la nuit commence à pointer son nez bien comme il faut et blaise prend place sur l’une des chaises, la cigarette allumée dans un cendrier - à attendre patiemment qu’il daigne revenir avec sa bouteille de vin et ses verres. — il paraît que c’est un super vin italien, j’y connais rien moi. il reprend en haussant des épaules, si encore c’était du champagne, mais le vin c’était un peu un autre monde pour lui. — je t’ai même pas demandé si tu buvais. blaise marmonne avec un air un peu contrit vers @kit qu’il vient de retrouver sur la véranda, certain qu’il allait montrer un super truc à la brune. dans tous les cas, il pose la bouteille et les verres sur la table et se réinstalle pour récupérer sa cigarette et venir tirer dessus. c’est quasiment au même moment que @sherrie fait son entrée à son tour, laissant blaise s’installer un peu plus contre le dossier de sa chaise et ficher son regard sur elle - face d’observation. — hello? il tente. — ça te dis de venir t’installer avec nous, on allait goûter ce vin. et probablement se raconter des histoires qui font peur. non ils ont jamais dis ça mais blaise jette un coup d’oeil vers kit, sourcil haussé, l’air de demander si c’est une bonne idée ou non.

La nuit, un beau décor qu'on peut encore deviner dans la pénombre, une bonne compagnie et une bouteille de vin. La vie est plutôt belle, elle ne peut s'empêcher de songer en s'enfonçant dans sa chaise, son gilet sur les genoux - il fait trop doux pour le porter, malgré la brise légère. @Blaise a décidé de leur préparer un petit apéro juste pour le plaisir et elle ne va certainement pas se faire prier : c'est l'un des rares avec lesquels elle a interagi plus de 10 secondes depuis le début du jeu et qu'elle est sûre de reconnaître à chaque fois, autant dire qu'elle se greffe à lui comme une moule à son rocher. « Je suis nulle en vin, t'inquiètes, s'il est mauvais je m'en rendrai même pas compte. » Son vin, elle l'achète dans les liquor stores sur les conseils d'un vendeur qui se contente le plus souvent de lui recommander un vin français, qu'importe les circonstances dans lesquelles elle le boira. « Oui t'inquiètes. Après je suis un poids plume, au bout de deux verres je suis généralement déjà pompette et je me mets à raconter de la merde. » Pour ça qu'elle boit généralement peu. Ils sont rejoints par @Sherrie, assez reconnaissable à sa voix distinctive et son énergie... communicative. Le genre de compagnie qui devrait mettre de l'ambiance sans aucun mal. « J'en connais plein » elle confirme d'un hochement de tête. L'avantage de grandir dans une grande communauté.

(hj: pardon @blaise j'avais pas vu passer le tag jeudi du coup je me couche plus tard exprès pour pouvoir répondre en priorité à ce sujet )

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Dancing among stars,
Nebulous thoughts in my mind
A traveller from afar
Never gets left behind.

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La nuit porte conseil. La nuit ressource. La nuit inspire. Pour toutes les comparaisons solaires auxquelles la brune avait eu droit, ses affections sont pourtant partagées entre le jour et la nuit. Les rayons stellaires la ressourcent, quelle que soit leur provenance, ou l'heure de la journée (ou nuit). Le jour est brillant. Éclatant. Animé. Vivace. Comme Sherrie. La nuit, elle, est silencieuse. Douce et tendre. Subtile. Comme Sherrie. Elle était venue pour écrire, initialement. Mais la tentation de faire plus ample connaissance avec sa colocataire de chambre (@kit) et @blaise, avec qui elle avait partagé à plusieurs reprises sur les réseaux, l'emporta sur l'inspiration.

« Oh, avec plaisir! Mais uniquement si je n'interromps rien. » Pour toute son énergie, Sherrie reste consciencieuse. Elle ne cherche certainement pas à s'interposer dans un moment privé, consciente que cela peut facilement irriter. Lorsqu'elle a confirmation que sa présence est la bienvenue, la Louisiannaise s'installe aux côtés des autres candidats avant de préciser que: « Par contre, je vous préviens tout de suite, je ne suis pas douée pour raconter des histoires qui font peur. Mais je suis bon public! » Les entendre, ça elle savait faire. Son énergie n'est simplement pas à même de les retranscrire.

