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 je danse le mia (lundi 24, 4h58)


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Virgil
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je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Dim 23 Juil - 18:57



ptsd et tdah sont sur une vespa qui fend la nuit noire, tous deux privés du confort nocturne des lits de la villa, leur hyperactivité à l’épreuve de la sicile tandis qu’ils s’enfoncent dans la ville, descendent à toute allure ses ruelles étroites. ils ont pris une électrique pour éviter de réveiller tous les locaux comme des blaireaux pendant qu’ils tournent autour des bâtiments, absorbent du regard les couleurs des crépis, des peintures des volets clos parce qu’il est tard, encore trop tôt pour elle et lui. il arrête la bécane sur le minuscule parking du seul club qui borde la ville, pas vraiment ibiza mais ça fera l’affaire, dit-il en dégainant un buvard au lsd qu’il glisse contre sa langue avant de partir danser, ses pas dans ceux de mati. trop content de déserter l’immobilisme du block, les conversations suscitées par l’ennui, il accueille la violence des stroboscopes et @matilda en britney peach contre lui et danse jusqu’à en perdre l’envie, la drogue écrase le cringe des tubes ringards que crashe dans les baffles la boite de nuit de campagne. l’acide arrête le temps, chasse de son esprit les revenants aux exhalaisons putrides, y fait entrer la couleur bleue des iris de mati rendus métalliques par les lumières agressives, se mêle à l’alcool des cocktails italiens qu’ils coupent au spritz comme si c’était de l’eau de source. aucune idée de l’heure quand ils se tirent de là en vespa façon western spaghetti, calamity et billy sur leur monture de fer grimpent les pavés usés de triscina qui leur appartient jusqu’au lendemain. posés au sommet de la vieille ville, dominant les ruines de pierre et les palmiers qui bordent la mer, ils laissent l’air lourd de l’été prendre son élan avant le point du jour. v s’allume une clope et tend le paquet plein à mati. — j’ai vraiment rêvé de toi tout à l’heure, pendant sa seconde sieste de la journée sur les transats du bord de piscine, masqué à la vue des autres par le cabanon de bois. — tu disais à ibra de stopper la kro, tu te mettais à t’exciter parce que la 16 c’est la pire des bières et que ça allait lui détruire le foie et tout casser entre vous et j’crois que j’essayais de te calmer mais quand tu me matais avec ton regard vener j’arrivais plus à rien bouger à part les yeux et je voyais ibra s’esquiver dans ton dos et je pouvais même pas te le dire puisque je pouvais pas parler. torride, il conclut, médusé.
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Lun 24 Juil - 23:30



@Virgil et elle se sont échappés du block le temps d'une soirée. Mati, entre le scooter, la danse et les cocktails, elle en a presque oublié son allure de peach. Maintenant, elle essaie surtout de se concentrer pour garder emprisonnée sa lucidité mais ce n'est pas simple. Sa tête est alourdie par le prosecco, l'apérol et les bras du V qui l'ont pas mal fait tourner ce soir. Son contrôle lui file entre les doigts pour s'évaporer dans l'atmosphère sicilienne étouffante. « Je vais m'arrêter à tes premiers mots : j'ai rêvé de toi » elle roucoule ravie. Le reste, elle en à rien à foutre. Mati, elle oscille doucement façon équilibriste entre sincérité et too much dans un mélange parfois trop subtile pour le candidat lambda très moyen. Elle prend quelques secondes tout de même pour analyser son subconscient avant de tirer une énième taff pour voir s'échapper d'entre ses lèvres une volute de fumée. « Tout est déjà bien cassé depuis des années » elle lui raconte en croisant ses opales quelques secondes. « Ça s'est pas mal fini » elle précise parce qu'avec Mati, malgré ses airs de princesse et sa brutalité qui n'est plus à prouver, ça ne se fini jamais mal. Elle est capable d'avoir suffisamment de recul sur les autres ou même sur elle même. « Mais ça s'est fini, j'crois qu'on est cool tous les deux avec ça » elle termine dans un léger sourire, l'aube facilitant ces quelques bribes d'honnêteté. Sous ses airs de dramaqueen avec Ibra, elle comprend les raisons de leur séparation. Mati, elle a pas trop de regrets sur la fin quand elle y repense, c'était juste inévitable. Sa vision se floute le temps de quelques secondes de trop. « T'imagines comment ta vie l'année prochaine ? » elle demande soudainement en croisant ses opales pour s'y plonger.
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Mar 25 Juil - 17:27



