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 Sincerely yours, Stan (hellion)


i'm from season four, b*tch
Codie
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Codie



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Dim 10 Avr - 22:56



(The morning rain clouds up my window
And I can't see at all)


Putain de bordel médiatique depuis le moment où elle était entrée dans le block, la casa Flores n’avait plus été tranquille. Les journalistes n’avaient pas mis beaucoup de temps à trouver la petite famille, Cods avait donné trop de détails à l’antenne sur son quotidien. Putain de bordel constant depuis qu’elle avait révélé son secret. Les journalistes avaient campé des semaines devant l’immeuble où elle habite pour recueillir un commentaire, une réaction. Son lycée n’avait pas été épargné non plus, certains de ses amis avaient été suivis. C’est dans cette réalité qu’elle avait été parachutée, en quittant avant la fin de la semaine, le block. L’œil inquisiteur des caméras, elle pensait l’avoir laissé dans la baraque avec le reste de ses camarades encore présent. Partir avant la finale, c'était dans l’idée de retrouver sa vie normale, la famille, les amis… finalement c’est enfermé dans l’appartement qu’elle l’avait passé. Le brouhaha avait été constant et elle ne s’était pas sentie armée pour résister à tout ça, même si plus les jours passaient, plus le calme revenait. Elle ne se sentait pas armée à affronter tout ça, pas tant que @Zoya ne serait pas sortie à son tour, pas tant qu’ @Hellion ne serait pas dans les parages. Et ça l’avait lesté d’un poids, de savoir qu’elle était plus seule dans ce bateau-là. C’est sa mère qui lui ouvre à la porte, alors que Codie elle tente de fermer sa dernière valise. La gamine l’entend de sa chambre, roucouler à l’apparition d’un Hellion dans l’encadrement de la porte. « Amber ! Bienvenido a casa, guapo… Queremos comerlo… ! » Ça la fait rouler des billes la petite, heureusement que sa grand-mère elle est pas dans le coin aujourd'hui, ça aurait été pire. « MAMA, il parle espagnol, c’est gênant. » Qu’elle gueule de l’autre bout de l’appartement. « CHUIS LA. » Qu’il s’extirpe des griffes de la daronne et des chiens qui doivent déjà lui courir autour. « J’AAAAAARIVE PAS A FERMER MA VALISE. » Il découvrira en arrivant jusqu’à sa chambre, que c’est sa troisième valise et qu’elle a aussi embarqué les ¾ de sa chambre, emballée dans des cartons.
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Lun 11 Avr - 0:42



Il s’arrête devant l’immeuble qui recèle la mif Flores avec l’impression d’être Dumbledore venu chercher Harry chez les Dursley, mais version Brooklyn. Ça fait bizarre de revenir dans ce coin, des plombes qu’il était pas passé par ici. Son retour à la vie normale s’était déroulé dans le calme, les itw post-OMB n’empiétant pas sur ceux du monde de la boxe. Mayweather avait reconnu publiquement en soirée et sur Insta que Hell avait gagné leur pari sur lequel d’entre eux tiendrait le plus longtemps dans une télé-réalité. Amber d’habitude si secret, si discret au sujet de sa vie amoureuse, avait vu son histoire avec Bee largement diffusée, commentée, jugée, et ses potes avaient découvert en lui un lover dont ils ignoraient tout : il avait supporté dignement le chambrage continu qu’ils lui avaient tous imposé pendant une longue semaine, s'illustrant dans le marathon « oublier Bridget » en se laissant étreindre par des bras accueillants, de soirées en soirées, de nuits en nuits. L’annonce publique du combat Hellion-Thor (Artur Beterbiyev) pour décembre 2022 allait sortir dans les prochains jours, et Hell était certain de pouvoir le battre et récupérer la ceinture de la WBC. Dès que la nouvelle serait connue, il devrait se prêter, en plus de l’entrainement, à une tournée médiatique sans fin visant à connaître ses intentions, sa détermination, son plan de bataille. Ne restaient que quelques jours pour aider @Codie à déménager. Il avait promis qu’il serait là, et il n’avait qu’une parole. Sûr qu’elle serait mieux dans l’appartement qu’il lui avait proposé de squatter pour ses années de cours par correspondance, mais il n’empêche qu’en sonnant à la porte, son pouls pulse un peu trop fort. Peut-être bien que la mama ou pire, la abu, vont lui en vouloir d’être l’instigateur du départ de leur fille ? Après tout, la famille, c’est la famille. C’est soudé. Peu sont autorisés à y semer un quelconque désordre. La porte s’ouvre, et instantanément, les doutes disparaissent. L’accueil de la mama est trop chaleureux pour ressembler à la froideur ou la tempête qu’il avait envisagées. T’inquiète pas qu’il lui sert de la señora de son meilleur accent, son plus beau sourire au rapport, bon pas trop quand même hein mais c’est tellement dur de pas chiner les mamans, if you know you know. Il est pris d’assaut par Speedy et Gonzales – clairement Gonzales est le plus fun – et il s’abaisse pour les caresser quand la voix de Codie retentit, stridente, depuis ce qui semble être sa chambre, dessinant à Amber un sourire que lui rend mama Flores. Pour trouver la chambre de Codie, easy, suivez ses cris. Elle est là, pesant de tout son poids mouche contre une valise tellement blindée que l’idée de la fermer un jour semble relever d’un optimisme proche de la stupidité. L’enflure, sur la photo qu’elle lui avait envoyée, y’avait qu’une seule valise. On sait qui des deux va devoir les porter toutes jusqu’au taxi, puis les monter dans l’appart. A tout hasard, il en soulève une tandis que Gonzales lui bondit sur les jambes. Oh putain. — Y’a des meubles en kit là-dedans…? Soit ça soit des gens. Wait… — Les cartons… Tu les prends aussi ? Elle est consciente qu’il est solo, genre qu’y’a pas une petite équipe de trois lascars qui les attend sagement en bas ? Et puis soudain, il l’aperçoit dans le reflet du miroir. Un mini Codie, avec des cheveux noirs et des yeux immenses. Il est furtif, il passe juste une tête et disparaît comme l’éclair. Puis reparaît. Disparaît. Méfiant, timide, mais grave curieux malgré tout, le kid tente de concilier les deux et forcément, c’est un fail. Amber il a le cœur qui bondit de tendresse mais il se retient de sourire, poker face de rigueur. — Derrière moi y’a un mec qui nous espionne. Tu l’connais ?
