told you (mer 25.07, 00h30)

@Arthur

Il était tard, peut-être trop tard pour certains. Le groupe de résidents venait de sortir, se laissant vadrouiller ici et là alors que chacun se séparait chacun de leur côté, abandonnant Franz et Arthur sans réellement réalisé que bientôt, ils ne se retrouveraient plus qu'à deux. Deux parfaits inconnus réunis par un concours de circonstances. L'allemand n'avait pas souvenir d'avoir un jour échangé avec le français, ce qui était étrange puisqu'il s'agissait pourtant d'un des premiers visages qu'il avait repéré en arrivant dans cette aventure. Cela dit, le temps dans le block s'écoulait de manière plutôt aléatoire, ce qui faisait qu'il était facile d'en perdre toutes notions. Après une vingtaine de minutes à marcher ensemble, s'arrêtant ici et là devant des vitrines de magasins fermés, ils échangeaient sur leurs vies, leurs premières impressions, leurs quotidiens entre les murs de cette prison dorée. « C'est trop bizarre qu'on se soit jamais posé ensemble. » qu'il lâchait en un léger sourire. Ok, ils n'avaient pas les mêmes types de personnalités, et leurs intérêts semblaient opposés en apparence, mais ça n'était que des simples déductions que chacun avait fait de son côté, sans réellement prendre le temps d'apprendre à connaitre l'autre. « Si j'suis honnête à cent pour cent, t'étais pourtant le mec que j'trouvais le plus canon en entrant ici. » et Franz, il se marrait un peu face à ses propres paroles. Cela dit, Arthur devait probablement avoir l'habitude d'attirer les regards à l'extérieur « Moi c'que je suis curieux de savoir, c'est quel type de personne t'es. Genre... Imaginons y'ait un feu là tout de suite dans le block, tu sauves quoi en premier ? »

promenade tardive dans les ruelles marchandes, sans forcément se rendre compte ni de l'heure ni de comment il s'était retrouvé en tête à tête avec @franz. allez savoir, l'importance n'était pas là et il n'allait pas s'arrêter là-dessus. il avait plutôt accepté la chose sans broncher, son taux de sociabilité pas encore totalement épuisé au point d'avoir l'envie de fuir devant une possibilité de small talk. parce que mine de rien, il ne connaissait toujours rien sur l'allemand en dehors de son métier et qu'en apprendre davantage pouvait être une idée acceptable. à voir. son regard s'aventurait sur les devantures de magasins avec une certaine curiosité, découvrant presque les possibilités d'achat qui s'offraient habituellement devant lui. incroyable. "ouais, faut croire que la villa est trop grande." légère pointe d'ironie dans sa réponse parce qu'il aimait cet espace justement, pas sûr d'être capable de supporter d'être à 30 dans une maison simple. l'angoisse. "quelle audace de ne pas rester simplement en cuisine pour qu'on puisse te retrouver plus facilement aussi." il continuait dans le sarcasme en retournant le problème contre lui, bien loin d'accepter la responsabilité. enfin il s'en foutait dans le fond mais flemme quand même. la suite de la confidence de l'allemand lui tira un sourcil de surprise par contre, pas réellement persuadé de comment il était censé prendre la nouvelle. c'était flatteur probablement, seulement il ne faisait jamais gaffe à ce genre de choses. trop perdu dans son monde à lui, son art, ses inspirations, qu'il se fichait pas mal de la perception des autres sur son physique simple. "ah? ok. j'aurais pas dit mais ok." l'éloquence lui faisait défaut pour une fois mais eh. "ça veut dire que plus maintenant? les cernes t'ont fait peur et t'as compris que j'étais moche?" l'art du drame, toujours. le léger rire qui s'échappait ensuite, pour se stopper face à une nouvelle question qui avait le mérite de le surprendre une nouvelle fois. décidément. "c'est une question que tu poses à tout le monde ou juste à celleux avec de l'imagination?" autant savoir et se jeter des fleurs aussi au passage, parce que sinon ça devenait compliqué là. "en vrai, c'est assez simple. je sauve blaise parce qu'il serait trop occupé à essayer de sauver tous ses vêtements. et je lui serais reconnaissant d'avoir pensé à ma veste mugler au passage." une bonne réponse ça. "ça te fait quoi de ne pas pouvoir parler à pessa?" changement brutal de sujet, juste parce qu'il n'avait même pas capté leur proximité au point d'en être un sujet de dilemme.