— on sera deux alors. blaise répond avec un air presque trop sérieux pour cette histoire de vin dans laquelle @kit et lui n’étaient pas très doués. à la mention du poids plume de la jeune femme, un sourire amusé vient étirer les lèvres du mannequin alors qu’il s’installe à ses côtés et commence à verser le vin dans son verre. — on va éviter de te faire rouler sous la table. et sinon je te ramènerais jusqu’à ta chambre. il consent dans un sourire amusé avant de servir son propre verre et s’apprête à trinquer lorsque @sherrie fait irruption à son tour dans la véranda. c’est presque naturellement que blaise l’invite à les rejoindre, il faut dire qu’il est très ouvert et parler avec tout le monde fait un peu parti de ses petits bonheurs quotidien - un coup d’oeil vers kit semble confirmer que c’est plutôt ok aussi de son côté à elle. — boh non tu déranges rien du tout, sinon je t’aurais pas invité avec nous ma petite sherrie. il glisse avec un sourire amusé dans sa direction. — tu bois du vin ? il propose en montrant la bouteille qu’il tient encore en main et se propose pour lui remplir un troisième verre. il ne pensait pas en revanche que sa blague sur les histoires qui font peur allait passer et blaise se retrouve à rire un peu, surtout quand kit semble dire qu’elle en connaît pas mal. — d’accord, du coup tu peux commencer. pour l’instant la seule histoire d’horreur que j’ai en tête c’était la tenue de saturnin au prime… une petite moue triste sur son visage, vraiment ça lui avait fait mal au coeur, peut-être qu’il devrait se proposer pour l’habiller au prochain prime, histoire de coordonner un minimum sa tenue. — sinon, pour quelque chose de plus basique : c’est quoi votre talent caché ? un sourcil haussé vers ses camarades d’aventure, le sourire déjà bien installé sur ses lèvres.

hj: pas de problème, t'en fais pas, t'étais pas obligé de te dépêcher pour répondre

« Mon héros » elle s'amuse, un rien moqueuse, face à la proposition de @Blaise. Elle devrait si tout va bien pouvoir se ramener elle-même, elle n'a pas souvenir d'avoir été à ce point ivre de sa vie qu'elle n'ait pas réussi à retrouver son chemin mais sait-on jamais ce qui peut lui arriver dans l'aventure. When in Sicily... Dans l'intervalle, elle boit son verre pendant que @Sherrie, sa roomie, débarque et se voit proposer de se joindre à eux. Elle secoue la tête immédiatement pour la détromper en même temps que Blaise la rassure. « Ah oui par contre il faut boire du vin, sinon t'as pas le droit de rester avec nous » elle affirme faussement sérieuse. L'angoisse pour les sober people. Elle ne sait même plus si Sherrie a légalement le droit de boire de l'alcool chez eux. « T'inquiètes je suis sûre qu'on en a en stock lui et moi » elle fait en désignant du doigt le français. Ils vibent trop bien pour ne pas être raccord sur ça. Elle pouffe de rire à la mention de la tenue de Saturnin qu'elle a tragiquement manqué du fait du retard de son avion. « Ca ressemblait à quoi exactement ? D'ailleurs il est un peu weird non ? Incel-like... ? Un poil Andrew Tate mais sans les muscles ? » elle se moque Kit. Elle n'est pas spécialement de nature médisante mais ça ne l'empêche pas de savoir plaisanter. « Ah j'ai un talent caché très inutile. Je sais toucher mon nez avec ma langue. Voilà, si avec ça je fais pas tomber les gens amoureux de moi je comprends pas. » Sourire angélique, clairement elle sait que ce n'est pas un atout.

hj: désolé pour le retard    Comme c'est un RP à trois on peut continuer ou abandonner, je vous laisse choisir, mais je tenais à répondre tout de même ! (et désolé, c'est long )

