ON MY BLOCK


le block
OFF-SEASON 2
summer 23
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)


team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)
Dim 23 Juil - 16:28



elle lui fait l’amour comme si elle l’aimait, ondule au-dessus de lui en pressant ses doigts des siens pendant que son regard embrasse son âme d’un grand baiser ardent. les bras de virgil l’enserrent et la font reine plutôt que sienne, leur pacte muet de liberté trouvant refuge dans le brasier qu’ils entretiennent sur cette plage déserte à une heure pareille. il l’entraine dans l’eau après avoir tremblé tout contre elle, mélange son parfum aux embruns marins, laisse le vent s’en gorger et l’emporter plus loin. les vagues tranquilles viennent lécher ses ondulations brunes et on dirait qu’elle est née de ça, @pessa, de cet écrin d’écume lui rendant chaque étreinte. les yeux tendres qu’elle pose sur lui dessinent à ses lèvres un sourire conquis, il la câline et laisse l’eau les recouvrir tous deux jusqu’au cou, s’immerge dans le bain thériaque qui émane d’elle et qu’il serait capable de boire. l’éclat de la lune rend la mer moins ténébreuse mais ce qui éclaire la route de v cette nuit, c’est elle autour de lui, et il creuse un nid contre son cou par-dessous les branches de ses mèches. — si par hasard je passais un jour par la martinique, murmure depuis sa cachette, — je pourrais t’écrire ? il sourit et il est content qu’elle ne puisse pas le voir faire. ses vacances en sicile, il les avait préconçues comme une pause dans la ligne courbe de sa vie, un revival avant le prochain bombardement. paraitrait que c’est l’iran qui les attend après, changement de décor et d’ambiance d’ici quelques semaines et le temps que ça arrive, il le suspend et l’étire, se surprend entre deux souvenirs de tirs nourris à trouver moche de partir. c’est la première fois ici qu’il parle à quelqu’un de l’après qu’il entrevoit à peine ; s’il se le permet c’est qu’il le sent bien, la timidité couverte par l’heure sélénique, le cœur soleilleux tapant contre celui de la sirène.
incognito, try to catch me
Pessa
incognito, try to catch me



Pessa



Messages : 662
Age : 29
Localisation : always on the road.
Emploi : radio host, "sex & love expert".

Personnage
RELATIONS:

Re: 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)
Mer 26 Juil - 8:33



elle se donne éperdument à lui, leurs corps en cadence dans une cavalcade fiévreuse, ses hanches ondulant comme des vagues sous les mains brûlants de @Virgil. leurs corps enchevêtrés, ils cessent leurs étreintes, satisfaits de leur trouble pour rejoindre la mer. la lune les inonde, leurs courbes se reflétant dans l'eau. entre les bras du blond et les ressacs, elle se laisse bercer par l'intimité du moment. elle frémit lorsque son souffle chaud flatte son cou. je pourrais t'écrire., qu'il expulse telle une promesse. dans un murmure quasi imperceptible. son cœur s'emballe dans sa poitrine. ça ne lui a jamais effleuré à l'esprit. du moins, elle ne se l'avouait pas aussi ouvertement, reniant en bloc tout espoir de garder contact avec lui. un espoir en sourdine, niché entre des peut-êtres et des impossibles. elle s'est raisonnée, pessa, à renfort de faits indiscutables, d'incompatibilités. donc elle prend ce qui à prendre de lui. son corps, sa peau, son odeur, ses paroles pour les consigner au fond de ses souvenirs. et quand elle regardera en arrière, elle se souviendra de lui, comme d'un rêve fiévreux sur pattes. mais elle a sous-estimé l'ampleur des mots qu'il vient de lui livrer, qui viennent balayer pas mal de ses incertitudes. oui, il y a l'après et c'est là que ça percute dans sa tête. dans quelques semaines, c'est la fin de son exode, à sillonner les routes du monde à bord de son van de l'amour. écumant les recoins de la terre en quête d'expériences holistiques, de rencontres. le retour sur son île, elle ne s'y est pas encore préparé, elle l'appréhende un peu. elle l'a quittée dans la précipitation, endeuillée, le coeur en lambeaux. la vie là-bas ne sera plus pareille sans elle. sans dom. mais les bras de virgil autour d'elle la recouvrent tel un baume doucereux, l'empêchant de sombrer dans le chagrin. elle s'ancre au présent, les doigts mêlés aux siens, se retourne et le sonde de son regard d'ambre. cette soudaine timidité qu'elle ne lui connaît pas la trouble. il a une douceur dans le visage, et des yeux brillants qui l'envoûtent. son visage s'éclaire, un sourire mielleux flotte sur ses lèvres. — oui, autant que tu le voudras. autant qu'il le pourra surtout, car elle ignore combien de temps s'écoulera entre les premières missives puis ça sera le silence radio jusqu'à ce qu'il redonne signe de vie. ça sera une correspondance en intermittence, en pointillés. est-ce faisable ? une part de pessa a envie d'y croire. — je te ferai visiter mon île. main dans la main, à s'aventurer dans les ruelles animées de fort-en-france, le carnaval battant son plein. ses doigts viennent caresser son visage. — en général, tes missions durent longtemps ? peut-être est-ce la première fois qu'elle aborde son travail aussi directement.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)
Jeu 27 Juil - 0:43



