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 appel - bridget/hellion


i'm from season four, b*tch
Bridget
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Bridget



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appel - bridget/hellion
Lun 11 Avr - 0:12



La finale d’OMB était derrière elle depuis un peu plus de trois semaines maintenant, et Bee ne se souvient pas la dernière fois qu’elle a réussi à se poser toute une soirée à ne rien faire. Elle s’était laissé entrainer dans le tourbillon de l’après, avec cette impression d’avoir plus ou moins le contrôle sur les étapes qui s’enchaînaient. Elle n’était pas du genre à avoir le vertige, mais il fallait admettre que ça en faisait beaucoup en peu de temps. Les médias, les entrevues, la recherche d’un agent, les proposions de collaboration et la recherche d’un appart avec Lip, qui s’était avéré concluant il y a quelques jours à peine. En plus de la gestion des médias sociaux qui, en soi, devenait un job à temps plein. Au début, avec toutes les meilleures intentions du monde, Bee s’était dit qu’elle allait être la personne qui répondait à chaque commentaire et dm. Well… La résolution n’avait pas duré très longtemps après avoir été submergée complètement. Il y avait du positif, beaucoup de positif. Mais le négatif et les propositions indécentes s’étaient aussi invitées dans le lot. Elle avait reçu un bon nombre de dms de certaines célébrités aussi, ce qui était flatteur. Ok, elle avait fangirlé à chaque dm. Bee restait Bee après tout. Seule dans le loft du Bronx de Lip, alors que ce dernier était sorti prendre un verre avec des amis, Bee tourne en rond, une seule idée en tête qui ne fait que revenir en boucle. Oui, non, peut-être. Elle sait qu’elle ne devrait pas. Mais c’est la seule chose dont elle a envie. Elle se retient de le faire depuis qu’ils se sont quittés la semaine de la finale. Quelques sms ici et là, pour entre autres valider qu’il lui avait bien donné son bon numéro, Bridget avait réussi à ne pas céder à la tentation d’appeler @Hellion. À l’exception de ce soir. Alors que c’est l’unique chose à laquelle elle pense depuis plus d’une heure. C’est pas possible, sérieux. Elle lui écrit d’abord, juste pour être certaine qu’il est dispo. Il dort peut-être, il est tard et il doit s’entraîner le lendemain. Elle en a aucune idée. FaceTime? Elle demande, son cœur qui s’affole comme un con lorsqu’elle voit la bulle avec les trois petits points pour lui dire qu’il répond. Beaucoup trop long d’attendre trois secondes pour un simple ok. Puis, le temps d’être autant soulagée que nerveuse d’avoir eu une réponse, les voilà qui se retrouvent suspendus l’un devant l’autre, simplement séparés par leurs écrans. « Coucou. » elle souffle en douceur, alors que ça lui bouleverse tout l’intérieur de le voir même si ce n’est pas en vrai. « Tu faisais quoi? Je te dérange pas j’espère, sinon on peut se parler un autre jour, c’est pas grave. » Une note de D- pour la confiance en elle, vraiment. Elle finit par sourire comme pour se détendre et arrêter de lui montrer toutes ses insécurités d’un seul coup, bien qu’il les connaisse tous par cœur. Elle marche vers le frigo pour se prendre une bière, se disant qu’elle a besoin de ça pour relaxer un peu. Elle lui montre la bouteille alors qu’elle vient déposer son iPhone sur le plan de travail pour pouvoir l’ouvrir. « Tu tiens ta caméra comme ma mère. Avec cet angle-là, je vois plus ton menton que le reste de ton visage. » elle rigole bêtement en se penchant un peu plus vers l’avant tout en prenant une première gorgée de bière. « Comment tu vas? » elle finit par demander, son mood qui retrouve un certain équilibre, le stress du début qui commence à s’estomper. « Je suis en direct du Bronx. Mais bientôt, je pourrai dire en direct de Brooklyn! » elle ajoute dans un sourire, pour lui faire comprendre qu’ils avaient trouvé un appart, Lip et elle.
