14.07 10:36 almost is never enough @pessa ✧.* outfit
Le salon c’était qu’un lieu de passage pour Mirela. Ce n’est pas elle que vous verrez s’y attarder pour une sieste improvisée. Elle préfère les grands espaces, la nature, l’odeur de la mer et le contacte du sable plutôt que celui du tissu du canapé. Là tout de suite si vous la voyez arriver toute guillerette dans le salon, tenant ses converses par leurs lacets défaits… c’est simplement parce que le dressing et la chambre était déjà bien débordé de personnes. Elle a donc décidé de profiter du calme du salon pour finir de se préparer. Ce qui consiste en trois étapes toutes simples : boutonner son short en jean, se détacher les cheveux (en glissant son élastique autour de son poignet) et se poser sur le canapé pour enfiler ses chaussures. C’est à cette étape qu’elle s’attarde lorsque la présence fruitée de @Pessa s’installe dans la pièce. La blonde remonte son regard en sa direction et la gratifie instantanément d’un grand sourire.  « Être Pessa toi. » Elle annonce plus qu’elle demande, son accent roumain faisant chanter à l’aigu le « e » de son prénom. Elle n’a peut-être pas la bonne prononciation, ce ne serait pas étonnant.  « Tu veux faire balade avec moi ? » Elle propose en terminant de nouer sa première converse.

Elle se balade avec son enregistreur, à la main, son carnet rouge dans l'autre, à la recherche de futur.es cobayes pour un format inédit d'entretien. Une idée en germe, en phase de gestation. Elle ne sait pas quel en sera le titre, c'est encore tout frais dans sa cervelle. C'en est qu'au stade embryonnaire, rien de définitif. Pour l'heure, elle range l'enregistreur dans la poche arrière de son short. Toujours à proximité, pour le dégainer à tout moment. Elle est de passage au salon lorsqu'elle tombe sur @Mirela, en train de se chausser. Au départ d'une nouvelle aventure. Son visage poupon, si plein de vie, la pousse à faire connaissance. Elle est encore plus cute de plus près, olalala, mais elle s'égare. Son accent si charmant l'adoucit tout de suite. — Et toi, Mirela., qu'elle répond du tac au tac. C'est alors qu'elle l'invite à une petite échappée avec elle, que la martiniquaise accueille avec un sourire. — Avec plaisir ! Elle stationne non loin d'elle, le temps qu'elle finisse de lacer sa seconde converse. — T'as un endroit précis en tête ? Elle a une petite idée de leur destination. Une découverte qu'elle a faite, y a pas si longtemps, qu'elle a hâte de partager avec quelqu'un et ça en vaut le détour.

Elle n’avait pas mis beaucoup de temps à retenir les prénoms de la majorité des candidats. Il y a bien que les plus compliqué, de son point de vue, qu’elle écorche encore. @Pessa était mémorable à bien des façons, elle a l’aura de quelqu’un qu’on remarque dans la foule. Le personnage principal dans toutes ses vies. Une énergie généreuse et une aura ensorceleuse. Impossible d’oublier Pessa, une fois qu’on apprend son existence. Alors oui, elle avait retenu son prénom. Et la réciproque était vraie, peut-être pas pour les mêmes raison cela dit. Elle accepte de l’accompagner dans sa balade. Elle prend le temps de réfléchir à sa question, terminant de nouer sa seconde chaussure. Elle n’avait pas réfléchit à ça, elle pensait se laisser porter par la balade, pousser plus loin que ce qu’elle a vu jusqu’ici et aller se perdre dans des coins nouveaux. Elle hoche la tête à la négative. « Non. »  Réponse concise pendant qu’elle se hisse sur ses jambes. Elle tend sa mains en direction de Pessa, l’invitant à s’en saisir. « Toi montre endroit aimer bien. »  Elle propose l’ambre de ses yeux pétillants d’anticipation. Ce qu’elle aimerait encore plus Mirela, c’est que Pessa lui montre des endroits qui comptent pour elle, mais ça se situerait en dehors du bloc. Ce qui en fait un doux rêve pour l’instant inatteignable.

Ses journées se résument par plage, mer, plage, mer. On la voit se promener bikini à longueur de journée, à croire qu'elle n'a amené que ça dans ses valises. L'occasion de se balader est bonne à saisir. En plus en jolie compagnie, il n'y a rien de mieux et c'est @Mirela qui l'accompagne. L'opportunité aussi de faire connaissance, loin de l'effet de groupe. Pendant qu'elle se chausse tranquillement, Pessa a tout le loisir de songer à un itinéraire possible mais elle préfère se concerter avec la concernée. Pas d'idée précise, parfait. Avant ça ... — Je dois passer à la cuisine pour prendre deux-trois trucs. Bouge pas, je fais vite. D'un pas preste, elle déboule dans la pièce, ouvre le frigo et attrape un saladier tout prêt, composé de fraises prédécoupés et des feuilles de salades. Elle revient illico la roumaine, bouche en cœur. Elle lui attrape le bras en douceur, l'embarquant avec elle. — C'est partiiiii. Son petit secret se trouve dans les jardins de la villa. Elle ne dit pas grand chose à la blonde, quelques banalités, histoire de ménager l'effet. La martiniquaise s'approche lentement un buisson feuillu. De sa main, elle en écarte quelques feuilles et les voilà, deux tortues terrestres, à l'ombre, en train de se reposer. Elle s'accroupit près d'eux, invitant Mirela à approcher. — Elle, c'est Eurydice. Lui, Orphée. En les pointant un à tour de rôle. — Ils sont mignons, hein ? Elle dépose le saladier sur ses cuisses, en prélève un morceau de fraise qu'elle tend à Eurydice, puis tend le bol à sa voisine pour qu'elle se serve. — Toi, t'as des animaux chez toi ? Elle remet une mèche bouclée derrière l'oreille, le sourire aux lèvres, attendrie par ces petits êtres.

Elle termine de lacer ses chaussures, prête pour l’aventure. @Pessa, ajoute qu’elle doit passer prendre quelque chose à la cuisine. La blonde suit les directives, curieuse d’en savoir plus sur ce qu’elle doit absolument prendre à la cuisine pour que leur excursion soit réussi. L’antillaise revient avec un saladier dont le contenu semble être de la salade ? Elle regarde dedans Mirel, d’un air curieux quand elle se lève pour suivre Pessa dans son aventure. Peut-être qu’elle est sur un régime particulier ? Elle ne sait vraiment pas à quoi s’attendre la roumaine. Mais bien vite le mystère est éclaircie alors qu’elles arrivent dans le jardin de la villa, après un échange de banalité qui ne savait pas atténuer le feu de curiosité qui se balançait dans le ventre de la blonde. Son regard est interloqué quand elle se rapproche d’un buisson pour en écarter les feuilles, puis laisse place à une surprise sans son qui dessine un o sur ses lèvres et pare son regard de lumières. Des tortues. Elle s’accroupit près de Pessa pour mieux les observer. « Bonjouuur vous. » Elle leur dit, agitant sa petite main en guise de salutation. « Trop mignon, oui. » Adorable, typiquement le genre de truc qu’elle adore. Elle en savait rien qu’il y avait un couple de tortue dans le coin. Elle hoche la tête à la positive pour début de réponse à Pessa, trop occupé à choisir le meilleur morceau de fraise pour nourrir Orphée. « Avoir un chien, Ursu, mama avoir un chat aussi prénom Ozy. » Ses prunelles sont habités d’une lumière à la chaleur réconfortante, comme celle d’un feu de cheminé en hiver. « Puis mătușă à moi habite petit village Dumitra, à Transylvanie. Elle avoir chèvres les plus mignonnes. » Chèvres, poney … elle en avait tout un arche d’animaux perdues la tantine. « Toi ? » Elle retourne la question, avide de rencontrer, ne ce serait-ce que mentalement, les animaux qui peuple la vie de Pessa.