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Mar 12 Avr - 21:33



Sa mère était décidément en forme. Les quelques semaines loin de sa fille, avaient certainement aidé la trentenaire à retrouver un état d’esprit plus apaisé. Et comme toutes les Flores de cette maison, elle avait le don d’user de la blague et de l’humour comme arme de drague. C’est qu’elle flirtait avec le sourire le plus lumineux du game la Melissa. De quoi foutre la honte à Codie, qui de sa chambre n’hésitait pas une seule seconde à donner de la voix pour calmer les ardeurs de sa mère, askip toujours célibataire. Au fil de l’émission la mama, avait tissé un lien de confiance avec Amber, sans qu’il le sache. Alors son accueil était bien entendu tout plein de chaleur, presque étonnant d’ailleurs qu’elle n’ait pas ouvert la porte avec un plateau de cocadas. Amber se défait rapidement de la présence outrageuse de la daronne, qui lui montre d’un geste de la main le chemin pour retrouver la chambre de sa fille. Bien que ce ne soit pas vraiment utile, vu la façon dont la gamine fait travailler ses cordes vocales. Le cul posé sur la valise pour tenter de la fermer, elle lance un petit regard inquisiteur à @Hellion lorsqu’il débarque dans sa piaule dont les murs sont encore tapissés des posters de ses groupes de rock fav. « T’as dragué ma mère ? » Elle demande, alors qu’il fait l’état des lieux, trois valises et trop de cartons. « Des chaussures. » Elle corrige alors qu’il soupèse l’une des valises qu’elle a réussi à fermer. « Euh… non ? » Elle propose alors qu’il observe les cartons qui venaient bien entendu avec elle. « Gonzales, arrête de l’embêter. » Elle lâche avec une autorité qui ne l’impressionne pas de toute façon. « Ce chien, jpp. » Une vraie tornade. « Bon tu m’aides ?? » Elle questionne alors qu’elle capte le regard d’Hell, qui semble avoir remarqué un truc à travers son miroir. Alors elle regarde, mais pas vraiment dans le bon angle pour capter les boucles brunes d’un de ses petit reuf. « Oh ? Genre gros pervers ou petit con insup ? » Elle demande alors qu’elle capte tout de suite que c’est le Miguelito qui malgré sa promesse de rester dans sa chambre, fait sa petite fouine. « Tu peux entrer, Migui. » Elle soupire, forçant sur la fermeture éclair de sa valise, sans succès. Le petit il ne se fait pas prier, maintenant que la grande sœur reloue l’a autorisé à entrer dans son territoire il n’hésite pas une seule seconde. Il fonce directement sur Codie et l’entoure de ses bras, genre il est timide. « Wow, fais pas genre t’es tout gentil parce qu’Hellion est là. » Elle lâche dans un petit rire, alors qu’elle quitte sa valise pour venir ébouriffer ses boucles brunes. « Elle est où ton ombre ? » Elle demande, parce que Migui est toujours suivit par le Juanito. « Il se cache. » Il expulse de sa petite voix d’enfant, laissant sur le visage de Codie un sourcil arqué. C’est bon, y a leur idole dans la maison et ils ont oublié que c’est des teignes les deux ? Et là c’est le silence, la grande sœur qui observe le petit en train d’observer Hellion. Ça va durer longtemps cette histoire ? « Wesh t’as perdu ta langue ? T’as le droit de lui parler, mais pose pas de questions débiles. » Elle est reloue Codie avec ses frères, mais genre elle les aime trop, c’est leur façon de se le dire. « T’as déjà tué un mec ? » Il demande le gosse en s’approchant du boxeur qu’il regarde comme si c’était genre… une star ? Codie, elle ne pourra jamais le voir comme ça. « Ah oui ça c’est pas une question débile. » Elle se marre. Bon, bah qu’il se démerde avec ça Amber.