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Re: appel - bridget/hellion
Lun 11 Avr - 1:27



On pourra dire qu’il a su profiter entre deux combats. D’abord OMB, c’est-à-dire deux mois de vacances, suivis de deux semaines de chill à NY, d’abord ces quelques jours avec Gio et Codie, cette soirée masterclass avec Alli et Ari, les retrouvailles avec Vandlo et les enfants et, enfin, ces soirées avec ses potes après des entrainements softs (le plus dur allait bientôt commencer). Côté @Bridget, il se pense en bonne route sur le chemin de l’oubli. Faut dire qu’il a demandé un peu d’aide. Demande, et tu recevras. Première soirée du premier jour de la reprise sérieuse de l’entrainement, il est cuit, affalé sur le canapé de son appart, la manette de play entre les mains et Horizon Forbidden West à l’écran. Imposs de sortir là, il sait qu'il va finir par s’endormir à moitié sur le jeu et se trainer jusqu'à son lit, puis qu'aux alentours de huit heures trente, son tel lui ordonnera de lever son cul et de rejoindre son sparring du jour à la salle. Il jette un coup d'œil faiblement intéressé à la notif qui fait vibrer son tel, puis se stoppe en voyant le prénom de Bridget s’afficher à l’écran. Facetime ? Ok, ça fait trois semaines qu’ils ont quitté la villa. Trois semaines. L’oublier sans la voir, c’est envisageable, mais s’ils commencent à se capter en visuel, ça va devenir plus compliqué que prévu. Il hésite, finit par attraper le tel d’une main en dégageant de son esprit l’idée odieuse de la ghoster. Ouais ok. Plein d'appréhension, Hell, notamment parce qu’il sait l’effet que ça aura sur lui de voir Bee apparaître, même pixelisée. Et évidemment, quand il l’aperçoit, son cœur bondit. — Hey, le mot se mêle à son sourire avant qu’elle n’enchaine direct avec une question instantanément suivie de la négation au conditionnel de tout ce qu’ils sont en train de faire. Pas de doute, c’est bien Bee. — Tu me déranges pas, répond-il distraitement tandis que d’une main, il essaye de couper le son de l’enceinte pour faciliter l'échange. Il galère à faire les deux en même temps et il abandonne la moitié de son tel en chopant la manette pour mettre le jeu en pause. Bee le capte et il rit légèrement à l’entente de son commentaire sur sa façon de tenir l'appareil, genre il se sert de Facetime comme un sexagénaire. — Attends… Voilà. Il reparait à l’écran et à présent, elle peut le contempler au format portrait haute def, pas de problème. — J’suis posé chez moi, en train d’jouer, il accompagne l’info d’un visu, lui montrant la manette de PS5 qui repose à gauche de sa jambe. Comment il va ? — Et toi ? Mieux. C’est un peu tout ce qui compte, non ? Putain mais elle est tellement belle, depuis quand c’est sexy comme ça de boire une bière au goulot ? — Oh wow ! Il te plait l’appart ? Le coin est cool ? Pas Bedford ou Bushwick s’il vous plait. Ou Navy Hill ou Fort Greene, please no.
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Re: appel - bridget/hellion
Lun 11 Avr - 4:59



Il y a ces quelques secondes, avant même d’enchaîner sur les salutations, où ils se captent du regard et où ils savent qu’ils sont en train de merder. Comment essayer de s’oublier, si après trois semaines, ils sont là à se taper une petite discussion relaxe en FaceTime. Au-delà de vouloir être certaine qu’elle ne le dérange pas puisqu’elle est comme ça, peut-être que Bee lui demande s’il préfère qu’ils se parlent à un autre moment, dans l’espoir qu’ils oublient ce petit écart de conduite de sa part et qu’ils retournent au programme établi. Le problème c’est que la partie de Bee qui a envie de le voir