. « Peut-être. » il laisse flotter le vide sans plus de détails. A vrai dire il n’en attendait pas grand-chose, il s’était déjà décidé à l’appeler pour prendre la température dès l’instant où il récupèrerait son téléphone. En dehors de la révélation du secret il y avait aussi tout ce qu’il avait ouvertement balancé sur sa famille, et n’étant pas sûr de ce qui avait été diffusé ou non il ne se sentait pas super safe vis-à-vis de la machine à reproche. Quoi que, pour sûr la mom elle s’était transformée en fangirl auprès de ses cops en commençant forcément par commenter les interactions de son fils avec les filles du Block. « Aucune. » Aucune belle-fille parfaite au casting, le style recherché se rapprochant sans surprise plutôt d’une Evey que d’une Lily-Blue. « Peut-être Yoon parce qu’elle a le maxi bonus d’être coréenne. C’est une bosseuse, discrète mais pas trop, avec un minimum de caractère, je pense que ma mère l’a adorée jusqu’au jour où elle a balancé que ça la gonflait de fêter Seollal. » Il se marre un peu parce qu’il imagine parfaitement sa mère offusquée et déçue devant son écran. Ils se planifient leur prochain séjour super-romantique en mode Cro-Magnon, archi mims, grave leur genre. Par contre dans l’instant ce n’est pas avec des cailloux qu’il a envie de faire frotti-frotta, tout son corps la réclame et c’est une vraie galère de s’imposer des barrières. « Je préfère cette idée-là. » il souffle au creux de son cou qu’il colonise dans son ascendante. « Tu pourras me faire visiter les lieux. » Lily les crabes musicologues et les goélands qui parlent elle a l’air de bien connaître, très sirène. Sun il a sacrément hâte de retrouver son intimité, à force de changer de chambre tous les quatre matins il a eu l’impression de squatter chez les autres tout au long de l’aventure. Sans parler du mouvement permanent. Il a un rictus lorsqu’elle mentionne Hasan et Arjan, au moins ça calme un peu. « Ma pauvre, cache-moi ça alors c’est fragile. » il pose sa paume de main sur ses yeux pour lui gâcher la vue, espérant que les deux concernés soient bien occupés pour que leur moment à deux s’éternise un peu plus longtemps. Il bascule de nouveau, agençant leurs bras et jambes de façon à rester au plus proche. « Je dirais les voyages, ils sont à chaque fois arrivés au bon moment et c’était comme être propulsés dans des nouveaux mondes. D’un coup la mer et le soleil et paf d’un coup un village zen à l'autre bout du monde. » il commence par énuméré, son aventure n’ayant pas été rythmée par le jeu à proprement parler. « Mes discussions avec Selma lorsque tout le Block dormait, c’est la première personne qui m’a vraiment inspiré confiance ici. Le confess avec Shinta. » C’est bien mais il manque quelqu’un non ? Le meilleur pour la fin, il hisse un léger sourire. « J'ai beaucoup aimé notre date de St Valentin. » il confesse en posant son regard dans le sien. Ce date c'était un peu le starter point à son sens. « C’est la première fois que tu t’es dévoilée, d’ailleurs ça m’a surpris sur le coup, je pense que c’est là où j’ai commencé à vraiment crusher. Et puis t’étais belle. » Ouais crushé sévère même, il avait trouvé ça cute qu’elle joue le jeu du date pour de vrai. Sun il est facilement transparent sur ses ressentis, pas du genre à s'embarrasser de filtres même lorsque ça le concerne. Il y en avait d'autres des beaux moments en compagnie de Lily, notamment ceux à Oahu mais surtout... « Et le cours de Kintsuji. Ça m'a vraiment fait plaisir comme attention, j'étais vraiment... archi content.» il se marre doucement parce qu'il a l'air d'un gosse quand ça parle poterie. Il lui retourne la question, curieux de ses moments clés à elle.