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Mer 13 Avr - 2:01



Dans le sourire rayonnant de la mama, y’a tellement de trucs qu’ils seraient impossibles à compter. On dirait qu’elle le remercie, quelque part dans le regard, d’avoir jamais jugé sa fille, d’avoir choyé leur lien sans la faire pleurer, d’avoir été constant dans sa façon d’être présent pour elle. Elle a beau être super jeune, c’est palpable qu’elle aime sa fille avec la puissance d’une lionne. Et vous imaginez qu’il va lui manquer de respect comme ça, en la chinant comme un gros bourrin dans sa propre maison ? — Elle est mignonne, ta maman, murmure-t-il dans un sourire pour toute réponse au regard inquisiteur que lui adresse @Codie. Déso Cod, y’a pas vraiment la fièvre dans ses mots, juste beaucoup de tendresse, parce que les mamans, c’est les meilleures de ce monde. Les yeux d’Amber se posent sur les affiches qui recouvrent les murs de la chambre. Putain, il a jamais été foutu d’en coller ne serait-ce qu’une seule dans la sienne. Il passait sa vie dehors, n’y allait que pour dormir, preuve s’il en fallait de son détachement du matériel, du monde du dedans. — T’embarques pas les posters ? Le ton est railleur, mais après tout, c’est chez elle qu’ils vont, pas chez lui. Le corbillard qu’il vient de soupeser contient des chaussures, selon l’expertise de Codie. Mouais. — 77 paires de Buffalo ? Sinon il voit pas. Elle a l’air de croire pour de vrai qu’il va embarquer les quatorze cartons en plus des trois valises, et il décide de la laisser y croire pour l’instant. On va faire les choses en plusieurs temps. Gonzales se fait gueuler dessus, c’est grave immérité alors qu’il veut juste des câlins le gars. — Mais arrête il a rien fait, il défend le petit en se penchant pour lui offrir les caresses réclamées, avant d'être rappelé à l’ordre par le ton exaspéré d'une Codie à plat-ventre sur sa valise béante. Il ouvre la bouche, prêt à répliquer par un « meuf à quel moment tu veux que je ferme une valise qui contient environ 45 objets en trop », mais il est interrompu par l’intrusion éclair. Son sourire s’agrandit quand il entend Codie le capter instantanément et l’appeler. L’option “petit con insup” elle est archi validée par celui qui en a été un pendant l’intégralité de sa prime jeunesse. Qui en est encore un, ok. Migui le fake angelito se précipite dans les bras de la soeur qu’il passe le plus clair de son temps à faire chier d’habitude, jetant à Hell au passage une oeillade théâtrale. Oh putain y’en a un autre, caché quelque part. C’est bon vous avez perdu Amber, oubliez les valises et les cartons, y’a plus rien de tout ça qui compte. Il sourit en observant les grands yeux codiens du kid rivés aux siens couleur ambre. Invité avec grâce et tendresse (…) par sa soeur à lui adresser la parole, le nain lui balance une punchline à trois milliards. Tu sens qu’il y avait réfléchi, à sa question. Poker face rigoureuse au visage, Amber s'accroupit pour lui faire face. — Tu crois qu’c’est en répondant “oui” à cette question que j’ai évité la prison pendant toutes ces années ?... Suuuuuuu. Faut l’temps que ça monte au cerveau, elle est technique cette rep. Bon après, suffit de le regarder s’activer pour capter qu’il a hérité de la même vitesse d’esprit que sa soeur. — Et toi, t’as déjà tué un mec ? Il fait non de la tête, genre il est un peu déçu de lui-même ça se voit. — Tu veux m’voir tuer Lawrence Okolie ? Viens à la salle samedi aprem, t’enfileras les gants toi aussi. Hop, y’a un second nain qui pop-up soudain du néant. — Moi aussi j’pourrais venir ? — Ah j’sais pas… T’es qui toi ?
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Mer 20 Avr - 22:32



Elle le toise de ses grands yeux marrons, l’air de dire qu’il n’avait pas intérêt à faire les yeux doux à Mama Melissa. Elle est mignonne ? Oui, elle l’est. C’est la douceur, la patiente, enrobée par une bonne dose de flammes latines. Un fort caractère pour un cœur plus gros que le monde. Il ne doit pas encore avoir conscience @Hellion, qu’il avait gagné une place éternelle à la table des Flores. « Je te surveille. » Elle menace, claquant sa langue sur son palais en fin de phrase. Elle avait grandement minimisé le nombre de truc qu’elle embarquait avec elle, avec cette photo de l’unique valise déjà prête à sortir de la baraque. En réalité elles étaient au nombre de trois, dont une qu’elle n’arrive toujours pas à fermer. « Non, ce serait trop lourd sinon ? » Elle blague, le sourire joueur. « J’ai la flemme. » Elle répond finalement, l’honnêteté sur les lèvres. Parce qu’elle y avait songé, mais flemme de tout enlever du mur et la chambre aurait l’air toute vide comme ça non ? La pesée d’une valise aléatoire ne semble pas passer la douane Amber, qui déclare quelque chose de suspect. Des