et lui parler est beaucoup plus grande et beaucoup plus forte que tout le reste. « Ok, tant mieux. Lip est avec des amis et c’est la première fois que j’ai rien de prévu depuis qu’on est sorti du block. » et j’arrêtais pas de penser à toi donc, voilà. Elle ajoute, dans sa tête, son petit sourire nerveux qui ne quitte pas ses lèvres. Elle y va d’une touche d’humour comme pour se forcer à se détendre elle-même, alors qu’elle se dit que c’est complètement con de se sentir ainsi. « Ah voilà, c’est mieux. » beaucoup plus beau comme ça, quand l’angle est bon. Quoique si on lui demande, elle le trouve toujours beau. Depuis le premier jour. C’était donc soirée PS5, ou truc du genre, elle ne s’y connait pas trop et ne s’est jamais vraiment intéressée aux jeux vidéo. « T’as recommencé l’entraînement? » Elle savait qu’@Hellion ne voulait pas tarder à se replonger, mais elle n’était pas au courant du planning plus en particulier. À voir ses traits tirés par une certaine fatigue, elle ne serait pas surprise d’entendre qu’il s’y est remis. Façon miroir, il lui retourne sa question avant d’y répondre lui-même et Bee se demande pourquoi il se montre aussi évasif, ne captant pas qu’il n’a peut-être tout simplement pas envie de s’ouvrir à elle vu leur situation. « Oh moi ça va… C’est intense un peu, j’avoue, toute l’attention médiatique qu’il y a eu autour de moi… autour de nous. » elle marque une petite pause, en profitant pour boire une nouvelle gorgée de bière. Difficile d’ignorer le bruit qu’avait fait leur relation en dehors du block. Un sujet chaud tout au long de la saison de toute évidence. Et si Bridget s’en doutait puisqu’elle avait été fan de ce genre d’émissions toute sa vie, elle devait avouer lorsqu’on était la principale concernée, c’était beaucoup plus déstabilisant. Tout le monde semblait avoir un avis sur leurs sentiments, sur la façon dont tout s’était déroulé, de leur première nuit ensemble jusqu’à leur rupture. Voir 1001 variations de memes avec un gros plan de son visage en larmes et le cœur brisé, c’était plutôt difficile de passer par-dessus. « #Beellion a souvent été tendance sur twitter… » elle sait qu’il sait. Et elle ne dit pas ç pour créer une sorte de culpabilité ou au contraire pour souligner le fait que leur relation a été marquante, mais plutôt parce que ça l’a quand même chamboulé de devoir composer avec tout ça. Bien qu’il avait tenté de la prévenir, lui qui était beaucoup plus habitué qu’elle au concept de la célébrité. « Mais y’a du bon… J’ai été invité au Late Late Show à LA la semaine prochaine. Il semblerait que James Corden est fan de l’émission et que j’étais sa préférée. » c’est cool, non? Et puis LA. Ça fait la fait rêver. Le Bronx, LA, puis bientôt Brooklyn officiellement. Elle n’arrive toujours pas à y croire que c’est sa vie maintenant. Elle est loin de la fille qui faisait des manucures pour 50$ dans un salon d’esthétique un peu sketch de Détroit. « Dans Williamsburg. On voit un pont de la fenêtre du salon. C’est trop beau! Lip va payer une plus grande partie du loyer pour commencer, mais dès que je vais me mettre à faire plus d’argent, je lui ai dit qu’on allait faire 50/50. » c’était important pour elle, bien que Lip insistait pour dire que ça ne lui dérangeait pas. « Montre-moi la vue de chez toi. Tu m’en as souvent parlé, je veux voir... » Ça faisait partie de leurs projections, quand ils étaient encore en couple. Elle dans son appart à admirer la vue des buildings qui ne dorment jamais. Elle est un peu nostalgique soudainement, le sentant trop loin d’elle. Il lui manque, et elle sait qu’elle ne peut pas le lui dire.