ça n’a pas été facile de lui faire oublier la fibre synthétique de son costume rose surchauffé. l’alcool a aidé, c’est vrai, en même temps que les bras de v la serrant contre lui en mélodie, la faisant se sentir sexy, transformant sa robe de merde en drapé givenchy. l’oubli l’a happé lui tandis que ses mains pressaient ses hanches, que l’acide rendait tout marrant et sans importance. il poursuit sa lancée en lui racontant son rêve absurde, sourit en réponse au minois sucré qu’elle lui tend, mais bien vite, le sérieux saupoudre leur moment de flocons tièdes accompagnant le lever d’un soleil timide. ibra et @matilda, elle et ibra, il écoute sa voix un peu cassée par la nuit et le tabac lui en parler sans filtre, dulcifier ce qu’il pourrait croire brutal, dessiner sur l’idylle un délicat point final. ses iris verts l’observent un moment, selon lui la confession se passe d’assentiment ; il a pris l’info et par souci d’équité, il lui en file une autre en échange. — ok. j’ai déjà été amoureux, fou amoureux. elle est morte. elle s’est tuée en voiture, il a soufflé tout ça d’un trait en même temps que la fumée de sa clope, comme si c’était pas autre chose que le vieux souvenir de quelqu’un d’autre. — puis j’ai laissé ma vie de merde à stockton et je suis parti explorer celle des autres, la pire des pires, celle de ceux pour qui tout explose quand en lui tout implose, les morts éparpillés de son vivant créant en lui de nouvelles routes sombres à prendre en sprint, esquiver les missiles et les éclats tranchants en même temps que les souvenirs de kim dans l’ambulance. de sa mère abandonnée pour la seconde fois avec ses gosses sur les bras, un poids trop lourd à porter pour une si petite nana. tu seras où dans un an, v, quelque part entre l’iran et le yémen, paumé dans tes trauma remplis de haine à tenter de faire ce vide en toi qui existe pas, dont la drogue et un corps chaud contre le tien te font espérer l’avènement. — dans un avion qui se tire d’un pays en cendres, à me féliciter d’être encore vivant. le cœur battant comme une surprise. — je me vois en route pour quinze jours de repos dans un coin de paradis, je sais pas encore où ni avec qui, quelqu’un qui validera d’une étreinte la sensation de vie, signera d’un baiser la crémation de la mémoire vive. — chaud pour monter mon p’tit business créatif au bout du monde pour voir si tu viens poser les yeux dessus…
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Dim 30 Juil - 18:06



@Virgil

Mati, elle distille les anecdotes ou ses vérités façon précieux sésame, virevoltant dans une énergie rendant violemment aveugle la plupart des candidats. Virgil, c'est aussi le premier qui lui parle frontalement d'Ibra alors forcément, elle rétablit, corrige ou délivre les infos nécessaires. Ses opales embrumées par le spritz croisent de temps en temps les siennes, elle lui sourit. « J'sais pas trop ce que ça va donner ici, lui et moi » elle lui dit en haussant les épaules parce que forcément y a la dynamique malsaine du game. « Je veux dire, vivre son aventure sans se sentir brider par le poids du regard de l'autre » et ça, c'est pas simple. Mati, y a plein de trucs qu'elle n'a jamais dit à Ibra pour pas le blesser gratuitement comme le fait qu'elle avait réussi à refaire sa vie après, amoureusement parlant. Pour elle, ça lui paraît relever de la logique. Il s'est barré, elle a continué. Elle tente de se faire attentive, focus sur le V, en forçant son regard erratique par l'alcool à se poser sur le candidat tout en assimilant l'histoire. « J'suis désolée pour toi Virgil » elle exulte doucement. « C'était un accident ...?  » elle demande, pas sûre des mots employés par le blond. « C'est mieux qu'on n'en parle pas maintenant, attendons demain » elle propose pour ne pas passer à côté de tout l'essentiel. « Tu y retournes de temps en temps ? J'sais pas pour voir une partie de ta famille ? » elle demande avant qu'ils ne basculent sur sa question. « Tu penses qu'il se passe quoi si tu ne ressens plus d'adrénaline un jour ? » la fin ? ou le renouveau ? « Ne t'inquiète pas, je suis sûre que tu trouveras toujours une sirène ou un Polochon peu importe où tu iras » Pessa semblait d'être ready à l'accueillir les bras grands ouverts chez elle. « Hésite pas, tu trouveras mon numéro dans Forbes » elle glisse, moqueuse. « T'aimerais pas un jour, monter ton petit bébé ? »
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Mar 1 Aoû - 1:50