@Arthur

Se retrouver en la présence d'Arthur était un peu particulier. Pour un Franz qui détestait les small talks, il était évident que la situation n'était pas idéale. Heureusement, il avait réussi à grappiller quelques informations ici et là sur son camarade français, histoire de ne pas aborder les "ouah, c'est quoi ton métier ? trop bien" classique qui avaient tendance à le faire vomir. C'était peut-être pour ça que l'allemand n'avait pas forcément accrocher avec certains, trop occupés à vouloir poser des questions classiques sans jamais sortir du schéma habituel. Qu'est-ce qu'on s'en fichait que "j'aille bien". Arthur plaisantait sur sa place en cuisine, et il se marrait un peu « À deux doigts de te révéler que j'suis en réalité une femme et que ta phrase est pas hyper progressiste. » quelle honte d'imaginer que Franz serait la parfaite femme au foyer que l'on voyait dans les films des années cinquante. Lui qui détestait avoir à servir les autres, et qui était plus du genre à se servir lui-même. « Cela dit, je note un poil de jalousie dans ta voix. » après tout, si il avait noté cette info de Franz, c'était que ça avait du l'intéresser un minimum, derrière ses petits airs de mec détaché, regard vers le ciel. Là dessus, le cuistot avouait sa préférence pour le physique de l'artiste, en réalité c'était pas quelque chose de particulièrement nouveau, mais c'était de toute évidence la première fois qu'Arthur l'entendait. « Ouais, depuis que j't'ai vu au réveil, ça a clairement changé. » petit pause, sourire malicieux et puis finalement il rapprochait son visage de l'oreille du garçon sans forcément être particulièrement près, main couvrant le futur murmure comme si ils avaient cinq ans. « En vrai l'usage du passé c'était juste pour pas qu'tu prennes la grosse tête. » et parce que les autres allaient se sentir intimidés ensuite, vous voyez ? Reprenant sa place, ses chaussures tapaient un instant dans un caillou, le faisant valser d'un pied à l'autre alors qu'Arthur reprenait la parole. « Nan, juste à toi. You're the chosen one. » quand je vous dis que parfois, il en fait des caisses le Franz. Heureusement, on pouvait noter toute l'ironie dans sa voix. Il sauverait donc Blaise, ce qui n'était pas surprenant vu le liens qu'ils semblaient partager -bien que Franz n'avait absolument pas suivi tout ça. « Pas bête, cela dit tu pourrais au moins en profiter pour me jeter, j'sais pas, une corde à travers les flammes, que j'en sorte aussi quoi. J'sais que je suis beau quand j'suis bronzé, mais y'a des limites à tout. » pas sûr que les flammes soient un skincare recommandé par les pros. « Pessa c'est la meuf avec qui j'parle le plus donc ouais, ça fait un peu chier, comme toi avec Blaise j'suppose. » y'avait pas trop à méditer sur le sujet. « Mais eh, regarde, si t'avais pas eu ce dilemme, t'aurais probablement pas trainé avec moi. J'vois ça comme une victoire, nan ? (...) Enfin, pas une victoire, mais genre un petit "yeh trop bien". » il se doutait qu'il aurait préféré trainer avec son meilleur pote.