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Re: appel - bridget/hellion
Lun 11 Avr - 21:57



Tout faire pour que cette discussion ressemble à un moment relax anodin, presque anecdotique dans leur semaine. Impossible, clairement, mais il fait le max, guidé par la partie la plus raisonnable de son esprit : évite de lui raconter ta vie, écoute-la puisqu’elle a l’air d’avoir besoin de te parler, réponds-lui, et ferme ta gueule sur tout le reste. Copy. — Great, félicite-t-il dans un sourire amusé à l’entente de son rythme jusqu’à ce soir. — T’as été busy alors ? Oui. Après tout, c’était ce qu’elle demandait, Bee, non ? La vida loca un peu, pour changer des habitudes trop mornes prises à Detroit. — J’ai repris pour de vrai ce matin. Du coup ce soir j’suis mort, expulse-t-il en riant. Mort de chez mort, le corps endolori, les muscles ko, mais le cerveau, lui, est galvanisé par la perspective de la seconde ceinture. Plus rien d’autre ne compte. — Ça s’voit ? Il a la tête qui parle pour lui c’est ça ? Attentif à sa manière de lui répondre quand il lui demande si ça va, il la sent nerveusement fatiguée, mine de rien. Elle avait peut-être été plus médiatisée que d'autres candidats du Block après sa sortie… La faute au fait qu’elle avait probablement beaucoup plu aux gens. Evidemment, elle est allée voir ce qui s'est dit sur elle, sur eux. Il savait qu’elle le ferait, et il avait aussi espéré qu’elle parvienne à se détacher de tout ce qu’elle pourrait lire. Visiblement, c’était pas totalement le cas. — Qu’est-ce que t’en as pensé ? Il demande avec douceur et intérêt, soucieux de connaître son sentiment sur l’ensemble. Elle avait été très sensible aux recommandations (négatives) de ses potes du Block au sujet d’elle et lui, peut-être avait-elle accordé de l’importance à ce qui s’était dit sur le tribunal du net ? Il sourit en la regardant l’informer de son passage télé avec des étoiles dans ses yeux saphirs. Pour elle, c’est important, une sorte de consécration – ou du moins c’en est un début. Lui ne doute pas que James Corden aura prévu de très nombreuses questions trop intimes à lui poser, sur son frère, son père, peut-être même sur Hell et ses confidences faites dans la suite Luxuria du Block… Il sait qu’elle aura, pour lui, le réflexe de taire ce qui appartient à sa vie privée, mais qu’en est-il d’elle-même ? Elle est sincère, Bee, vous lui posez une question, elle répond à la question. L’exercice quasi politique d’un plateau télé, c’est tout l’inverse : vous venez délivrer un message que vous connaissez à l’avance, peu importe les questions, toutes doivent mener à votre message et à lui seul. — Tu te prépares ? Petit media training avant le jour J ou t’y vas au talent ? S’il y a bien une chose qui pourrait lui briser le cœur, ce serait que le showbiz fasse du mal à @Bridget, sans qu'elle y soit préparée. Un large sourire ravi se dessine sur ses lèvres en entendant Williamsburg. Un très bon coin. — Trop trop cool. Le Williamsburg Bridge ? C’est canon, il valide, le regard brillant. Ses sourcils se froncent légèrement à l’entente du paiement du loyer, mais il se rappelle rapidement que c’est plus ses affaires, ça. C’est la vie de Bee. L’idée qu’elle doive piocher sur sa cagnotte OMB, soit la quasi intégralité de ses économies, pour payer le loyer, ça le contrarie un peu. Il se contente de hocher la tête en signe d’appréciation, se gardant de tout commentaire déplacé. Pas la peine de lui demander comment elle compte gagner plus d’argent : elle est visiblement en pleine tornade, ça se sent qu’elle se laisse le temps d’aviser, de faire le point, et c’est cool qu’elle prenne son temps. Sa question sonne comme une exigence : contempler la vue qu'il a depuis chez lui, et il la regarde quelques secondes, tenté de lui répondre de venir voir ça elle-même. Il lui commande un taxi dans la minute s’il le faut. Non, lui dis pas ça, l’informe sagement l’autre partie de son cerveau. D’une légère pression du pouce sur son tel, il retourne l’écran automatiquement pour lui montrer la vue de son salon plongé dans la pénombre, les immenses fenêtres qui entourent la pièce et les buildings tout autour. Elle peut la voir, la luxure dans laquelle il se complait depuis qu’il a touché le pactole et pu investir ce genre de penthouse de bourge dans Manhattan : sert à rien de laisser des neurones sur le ring si t’as pas quelque chose qui en vaut la peine en échange. Répandue sur les tables basses, les étagères, sa collection de Kaws Companions, les enceintes, les lampes… Il se lève, emmenant Bee en visite histoire de faire le truc jusqu’au bout. — Cuisine, dit-il en lui montrant les lieux immaculés. Y’a zéro bordel, notamment parce qu’il commande plus qu’il ne cuisine quand il mange chez lui. — J’te montre l’étage attends, il grimpe les marches de l’escalier qu’il lui a préalablement filmé, puis les chambres réparties le long du couloir. — Deux chambres d’amis ici, avec une salle de bain chacune, — une autre ici, la mienne est presque en face. Une salle de bain, dont la baignoire donne sur la vue plongeante de Manhattan et Central Park. — Ma chambre, celle dans laquelle il voulait l’emmener dès leur sortie du Block, celle dont la vue, depuis le lit, ressemble à celle qu’on pourrait avoir depuis un tapis-volant. Enfin c’est ce qu’il avait promis… Il se laisse tomber sur le lit pour lui filmer la vue depuis l’ange idéal. Voilà, il est là le rêve bleu. — Là-bas c’est une autre salle de bain, il ajoute en décalant le tel pour lui montrer la salle de bain attenante à sa chambre. Son visage apparaît de nouveau face à Bee, la tête sur l’oreiller. — C’est comme t’imaginais ?