meubles en kit ? Non. Des chaussures. Oui. « J’sais pas ce qui me tue le plus, que tu connaisses les Buffalo ou la précision du 77 ? » Elle déclare, décidant de laisser planer le mystère sur le nombre de chaussure, ainsi que leur marque. D’ailleurs, y a moyen que ce soit également la valise dans laquelle elle a mis quelques livres. Bien sûr elle engueule le chien, parce qu’il fait comme tout le reste de la famille : tourner autour d’Hellion sans lui demander la permission. Elle roule des billes quand il lui dit qu’il n’a rien fait. Pas encore. Il rira moins quand il lui aura bouffé le bout de la chaussure. Même pas il lui répond quand elle lui demande de venir l’aider à fermer sa valise. Même pas. Trop occupé à zieuter le reflet de son petit frère qui s’incruste, bien entendu. Enfin, elle lui autorise l’accès à sa chambre, mais bon les quinze minutes de briefe sur le fait qu’il devait rester dans sa chambre en compagnie de l’autre gosse, n’auront eu aucun effet. La fausse timidité de Migui est attendrissante, bien que Cods elle ne se laisse pas avoir par son petit numéro d’acteur. Elle a plus l’habitude qui passe ses journées à lui tirer dessus avec son Nerf. C’est sûr que ça ne va pas durer cette fausse bouille de gamin trop cute là. Les yeux qui se cachent derrière ses boucles brunes, ils sont plus proche du diablotin que de l’ange. Le silence il craint de ouf, elle les observe tous les deux à se regarder là. Amber clairement attendris par la présence d’un mini Cods. C’est limite si elle ne pousse pas le Migui du coude pour qu’il fasse la conversation. Sa question il y pense depuis longtemps, ça se voit sur sa petite tête qu’il n’a pas réfléchit une seconde à ce qu’il pourrait lui demander, il le savait déjà. Bien sûr Codie se moque. Et assiste à l’échange avec des billes rondes, le sourire qui s’anime de temps en temps et les soupirs aussi quand elle réalise que sa valise n’est pas près d’être fermé. Bien sûr le petit il est impressionné parce que raconte le boxeur, mais il retient qu’un truc, le truc qui lui permet de continuer de dire n’importe quoi. « Delia, elle a fait de la prison elle. » Qu’est-ce qu’il raconte lui ? « Dis pas n’imp. C’était juste une garde à vue. » Elle précise en s’installant sur le bout de son lit non sans donner un léger coup de pied dans les guiboles de son reuf. Elle se marre quand le petit il répond d’un mouvement de la tête qu’il n’a tué personne, genre il prend cette conversation trop au sérieux. Ça parle d’un gars qu’elle ne connait pas, alors elle décroche pour poser son regard sur Juanito qui zone près de la porte ouverte depuis que Migui a commencé à parler avec le héros de la famille. Et hop il s’installe à côté de son grand-frère quand une invitation est glissée. Genre faut pas qu’il loupe le coche là. « Oui t’es qui ? » Codie en rajoute une couche quand le petit est impressionné par la réponse du tac au tac du boxeur, genre il sait plus quoi dire là ? « C’est Juanito. » Bah oui il peut toujours compter sur le grand-frère pour le sortir de la panade. « J’viens que s’il vient. » Et en plus ça marchande maintenant, on commence à voir le vrai visage de Joe l’embrouille. « Alors non. » Elle entame Cods, alors qu’elle quitte son lit pour venir s’agenouiller derrière les deux gosses et piquer leurs côtes du bout de ses doigts, pour une fois vierge de manucure cheloue. « Vous viendrez que si je suis là, mama dira oui que si j’suis là les trolls. » Forcément, elle avait beau avoir sanctifié Hellion, elle n’allait pas non plus laisser ses gamins sans surveillance d’une Flores d’origine. Les deux se tortillent et explosent de rire, non sans donner du fil à retorde à la grande sœur qui esquive deux trois coups de coudes. Le calme revenu, le plus grand des deux retournes parler à Hellion. « Est-ce que Delia elle pourra mettre les gants aussi ? » Il demande Migui, alors qu’il croise le regard de son petit frère, l’air de dire ‘on va lui faire la misère’. « Genre ? » L’audace. Elle pose son regard sur Amber. « Ces gosses j’te jure, bientôt ils vont croire pouvoir te mettre ko. » Il va créer des monstres, déjà qu’ils sont insup. Elle se laisse glisser sur le sol, observant les échanges entre ses frères et le boxeur, putain ça l’attendrit de ouf. Et puis grave cool de les voir comme ça, faut dire que ça pas été facile pour la fam la révélation du secret de Cods ou même simplement sa présence dans une téléréalité. C’est rassurant de savoir qu’elle avait ramené du bon de cette expérience et qu’elle n’avait pas juste ébranlé encore plus l’équilibre familiale. « Bon, faut qu’on finisse mes valises Amber, avant que la abuelita rentre. » Parce qu’elle sent que là encore y aura une distraction pour le boxeur et hop Codie elle ne déménage jamais, mais par contre Hellion s’installe.