c’est clair que lui il l’aurait jamais fait. une télé-réalité qu’il voit comme une colo, avec un.e ex en guest star, l’enfer. pas le lieu auquel tu penses en premier quand il s’agit de renouer ou pas avec quelqu’un qui a compté, sous l’œil métallique de centaines de caméras et celui, peut-être plus cruel encore car il s’improvise juge, des autres candidats. il hausse ses épaules en même temps qu’elle hausse les siennes. — il a l’air bienveillant, son regard, du peu qu’il a observé les yeux d’ibra posés sur elle. toujours doux et marqués par une tendresse qu’il croit reconnaître parce qu’elle lui est familière. kim avait une façon semblable de le guetter, elle le regardait un moment avec ce sourire de maturité face à un gosse paumé, elle l’aimait autant qu’elle savait qu’elle pouvait rien pour lui, rien faire d’autre que de lui avoir dit oui quand il la voulait si fort. elle s’en foutait, de cette sensation de lui appartenir qui en auraient enfermées d’autres qu’elle, elle était déjà plus à elle avant même d'être à lui. il répond non d’un mouvement de la tête tandis que ses yeux se fixent quelque part devant lui sur une zone qu’il ne voit pas vraiment, les oreilles dressées à l’écoute du souffle de @matilda sur son côté. elle avait tenté trois fois et la troisième avait été sans appel, sans rappel d’elle autre que la lettre qu’elle lui avait écrite et que sa daronne avait donnée à v en le regardant comme s’il était un étranger. elle avait signé love et il se l’était fait encrer dans la peau du bras comme un con, comme un souvenir d’elle qui serait jamais à la hauteur, un remember naze qu’il avait peut-être été aimé une fois pendant qu’il aimait aussi. l'acide dans son sang appose sur ses souvenirs une ouate cotonneuse qui rend tout tranquille. il est pas trop mal, là, sans kim, avec mati. — non, pas vraiment. rien m’intéresse là-bas, ses reufs n’y sont plus, sa mère il s’en fout, ses potes… il a toujours été trop blanc et trop blond pour stockton, de toute façon. la question qu’elle lui pose lui donne envie de mytho, de sortir une vanne qui la fera sourire et accepter l’esquive, mais il arrive pas à mentir aux yeux qu’elle a sur lui. — je me camerais, je pense. morphine, à grands coups de suf, combien de militaires ont fini pareil ? elle amène un sourire à ses lèvres quand elle lui promet un port d’attache, un cœur et des bras ouverts pour lui faire récolter l’oubli qu’il égrène un peu partout sur son passage. — à quel nom je te trouve ? il aime bien connaître les patronymes, le journaliste, l’identité tout entière comme une onomastique. — un bébé ça demande de la dispo et de la constance pour s’en occuper. faut quelles qualités pour se lancer ?
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Jeu 3 Aoû - 22:30