Lily, elle est vraiment teubée parfois à ronronner comme ça sur son nuage du love. Elle se sent en craquage complet, déjà ultra dépendante et attachée à un @Sun qui zappe lui aussi les réserves qu’il essayait encore d’avoir quelques semaines auparavant. Vraiment les deux, ils sont en plein conte de fée surréaliste. Difficile d’assumer pour une LB si critique au sujet des couples de la saison dont le drama constant ou les déclarations d’amour anticipées lui auront pas mal fait hausser les sourcils au cours de la saison. Tu ne flippes pas de découvrir une nouvelle de mes névroses qui pop-up occasionnellement ? elle check en le couvant de ses petites billes en mode smiley cœur-cœur dans un léger sourire. Parce que bon, la meuf n’est quand même pas très net, en témoigne les campagnes d’advertisement qu’elle mène since day one de leur histoire sur son côté zinzin des plages de Malibu. Pire que Bridget maintenant qu’elle est lancée dans son délire de neuneue sentimentale, mais Sun ne semble pas trop perturbé par tout ce qui se cache derrière les strass et paillettes de sa life de reusta officielle. Ils ont hâte l’un comme l’autre de découvrir le déroulé de leur relation à l’extérieur du block. Lily, elle est déjà en train de se projeter le film de leur love story dans la toile de fond de son esprit. Genre Coup de Foudre à Flushing où l’actrice tombe amoureuse du potier de manière random. Il y a eu des doutes et il y aura sûrement de nouvelles péripéties à venir au cours du synopsis, mais elle les voit très bien terminer l’histoire dans quelques scènes rom-com pour montrer la force de leur romance celebrity + « normo » : Hugh Sunny Grant l’accompagnant maladroitement sur le tapis rouge des Tony Awards ou elle, Julia Lily Roberts, se reposant tranquillement sur lui pendant ses lectures du dimanche au milieu d’un terrain de basket défraîchi du Queens. Elle laisse ses doigts pianoter sur le torse de Sun avec son air de nana un peu piquée dès qu’on mentionne une concurrence pourtant inexistante. Lily, elle est très chill, mais très possessive en même temps jouant beaucoup sur sa prétendue jalousie pour démontrer son attachement. T’es pas non plus obligé de la saucer. elle fait mine de se plaindre alors qu’il aligne les compliments sur sa nouvelle prétendante qui vient de débarquer de nulle part. Yoon, elle avait zappé de la foutre sur sa liste. Mais tranquille, c’est trop la copine de LB, sa jums all green. La blonde fait les comptes depuis le début de la saison. Il y a eu Maura ultra empathique avec laquelle il a toujours discuté easy ou Shinta et leur historique commun qui leur permettait de se capter direct. Puis Selma of course, la gow qui lui foutait trop des complexes dans ce perfect match supposé avant qu’ils ne se détachent, la marocaine nous faisant un remake de la Belle et le Clochard avec Milan pendant que Sun se tournait du côté de La Petite Sirène. Je te montrerais tout ce qu’on peut y faire. elle glisse en se laissant aller à ses baisers. On ne les retient plus les deux, il est vraiment temps qu’ils déménagent pour la semaine dans l’appart de Sun où elle compte bien se créer un petit nid douillet au milieu de ses oreillers. Elle a le smile tranquille lorsqu’il lui fait le détail de ses souvenirs préférés dans l’émission. Forcément, il y a des recoupements avec les siens lorsque c’est à son tour de se coller à l’exercice. Les voyages, les cours de dessins d’Hasan, faire tourner en rond Arjan ou me découvrir psy sur les bords pour Bee… elle réfléchit d’abord de manière aléatoire. Tu te souviens du sketch sur le prime lorsque j’avais nominé Sohail, puis qu’il l’avait fait en retour ? Un esprit d’équipe au top du game. Yoon était en PLS, mais on ne pensait qu’à se balancer des coussins. J’aimais bien notre dynamique. Tout était easy et sans drama. Même Eustache et ses manies de prince duper au milieu de la populace lui manquent, c’est pour dire. Lily, c’est un moment qu’elle chérie pour ce qu’il représente même si sa team verte a eu vite fait de disparaître dans les méandres d’OMB. Elle a été chanceuse par la suite auprès de Milan ou d’Arjan, mais c’est quand même différent que virevoltant au milieu de ses petits papillons qu’elle avait sélectionné en ses qualités de chef. Deux mois plus tard, on peut dire que Lily a accompli sa mue. Elle a même évité le burn out qui se profilait, curieuse de ce qui l’attend à l’extérieur de sa chrysalide. Evidement comme tous les papillons, elle est attirée par la lumière en provenance de Sun en ses qualité de soleil, prête à s’y électriser encore et encore comme un insecte sur un lampadaire. Et notre St-Valentin. Si je me suis dévoilée, c’est parce que tu m’as écoutée sans jugement, ça m’a touchée. elle cale sans hésiter dans le top de ses moments phares OMB. Il s’était vraiment passé un truc au cours de la soirée. Sun et Lily, c’est le concept des opposés qui s’attirent et s’apprivoisent. On ne comprend pas ce qu’ils foutent ensemble, parce qu’on ne voit que leurs différences au lieu de souligner ce qui les rapproche et leur permet d’établir une véritable connexion pure et sincère. Je n’ai pas compris pourquoi tu ne m’avais pas embrassée à la fin du dîner, mais je te suspecte maintenant d’être un mastermind du flirt. elle souffle en venant embrasser sa mâchoire. Elle était devenue complètement dingue et obsessionnelle à rameuter tout le block jusqu’à ce que Sun se décide enfin à faire un move (deux semaines plus tard !!!) pour le bien de la communauté qui ne devait plus en pouvoir de l’entendre en boucle sur le sujet. Il n’y avait pas besoin de toute façon. Lily, elle était déjà séduite.

Un peu en retard, mais il fallait bien que je réponde une dernière fois