premières lueurs (25/07, 6.30am)

@mirela

le bâton-poison se consume sous ses yeux, installé sur le petit muret en pierre, la fumée s’envole sous la légère brise matinale. digne d’un français, petit-déjeuner café-clope n’est jamais oublié. sa tasse fume encore sous ses doigts, n’a pas eu le courage d’y ajouter des glaçons comme à son habitude, faute à l’heure trop matinale, pas l’habitude d’être parmi les premiers à se lever. la mauvaise humeur est donc de mise, mais rien d’étonnant quand on connaît l’américain, qui n’est pas franchement l’homme le plus souriant de la villa. après un moment passé là, il écrase sa cigarette et jette le mégot dans le cendrier, il se relève, mais se retrouve bien vite en compagnie du rayon de soleil du block ; quand la lune rencontre son amante la plus lointaine. il lui fait face, elle paraît encore plus petite devant lui, et ça l’amuse. rictus au coin des lèvres, il reste planté devant elle. - tu viens profiter des premières lueurs ? tu les as loupé. le spectacle reste tout de même divin, la mer se repose sous les yeux des plus curieux, le cadre est reposant.

Elle n’était pas encore allée se coucher Mirela, laissant la lueur du jour remplacer tranquillement les tons sombres de la nuit. Elle venait de quitter quelques candidats avec qui elle avait passé une partie de la nuit à discuter. Ressentant le besoin de se rendre à l’extérieur, sans avoir la force de se lancer dans une balade à l’extérieur… elle prend la direction de l’étage, se disant qu’un petit moment sur la terrasse devrait être sympathique avant de rejoindre Nikki dans le lit. Arrivant sur la terrasse elle se laisse bercer par l’air frais de la matinée encore jeune, avant de remarquer la présence d’un @Fly visiblement sur le départ. Lui face à elle du haut de son mètre quatre-vingt bien passé. Pas impressionnée Mirel, elle laisse échapper un petit bâillement couplé d’un sourire. « Ah oui ? » Elle constate, vrillant ses prunelles caramel vers la mer. « Toi partir ? » Elle constate, replaçant son regard dans celui de Fly. On pouvait voir presque de la déception dans le iris de la blonde, qui malgré la fatigue avait bien envie d’échanger un peu avec Fly. Chose qui n’était pas réellement arrivé, du moins pas si régulièrement, depuis le début des réseaux sociaux. Elle le prend par la main, lui laissant très peu de choix finalement. Elle s’installe sur le banc de pierre qui fait face à la mer, l'invitant à faire de même. « Moi plus beaux souvenirs toujours mer. » Elle commente, lui rendant possession de sa main et remettant, par la même occasion, en place une mèche blonde derrière son oreille. « Dis-moi, toi plus beau souvenir ?» Fly, il avait cette aura de mystère qu’il cultivait à la perfection. Mirel, elle voyait en cette rencontre fortuite, le moment idéal pour en découvrir les contours, du mystérieux Fly.

@mirela

il y a ce beau mélange dans le regard de la blonde, mélange attendrissant fatigue-déception-bonheur qui fait chavirer les cœurs. lui, il a pas encore terminé sa nuit, on le sent encore dans les bras de morphée alors que mirela ferait bien de les rejoindre elle aussi, mais fait pas de commentaire, hésite un moment. blondinet veut pas décevoir blondinette, puis se dit qu’il ferait bien d’apprendre à connaître le rayon de soleil qui intrigue ses journées sombres. - c’était le plan. main dans la main, il comprend que le choix ne lui appartient pas et que mirela est prête à faire sa loi, il ne peut s’empêcher de laisser son rictus naître alors qu’il retrouve la pierre froide sous ses cuisses. il l’écoute alors, ces mots assemblés qui sont compréhensibles mine de rien, pas affecté par la barrière de la langue, même si la jeune femme apprend et s’améliore avec le temps. il observe la main abandonnée, bizarrement, l’aurait bien continué de la lui tenir, ça le dérangeait pas. fly, c’est pas le gamin le plus tactile, mais ça dérange pas non plus, d’être tenu. - las vegas, avec des amis et ma soeur. il déclare simplement, le souvenir lui venant tout naturellement. - on a fait la fête toute la nuit. il continue, sans trop en dire, mais en dit tout de même assez. - c’était mouvementé. comme si on avait sept autres vies qui nous attendaient, mais on s’en foutait. on vivait celle-ci pleinement. il repose ses yeux sur elle, sourire devient plus franc. - tu comprends ?

