Je suis pas le plus grand des cordons bleus, mais je sais qu’un bon repas ne peut se faire sans un bon vin. Il fait chaud, ma petite salade de tomate à être dégustée. Un petit pinot grigio ou un blanc d’Orvieto, Georges doit bien avoir cela dans sa cave. Ce qui est sûr c’est que le choix est conséquent, la cave bien remplie à température idéale parfaite pour la conservation. Je flâne dans les entre les bouteilles et leurs étiquettes quand je sens une présence derrière moi. @Pessa, la new-yorkaise qui parle à la radio si je me souviens de son portrait diffusé en même temps que le mien mercredi soir. Amatrice de bon vin ou juste ici pour choisir à l’étiquette ? Je ne juge pas. Je suis loin d’être un expert. J’ai juste quelques billes acquises au fil du temps. Tu parles à la radio, c’est bien ça ? Ce n’est pas étrange de n’être qu’une voix ? Au fond, moi, je ne suis bien que des mots. Les gens lisent mon nom en bas des chroniques mais peu connaisse mon visage. Y’a des fois j’en suis heureux, d’autres fois non… Elle, c’est peut-être pareil, la radio ça permet d’être proche des gens sans le contact physique, c’est pas mal aussi des fois. C’est pas un métier commun en tout cas, mais j’ai bien l’impression qu’ici parmi les trente, y’a personne qui peut être considéré comme « commun ».

J’aime les bonnes choses et le vin en fait partie. Je ne me prétends pas expert, mais je reste ouvert à la découverte. À ce niveau-là, je reste persuadé que la cave de ce cher Georges recèle bien des secrets. Même si certains certaines comme @Pessa y préfèrerait y découvrir du rhum. Hum, t’as du gout. J’adore le rhum. Je crois que niveau alcool fort c’est mon péché mignon. Même si à l’heure actuelle, @Pessa semble avoir besoin de mes conseils. En vin italien, un chianti ou un blanc d’Orvieto, cela reste des valeurs sûrs. Peu de risques de se tromper, sans avoir non plus à vendre un rein, avec ces vins-là. Je trouve d’ailleurs le saint graal un peu plus loin que je lui tends. En voilà une, tu vas voir c’est un régal. Enfin, j’espère. Je ne pense pas me tromper, mais on est sûr de rien. Un vin bouchonné c’est vite arrivé. Comme une chronique qui plante d’ailleurs, on y met les mêmes ingrédients, la même passion, souvent ça marche et quelquefois ça foire. Je te crois. Je passe tellement de temps sur l’écriture de mes chroniques. Quand on veut bien faire son job, faut être consciencieux et ne pas compter ses heures. Enfin, c’est comme ça que moi je vois les choses. Sur Edgar Allan Poe, y’a une nouvelles intégrale qui est sortie y’a pas longtemps. J’essaye de choper l’exclusivité de la chronique dans le Corriere de la Serra, mais je ne suis pas le seul sur le coup. On est nombreux à ses bousculer au portillon. Au pire ça finira sur mes réseaux. J’ai pas 15000 followers, mais je m’en sors pas mal avec ma petite poignée d’irréductibles passionnés. Et toi ? T’as des candidats qui t’inspire une futur chroniques ? Niveau sex and love, je pense qu’il y a pas mal de concernés plus ou moins frustrés qui pourraient intéressés Pessa.