villa trop grande, trop de personnes, ou un simple manque d'occasions. plusieurs possibilités étaient envisageables dans cette absence de discussions en seul à seul avec @franz et le français n'allait pas en chercher de justifications. flemme. puis au moins ils avaient pu éviter le small talk terrifiant dans leur promenade improvisée et ce n'était pas plus mal. son sarcasme était choisi en partenaire de discussion, comme à son habitude, alors que la réponse de l'allemand manquait peut-être un peu de logique à ses yeux avec cette histoire de femme et de progressisme. "ah oui, je suis connu pour mes idées arriérées faut dire." il affirmait d'un ton impassible sans donner de détails, alors que cette histoire de jalousie le prenait un peu de court aussi. "totalement." ouais non pas du tout mais il n'avait aucune idée de quoi lui dire et le sarcasme prenait le relais dans ces moments-là. puis il avait été surpris par la confidence d'après, et surtout par l'emploi du passé qui l'amusait. "ça se comprend. surtout depuis que major a révélé que mes cernes étaient pleines de secrets, ça peut faire peur aux plus sensibles." le rajout qui se faisait dans une certaine légèreté et sans le moindre sérieux, alors que franz se mettait à lui murmurer à l'oreille qu'il ne voulait pas qu'il prenne la grosse tête. aucune idée de comment le prendre, une fois encore. "je suis un artiste parisien, forcément que j'ai la grosse tête." il se retrouvait juste à répondre en toute objectivité, alors que la question de l'incendie le reprenait une nouvelle fois par surprise. "on dirait presque que tu m'insultes d'harry potter dit comme ça." ouais, c'était pas le personnage le plus flatteur et encore moins pour la fierté d'un serpentard. après ça ne l'avait pas empêché de répondre avec une image plutôt réaliste de la scène. blaise qui préfère sauver ses vêtements plutôt que lui-même, arthur qui doit aller le chercher et qui reste reconnaissant du sauvetage de sa veste mugler. il en était assez fier, le français, et lâcha une moue peu convaincue vers l'allemand ensuite à son histoire de corde. "c'était pas la question après. j'ai pas le temps de m'occuper de tout le monde en cas d'incendie, j'ai rien d'un pompier moi." non vraiment, il était assez maigre et n'avait aucun muscle capable de sauver qui que ce soit. blaise et ses vêtements, c'était déjà beaucoup. "mais à moins d'avoir des pulsions pyromanes, je pense qu'on est safe t'inquiète pas." il rajoutait quand même dans un léger rire, pour ensuite parler de l'issue de son dilemme. une vraie curiosité pour le coup, parce qu'il n'avait aucune idée de la proximité de l'allemand avec pessa. "je vois. après no offense mais je ne sais pas si on peut comparer avec ma relation avec blaise. je le connais depuis longtemps." affirmation lâchée dans un haussement d'épaules, sans la moindre envie de s'étendre sur ladite relation. il en aurait pour des heures sinon et c'était pas forcément quelque chose qu'il tenait à partager. le regard ensuite posé sur le visage de l'allemand, un certain amusement à ses mots. "une victoire, carrément." un peu fort sans doute mais eh. "parce que t'avais besoin d'un dilemme pour te retrouver avec moi?" il retournait la chose, oui, à défaut de balancer un yay trop bien.

@Arthur

Arthur était de ces personnes dans le block où Franz n'avait aucune réelle information, aucune impression quelle qu'elle soit. Ça n'était ni quelque chose de négatif, ni positif à vrai dire, il n'avait juste aucune idée de qui il pourrait retrouver en face de lui. Les seules choses qu'il savait, c'était que lui et Blaise étaient proches d'avant le jeu, qu'il vivait à Paris et qu'il avait un métier en rapport avec l'art. Au delà de ça, le garçon avait l'air plutôt détaché de tout ce qui se passait entre les murs du block, ce qui aux yeux de Franz, n'était pas franchement une mauvaise chose. Il préférait largement ce type de caractères à ceux qui avaient tendance à se mêler un peu trop de tout, et être sur tous les fronts. Il avait de la réparti le garçon. L'allemand espérait qu'il était de ces gars qui arriveraient à repérer que la plupart des mots qui sortaient de sa bouche n'étaient que du second degré. Franz avait bien remarqué auprès d'autres résidents, que son humour pouvait vitre être mal interprété. « Ouais ça se voit sur ton visage. » léger coup d'épaule pour la plaisanterie et voilà que les masques tombaient peu à peu, qu'ils commençaient à se cerner l'un l'autre. Y'avait aussi cette histoire de cernes qui était de mise, et franchement, Franz trouvait ça quelque peu exagéré, mais il préférait surfer sur la vague maintenant que la perche était lancée. « Après tu sais, la nuit c'est techniquement fait pour dormir. » tips et astuces de Franz, il vous prêterait bientôt son bouquin, promis. « Enfin après on peut faire autre chose, j'dis pas. » beaucoup l'avaient déjà prouvé par ici, qu'ils n'étaient pas les plus grands dormeurs. « Je parlais d'une partie de twister. » évidemment. Ah et donc tous les parisiens avaient la grosse tête ? Faut dire que Franz en avait jamais réellement vu autant au même endroit, mais maintenant qu'il le disait, il était vrai que la plupart étaient assez caractériels, du moins par ici. « Ah ouais, c'est génétique ? Ou genre, vous avez un virus dans votre eau qui vous rend comme ça ? » ça pourrait expliquer pas mal de choses. Ils continuaient donc à se balader, et à ce stade, Franz ne faisait plus trop attention à ce qui les entourait, cette conversation l'amusant plutôt pas mal. « Pitié, me dis pas que t'es aussi chiant que lui. » parce que bon, il avait beau aimer le monde de Potter, son héros était clairement à baffer la plupart du temps. Et c'était pas non plus la vibe qu'Arthur lui renvoyait. Harry could never. Concernant cette histoire de feu, c'était donc acté, Franz ferait partie des dommages collatéraux, c'était triste, mais au moins il mourrait jeune et beau. En quelque sorte. Être cramé, c'était pas le meilleur look aux pompes funèbres. « Ouais ouais, j'me doute que vous avez un truc plus compliqué que ça. » il savait pas quoi... et il ne savait même pas si eux mêmes le savaient. Y'avait l'air d'avoir une forte amitié, peut-être même plus que ça, mais Franz ne pouvait pas non plus mettre des mots sur quelque chose dont il n'avait pas été témoin. Ah et voilà que le français se jouait de ses mots. « Ouaah, beau retournement de situation, bien joué. » il applaudissait un instant, se mettant à avancer en marche arrière pour lui faire face « Bah ouais, ça fait partie de mon plan en trois étapes. Première étape, te piéger de la sorte. » index levé, second doigt le suivant bientôt « Deuxième te séduire avec mon charme inconditionnel... et mon corps d'Apollon. Peut-être même acheter un peu de ton affection avec une glace. Mais ça c'est optionnel, j'me fais déjà racketter par d'autres résidents donc si on peut éviter. » ouais entre toutes les meufs qui voulaient un peu de son argent pour qu'elles aillent dépenser en fringues. Heureusement que lui n'était pas dépensier pour un sous « Et troisième étape, sous les draps. » hyper élaboré ce plan, vous en conviendrez. « Qu'en penses-tu ? » peut-être que c'était pas une ultra bonne idée que de l'avoir dévoilé mais eh.

un premier échange sponsorisé par le sarcasme, le second degré, l'ironie. il n'allait pas s'en prendre, s'amusant presque dans ses réponses même s'il ne comprenait pas forcément toutes les réponses de l'allemand. comme cette histoire de jalousie, qu'il conclut dans un haussement d'épaules pour préférer reprendre les mots de @franz et mettre en avant ses cernes qui l'amochaient. quelle tristesse. le murmure l'avait un peu surpris aussi mais il n'en avait rien fait paraître, la mention à la chronique de major comme seule réponse qu'il avait trouvé à donner en réaction. "mince, je n'y avais pas pensé. j'étais encore en train d'essayer de me concocter une potion de sommeil tout en dépensant des fortunes en anti-cernes." toujours la pointe d'ironie dans sa voix alors qu'une légère moue se rajoutait à l'autre insinuation de l'allemand. ouais, non merci, pas son style. haussement de sourcil quand il avançait la partie de twister comme s'il n'avait pas du tout voulu parler d'autre chose à la place. "bien évidemment. pas sûr que ce soit la meilleure des idées en pleine nuit, je n'ai plus l'âge pour me contorsionner." et il était parfaitement sérieux dans cette réponse-là pour le coup, il avait manqué de se faire une entorse au genou à sa dernière performance drag à force de lever la jambe dans une tentative de danse. l'évidence de l'excuse parisienne ensuite, alors que l'étonnement de franz était presque naïve malgré une explication pas si loin de la vérité. "l'air est pollué d'arrogance et d'orgueil, on meurt si on n'a trop d'oxygène." dramatic much, merci arthur. à croire qu'il n'avait aucune envie de redorer la réputation parisienne. puis l'allemand était parti dans une question pour le moins originale avec son incendie, en manquant de l'insulter d'harry potter au passage avec la mention de chosen one. "je suis serpentard, je vaux mieux que ça." merci bonsouar. au moins ça avait le mérite d'être clair et il avait pu enchaîner sur une réponse assez réaliste. pas le temps de lancer une corde à franz alors qu'il sauvait déjà blaise et ses vêtements, il n'avait pas les talents et les muscles d'un pompier. déjà qu'il avait manqué de se casser le dos quand boaz lui avait sauté dessus aux écuries, braver le feu en faisant des actes de bravoure...non. puis once again, il n'avait pas l'âme stupide d'un gryffondor. le courage à vouloir sauver tout le monde quitte à se sacrifier au passage. il avait rectifié la comparaison de la relation avec pessa et la sienne avec blaise ensuite, hochant juste doucement de la tête. plus compliqué. c'était peut-être le terme le plus approprié. il ne rebondit pas tellement davantage, un simple "m'ouais" rapide sur la question pour mieux retourner les paroles de franz contre lui. sa spécialité. léger sourire devant son propre succès avant de se figer un peu à l'entente du plan de l'allemand. aucune idée de s'il était sérieux ou non mais ça avait eu le mérite de le laisser totalement aphone. qu'est-ce qu'il en pensait? et bien... "je retiens surtout que tu ne veux pas m'offrir de glace." l'offense perceptible dans la voix et clairement surjouée pour éviter de commenter le reste. merveilleux.

@Arthur

Cette soirée était plutôt sympa, ouais, Franz était plutôt satisfait d'enfin pouvoir échanger avec Arthur, même s'il n'avait aucune idée de comment le garçon le percevait. Grande chance qu'il soit indifférent, ouais, il avait l'air d'être de ceux qui ne portaient pas d'attention particulière à quoi que ce soit, et Franz n'avait pas de raison de faire exception. Conseils avisés (ou non) de la part de l'allemand, et voilà que Remi allait bientôt être appelée en renfort pour chopper une de ces fameuses potions de sommeil « Ouais enfin, la prend pas maintenant, j'vais croire que tu cherches à me fuir. » et la soirée prendrait une fin plus rapide que prévue, ce que Franz ne souhaitait pas particulièrement. Là où il n'avait pas tord, c'était que le twister en plein milieu de la nuit, y'avait quand même plus idéal. « Pas faux, pas faux. D'ailleurs j'crois qu'on a oublié ta canne au restau. » triste vie. Il allait falloir qu'il se trimbale jusqu'au block à cloche-pattes. Franz n'était jamais allé à Paris cela dit, donc il ne pouvait pas témoigner de comment était le temps, mais il était certain que ça avait l'air d'être plutôt sérieux là bas. « Tain, et ça va t'arrives à respirer là ? Non parce que tu me dis hein, j'suis un expert en bouche à bouche. » sauf que ouais, y'aurait des chances qu'il chope le virus d'Arthur ensuite, et ça serait assez dramatique qu'il devienne encore plus arrogant. Déjà que bon. Par la suite, Franz s'amusait à déstabiliser le garçon comme il savait si bien le faire. Trois points, suffisant pour lui couper la parole, ce qui tira un sourire à l'allemand. Pourtant, il arrivait à rebondir un minimum, parlant de glace. « Trop fort. » qu'il se contentait dans un premier temps de lâcher, plus à lui même qu'au garçon, avant de finalement préciser « T'es vraiment le roi de l'escape toi. » ouais, il arrivait à toujours répondre à côté à tout, pour ne jamais faire fuiter d'info qui pourrait laisser transparaitre ce qu'il pense réellement. D'un côté, c'était amusant à voir, et essayer d'anticiper son prochain move, mais d'un autre, ça rendait compliqué le fait de savoir exactement ce qu'il pensait, et donc de l'humaniser un minimum. « Ok, fais moi un baiser là. » il désignait sa joue à l'aide de son index « Et je te l'offre. » franchement, bon deal.

les cernes toujours au centre de ses conversations, comme une extension de lui-même plus populaires que sa propre personne. ils attiraient toute l'attention et des conseils avisés qu'arthur n'aurait jamais pu trouver de son propre chef: dormir la nuit. un sourcil arqué à la réponse de l'allemand qui n'avait pas l'air d'apprécier ses talents de sorcier pour la confection de potions as if il n'avait pas suivi les cours de snape de manière assidue. quelle audace. surtout pour parler de fuite. "je n'ai pas besoin d'excuses si j'ai envie de fuir." autant le poser là, en toute simplicité. il avait cette franchise parfois brutale qui lui permettait d'être en contrôle sans tourner vingt ans autour du pot. ça ne l'empêchait pas de répondre à sa manière lorsqu'il n'avait aucune idée de comment réagir après, mais eh c'était une autre histoire. "ça devrait aller pour ce soir, je vais m'en remettre." l'affirmation à cette histoire de canne pour souligner sa vieillesse avec indifférence la plus totale, enchaînant ensuite avec la meilleure excuse pour justifier de son arrogance: l'air de paris. le sarcasme était de mise, avec une base de vérité qui nourrissait les clichés de la capitale française au point d'être surpris de voir que @franz n'avait pas son propre avis sur la question. un problème de pollution connu dans toute l'europe pourtant, et qui ne pouvait pas se résoudre avec du bouche-à-bouche. ouais, non, merci bien. "t'inquiète je ne suis pas asthmatique, je ne m'étouffe pas encore donc tout va bien." la réponse glissée presque au premier degré pour le coup, et qui faisait un peu écho à ce problème d'esquive souligné par l'allemand après son discours en plusieurs points survenus à la suite de son histoire d'incendie. allez savoir s'il avait raison; dans tous les cas c'était juste sa manière de faire et contrairement à la très grande majorité du block il avait besoin de plus avant de se lancer dans des bails. aucune critique là-dessus d'ailleurs, juste des faits. "je te l'ai dit, je suis serpentard et je retiens uniquement ce qui m'intéresse." pourquoi s'en cacher, right. après ce n'était probablement pas le sujet mais il rebondissait sur ce qu'il connaissait le mieux. surtout que franz avait réellement l'air de tenir à le déstabiliser ou lui sortir des bails qui ne lui correspondaient pas. s'il n'avait aucune retenue, il aurait probablement soupiré en balançant un simple non. just because. et qu'il n'avait pas envie de glace à ce point. "ah mais c'est trop facile de revenir là-dessus maintenant que je t'ai dit que j'en voulais une." main sur le coeur pour jouer d'un drame digne de ses talents d'acteur, pour ensuite la poser sur l'épaule de l'allemand pour la tapoter gentiment. adorable. "on m'achète pas facilement." au cas où ce n'était pas clair, sans doute.

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