Il allait vraiment la laisser là ? Elle qui malgré la fatigue avait encore envie de partager un moment avec quelqu’un. Elle décide de ne pas vraiment lui laisser le choix, mais comme toujours avec Mirela, c’est fait avec un cœur tendre. La façon dont elle lui prend la main pour le diriger vers le banc de pierre où il se trouvait il y a quelques minutes est tout sauf autoritaire. Elle aime trop ces moments là qui s’étirent, ceux qu’on manquerait si on laissait la fatigue du corps prendre le dessus. C’est des moments précieux, comme s’ils étaient volés. Elle le questionne sur son moment de bonheur, celui qui lui vient à l’esprit, là entre la brise de la mer et ses embruns salés. Il mentionne Las Vegas, et c’est peut-être la fatigue ou son imagination débordante, mais elle jurerait y voir les néons de lumières dans le reflet des yeux de @Fly. Son regard couleur casinos. Est-ce qu’elle comprend ? Elle n’imagine la fête que de cette façon Mirel. La frénésie qui s’empare du corps comme si rien ne comptait plus que le moment présent. Elle récupère la main du blond , comme pour sceller un pacte, une entente. « Oui. » Elle souffle dans un murmure de secret. « C’est la fête que j’aime. » Elle confie, d’un anglais presque adroit s’il n’y avait pas cet accent toujours aussi présent. « Ta sœur s’appeler comment ? » Elle questionne alors, observant la main de Fly sous toutes les coutures. « Moi être les feux de joies sur la plage, avec amis, avec Ursu mon chien. La musique, la danse. Le matin qui arrivé alors que pas fatigué. Puis recommencer le soir après. » Les bières, les discussions qui ne finissent jamais. Et l’impression de toujours apprendre des nouvelles choses sur ses amis, qu’elle connaît pour certains depuis plus de dix ans.

@mirela

il a beau faire comme si, il allait pas la laisser plantée là. envie de découvrir la personne derrière son sourire rayonnant, envie de passer du temps avec, parce qu’elle a l’air agréable, douce. et faut dire que c’est un peu le faible de fly, les personnes douces et pures. main de retour contre la sienne, il se jure de ne plus la laisser filer cette fois. tasse de café est abandonnée à ses côtés, alors que les blonds partagent leurs souvenirs précieux, il en parlerait pas aussi facilement si le regard de mirela n’était pas aussi doux, si les oreilles n’étaient pas aussi tendues, que le coeur n’était pas aussi sincère. - t’aimes faire la fête ? il l’aurait imaginé derrière un écran, à regarder des films niais, et ça l’amuse de l’imaginer déchaînée sur une piste de danse, à enchaîner les verres pour s’oublier pendant la soirée. il apprécie la personne qu’il découvre depuis des semaines. - elle s’appelait ivy. le cœur se serre, alors qu’il détourne tout naturellement le regard vers la vue qui s’offre aux deux jeunes candidats, alors que le souvenir est soufflé, confié, et la scène est parfaitement imaginée. il l’imagine se prélasser devant les vagues déchaînées, danser comme si personne n’existait autour, lever les bras vers la lune complice des beaux moments. - ursu, ça veut dire un truc ? pas étonnant qu’il s’attarde sur les détails les plus inutiles, un brin moqueur, mais pas moins attendri. - t’as eu la chance d’faire la fête comme ça ici ? il se tient pas forcément au courant des événements qui se passent dans le block, il est un peu dans son monde ( comme mirela a l’air dans le sien ).