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Jeu 21 Avr - 19:43



Devant Melissa Flores, le sourire dragueur de Hell se fait plus doux, moins aguicheur, son regard plissé par une tendresse uniquement réservée aux mères et aux grand-mères, limite il pourrait passer pour le prêtre local invité chez les fidèles paroissiens du quartier. Devant la mama coraje, son vécu, ses enfants, il a cette sensation étrange d’être un gamin et pas un homme. Écoutez Melissa le chambrer d'entrée sur son minois à croquer, il l’impressionne même pas une seconde. Son aura de mâle dominant se situe à des profondeurs abyssales, là. Il contemple les posters qui recouvrent les murs de la chambre de @Codie, sa propre adolescence lui revenant en mémoire à mesure que son regard parcourt les visages des guitaristes. C’est vraiment ça son truc, à elle. — J’me souviens, nous on écoutait Tres Coronas, parce qu’ils étaient d’Corona, quartier du Queens dans lequel il avait passé un temps fou, lieu bétonné peuplé d’hispaniques et de latinos, dont le fameux Reychesta mdr. Il dégaine son tel pour lancer un des sons qui a rythmé son enfance, visiblement c’est tout sauf le style de musique qu’elle kiffe, autant saisir l’occasion de la faire chier. Ça c’est sûr ça leur parle à tes cousins. Il rit tout seul à l’entente du son vieux comme le début des années 2000, les paroles tellement old school, sans parler du sample. Y’avait Cypress Hill aussi, l’une des voix les plus marquantes de son adolescence avec Ice Cube et Notorious. Gonza, depuis qu’il a été défendu par Amber contre les réprimandes de Cod, il se sent pousser des ailes et entreprend de dévorer les lacets de ses pompes. Sourd aux protestations outrées de la maitresse des lieux, Hell balance le chien sur le lit et l’y rejoint pour jouer, ses doigts échappant de justesse à l’emprise de ses petits crocs déchainés avant d’y revenir. Ça finit en grosses caresses sur le ventre quand le chien est cuit à force de trop jouer comme un dingue. Clairement le genre de truc que tu peux pas faire avec Sugar, le bouledogue anglais toujours présent aux entrainements. La présence des frères de Codie change l’intégralité du plan initial (récup les valises, se barrer rapidement pour gérer l’installation dans l’appart). Il a plus la moindre intention de faire vite, Amber, tandis qu’il s’est placé à hauteur des nains pour les écouter attentivement. — Oh ils t’appellent Delia, c’est mignon, il raille dans un sourire qui s’agrandit en même temps que ses yeux quand il relève la tête pour la regarder : comment ça de la prison ? Même pas le temps de rep à Migui qu’il est ok pour le pack duo à la salle samedi, c’est Codie qui coupe court avec un non catégorique. Il l’écoute imposer sa présence avec autorité – une autorité qui dessine visiblement assez rapidement un sourire rusé aux lèvres de l’aîné. Les deux se mangent en retour une salve de chatouilles méritées et se dandinent en riant, faisant de leur mieux pour ne pas s’écrouler sur Amber devant eux, mais avec la soeur juste derrière leurs cotes c’est compliqué. La question sur Codie en boxeuse lui arrache un sourire incrédule tandis qu’il hausse un sourcil. — Esa cabronita aquí ?, il demande histoire de vérifier qu’ils parlent bien de la même personne. Les deux ouvrent des billes immenses, choqués et hilares de voir que quelqu’un ose appeler Codie cabrona sans craindre les foudres de l’érinye. — Vous allez l’abimer et après elle va pleurer, relou non ? Codie pas d’accord. Laissez à Amber les deux bébés Flores pendant quelques samedis d’entrainement et vous finirez par les retrouver en cousins Salamanca, Leonel et Marco dans Breaking Bad. Le deal est scellé entre eux trois, sous le haut patronage de Flores Senior qui devra donc se démerder pour être libre les samedis aprem. Sûr que le Juan il était parti pour demander, l'air venimeux, pourquoi Amber il emmène sa soeur loin de lui, et le voilà à le dévorer des yeux et à se marrer quand Hell teste ses réflexes en lui balançant des mini punchs dans le bide. Il suffit au boxeur de jeter un oeil à l’expression de Codie posée sur ses frères pour capter à quel point ils vont lui manquer au quotidien, quand bien même elle sera souvent ici malgré l’appart à Manhattan. Interrompu dans ses discussions avec les kids, qu’il pourrait continuer de longues minutes encore, il relève la tête en direction de Madame qui le hèle au sujet des valises. Pressés par le temps, apparemment. — Pourquoi ? J’veux la voir, archi pas ok pour dégager d’ici sans avoir salué LA Flores. D’autant qu’il en a entendu parler pendant tout le séjour OMB, qu’il a dégusté des imitations fidèles de ses cocadas et passé trois plombes à chercher le pull qu’elle avait tricoté. Il se redresse néanmoins pour se diriger vers la valise infermable, qu’il observe quelques secondes avant de s’apprêter à s'en occuper. — J’peux l’ouvrir pour réorganiser ou y’a tes strings ? Rires des deux démons dans le fond de la pièce. C’est ok. Il cale les t-shirts sur les côtés les plus mous, aplatit l’ensemble des deux mains, et parvient à fermer cette putain de valise en appuyant tout son poids dessus. — On embarque les valises aujourd’hui et les cartons samedi ? Pas l’choix de toute façon, tout au plus elle peut en porter elle-même deux ou trois mais aucun taxi ne les acceptera avec un déménagement entre les bras. Il a regroupé les valises au centre de la chambre quand la voix de Melissa leur parvient depuis la cuisine. Le goûter est prêt, elle dit. Y’a littéralement des flammes dans le regard de Hell quand il le pose sur Codie.