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Re: appel - bridget/hellion
Mar 12 Avr - 1:41



Est-ce qu’elle a été busy? « Ouais, ça n’a pas arrêté. Mais tu me connais aussi, je veux tout faire, rien manquer, alors j’arrivais pas à dire non. » Le concept du mot non étant très difficilement applicable pour Bridget. « Je suis allée passer quelques jours à Détroit aussi, pour voir ma mère, Ash et les enfants. J’ai même passé une soirée avec Amber. » elle lui lance un coup d’œil qui soulignait le petit miracle en soit, les deux sœurs ayant de la difficulté à s’accorder depuis toujours. Malgré tout, Bee avait apprécié l’effort et se disait que l’occasion se présentait pour tenter de garder le lien entre elles bien en vie, ce qui était toujours un pas dans la bonne direction. Elles n’allaient jamais s’entendre à merveille, trop différentes au niveau de leur caractère, mais l’amour, lui, restait inconditionnel, de toute évidence. « T’as vu Vandlo? Et les enfants? Tu devais être trop content de les retrouver. » elle rebondit lorsqu’elle pense à sa propre famille, essayant de s’imaginer comment les retrouvailles s’étaient passées de son côté, une forme de tendresse qui s’invite dans son regard. Elle a toujours aimé l’entendre parler d’eux, sa sensibilité qui lui devenait toujours un peu plus accessible lorsqu’il était question des enfants. Ça lui a toujours plu, cette facette de sa personnalité à @hellion. Il a donc recommencé l’entrainement depuis aujourd’hui « Juste un peu… » elle souffle dans un sourire faible, l’observant encore quelques secondes pour remarquer la fatigue sur ses traits. « Ton coach a trouvé que tu n’étais plus en forme? » elle demande dans cette forme d’innocence qui la caractérise tant, n’ayant aucune idée de ce que ça prenait pour un sportif professionnel de se remettre à l’entrainement après un certain temps. Sa curiosité avait tout de sincère par contre. Elle voulait bien comprendre, essayer de saisir ne serait-ce qu’une parcelle de ce qui se passe dans sa tête. Parfois, elle aimerait pouvoir lire dans ses pensées pour réussir à tout comprendre chez lui. C’était presque injuste puisqu’à l’inverse, elle était là comme un livre ouvert, incapable de cacher ou d’atténuer la moindre émotion. Comme au moment où elle glisse l’attention médiatique à laquelle ils avaient eu droit. Elle sait qu’il saisit déjà sans difficulté les contours de comment elle a pu se sentir en lisant la montagne de commentaires sur eux. « Hm… » elle se mordille la lèvre inférieure dans un réflexe, lui laissant quelques secondes pour mettre ses idées en place. « Que je suis quand même cute quand je pleure? » elle tourne un peu à la blague, faible sourire pour appliquer son sens de l’autodérision en faisant référence à tous les memes qui étaient nés de ce moment télévisuel déchirant, soyons honnête. Lui qui lui dit que ça ne sera pas possible entre eux. Elle, en larmes, complètement désemparée. Y’avait de quoi faire de la bonne télé de toute évidence. « J’ai trouvé ça difficile sur le coup. De voir que tout le monde critiquait notre relation basée sur un montage approximatif de la prod. Y’a aussi eu les moments avec Shinta qui étaient bien mis en évidence… » et qui naturellement, ne lui plaisait pas vraiment, mais sur lesquels elle n’avait aucun pouvoir. « Et après, moi je sais ce qu’on a vécu. Et je me dis que personne ne peut vraiment le comprendre. Donc ça m’affecte plus