07.07 8:07 i’m too hot to cry. @arthur ✧.* outfit
Le réveil est doux mais matinal. Ses iris brunes sont trop impatientes de découvrir ce que la journée va lui offrir. Alors elle quitte le lit qu’elle partage avec Nikki, enfile une paire de tongs et se dirige vers le rez de chaussé. Laissant sur son passage la mélodie du flip flop annoncer sa présence. Le bâillement est léger, sa main droite frotte tranquillement ses yeux somme toute encore fatigués. Au matin, le reflex humain est souvent d’aller vers la douche, le verre de café ou tout autre chose qui puisse réveiller les atomes encore endormis de nos corps. Mirela elle a toujours eu pour habitude de chercher à s’échapper de l’endroit clos dans lequel elle a dormis pendant plusieurs heures. Elle cherche le bol d’air frais, la sensation de liberté à la vue des étendues qui s’offrent à son regard. Alors rien d’étonnant de la voir, encore en pyjama, pousser les grandes portes qui mènent à la véranda. Les bras grands ouverts elle accueille les rayons du soleil comme son shot de vitamine D nécessaire à son fonctionnement. Et puis, il y a la légère brise qui s’engouffre dans ses épis dorés. Le réveil est parfait, pile comme elle les aime. Le sourire il ne met pas beaucoup de temps à se coudre sur ses joues et s’étire d’autant plus lorsqu’elle remarque la présence d’@Arthur. Toujours prête à sociabilisé, elle n’hésite pas une seconde à exploser la bulle dans laquelle il se trouvait jusqu’à lors.  « Salut, lit bon ? Pas mal dos ? » Elle demande clairement intéressée par la question.  « Moi préfère euh comme on dit le truc où dort ? Pas lit, l’autre truc. Le truc mou. Moi préfère truc dur, mal à nuque mais être ok. » Elle s’étend sur la question, lui montrant de l’index le nœud invisible qui s’est formé pendant la nuit.

manque de sommeil évident après une nouvelle nuit bien trop courte. un besoin de s'habituer à la présence des autres dans sa chambre, ou une simple incapacité à se laisser aller au repos pour puiser dans une inspiration constante pour ses projets. aucune idée. les cernes étaient là pour marquer son réveil matinal alors que le reste des habitants semblaient encore parfaitement endormis. une autre habitude à prendre sans doute. il avait juste pris son livre avec un tasse de café et s'était retrouvé à squatter la véranda quelques instants avant que le visage doux de @mirela ne le rejoigne. l'une des habitantes qui l'avait marqué sur les réseaux avant leur arrivée dans la villa, et à qui il n'avait toutefois pas eu le temps d'échanger. un problème de socialisation de sa part sans doute. "bonjour bonjour. autant de bonne humeur de bon matin, I could never." accueil simple et honnête. "ce n'est pas le lit mon problème, non." il affirmait sobrement, sans venir blâmer les autres directions et ses problèmes d'insomnies réguliers. fallait garder une part de mystère, n'est-ce pas. "un oreiller?" il demandait ensuite en essayant de suivre ce qu'elle entendait pas truc mou et dur, clairement pas assez réveillé ou dans un état correct pour faire fonctionner tous ses neurones en même temps. "doit y avoir moyen de trouver ce que tu cherches dans le village si vraiment ça te dérange?" aucune idée mais il était encore d'humeur à proposer des solutions. adorable. "tu veux manger quelque chose?" as if il avait préparé autre chose que du café, mais il pourrait faire un effort. le côté mom friend du cancer ça, à voir si ça allait durer sur le long-terme. probably not.

Elle hausse les épaules pas vraiment désolée de déborder d’énergie. C’est le soleil, c’est la vue, c’est les gens. « Toi besoin café noiiiiiiir pas sucre ? »  Elle demande s’étant faite une petite idée de la routine matinale d'@Arthur à sa réflexion sur sa bonne humeur. Elle en connaît des tas qui ont besoin de s’infiltrer le café en intraveineuse avant de songer à sociabiliser avec les gens. Son ex par exemple, il a toujours été comme ça même quand c’était encore que son meilleur ami. Ronchon sans le café et la douche. Elle aimait bien s’en moquer d’ailleurs, elle lui disait qu’il avait des attitudes de vieux ronchon. « Oh quoi alors ? Pouvoir faire un truc pour toi ? »  Elle s’empresse de répondre tentant déjà mentalement de trouver une solution à son problème qu’elle ne connaît même pas. Pour elle c’était le matelas, mais elle arrivait pas à trouver le bon mot pour le dire et sa description devait pas être très efficace parce qu’il lu parle d’oreiller. La solution d’en trouver un au village n’était pas bête en plus, mais plus difficile pour changer un matelas dont elle finira par s’habituer. « Nooon, pas oreiller. »  Elle agite sa petite tête de gauche à droite tout en tirant la chaise à coté de lui pour l’accompagner dans cette mâtiné. « Non plus grand oreiller. En 1) Lit en 2) truc pas savoir dire en 3) moi en 4) couverture. »  Est-ce que c’était plus clair comme énigme ? Pas sûr. « Toi vouloir manger aussi ? »  Ou bien il se proposait pour lui faire un truc à elle ? Elle n’était pas contre se faire chouchouter cela-dit. « Oui si toi manger aussi. »  Elle négocie bien sûr.

la bonne humeur pétillante, le teint frais, et la capacité de socialisation. que des qualités qui ne s'appliquaient pas à lui de si bon matin. voire jamais. les cernes qui l'accompagnaient toujours pour le prouver d'ailleurs, même lorsqu'il arrivait à fermer l'oeil de la nuit et se reposer un peu. "le café aide toujours un peu." il avouait dans un hochement de tête, conscient qu'il ne devait être d'une grande amabilité avant d'avoir pu émergé un peu avec de la caféine. quant à savoir si elle pouvait faire quelque chose pour lui? pas vraiment. "de la magie pour me faire dormir?" sur un malentendu ça fonctionnerait peut-être et la solution serait applicable sur le long-terme. en tout cas la blonde semblait avait un problème aussi et l'esprit encore embrumé du français n'était pas arrivé à la bonne conclusion. mais eh, il essayait encore de suivre et c'était déjà pas mal, surtout qu'il faisait des suggestions pour l'aider à trouver ce dont elle avait besoin au village. aucune idée de si la literie était à disposition mais pourquoi pas. par contre les nouvelles explications de @mirela le perdaient tout autant mais il faisait mine de rien, hochant de la tête par réflexe pour le laisser dans un état approximatif. "je vois." non pas du tout mais il était poli et n'allait pas la faire répéter une troisième fois. "si jamais t'as besoin d'aide, je peux toujours essayer." trop aimable. surtout que la proposition s'était ensuite enchaînée avec le petit-déjeuner, pour mieux effacer le fait qu'il n'avait pas tout capté mais qu'il faisait de son mieux. parce qu'elle était mims la petite. "ça peut se faire, même si je n'ai pas trouvé de croissant." how cliché of a French person and yet so true. "t'es plus salé ou sucré?" autant commencer par-là déjà. "enfin sauf si c'est une question du questionnaire, ne dévoile rien." le sarcasme en rajout, avec un léger sourire vers elle.

Elle ne l’avait pas forcément remarqué jusqu’ici mais c’est vrai qu’@Arthur avait l’air tout le temps fatigué. Il doit en boire des litres de cafés pour tenir debout. Elle affiche un petite mine inquiète, sans pour autant le questionner réellement sur sa santé et son sommeil. Il faut qu’il fasse attention à lui. Elle lui demande ce qu’elle peut faire pour lui, parce qu’elle ne peut pas vraiment s’en empêcher Mirela. Elle a le coeur sur la main. Et puis surtout c’est important pour elle que les gens autour d’elle se sentent bien. « Magie c’est Remi. »  Elle répond d’un air désolé. « Moi peux faire câlin, tisane, ou boum sur la tête. »  Elle propose le petit sourire taquin qui va avec. Bien entendu le boum sur la tête n’est pas sérieux. Par contre s’il a besoin de quelqu’un pour lui tenir compagnie tout en buvant une tisane pas vraiment efficace, elle est partante. En attendant elle arrive toujours pas vraiment à se faire comprendre. Elle le sait, parce que sinon il aurait crié « Eureka Matelas ? » Non ? Il a l’expression des gens polis qui osent pas lui dire qu’elle fait fausse route. Elle hausse les épaules à sa proposition d’aide. « Oh, non moi habituer un jour. »  Elle s’y fera et c’est certainement pas aussi catastrophique que pas dormir de la nuit. Elle négocie à manger pour lui aussi, parce qu’il doit avoir des carences en quelque chose vu ses cernes ? Enfin à part la carence évidente de sommeil. Il faut le nourrie Arthur. Il a l’air d’être plutôt le genre à s’occuper de nourrir les autres et oublier de s’occuper de lui. « Salé. »  Elle répond du tac au tac. Elle comprend pas les petit-déjs sucrés. « Oups si être questionnaire. »  Elle a même pas réfléchit à ça et ça l’a fait marrer. Ah et pour cette histoire de croissant, faut pas croire, elle a noté le truc mentalement et est persuadée de pouvoir un jour lui en sortir des tous beaux tous dorés du four de la cuisine. Si ça peut l’aider à dormir. « Ah et café aussi ? »  Elle demande l’air désolée de profiter de la situation, mais bien décidé à se laisser chouchouter.