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Sam 30 Avr - 1:03



La différence d’âge entre les deux aura rarement été aussi visible, alors qu’il lui dégaine un son qui est sorti alors qu’elle n’était même pas née, même pas envisagée. Bien sûr ça lui dit quelque chose, parce qu’elle a une culture musicale assez large et que le truc cool de vivre sous le même toit de plusieurs générations c’est d’en découvrir tous les jours. Ça ne l’étonnerait pas vraiment que quelqu’un de la famille écoute en boucle le groupe qui vient du Queens. Trop marrant de le voir appuyer sur play pour lui faire partager le son, même si vu le gap entre leurs âges il serait certainement plus le genre à mettre en route un quarante-cinq tour non ? Elle se marre à cette idée. Le papy qui sort son tourne disque, souffle sur le diamant, lisse du plat de la main le disque qu’il a sorti de façon hyper précautionneuse de sa jaquette en carton. A l’évocation de ses cousins elle lâche un petit rire. « Y a moyen ouais. » Bien sûr elle est plus rock Cods, ce n’est pas nouveau. Mais ça ne l’empêche pas de dodeliner de la tête.  « Ça me rappelle, j’sais plus quelle année y a eu une canicule de malade dans le coin. Pile dans ma période où je trainais tout le temps avec les cousins. T’sais la petite chieuse qui traine avec les grands, juste pour faire genre ? Bah c’était moi. Un peu ce que j’ai fait à OMB d’ailleurs ?? Euh, j’me souviens qu’on n’arrêtait pas de bouffer des glaces à l’eau dégueulasses et qu’il y avait ce genre de musique dans le fond de nos conneries. » C’est le début du skate, des genoux en vrac, des dents de laits qui tombent prématurément après une chute, des croutes sur les coudes et des rires d’enfants qui ne se lassent de rien, sauf de la chaleur. Les petits frères ils s’incrustent et ça change toute la donne. Elle le voit bien Codie, que Amber il est en train de craquer. Genre c’est que des gosses, faut se calmer. En plus ils font semblant d’être mignon. Elle lui tire la langue quand il note que les deux monstres l’appellent Delia.  « Ouais, prends pas exemple. » C’est Codie, Cods, la chieuse pour lui. Y a que les gens qui vivent ici, entre ces murs qui ont cette exclusivité. Bien sûr vu que le grand serbe c’est un peu le héros des deux monstres, ça ne met pas bien longtemps avant de se faire inviter à une séance d’entrainement. C’est bon ça se prend pour les rois du monde. Sauf que non, ça ne va pas aller traverser tout le quartier en solo pour aller voir le serbe. C’est un gros non qui s’expulse des lèvres de la gamine. Imposant sa présence dans le pacte scellé à coup de chatouilles qui manque d’éborgner le Amber en face. Lorsque l’idée de voir Codie mettre les gants s’échappe de la bouche d’un des frères, elle est outrée parce que ça se prend déjà pour un champion. Mais bien sûr @Hellion se met du côté des deux petits gars Flores et elle plisse des yeux. Son sourire il est vengeur alors qu’il ose l’appeler cabronita devant ses reufs impressionnés et hilare en même temps. « Et voilà, j’ai perdu tout autorité, cimer. » Qu’elle lance la plainte sonore. Et ça en rajoute une couche en parlant de ko et de larmes.  « Vas y c’est toi que je vais mettre KO, tu m’as chauffé là, j’vais me mettre à la boxe et mon unique but sera de te foutre par terre. » Elle martèle, hyper sérieuse, hyper … optimiste aussi. Va falloir qu’elle bouffe de la prot un peu. Les petits frères ils se marrent, c’est gênant comme personne ne la prend au sérieux dans cette chambre. Elle ébouriffe leurs cheveux et se glisse un peu plus loin. Témoin privilégié de leurs échanges avec Hellion qui donne de sa personne. Sales mioches. Tous les trois des sales mioches. Le moment de contemplation elle le brise en rappelant le but de cet aprem : le déménagement.  « Bah justement si tu veux avoir le temps de lui parler, faut qu’on se magne de finir. » Elle dit de la même façon autoritaire qu’avec ses petits frères, sachant que le grand serbe aura plus qu’envie de passer un moment avec la abuelita. Et voilà que ça parle de ses strings devant de petits frères hilares.  « C’est le mot string qui vous fait rire ? Les gamins, j’vous jure. Vous voulez que je parle de vos culottes spiderman aussi ? » Là tout de suite ça rigole moins, enfin sauf Codie elle se marre comme jamais, alors qu’elle donne le feu vert à Hell. Deux, trois ajustements et hop c’est bouclé.  « Franchement tu pouvais pas faire ça avant genre ? J’ai galéré trois ans à me poser dessus avec mon poids plume pour ???? » Pour qu’il fasse un tour de magie. Elle acquiesce pour le plan de prendre juste les valises aujourd’hui, observant les petits frères détalés alors que sa mère annonce le gouter. Aller c’est bon, Hellion récupère sa chambre.  « Tu me saoule, j’te jure. » Qu’elle raconte en se marrant alors qu’elle chope une valise pour la faire glisser sur le chemin du salon, ce sera déjà ça.  « Melissa Flores, t’as l’intention d’adopter le serbe ? » Qu’elle dit de façon hyper sonore alors qu’elle laisse la valise dans l’entrée, regardant derrière elle pour voir s’il la suit.  « T’as fait quoi ? » Elle ajoute entrant dans le salon pour découvrir un festin. Cocadas, chocolat chaud mexicain, pain de maïs… « T’es sérieuse t’as même fait le tres leches ???? » Le truc faut le commander trois mois à l’avance pour que mama Flores veuille bien le faire. « C’est abu qui l’a fait. » Annonce l’un des monstres, visiblement dans la confidence. Melissa observe sa fille avec sourire et lassitude en même temps. Parce qu’elle en fait des caisses pour pas grand-chose ? « Qu’est-ce que tu racontes Delia, c’est le goûter habituel chez les Flores. » Elle insiste, avant de poser son regard sur le grand qui observe la table basse du salon comme si c’était un miracle ou quelque chose comme ça. « Installe toi Amber, si tu préfères du café dis-moi. Je m’en occupe avec plaisir. »  « … avec plaisir. » imite Codie, son attitude pestadorable habituelle. Elle est déjà installée sur le canap et se presse pour prendre une cocadas avant que les deux petits monstres mangent tout.  « Dis mama, Hellion il veut te demander un truc. » Elle le met dans la sauce, juste comme ça. Juste pour le plaisir.  « Ça concerne tes deux diables de progénitures. » Elle affiche un sourire taquin en direction des petits frères qui eux ont préféré s’installer par terre plutôt que sur un fauteuil, comme d’hab. A ton tour Amber, mama Flores n’a d’yeux que pour toi.