autant. Je dois juste me faire une carapace un peu plus solide… Être moins sensible, peut-être? » Facile à dire, beaucoup plus difficile à appliquer concrètement. C’était une facette avec laquelle elle allait devoir composer, elle allait y aller un pas à la fois. D’autres tests, comme l’entrevue avec James Cordon qui la fait paniquer au moment où il lui demande si elle va se préparer. « Je dois me préparer? Personne ne m’a dit que je devais me préparer… Mais il va être gentil, non? Il me donne vraiment l’impression d’être une bonne personne… » elle souffle le fil de ses pensées, ses sourcils un peu plus froncés qu’à l’habitude. Tout le monde était une bonne personne dans le monde de Bee. Aucune malice en elle, elle projetait que les autres étaient faits du même moule. « Ils m’ont parlé d’une préentrevue, j’imagine que c’est la pratique? » elle ajoute, maintenant qu’elle y pense. Peu habituée aux rouages médiatiques et à l’importance d’un bon coaching communicationnel en relations publiques. Elle allait apprendre par elle-même. Elle descend sa bière pour calmer son anxiété, consciente que ce n’est pas la meilleure façon de dealer avec ses nerfs, retrouvant le sourire lorsqu’il est question de sa colocation avec Lip et de l’appart qu’ils avaient trouvé. « Oui c’est ça, le Williamsburg Bridge! » ça faisait du sens, vu le nom du quartier, duh. Elle capte le froncement de sourcils de son côté et ne peut s’empêcher de le questionner. « Quoi? » y’a un truc qui le tracasse, elle l’a ressenti même à travers l’écran. Elle délaisse sa bouteille sur le plan de travail pour prendre le chemin du canapé, alors qu’elle se laisse embarquer dans une visite virtuelle des lieux. Elle apprécie autant qu’elle est bercée d’une forme de tristesse. Ils ne sont pas si loin l’un de l’autre, mais elle visite son appart à distance. Y’a toujours une petite partie de son cerveau qui lui dit que tout ça ne fait aucun sens. Elle le laisse jouer les guides, commentant chaque espace qui défilait sous ses yeux. « Ah ouais, t’es riche, riche. » elle souffle sous forme de plaisanterie autant que de constatation. « La cuisine parfaite pour faire des gâteaux au chocolat, ça. » une fille s’essaye un peu, quoi. Ils passent à l’étage, les chambres d’amis, puis finalement, la sienne. La vue était magnifique, il avait raison. Elle n’en avait jamais douté, mais c’était vraiment à un autre niveau. Rien à voir avec la chambre Luxuria, ici. « Mieux. » bien mieux. Elle n’avait jamais vu en vrai ce genre de penthouse. « Par contre, on est d’accord qu’il y a beaucoup trop de salles de bain pour une seule personne. » elle ajoute sur le ton de la plaisanterie, laissant sa tête tomber lourdement contre le coussin du canapé, se retrouvant dans le même angle que lui, comme s’ils étaient face à face. Elle laisse les secondes filer, se contente de le regarder, son cœur qui n’arrive pas à se contenir. « T’es beau. » elle murmure assez fort pour que ça se rende jusqu’à lui. C’est un fait, une évidence, qu’elle avait envie de communiquer sous l’impulsion. Une affirmation qui lui indiquait qu’elle préférait cette vue à celle des immeubles de Manhattan. Et qu’elle donnerait beaucoup pour l’observer en vrai, si elle avait la possibilité de le faire. Elle sait que ça ne change rien, elle l’a compris depuis un bon moment. « Tu vas t’endormir si on reste comme ça… » si la fatigue s’emparait de lui, peut-être qu’il ne ferait pas long feu.