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« Occasionnellement », se contente-t-elle de répondre à la question de @blaise, avant de s'installer à côté de @Kit, avec laquelle elle se sent légèrement plus en phase, compte tenu de leur cohabitation dans la chambre Pulcinella. Elle rit doucement face à l'interjection de sa roomie. « Ok, ok, je vois que c'est ce genre de soirée! » Elle accepte donc le verre qui lui est tendu par Blais sans broncher, avec toute la grâce et l'élégance que sa mère lui avait transmis, avant de sourire poliment lorsque Blaise commente sur la tenue de Saturnin au prime. Sherrie n'aime pas trop se moquer des autres, mais ce n'est pas non plus le genre de personnes qui va chercher à créer des histoires ou mettre les autres mal à l'aise. À la rigueur, elle n'est pas contre l'idée de dire à quelqu'un que son comportement est pas très woke – mais ça reste circonstanciel, et la situation ne s'y prête pas. La blague reste inoffensive, elle ne parle simplement pas à la brune. Mais Blaise a toujours été vraiment agréable avec elle, et ça compte beaucoup à ses yeux. Face aux interrogations de Kit sur Saturnin, Sherrie se sent obligée d'ajouter sa pointe de douceur habituelle. « Oh, non, je pense pas ... Je pense qu'il est juste incompris. » Elle sourit doucement. Oui, ça doit être ça, elle en est convaincue: il ne sait pas se faire comprendre, personne ne le comprend, et ça le rend malheureux. Sherrie refuse de penser qu'il puisse être quoi que ce soit de pire. C'est forcément une question de compréhension, pour elle. Car l'alternative serait trop douloureuse à envisager. La brune n'est pourtant pas aveugle, ni idiote: elle a pleine conscience des réalités du racisme, de la brutalité policière, du sexisme, du fétichisme, du colorisme, et de toutes les autres merveilleuses formes de discrimination dont elle a déjà été victime, plus d'une fois. Mais ce sont des notions abstraites, véhiculées par des inconnus. Eux aussi, ne comprennent probablement pas. Elle refuse encore de croire que quiconque la rencontre pourrait réellement penser de si terribles choses à son propos après avoir pris le temps de la connaître. Le bénéfice du doute, c'est un peu comme sa religion.

La question de Blaise la perplexe un peu: a-t-elle seulement un talent caché? Sa mère l'avait inscrit à tous les cours. Chant, peinture, danse, gymnastique, piano, violon ... Finalement, c'était le chant qui avait pris, et c'était donc vers une carrière musicale qu'elle avait été orientée. Si Sherrie avait d'autres talents, sa mère aurait trouvé une façon de le mettre en valeur, elle en a conscience. Donc elle se dit qu'elle n'en a probablement pas. Heureusement, Kit détend l'atmosphère avec une réponse inattendue. Et Sherrie rit, toujours aussi doucement, comme si elle avait peur que ses rires dérangeraient le paysage. « J'avoue que c'est très vendeur! » Sherrie prend un moment pour réfléchir. « Ce n'est probablement pas un talent « caché », mais je pense que les gens ne réalisent pas forcément à quel point l'écriture a de l'importance, dans ma vie. » Elle a pourtant conscience des commérages à son sujet: on la dit bimbo, on la dit insipide. On dit d'elle qu'elle est une plante de l'industrie, qu'elle n'a rien dans la cervelle, qu'elle ne sait pas chanter, que toutes ses chansons sont autotunées. On dit beaucoup de choses, finalement, mais Sherrie ça a toujours été la même chose: une fille qui adorait écrire, et qui adorait chanter. Son label rejette souvent les paroles qu'elle écrit, car c'est trop introspectif, trop réfléchi, trop sérieux. On lui donne des chansons plus rythmées. Des paroles plus osées, également. Il faut que ça bouge, il faut que ça excite... Il faut que ça séduise. Sherrie ne proteste pas trop: on lui a dit que c'était comme ça que ça marchait, qui était-elle pour nager à contre-courant? Mais Sherrie écrit tout de même énormément, dès qu'elle a une minute de libre. Et ses textes, ce sont un peu ses petits secrets.

« Et toi, Blaise? » finit-elle par lui demander, avec douceur et curiosité, authentique. Elle désire vraiment tout savoir sur ses camarades.