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Re: Sincerely yours, Stan (hellion)
Mar 3 Mai - 2:24



Hell, il était déjà né quand Dre a sorti The Chronic, autant dire qu’il a connu les dinosaures et les meilleurs d’entre eux. Il avait dix ans lors des attentats du 11 septembre, autant de faits historiques qui avaient été épargnés à @Codie, mais elle était née juste à temps pour In da Club. Et pour les premiers succès de Queen B en solo. Ça restait une belle époque. Il hoche la tête en l’imaginant à mesure qu’elle lui dessine la scène de son enfance, elle toute petite au milieu des plus grands qui la tolèrent, notamment parce qu’ils ont pas vraiment le choix, et parce qu’elle les fait rire. — J’te vois parfaitement. Elle a dû les prendre par les sentiments, aux aînés, surpris et séduits par son intelligence, sa vivacité, son humour, parce qu’elle est une des personnes les plus attachantes qu’il connaisse. Amber est réputé pour être, en dehors du ring, un gars cool, vraiment gentil, mais pas spécialement généreux envers ceux qui ne font pas partie de son clan. Il y a la famille et le reste du monde, et le reste du monde peut crever qu’il lui jettera pas plus qu’un coup d’oeil modérément intéressé. Codie, il avait fini par l’adopter sans trop savoir comment ça s’était fait, mais croyez bien qu’il aurait pas proposé l’un de ses appartements dans Manhattan à n’importe qui juste pour le plaisir de mettre quelqu’un bien. Ni altruiste ni grand seigneur, la seule chose qui compte, c’est que ceux auxquels il tient soient au mieux. Il a interdiction formelle de l’appeler Delia au lieu de Codie, du coup il attend la moindre ouverture pour caler un Delia accentué et se délecter de son expression choquée. Il sourit, attendri et incrédule face à ses prédictions d’un KO, voire d’une mise au sol façon lutte gréco-romaine. Arjan, maybe, mais toi Codie, pas vraiment. — Ok alors commence par le MMA avant la boxe, God-z-elia, susurre-t-il, moqueur, calant le doux surnom en insistant bien. — Si tu te démerdes bien tu dois pouvoir m’avoir avec une kimura, il visualise le bordel en même temps, Codie et ses quarante-huit kilos essayant une guillotine contre ses sprawls, et ça le fait rire sans qu’elle capte pourquoi. Quand elle tacle ses frères sur leurs caleçons Spiderman, il fait semblant de rien entendre du tout, subitement concentré sur les valises pendant que les enfants rougissent. Il a choisi sa team, on vous a dit. Les frères Flores, futurs grands noms de la boxe. Cods se charge d’une valise et lui des deux autres, en route vers le goûter préparé par la mama que les deux affamés ont déjà investi. Il entre dans le salon quand Codie demande à sa mère si elle a l’intention de l’adopter, et échange avec Melissa un regard consterné. — T’entends comment elle m’appelle, "le Serbe" ?... Zéro respect, déplore-t-il en feignant une contrariété résignée qui dessine à la mère un sourire amusé. Sur la table basse du salon, y’a un paradis qui l’attend. Tout y est, il manque rien, c’est littéralement une prévisualisation de ce qui l’attend après la mort s’il continue d’être un bon garçon. Son coeur manque un battement lorsque ses yeux s’arrêtent sur le tres leches surmonté de petites fraises coupées en deux. Tout aussi abasourdi que Codie, il se tourne vers Melissa, prêt à la remercier à genoux, quand il surprend l’échange entre la mère et sa fille, maman répondant, désabusée, que c’est rien d’autre que le goûter Flores classique. Peut-être qu’elle n’a pas envie qu’on reste là à s’épancher sur le fait qu’elle a beaucoup cuisiné pour l’occasion du départ de son bébé, alors il dit rien par respect, suivant Melissa Flores dans son humilité, un grand sourire à son attention pour toute parole. Les petits frères sont assis par terre, une part de gâteau entre leurs mini mains, et il se laisse tomber sur le canap aux côtés de Codie. Son regard posé sur elle tandis qu’elle imite sa mère, il secoue lentement la tête, amusé autant qu’impressionné par ces manières qui lui auraient, à lui, values un lancer de chausson droit dans la gueule. — El chocolate está chido, rassure-t-il en se servant une tasse, tout content. Même pas le temps de savourer que Codie a la bonne idée de lancer une conv à laquelle il doit participer, genre elle peut pas se contenter de bouffer son goûter, non, faut qu’elle le laisse en galère. Intriguée, Melissa prend place en face d’eux et pose sur lui ses grands yeux bruns, Juan encourageant le boxeur à se lancer pour bloquer dès à présent l’aprem de samedi : — Vas-y, demande-lui, incite-t-il de sa petite voix. — Si, papito, adios tres leches. — A los chavos les gustaría ir a ver un sparring. Sabado por la tarde ? Entreno al Mendez Boxing, en Manhattan. Vamos pa’ 1h45, 2h ? Si ? 