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Re: appel - bridget/hellion
Mer 13 Avr - 1:26



Il l’imagine sans mal, @Bridget, tout donner, se rendre dispo partout, tout l’temps. Personne pouvait lui en vouloir de vivre à cent à l’heure à présent cette vie qu’elle avait si souvent fantasmée et dans laquelle elle se plongeait enfin. Lui, il profitait d’un peu de calme retrouvé, notamment avec le rituel de l’entrainement qui recommençait. C’était pas un fan de fame à plein temps, il préférait de loin le luxe de pouvoir choisir ses moments. Son regard s’éclaire à l’entente de l’épisode familial de Bee, mille fois plus précieux à ses yeux que tout le reste du showbusiness. — Comment ils vont tous ? Elles t’ont regardée, tes sœurs ? De son côté, Vandlo avait jeté un œil amusé à ses conneries, surtout quand les potes d’Amber lui proposaient de venir se mater un épisode d’OMB pour une soirée bière et chambrage. — Bien sûr, répond-il dans un sourire entier. Bien sûr qu’il avait couru retrouver son neveu et sa nièce pour les serrer dans ses bras. — C’est eux qui m’ont le plus manqué je crois, il l’avait réalisé en les avisant sprinter jusqu’à lui, le visage illuminé comme s’ils avaient vu le Christ revenir. Leur amour était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. A l’évocation de son coach, il redresse la tête, la nuque en arrière, un sourire hellionnesque aux lèvres. — Il en a fait des caisses pour marquer le coup, mais j’sais que j’ai assuré l’essentiel au Block, à raison d’une séance intensive tous les deux jours, faut quand même pas déconner, il est resté sérieux, concentré. — Mais j’vais devoir prendre du poids ouais, il ajoute en songeant aux cinq kilos qui l’attendent. Maybe il pourrait demander à la casa Flores de le nourrir exclusivement mexicain jusqu’à la pesée ? Ouais, bonne idée. Elle hésite quant à sa réponse à sa question sur ce qu’elle a pensé du tourbillon de jugements divers et variés et souvent injustes et erronés au sujet de leur relation, et il la regarde, attendri, tandis qu’elle se mord la lèvre inférieure, perdue dans le souvenir de ses émotions – difficiles à analyser en quelques secondes. A l’entente de sa première conclusion, il penche la tête de côté, peu convaincu, souriant sans sourire. — Moi j’ai pas aimé ces moments, dit-il à voix basse. Jamais il ne s’était dit de manière perverse qu’elle était cute en pleurant. Il s’était toujours dit que ça ne devait pas arriver, qu’il n’était ni sain ni normal que ça arrive. Concernant les montages approximatifs de la prod, il acquiesce, d’accord avec elle. Il s’y était préparé, cela dit. Jay avait débriefé avec lui, lui-même persuadé qu'Amber avait couché avec Shin, et pas qu’une fois. Leur moment sur le canapé de la serre aménagée : la prod avait coupé à l'instant où Amber s’était approché de Shin pour l’embrasser. Jamais le public n’avait su que Spike les avait interrompus, qu’aucun baiser n’avait eu lieu. Jaylen avait donc tout naturellement pensé qu’ils avaient ken sur le canap. Personne ne les comprend, déplore-t-elle avec un max de tristesse dans ses grands yeux bleus, ça lui dessine un nouveau sourire instantané. C’était une notion, un besoin dont il était entièrement dépourvu que celui d’être compris par les autres. Quand il jouait au fdp en itw, le masque d’un Hellion arrogant posé sur la face, il avait seulement envie que les gens comprennent ce qu’ils voulaient comprendre. La vérité, jamais accessible, jamais palpable, était ailleurs. Pas pour eux, le commun des mortels, mais réservée à une élite. Son clan, les siens. Il portait l’incompréhension des autres à son sujet comme une couronne. Peut-être ses origines qui voulaient ça… Être détesté sans raison valable ne lui posait aucun problème d’égo. Il rit légèrement tout en déniant sa suggestion de changer quoi que ce soit en elle. — Tu dois rien du tout. T’es comme tu es, et t’es très bien comme ça. Avec son hypersensibilité, sa volonté d’être comprise, aimée. Elle remettait sans cesse tout en question, Bee, peut-être que les mecs toxiques qui s’étaient succédés dans sa vie avaient fini par graver ça en elle comme une cicatrice dans la chair : ce sentiment qu’elle était toujours fautive, que c’était chez elle que