le manque d'énergie, la flemme de se montrer à l'extérieur, ou tout simplement l'aura de @nikki pour l'attirer à elle. il ne savait pas tellement quelle était la véritable raison qui l'amenait dans une chambre qui n'était pas la sienne mais il était là, installé sur le lit de la brune à la regarder avec une concentration certaine en faisant les cent pas. "mon niveau de stress augmente rien qu'à te regarder et je ne sais même pas pourquoi." il lâchait au bout d'un moment, le sourcil haussé l'air de lui dire de se calmer ou de lui raconter ce qui la préoccupait. enfin, si tel était le cas n'est-ce pas. "on dirait que t'as préparé un discours de rupture que t'oses pas balancer une fois devant la personne." probablement un rajout inutile mais qui illustrait assez bien le ressenti face à la brune. "ne me dis pas que c'est avec moi que tu veux rompre?" ton dramatique avec une main posée au niveau de son coeur, le visage remplie d'une inquiétude parfaitement jouée. merci le rôle d'acteur. "tu peux tout me dire, je promets de bien le prendre et de le garder pour moi." bon ça restait à voir mais eh, il avait le mérite d'essayer. "non sérieusement, installe-toi tu me donnes le tournis." le véritable drame de cette histoire sans doute.

un besoin de rétablissement d'énergie stable. un hochement de tête silencieux vers @nikki pour accueillir sa réponse, avec un sourcil haussé à peine perceptible pour marquer son scepticisme. elle était tellement concentrée sur le rangement de la chambre qu'il n'allait pas la contredire de peur de se la mettre à dos mais il n'était pas bien convaincu que sa présence soit très utile. la plaisanterie lâchée dans une volonté de détendre la brune et l'éloigner du chaos, un sourire naissant entre ses lèvres à sa réponse. toujours cette volonté de découvrir la nature de sa relation avec blaise, malgré le mystère qu'arthur aimait laisser planer. "ma pauvre, une rupture douloureuse." la pointe d'ironie et d'amusement dans la voix, sans l'aider beaucoup plus sur le sujet. "t'es une control freak, nikki." l'appellation sans appel, annoncée dans un ton grave et sérieux. "je suis pareil, je te rassure." toujours ce besoin d'être en maîtrise de son environnement pour mieux le gérer. son esprit d'artiste était déjà suffisamment en pagaille pour qu'il puisse autoriser le reste autour de lui de l'être. "mais dans certains cas, on court droit vers l'échec." sous-entendu: la chambre resterait parfaitement propre et rangée peut-être une heure avant que le bordel ne revienne. le problème avec une cohabitation forcée avec autant de monde. il l'observa s'asseoir presque avec soulagement, le regard de nouveau posé sur elle à sa question à base d'une bonne dose de clichés français. "j'aimerais beaucoup te contredire mais je crois que je suis un parfait cliché. oui oui baguette, omelette du fromage et la cigarette en dessert après une longue journée de fashion week ou de tournage entouré d'artistes torturés." il glissait dans une moue, presque surpris de sa propre sincérité. "et je suis le plus torturé du lot sans doute." pas drôle sinon. "tu devrais venir nous voir à paris, je te montrerai les backstages de la vie parisienne." pourquoi pas, could be fun. "tu te vois comme un cliché made in LA?" il retournait la question, curieux de son analyse.