@Fly c’était une personnalité controversée de la saison. Il avait ce charisme magnétique qui attirait à lui tout le monde. Et du coté pile il y avait cette colère qui semblait toujours là, toujours prête à prendre le dessus à la moindre occasion. Intimidant certainement pour beaucoup, Mirela elle ne faisait pas vraiment attention à tout ça. Se contentant de vouloir passer un moment particulier avec chacun d’entre eux, il ne ferait donc pas exception. Et puis il y avait cette torpeur de la fatigue, les lueurs douce de la matinée et la tendresse de ses gestes qui rendait l’atmosphère agréable. Alors elle est contente qu’il ne décide pas de continuer son chemin. Son visage se fronce de façon adorable lorsqu’il semble étonné de savoir qu’elle aime la fête. C’est comme souvent, on la range dans une catégorie de poupée de porcelaine qui collectionne les petits poneys. Mirel, elle aime la fête, elle aime le sexe, elle aime la vie en faite. C’est pas la poupée qu’on range dans une vitrine de magasin. « Bah oui. » Genre c’est pas évident ? Bien sûr qu’elle s’en offusque même pas une seconde, ça l’amuse toujours de voir la surprise sur le visage de ceux qui vont trop vite pour essayer de la cerner. S’arrêtant sur ses mèches blondes, son sourire éternel et la douceur de sa voix. Et sa sœur alors dans son histoire à lui, elle est comment ? Elle a le même blond dans ses cheveux ? Les mêmes boucles qui encadrent son visage ? Non, elle est au passé Ivy. « Oh. » Elle lâche dans un murmure, en même temps qu’elle caresse la rondeur de son mont de venus. « Je être sûre qu’elle être une Ivy jolie. » Elle murmure, le sourire doux. Elle parle de son souvenir à elle. « Ursu être ours en roumain. » Elle est contente qu’il pose des questions sur son chien, meilleur moyen d’être sa meilleure pote. « Non pas encore, beaucoup parlé avec gens toute la nuit ici. » Elle rigole, prête pour la vraie soirée qui leur fera oublié le temps. Celle qui laissera derrière eux les souvenirs en vestiges de bouteilles, de clopes écrasées et strings oubliés. Elle arrive pas à retenir le bâillement qui menace d’éclore sur ses lèvres depuis dix minutes. « Bwahhh, pardon. »

@mirela

il n'a pas vraiment pris le temps de la connaître, il s’avoue coupable. c’est leur seule et première occasion de converser et d’en découvrir plus sur l’un et sur l’autre. et il en découvre des choses, accueille la surprise et les jolis sourires de la roumaine. il apprend aussi qu’ours se dit ursu, peut pas s’empêcher d’imaginer le petit chien qui n'est pas à la hauteur de l’autre mammifère dont il tient le nom, parce que c’est la tendance en générale quand on a un animal de compagnie. c’est comme les poneys petit tonnerre, les petits chiens qui s’appellent comète et d’autres conneries du genre. pas vraiment fan des gens, mais grand amoureux des animaux. c’est pas quelque chose qu’on devine en le regardant, mais il a bien son petit chat qui l’attend à la maison, et dont il pourrait parler pendant des heures. il l’aime ce petit coeur, innocent, qui parle pas, sauf quand elle miaule à cinq heures du matin pour sortir faire sa vie dans l’appartement : il pourrait laisser un mioche de cinq ans dans les rues de new-york, mais jamais il laissera son chat à la mercie des grandes rues et de la folie des new-yorkais. - vraiment, c’est peut-être le plus bel être humain de cette terre.. à l’intérieur, et à l’extérieur. en réalité, plus il regarde mirela, plus il pense à sa sœur. même chevelure blonde, même sourire qui ferait tomber les anges. elles partagent la même douceur. - tu me fais penser à elle. il avoue d’un ton de voix plus doux, plus posé ; l’esprit est tranquille, il se sent en sécurité sous les deux lunes fatiguées de la blonde. - t’sais, si on s’était rencontré avant, j’t’aurais demandé un prénom roumain pour ma chatte. genre ursu et… panthère! en roumain. à ses côtés, il retrouve l’innocence d’autrefois, celle laissée derrière lui, dans la tombe, sous terre, entre les vers. il repose ses yeux sur elle, alors que le bâillement le fait lui aussi bailler. - j’vais te raccompagner à ta chambre et tu vas dormir. quand tu te réveilleras, tu reviens vers moi et on parlera de la grosse fête sur la plage qu’on organisera. il termine alors son café et tend sa main, comme pour sceller le pacte. - okay ? il s'est définitivement adouci.