ça déconnait, à elle de changer les choses pour que ça puisse fonctionner. — J’sais pas, c’est pas du direct, ça devrait être tranquille, t’inquiète pas. Quand j’ai une télé je me fais toujours media trainer, mais c’est parce que moi on me pose que des questions de fdp, plaisante-t-il non sans une certaine vérité dans les termes. Personne n’est tendre avec un boxeur, mais on est censé l’être avec baby Bee, non ? — Aucune idée… Je le connais pas. Encore une différence entre elle et lui, sa façon à elle de partir du postulat selon lequel tout le monde était foncièrement bon, et lui infoutu de se faire une opinion tant qu’il n’avait pas échangé avec l’individu sur lequel il fallait émettre un avis. — Probablement, il hoche la tête, encourageant, sans en avoir la moindre idée. Ce n’est pas le genre de plateau auquel il est habitué, impossible d’aider Bee à s’y préparer. — Hésite pas à leur demander un aperçu des questions qui te seront posées. Fais ta star un peu, t’as le droit d’avoir des exigences, son sourire et ses yeux la provoquent, amusés, sachant qu’une attitude de diva semble à des années lumières de ce qu’elle est et ce qu’elle envisage d’être. Sa moue contrariée n’est pas passée inaperçue aux yeux scrutateurs de Bee, et il la rassure d’un nouveau sourire. — Rien. Vous notez l’absurdité qui réside dans l’instant où il lui fait visiter en Facetime l’appartement dans lequel il la voulait avec lui ? Elle note à voix haute qu’il a de la thune, comme si elle le découvrait vraiment maintenant qu’elle a son appart sous les yeux. — J’ai proposé à ma mère de lui en acheter un tout pareil, mais elle a pas voulu. On dirait que j’veux lui offrir des bails avec l’argent de la drogue, sérieux, il se marre, exaspéré et résigné. La daronne s'indignait, jurait que jamais ô grand jamais elle n'accepterait le moindre cadeau qui porterait les stigmates de la souffrance de son fils, qu'elle aurait son sang sur les mains, ce genre de délire. Cuisine = gâteaux au chocolat, la perche tendue c’est carrément une échelle, il a qu’à lever un doigt pour l’attraper, mais encore une fois, il joue au mec maturo-lucide et déroule ses œillères. — Personne l’utilise, cette cuisine, juste le frigo, ses boissons qu’il y stocke pour puiser dedans à l’envi en rentrant d’entrainement, la glace apaisante pour les muscles dans le congélo. Le four, il est encore immaculé limite, si on retire les quelques pauvres gâteaux qu’y ont fait cuire certaines filles venues passer quelques jours ici. On atteint l’acmé de l’ubuesque quand il entre dans la chambre à la vue promise depuis le Block. Elle kiffe le panorama depuis son lit, normal, il avait été conquis lui aussi en visitant en fin d’après-midi, un jour d’hiver, quand la nuit tombait tôt. Sa critique des salles de bain trop nombreuses qui peuplent l’appart le fait rire. — Les archi qui ont dessiné cet appart j’crois qu’ils tenaient absolument à c'que chaque chambre ait sa propre salle de bain, et comme elles sont toutes de ce côté, ils en ont mis une immense là-bas, avec la même vue que depuis ma chambre. La meilleure, celle-là. Avec sa giga baignoire qui donnait l’impression de flotter au-dessus de Manhattan comme dans Matrix. Elle se laisse tomber à son tour en arrière, élevant comme lui son bras à hauteur de son visage, et la voir comme ça, ça lui rappelle quand il se tenait au-dessus d’elle. — Pas autant que toi, murmure-t-il en réponse à son compliment, ses yeux dévorant son image. Est-ce qu’il pourrait s’endormir, là, tout de suite ? Sans son visage mouvant au bout de ses doigts, oui. — No way. Parce que ça voudrait dire la perdre de vue, et qu’il ne peut ni ne veut s’y résoudre tout de suite. Il ferme la porte de ses lèvres aux disquettes à la con style « tu me manques », « j’te voudrais près de moi », et se contente de la regarder avec tendresse, envie, dans le silence qu’ils ont si souvent partagé sans rien dire, la nostalgie se mêlant à l’instant pour la première fois. — T’as l’air heureuse, finit-il par expulser dans sa contemplation. Elle rayonne, elle lui rappelle le premier jour où il a posé les yeux sur elle. Quand il était pas encore entré dans sa vie. — J’suis content.



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