16 horas, qué te parece ? Ça ressemble à un deal scellé là, les mômes sont en transe. Melissa se demande quand même s’il a pas été traquenardé et, surtout, si les kids vont pas le gêner. Ça risque pas. Pire, ils vont le galvaniser comme jamais. — No hay bronca. Elle est sur le point d’acquiescer – et son regard se dirige vers Codie comme si la prédiction allait se réaliser et qu’elle allait exiger sa présence, quand la porte d’entrée s’ouvre pour laisser place dans le couloir à… Il se lève direct, Amber, en apercevant la abuelita, son chocolat chaud déposé prestement sur la table. Le respect des anciens est primordial chez lui, c’était comme ça parmi les siens et ça l’est resté au sein de la grande famille de la boxe. Elle lui fait signe d’approcher, et il y va les mains tendues pour attraper les siennes et les presser doucement tout en la saluant. Elle lui donne du “mijo” et lui pince la joue quand il lui sert du gracias infinitas pour le goûter, son regard parfaitement éclairé ne manquant pas d’observer quelques secondes la petite croix d’or qui se balance par-dessus son t-shirt. IYKYK. Elle lui demande s’il est venu emmener Codie, si c’est bien aujourd’hui. Contrairement à Melissa, il y a un peu d’inquiétude dans la voix de la grand-mère, surtout quand elle sourit, lui tapote la joue et veut savoir s’il prendra bien soin de sa petite fille. — Desde luego. No pasa nada, estará bien, litta, no temas. Il se fait bénir avec la quasi intégralité de la prière, et plus elle le regarde, moins il a envie de merder. Limite il envisage de racheter un détecteur de fumée pour l’appartement de Codie alors que l’actuel fonctionne nickel. Il revient dans le salon en compagnie de la abuelita qu’il tient par le bras, lui faisant prendre place comme une reine sur le fauteuil et approchant d’elle un chocolat chaud. Il avait pas capté qu’entre temps s’était jouée toute l’orga du samedi à la salle d’entrainement : Codie doit emmener ses frères, mais l’affaire est bouclée, Juan se prend déjà pour Mike Tyson. Pendant qu’il délire avec son reuf en s’imaginant balancer les meilleurs uppercuts, Amber se tourne vers Codie. — Jusqu’ici ils étaient tous les deux ligués contre toi pour te faire chier, mais quand tu seras partie… Ils vont commencer à se tabasser. La boxe va leur faire du bien, ça va les souder. Ils vont devenir sparring partners, et devoir prendre soin l’un de l’autre s’ils veulent pouvoir s’entrainer et s’amuser vraiment. C'est ce qui s'est passé pour mon frère et moi, il ajoute dans un sourire à l’attention de Melissa, qui écoutait aussi. Il fourre un gâteau entre les doigts de Codie au moment où elle ouvre la bouche pour la dissuader de lui refaire un coup comme le précédent, et entame lui-même la dégustation de sa part. Une dinguerie. Quand, trente-cinq minutes plus tard, ils sortent tous les deux de l’appartement avec la quasi intégralité de la chambre de Codie, c’est difficile de laisser la petite famille. — Vente pa’ca, dit-il à Juan qui le dévore des yeux pour le presser contre lui, sa main ébouriffant sa tignasse brune. Go s'occuper de descendre les affaires afin de laisser à Codie l’intimité dont elle a besoin pour dire au revoir aux siens. Le taxi est déjà là et la gueule qu’il tire en voyant les quatre cartons et les trois valises laisse présager un trajet bonne ambiance.

Lorsqu’ils se rapprochent de Manhattan, il observe Codie et sa façon de regarder le décor par la fenêtre. Des étoiles dans les yeux et un sourire qu’il reconnait pour l’avoir souvent senti naitre sur ses propres lèvres. Depuis le Queens, tu vois Manhattan, et il saurait pas dire si ça symbolise l’espoir ou l’injustice. Petit, il en rêvait fort, de Manhattan, ses lumières comme des diamants, ses richesses intarissables, la vie en mieux. Manhattan était inaccessible, et s’il courrait tout le temps, sans arrêt, c’était peut-être pour l’atteindre. Il courrait toute la journée, dans le Queens et en-dehors, dans Brooklyn, aux abords de la ville intouchable dans laquelle même la violence paraissait douce. Y compris dans le ring, Hell court, se déplace en continu, intouchable à son tour, feinteur, il ouvre des voies dans les endroits clos comme quand il était gosse, trouve des espaces pour atteindre ce qu’il veut avoir. Depuis qu’il a Manhattan, il vit la désillusion classique de ceux qui ont fantasmé quelque chose ou quelqu’un. Manhattan ressemble à une frappe atomique qu’il aurait rêvé de pécho pendant des années, et qui se révélerait banale, décevante, voire même un peu chiante. Mais Codie, elle est encore en train de courir vers elle, et contrairement à Hell, Manhattan lui ouvre les bras. Au coeur du Village, il y a l’appartement au troisième et dernière étage en duplex. Il a prévenu tous ses potes que les lieux n’étaient plus accessibles pour personne à présent qu’ils étaient prêtés à quelqu’un qui y vivra à plein-temps. Les valises et les cartons déposés dans l’entrée, il laisse Codie entrer en premier dans le salon et visiter les lieux. Quand elle réapparait dans son champ de vision (après s’être exclamée qu’il y avait une baignoire et une douche dans la salle de bain), il lui envoie les clés. — Bon Codie. C’est l’heure de mettre les choses au clair. — Ici c’est chez toi, pas d’gêne entre nous, tu fais c’que tu veux, t’invites qui tu veux, tu tapes tes meilleures soirées si tu veux, ça me regarde pas, tu repeins les murs si t’as envie, je m’en fous. Rien que l’idée de devenir “le proprio” l’angoisse. — L’appart est assuré, tu peux foutre le feu, tant que t’es pas à l’intérieur c’est ok. Faut que j’te montre comment fonctionne l’alarme, dit-il avant de capter son air surpris. — Ah bah ouais t’as des problèmes de riche maintenant, le cambriolage ça la concerne à partir d’aujourd’hui.



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 Sincerely yours, Stan (hellion)


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