Elle lui rappelle sa sœur, le plus bel être humain de cette terre. Elle sait pas comment prendre cette information. Sur le moment son sourire il s’illumine. Mais plus elle y pense, plus elle se dit qu’elle est pas forcément ok de lui rappeler sa sœur si c’est pour qu’il détourne le regard à chaque fois qu’il verra en elle Ivy. Elle veut surtout pas lui causer cette tristesse qui semble s’emparer de son regard lorsqu’il évoque cette sœur. Elle affiche le regard de la distance un peu gênée lorsqu’elle réalise tout ça. « Pardon. » Qu’elle s’excuse, se disant que s’il en parle au passé, s’il en parle avec cette douloureuse couleur dans le regard c’est que c’est pas des bons souvenirs qu’elle ramène à lui par sa hasardeuse ressemblance avec sa sœur. Alors oui, elle s’excuse. Il lui parle de sa chatte et du prénom qu’il lui aurait donné s’ils s’étaient connus avant. Mais comment auraient-ils pu se connaître. Lui le new-yorkais, elle la roumaine. « Panthère être panteră en roumain. » Elle lui dit avec douceur avant de laisser éclater un bâillement sur ses lèvres. Faut dire que la fatigue commence à retomber sur tout son corps à la demoiselle. Si elle se met à fermer les yeux, c’est sûr qu’elle va s’endormir sur place. Il est prévenant avec elle. Forcément elle se demande si c’est parce qu’elle lui rappelle sa sœur ou si simplement il l’apprécie vraiment ? Mais elle dit rien, se contente d’un sourire et d’attraper sa main pour sceller ce pacte. « Ok. » Elle glisse simplement, se mettant sur ses deux jambes, sans quitter la main que @fly lui a offert prête à prendre le chemin de sa chambre. « Si moi dormir en marchant, toi réveiller moi ok ? » Elle lui fait promettre sur un ton mi taquin mi endormis.

@mirela
Assez concentré pour percevoir les changements dans son regard, il se maudit lorsqu’il réalise qu’il l’a sûrement gêné. En même temps, ressembler à une personne décédée, c’est pas ce à quoi tout le monde aspire. Il fronce des sourcils lorsqu’elle s’excuse, il ne comprend pas tout de suite. C’est une bonne chose, peut-être pas la plus saine, mais ça existe et ça ne lui fait aucun mal. - Pourquoi “Pardon” ? Il cherche à comprendre, surtout parce qu’il a peur de l’avoir gêné. Pas son genre d’en parler, et il réalise que c’était peut-être mal venu de la mentionner. Le sujet est tout de suite plus doux quand il parle de son chat, il l’adore, c’est un peu la boule de poils qui ramène le soleil dans sa vie désormais. - Panterà. Il tente de dire et le répéter avec l’accent roumain, mais ne s’en sort pas vraiment. Faut dire que l’accent remonte facilement, avec son anglais natal, pas facile de parler une autre langue. Sa main se serre autour de la sienne alors qu’il retrouve un petit sourire, heureux qu’ils aient trouvé un terrain d’entente. Il rigole alors, glissant son autre main dans le bas de son dos pour lui faire prendre le chemin des chambres. - J’pourrais te porter et te lancer dans ton lit aussi, comme un sac de pomme de terres qu’on ramène sur la table à manger. Il lui lance d’un ton tout aussi taquin, mais pas aussi endormi que le sien. - Allez avance, sinon on va se marcher dessus à ce rythme.

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