@Bowie

Prêt à entamer ta deuxième semaine de Dolce Vita, te voilà à califourchon sur une vespa t’apprêtant à mettre les turbos pour aller explorer de nouveaux horizons. Sauf que la question c’est de savoir où tu vas et tu n’en as pas la moindre idée. Peut-être là où le vent te portera. Mais avant, tu ne peux ignorer la présence du candidat qui vient à ta rencontre. Tu ne vas pas allumer le moteur et tracer comme un malpoli. C’est pas comme si t’étais pressé en plus. - Ciao ! - Tu le salues à la manière italienne et avec un fin sourire à moitié dissimulé à travers ton casque. A vrai dire, tu ne sais même pas s’il voit qui se cache derrière. Surement qu’il peut te deviner à travers ta silhouette, ton style vestimentaire et ta voix. - Ça va ? Je te dépose quelque part ? - Chauffeur privé bonjour. Tu pourrais presque te lancer dans un second business ici. Mais il faudrait que tu te fasses rémunérer en indices. Histoire de prendre un peu d’avance dans ton enquête et de t’assurer la victoire dans le jeu. Tu doutes cependant que les autres candidats soient consentants.

Un bon petit déjeuner et un grand café pour remplir son ventre affamé, et voilà que Bowie était enfin prêt à entamer sa journée. Grasse matinée oblige, il s’y prenait un peu tard mais du moment que ça n’impactait que lui, ça n’avait aucune importance, non? Le soleil était presque à son zénith quand il posa le pied dehors, lunette solaire en équilibre sur l’arc de son nez. Son plan? Il n’en avait aucun. Alors, quand @Elias le salua à l’italienne, le couturier sauta sur l’occasion. – Hallo! qu'il lâche à son tour en allemand, question de faire impression… du moment qu’il ne lui demandait pas de tenir une conversation dans cette langue. Le brun habitait le pays depuis bientôt deux ans, mais sa maitrise de ce dialecte laissait à désirer. Encore bon qu’il parvienne à se faire comprendre. – Ça roule! Et j’voudrais bien, mais je sais pas trop quoi faire, ou même où j’ai envie d’aller. Tu planifiais quoi? Peut-être qu’il pourrait se greffer à ses plans, si l’autre voulait bien de sa compagnie.

Salutations faites en Allemand et en Italien, deux langues qui te sont inconnues même si tu aimes beaucoup la deuxième et que tu en connais quelques mots. - On est pas avancé alors ! - Tu rétorques tout en laissant entendre le son de ton rire. @Bowie semble vouloir partir à l’inconnu sans se prendre la tête et où le vent le mènera. Ou plutôt toi car c’est toi qui conduiras la vespa. Mais où ? T’en sais trop rien non plus. Cela n’arrange donc pas tes affaires car il va bien falloir que tu te décides à un moment donné. - J’ai rien planifié du tout. Je pars en mode conquérant, aventurier. - Cela te fait un bien fou de ne pas prévoir quoi que ce soit et ça te change de ton quotidien en dehors de la villa, où tu as l’habitude d’étudier en long et en large la destination avant et pendant histoire de ne rien rater. Bien sûr, tu sais aussi découvrir et te laisser porter parfois. C’est même ce que tu apprécies le plus dans le voyage. - On roule un peu en direction du village et on voit ensemble là où on se pose ? - Autrement dit, pas de prise de tête et improvisation totale. Du moment que vous n’allez pas à l’autre bout de l’ïle, tout va bien. - J’ai pris mon appareil photo dans mon sac. Je suis du genre à m’arrêter au beau milieu de nulle part pour prendre en photo un vieil arbre, je te préviens. - Pas n’importe lequel bien sûr. Il faut qu’il y ait du caché dans le paysage. Mais c’est si joli la Sicile que tu n’es pas à l’abri d’un coup de cœur en plein milieu de la route qui mène au village. - Tu grimpes ? - Tu t’avances légèrement pour lui laisser de la place derrière toi. Quand il sera bien installé, tu démarreras le moteur et en route.