@Virgil
Elle dodeline de la tête. Ibra, c'est la définition de la bienveillance la concernant. Il ne lui dit trop rien, la laisse faire son show ici parce que c'est quasi viscéral chez elle, de se baigner dans une superficialité grotesque pour arracher quelques sourires. Mati, elle sent qu'ils vont se garder pleins d'histoire pour plus tard, tous les deux. C'est encore trop tôt. « Qu'est-ce qui t'intéresse alors ? » elle glisse dans un léger sourire, à part l'adrénaline et le combat. Mati, dans sa famille, c'est un "bébé guerre civile" alors forcément, elle n'arrive pas à comprendre qu'on puisse avoir envie d'y retourner. Elle en garde encore des sévices à travers les histoires de son père qui ravive sa mémoire, pas assez pour en souffrir à nouveau mais juste assez pour ne pas oublier. La question de Virgil la déstabilise une seconde tant elle n'a plus de sens dans un monde comme le leur où les identités de chacun sont retrouvables en un clic. « Meir » elle expulse. Matilda Meir. « On m'a européanisée pour des raisons évidentes » elle glisse dans un sourire, parce qu'il sait très bien qu'au Sri Lanka, les noms de famille, c'est une notion oubliée. « Par contre je n'ai jamais avancé que je serai un de tes ports d'attache » elle précise de son doux soprano. Mati, elle évite de mentir, de promettre alors qu'il n'en sera rien. Ça sert à rien, personne n'est dupe. La môme n'en n'est pas capable. « Tu m'écriras et une fois sur trois je te lâcherai un vu sans faire exprès et t'en auras marre dans trois mois » elle prédit sans un léger sourire. Elle le contemple quelques instants avant de répondre à la question. « De la détermination, du sacrifice, de l'adaptabilité et une pointe d'égo » elle lui glisse, ça lui semble déjà pas mal à acquérir. « J'pense que t'en es capable, si tu le veux » elle roucoule. « T'étais comment môme ? » l'enfant questionne pour mieux visualiser.
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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)
Ven 4 Aoû - 0:36



autant v n’a rien saisi de la profondeur cachée sous la deuxième couche du cake saturnin, autant il estime qu’il faudrait être con pour pas voir que mati n’est pas la timp imbue d’elle-même qu’ont laissé présager ses premières secondes au sein du block. de fait, ça paraît presque attendu qu’un mec cool ait pu tomber amoureux d’elle et en soit venu à la suivre jusqu’ici, elle est attachante et profonde, inattendue comme si chaque nouvelle lune lui offrait un reboot total. elle lui a parlé une fois du sri lanka et elle en a parlé comme lui quand il ne veut pas parler. là encore, quand elle lui demande ce qui, à l’opposée de stockton, l’intéresse, il lui jette un regard fermé dont il n’a même pas la maitrise. — tu sais ce qui m’intéresse, réplique-t-il à voix basse, perdu face à l’évidence. elle connaît son métier, il n’a pas de week-ends passion pour couper avec la semaine au bureau. il vit son truc h24, jour et nuit, note chaque seconde les yeux grand ouverts, se rappelle qu’il doit rester lui-même en vie pendant qu’il parle aux survivants. c’est ça qui lui plait, chasser les récits avalés par les décombres, passer une tête entre les pierres éboulées pour capter les mots des ensevelis de l’histoire dont tout le monde se fout. il ancre son nom de famille, son héraldique à elle, dans un coin de son esprit pour ne pas l’oublier. @matilda, c’est pas comme matilda meir. il cligne en guise d’approbation à ce qu’elle ajoute, pas besoin d’y poser les mots, tout est dit. matilda meir. elle lui sert une mise au point histoire-de et il sourit à l’entente du quiproquo, parmi ses situations préférées. tenté de pas lui dire qu’elle a mal interprété ses propos, il la regarde un moment sans répondre, l’œillade amusée. — à quel nom je te trouve dans forbes pour bénir mon business, il rectifie dans son sourire, l’acide toujours là pour donner aux volutes tournoyant dans ses pupilles des reflets tendres. bon élève ce soir, il prend note des qualités indispensables pour gérer sa boite, pour passer de l’idée à la pratique et de la pratique au profit, lui appose à elle les adjectifs qu’elle énonce en se disant qu’elle doit sans doute les posséder. ça sonne juste, en tout cas. à son « si tu le veux », il lui adresse une mine qui signifie pas autre chose que « ouais mais j’le veux pas, c’est con » sans équivoque. il a terminé sa clope et s’en reprend instantanément une autre. — le même que maintenant. j’ai juste grandi en taille. une étrange catoptrique se joue entre l’enfance et l’âge d’homme chez v, sa blondeur absolutoire et son minois avenant le nimbant des qualités qu’on attribue aux gamins, son corps de viking marqué par le temps et l’action raturant l’esquisse angélique. à l’image du physique, l’esprit s’étire en dedans lui-même, plus les images le marquent et plus la chambre noire creuse en profondeur. — combien t’es prête à payer pour récupérer le tanga que je t’ai volé ? un gosse.



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Re: je danse le mia (lundi 24, 4h58)



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