we still are made of greed (samedi 08/07 - 15h28)

« Tu crois que si je négocie avec les vendeurs, ils accepteront de me faire une ristourne ? » demande-t-elle à @Franz, l'embarquant presque de force alors qu'elle le croise dans leur chambre partagée, en compagnie d'autres filles. Marilou, elle n'a pas besoin de connaître les gens pour se sentir à l'aise avec eux, cela se fait naturellement, dès les premiers instants. Elle n'est pas sûre de savoir s'il pourra répondre à sa demande, mais elle sait qu'elle doit économiser les quelques dollars confiés par la production. Elle n’a jamais fait ça, elle ne connait même pas le plafond de sa carte bleu offerte gracieusement par son paternel Elle lui tient chaleureusement le bras, se frayant un chemin parmi les étals colorés aux parfums alléchants. Elle plonge ses yeux dans les siens, noyant son regard dans celui du brun comme pour l’amadouer. « Tu m’achètes une glace, je suis pauvre. » Elle trouve cela étrange de demander à quelqu'un de lui acheter quelque chose. La seule personne à qui cela arrive, c'est encore et toujours son père. Habituellement, c'est plutôt elle qui invite les gens qui l'accompagnent. Elle trouve amusant d'être dans la peau de quelqu'un ayant une somme limitée. Elle sait que ce n’est pas qu’un jeu pour d’autres personnes, mais elle prend plaisir à découvrir de nouvelles choses qu'elle ne pourrait vivre nulle part ailleurs qu'ici. « De toute façon, c'est un peu comme un rancard, je suis partisane du mec paye tout au premier rendez-vous. » Elle hausse les épaules, un sourire taquin enlacé aux lèvres, comme une étreinte légère et espiègle. La galanterie, tout ça, c’est important pour faire bonne impression.

@Marilou

Il y avait un côté amusant à voir la française découvrir pour la première fois le prix de la vie, comme si elle n'avait jamais pu réaliser que tout était tout de suite plus limité lorsque l'on devait apprendre à compter. Alors forcément, il y avait une part de Franz qui jubilait presque, bien que son visage ne traduisait que peu ce qui pouvait se passer à l'intérieur. « Tu devrais pas avoir trop de mal à en charmer un ou deux. » Marilou devait être consciente de ses atouts physiques, comme beaucoup au sein du block. Et il était fort possible qu'un ou deux vendeur lui finisse par céder si elle leur faisait les yeux doux. « Attends, c'est moi ou t'essaies de raquetter un mec qui est techniquement plus pauvre que toi ? » c'était la meilleure celle-la encore, l'audace de la gamine n'avait plus de limite. Heureusement pour elle, Franz n'avait pas franchement l'intention de dépenser toute sa cagnotte d'un coup, et une glace ça ne coûtait pas si cher que ça. Alors, face au vendeur, il rétorquait en tendant un billet « Deux glaces. Une à la menthe et une... » regard inquisiteur vers la blonde pour qu'elle donne sa réponse. Enfin, une fois la commande passée, une question finissait par lui trotter dans la tête. « Mais t'as dépensé dans quoi pour déjà plus avoir un rond ? Genre, on a eu notre argent pour la semaine y'a deux jours. » ça s'annonçait mal pour le reste de son aventure.

@Franz suggère que Marilou pourrait aisément charmer un ou deux vendeurs qui pourraient éventuellement lui accorder une remise. Un sourire de fierté se dessine sur son visage, consciente de ses talents pour utiliser ses charmes afin d'obtenir ce qu'elle veut. « Je tenterai ma chance avec Hanaé ou Marysa ce jour-là, leur beauté ne peut que m'aider à marchander » affirme-t-elle avec assurance. Ce n'est pas qu'elle doute du charme de Franz, mais face aux machismes bien connus des Italiens, il vaut mieux ne pas l'impliquer. D'ailleurs, Franz grogne légèrement en réaction à la demande de la blonde de lui payer une glace. Elle fait une petite moue boudeuse face à sa réaction. « Ici, nous sommes tous sur un pied d'égalité » lui rappelle-t-elle. La richesse ou la pauvreté à l'extérieur de cette aventure, ça ne rentre pas en ligne de compte ici. Le sourire revient instantanément sur le visage de Marilou lorsqu'il passe commande auprès du vendeur, serrant un peu plus fort le bras de Franz pour le remercier. Pendant que le marchand prépare leurs glaces, Franz s'interroge sur les dépenses de la blonde. Finalement, elle se libère, arborant un sourire espiègle. Techniquement, elle n'a pas menti. Elle a simplement omis de tout raconter. « En fait, j'ai repéré une magnifique paire de boucles d'oreilles dans l'une des boutiques... Elles coûtent 700 $, alors... je suis en train d'économiser » ajoute-t-elle avec un petit rire taquin. De toute façon, il a déjà payé sa glace, il ne peut rien faire de plus face à son espièglerie.

@marilou

Y'avait déjà un paquet de résidents qui commençaient à vivre aux crochets de Franz, pourtant lui ne comprenait pas, il était pas particulièrement avenant, son visage n'était pas le plus souriant... pourquoi est-ce qu'il continuait d'attirer les crèves la faim de la sorte ? Bon, Marilou c'était différent, elle elle ne lui demandait déjà pas de lui faire à cuisiner, mais tout de même. La blonde avait en tout cas prévu tout un plan pour arnaquer au mieux les honorables marchands de cette région. « J'comprends mieux comment t'es devenue riche. » voler aux pauvres pour donner aux riches... Robinette des boisjolie. La version Gucci de l'homme vert. « Tous sur un pied d'égalité, tous sur un pied d'égalité... » qu'il répétait peu certain de ces propos « C'est quand même moi qui paie pour deux. » pas très égalitaire si on lui demandait son avis. Les glaces commandées, bras pressé et voilà qu'elle dévoilait tout son plan pour obtenir les boucles d'oreilles qu'elle avait en vue. « Donc si mes calculs sont bons... » doigts dégainés histoire d'être certain « Tu comptes raquetter tous les résidents pendant encore au moins trois semaines ? » c'était assez ambitieux, il fallait bien se l'avouer. « T'as conscience que maintenant, dès que j'irai en ville, j'essaierai genre, d'oublier que t'existes ? » léger rire alors qu'ils marchaient au nouveau au milieu de la rue. « En plus j'suis sûr t'en as cinquante des boucles d'oreilles chez toi... voire même ici. »

Marilou laisse échapper un rire aux propos de @Franz. Jamais elle ne se vexe lorsque sa richesse est moquée. Elle mène une vie belle et sans soucis, n'ayant pas de raison de se plaindre. Alors autant en rire avec ceux que cela peut rendre mal à l'aise parfois. « Techniquement, je suis une enfant de riches, mais disons que c'est du pareil au même » répond-elle en agitant sa main devant lui, comme pour signifier de passer à autre chose. Il ne semble pas être d'accord avec l'idée d'égalité entre eux. Il prend comme argument le fait que c'est lui qui paie pour eux deux. Toujours arborant son sourire adorable, elle hausse les épaules pour se dégager de toute responsabilité. « Ce n'est pas de ma faute si vous êtes le sexe faible. Quelques battements de cils et voilà que tu cèdes pour m'acheter une glace en moins de deux » plaisante Marilou, loin d'être le genre de personne à profiter des autres. Elle n'en a pas besoin, elle peut littéralement s'acheter ce qu'elle veut en dehors de ce jeu. Ici, c'est plus une question de survie tout en préservant un peu de son confort habituel. Elle lui dévoile même la raison de sa soudaine radinerie, pensant qu'il a déjà été victime de sa ruse et que lui confier cela ne changera rien pour lui. Elle hoche la tête affirmativement lorsqu'il lui demande si elle compte extorquer tous les candidats pendant trois semaines. « Vous êtes vingt-neuf, si j'arrive à soutirer quelque chose à une personne chaque jour, ça va le faire. Et j'ai une marge de huit refus » Elle ne sait pas si elle a fait les calculs exacts, mais cela lui semble logique. Elle rit à nouveau lorsqu'il affirme qu'il ferait semblant de ne pas la connaître s'ils se croisent en ville. « Pas grave, j'ai déjà eu ma glace » réplique-t-elle. Elle se permet même de lécher la glace de manière théâtrale pour appuyer ses paroles. « J'en ai même beaucoup plus que ça, mais je n'y peux rien, c'est comme une drogue. Impossible de me sevrer. » confesse-t-elle. Elle ne peut s'empêcher de dépenser de l'argent sans compter. « Et toi, c'est quoi ta drogue ? » demande-t-elle curieuse, voulant en savoir plus sur le seul mec de leur chambre.

@Marilou

Pas certain que la précision qu'elle venait d'ajouter arrangeait son cas, mais Franz se contentait d'un petit « Ouaaaais... » qui en disait déjà long sur le fond de ses pensées. Ah et puis maintenant ils étaient le sexe faible, non mais on allait tout entendre bientôt. « Tu sais, ta glace elle est peut-être déjà payée, mais j'peux encore la bouffer à ta place. » rien ne l'arrêterait, croyez-le. Dans tous les cas, il était certain que la stratégie de Marilou semblait payer, puisque l'allemand était le premier à se faire avoir, et certainement d'une longue liste. Elle avait même compté le taux d'échec, et ça, c'était la marque d'une femme qui savait précisément dans quoi elle se lançait. Là où il n'était pas non plus surpris, c'était de découvrir son nombre de boucles d'oreilles. Plus de cinquante, en tout cas. « Ça en fait des oreilles. » et de l'argent. Dévalant la rue, ils mangeait leurs glaces comme deux gosses alors que Franz réfléchissait à la question « J'aime bien genre, les casquettes, les bobs. » ouais, il en avait souvent un sur la tête, donc forcément, c'était un peu sa marque de fabrique. « Mais au delà de ça, j'crois pas que j'ai une préférence. » faut dire qu'il était pas aussi dépensier qu'elle. « Tu crois que j'devrais me trouver une addiction aussi ? Ça m'parait pas hyper sain ton deal. »

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