il sait, pour l’avoir entendue le lui raconter, qu’elle a parcouru une part du monde en van, accueillant les âmes éperdues d’une oreille attentive, distribuant les bonnes paroles avec un soin particulier, celui que @pessa met à chaque fois qu’elle veut aider. par de longs regards, parfois par des baisers, il s’est déjà assuré qu’elle le comprenne, qu’elle sache sans qu’il ait besoin d’en parler qu’il peut pas être aidé. dans le silence, elle a acquiescé à l’idée de vivre l’instant tandis que ses bras aimants maintiennent les démons de v à l’entrée de leur bulle. il est trop bien avec elle, trop pour que ça puisse durer. — juste une fois, répond-il dans un sourire en acceptant de plonger son regard dans ses yeux mordorés, l'étreignant contre lui dans l’eau tiède. — pour te demander si t’es là et où et quand je peux te croiser, il ira la rejoindre n’importe où sur son île, peu importe l’adresse, il voudrait pouvoir la retrouver un jour de la même manière qu’il l’a trouvée ici, au détour d’un couloir menant au plateau d’un prime de télé-réalité. ça ne durera pas, ce sera aussi bref que ça a débuté, mais qu’est-ce que ça fait ? il le savait quand il a accepté le métier, signé pour la vie de l’éternel étranger. loin d’incarner ulysse, il lui viendrait pas à l’idée de rêver d’une pénélope. visiter la martinique avec pessa ressemble au plan parfait, il se prend à en rêver, ses yeux soudain fermés, l’esprit du pirate aux mains de la maîtresse des lieux. il ne revient à elle que lorsqu’elle le rappelle, une question ancrée dans le réel qu’à cet instant, il ne cherche pas à éviter. — on marque toujours deux semaines sur les contrats mais on sait que ce sera jamais ça. toutes mes dernières missions ont duré un mois, parfois deux. la guerre c’est comme une hydre, tu coupes une tête il en repousse cinq, un conflit en cache un autre façon matriochka infinie. — à chaque fois, j’ai du mal à partir, avoue-t-il à voix basse, plus à la surface ondulée de l’eau qu’à pessa. c’est naïm qui le presse, l’arrache à une terre dans laquelle virgil a déjà plongé des racines neuves. y’a que le syrien pour le gérer dans ces moments, que lui pour supporter son attachement à une patrie en cendres, que lui pour comprendre ce que c’est d’être virgil. ses bras autour de la taille de pessa, il s’enfonce avec elle plus loin au large, là où l’eau est plus profonde et plus fraiche, là où ils perdent presque pied. il regarde sa peau frémir de froid, l’épiderme s’hérisser, il embrasse la peau cuivrée de son épaule. — t’as peur d’y revenir ? d’être de retour dans le connu après avoir écumé l’inconnu, de renouer avec le passé quand elle courrait après ce qui restait à écrire.
incognito, try to catch me
Pessa
incognito, try to catch me



Pessa



Messages : 662
Age : 29
Localisation : always on the road.
Emploi : radio host, "sex & love expert".

Personnage
RELATIONS:

Re: 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)
Jeu 3 Aoû - 18:02



sa proposition l'a prise de court. à mille lieux de ce pacte tacite entre eux. de celui de vivre ce qu'ils ont à vivre dans un temps imparti, voué à laisser ça derrière eux. renfermant le chapitre d'une aventure aux allures d'une amourette de vacances. rien de plus. mais que @virgil émette ce souhait de se retrouver un jour sur son île tient de l'inattendu. lui qui semble plus enclin au détachement d'habitude. voilà que pessa se prend à rêver à son tour, à ses côtés, d'un possible retrouvaille sur son île. il viendrait à elle, il lui suffit d'une adresse, d'une date, d'un horaire. Elle resserre ses bras autour de son cou et lui souffle, avec humour : — tu veux aussi mes coordonnées gps, tant que t'y es ? comme un jeu de piste à travers fort-en-france, avec des étapes aux quatre coins de la capitale. sourire en coin, elle vient lover son visage contre son cou en gloussant. ouais, ça lui fout les papillons au ventre. mais la raison n'est jamais loin pour la rappeler à l'ordre. se joue dans sa tête une bataille sans merci entre le bon sens et l'irraisonnable. quand il sera temps pour lui de repartir, pessa ne le retiendra pas, telle calypso aux belles boucles, retenant son ulysse sur son île. ça restera un one shot qu'ils vivront pleinement, elle en est certaine. ça embraye sur une autre réalité, celle du terrain. un décor en fond de guerre, sous les éclats d'obus et dans le vacarme des sirènes, bien loin des affres exotiques des îles. — ta prochaine mission, c'est pour quand ? pas loin après la fin de sa parenthèse omb, elle suppose. mars et sa fureur dévastatrice n'attendent pas. il a du mal à partir, qu'il lui confesse. elle lui embrasse les paupières avec tendresse. — est-ce qu'un jour t'aurait envie de rester ? pour ne plus jamais repartir. de prendre racine quelque part. oui, peut-être qu'une part de lui le désire ardemment mais l'appel des sirènes est irrésistible. virgil l'embarque plus loin du rivage, leurs corps s'enfonçant davantage dans une eau plus fraîche. elle se rapproche de lui, captant sa chaleur brûlante contre son derme. t'as peur d'y revenir ? couvrant son visage contre son épaule, elle avoue, le coeur tremblant : — un peu. ses doigts viennent dessiner des arabesques sur son dos d'un air distrait. — je suis partie un peu comme une voleuse, j'avoue., qu'elle confesse, un peu honteuse. — juste après les funérailles de dom. le coeur endeuillé. — c'est ... c'était ma meilleure amie. sa soeur de coeur, sa moitié. elle étreint virgil un peu plus contre elle, pas peur de sombrer à nouveau. ses jours étaient comptés, personne ne pouvait rien y faire. — quand elle est morte, j'ai hérité de son van. c'était notre projet à la base. le périple, le documentaire, c'était leur bébé.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)
Ven 4 Aoû - 17:21



— j’suis chaud, il valide l’idée qui n’était qu’une vanne et la transforme en réel d’un sourire de kid, tout ce qui est galère à réaliser, comporte le risque de perdre et de se perdre dans la foulée éveille son intérêt. — pendant ma formation de marine à san diego, on avait un entrainement de parachutisme un peu comme ça : on te balance au-dessus d’une forêt – on était allés à hawaï – et tu te démerdes pour rejoindre la base avec des coordonnées gps. forcément ton parachute reste coincé dans un arbre sinon c’est pas fun, et celui qui arrive en dernier se fait bolosser, les souvenirs lui reviennent du camp pendleton, du parachute de vingt kilos en plus du sac et de l’arme, il se revoit à onze mètres du sol découpant les fils épais de son parachute au couteau de ranger. chercher @pessa dans toute l’île de la martinique, ça promet presque autant d'emmerdes mais plus de plaisir à la fin ; clairement le trésor à la clé vaut la peine de bien se faire chier. son rire contre son cou ressemble à une cascade de diamants chauds, il la serre un peu plus contre lui, sa main passant de sa nuque à ses cheveux dans lesquels emmêler ses doigts. toujours cette même odeur de monoï et de vanille qui la quitte pas. — une semaine après ici. l’iran, sauf changement, parce que n’importe quoi peut éclater n’importe où à tout moment. on lui a parlé de l’iran et il a signé pour, vahid afkari est toujours à l’isolement, les doigts brisés mais l’âme encore entière, peut-être. les lèvres de pessa viennent fermer ses yeux qu’il maintenait grand ouverts, les forcent à un sommeil éphémère de quelques infimes secondes édéniques. sa question lui arrache un soupir d’indécision tandis qu’il la regarde de nouveau dans la pénombre enlunée. — tu te rends pas compte… personne ici ne sait, tout le monde parle mais personne sait ce que ça fait d’être lui. — ce qu’on fait… même lui, il sait pas en parler. — on va là où personne ne va. personne veut y aller, nous on s’y rend. deux suicidés de la société aux bottes de sept lieues parcourant les terres vaines en quête de ce qui ne l’est pas. elle est honnête quand elle lui souffle sa peur de revenir au bercail après la désertion, il aperçoit un instant les érinyes chanter la culpabilité à ses oreilles et il l’étreint encore. — c’est ok de partir. autant que de revenir, il murmure à la surface de son cou que borde l’eau de la mer. il veut pas trop en dire, soucieux de la laisser parler, de recueillir son poison en lui pour l’en délester un peu. à l’écoute de ce qu’elle a été capable de mener, il s’écarte de sa peau pour la regarder dans les yeux. son instinct qui l’a jamais trompé l’a toujours mené aux courageux. — tu l’as fait pour vous deux, toute seule. t’es trop forte, son admiration à l’acmé, il l’embrasse et donne à son baiser une force sarcotique, de celle dont on se sert pour réparer les scissures de l’âme.



Contenu sponsorisé




Re: 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)



Page 1 sur 1

 

 'cause i don't feel the ground (mardi 25, 02H17)


Sauter vers: